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Introduction historique et culturelle a la musique du MoyenÂge et de la Renaissance

(cf. Livret A, Bibliographie)


(cf. Livret B)
Le Moyen-Âge :
• terme venant de l'ère de la Renaissance • S'étend de 500 à 1500 (exactement : 476-1453 ap
JC) • Au Moyen-Âge, on ne vit pas le temps de manière historique mais de manière
apocalyptique (fin du monde) • Connait comme toute époque des moments de gloire et de
défaite.
Pourquoi les hommes de la Renaissance appellent-ils cette époque le Moyen-Âge ? → Période
entre Antiquité et Renaissance (ère de la valorisation des arts antiques)
On range 1000 ans d'histoire en une époque alors qu'habituellement les classification se font
de 100 ans en 100 ans.
Dates : 476-1453 : • 476 : chute de l'empire romain (date officielle en France) • 1453 : chute
de Constantinople
En musique la Renaissance commence en 1400.
On divise le Moyen-Âge en deux grandes périodes, elles même divisées en sous périodes :
• Le Haut Moyen-Âge (476-987) → Rois Mérovingiens (476-750) → Rois Carolingiens (750-
987)
• Le Bas Moyen-Âge (987-1453) → Capétiens (987-1328) → Malrésiens (1328-1453)
Le Haut Moyen-Âge est une période particulière fondée sur un déclin institutionnel. On
assiste à une coexistence sur tous les domaines : • institution : empire / institution du Moyen-
Âge • sociale : société rurale / société féodale • religion : polythéisme / monothéisme
(christianisme)
• littérature : païenne / chrétienne • pouvoir : terrestre (seigneur et rois) / Rome (chrétienté) •
culture : chrétienne / arabo-musulmane • économie : agricole (Rome) / capitaliste (activité
industrielle [verre, tissu, métaux...]) • pouvoir : locaux / tribaux / globalisation du pouvoir.
Le bas Moyen-Âge voit son pouvoir se centraliser : monarchie. On assiste au développement
des villes, du commerce et de l'économie capitaliste. Emergence de l'institution (cathédrales,
universités) : architecture romanes et gothiques.
Rôle de la musique au Moyen-Âge : Le Moyen-Âge est l’ère de la science, la musique est rare
mais prend de l'importance et joue un rôle vital dans l'organisation sociale : • la musique est
indissociable de la liturgie chrétienne • elle accompagne tous les services des rites chrétiens :
louer Dieu, articuler les textes liturgiques...
La musique devient un moyen esthétique d'accompagner la liturgie.
La musique est essentielle pour les rites sociaux de l'ensemble de la société : • cloches de
l'église • procession civique et religieuse • musique d'apparat • musique sur champs de bataille
6 grands domaines dans la musique médiévale :
• le plain chant liturgique : C'est la musique officielle pour l'institution compétente. Elle est
écrite et copiée par les moines et accompagne le rite chrétien. On peut aussi l'appeler « chant
grégorien ». Se développe dès le christianisme. Plain chant : plat, égal, unique : sobriété,
chanté sans mesure de rythme et à l'unisson. On l'entend dans les cathédrales, églises,
monastères, couvent mais aussi dans la rue (procession). La musique liturgique accompagne
les célébrations quotidiennes : • messes (deux fois par jour) • offices (sept à huit fois par
jour) : primes, terses, sexte, matines, nones, complies, audes, vêpres.
Chanter permet d'accomplir collectivement le culte et d'accompagner la cérémonie avec la
musique.
Doc 1, livret B : Fonction musicale : récitatif liturgique autour d'une note + décoration
(cadence) a la fin de chaque phrase. On ponctue le texte, ce qui le rend plus compréhensible
plus qu'une lecture.
Doc 2, livret B : Fonction musicale : embellissement du texte : mélisme • latin
• musique monodique (musique non mesurée) • musique alterne solo / chœur • La polyphonie
liturgique :
Doc 3, livret B : Pour embellir le chant : polyphonie pour les fêtes importantes (Pâques,
Noël...) mais pas toute la messe. Juste quelques passages. A partir du IXe siècle : polyphonie
liturgique : on prend le plain chant et on rajoute une deuxième voix qui suit la première (Doc
4.1, livret B).
Au XIIe siècle : on prend le plain chant et on le décore par une mélodie qui s'harmonise avec
la note de plain chant (Doc 4.2, livret B)
XIIIe siècle : plain chant avec 2 ou 3 voix : Doc 4.3, Livret B
A la fin du Moyen-Âge : XIVe siècle : première messe (entièrement polyphonique) par un
même compositeur : Guillaume de Machaut
Polyphonie / différent du plain chant.
• la chanson latine
→ musiques peuvent être sacrées, morales (misère de l'homme, corruption de l'Eglise),
chansons d'amour, chanson a boire...
ex : chanson latine Thymus et Lapathium → mérite comparés du chevalier et du clerc,
conclusion : les clercs savent mieux aimer les femmes que les chevaliers : satirique,
humoristique, chanson de divertissement.
Ex : doc 5, livret B : chanson latine Qui servare puberem (13e siècle) : chanson syllabique
(petits mélismes rares), monodique, pas mesurée : domaine « fourre-tout »
• chanson vernaculaire
(Vernaculaire : langue non-latine, langue que l'on parle localement) essentiellement sujets
profanes, non-sacré unions de la poésie et de la musique société aristocratique concentre les
idéaux de cette aristocratie les auteurs sont souvent eux-mêmes des aristocrates ou des
bourgeois troubadours et trouvères : aristocrates, chevaliers, comtes, ducs,... qui écrivent des
poèmes et musiques savantes. Troubadours : sud de Poitiers (langue d'oc), XIIe siècle
Trouvères :se trouvent au nord (langue d'oïl), XIIIe siècle
ex : doc 6, livret B : Adam de la Halle, chanson Si Li Maus c'amour envoie (XIIIe siècle) →
langue d'oïl, trouvère le plus célèbre parle souvent d'amour, plus particulièrement de l'amour
courtois (la Fin ‘Amor, cf. cours LM)
Chant soliste, non mesuré, chant monodique accompagné mais non noté dans les manuscrits
• polyphonie non-liturgique
La polyphonie devient quelque chose de désirable, une composition de pointe qui devient un
genre artistique. La polyphonie peut être en latin, sacrée mais n'a pas forcément de rôle
liturgique.
Ex : motet sacré O Maria maris Stella / o maria Vigo / IN VERITATEM → les voix chantent
des textes différents (caractéristique du motet), polyphonie mesurée
Ex : Doc 7, livret B : motet du XIIIe siècle → texte parlant d'amour, langue d'oïl, texte
profane et vernaculaire. Musique polyphonique.
Ex : Doc 8, livret B, chanson polyphonique de Guillaume de Machaut, XIVe siècle →
rondeau
• chanson populaire
Chansons dont on ne possède pas de source écrite car c'est une musique qui ne se notait pas.
Chant danse et probablement un instrument mais très très peu de sources.
La Renaissance
• Le début de la Renaissance correspond a la date de la fin du Moyen-âge : 1453 ap. JC •
début de la Renaissance est marqué par la prise de Constantinople par les Ottomans, on assiste
a une migration des intellectuels grecs, ce qui va être un facteur de renouveau en occident. •
Invention vers 1450 de l'imprimerie • Marqué par les guerres de religions et la réforme
luthérienne en 1517 • Fin Renaissance : 1600 • Basé sur la découverte du modèle antique • En
musique, on commence a chercher un modèle antique pour la musique au XVIe siècle (dans
les autres arts, dès le XIVe siècle)
Qu'est-ce que la Renaissance pour un homme de la Renaissance ? • sens de l'histoire et ont
conscience d'en modifier le cours • se considèrent comme les acteurs d'un âge nouveau • ils
labélisent l'ère d'avant comme le Moyen-âge • ils ne cessent de clamer cette idée de renouveau
aussi bien dans la peinture, l'architecture ou la pensée. • Doc 9, livret B, J. Tinctoris dit que la
musique a énormément évoluée et attribue cette évolution aux Français. Dit que la musique du
Moyen-âge était horrible. • Chaque nouvelle génération de la Renaissance va juger celle qui la
précède.
→ Assez paradoxalement ce renouveau se fonde sur le retour du modèle antique :
l'humanisme qui consiste a connaître exhaustivement cette antiquité et la recherche de son
imitation. On cherche les modèles d'architecture, de fonctionnement civique de ville de
l'antiquité pour la copié. Pour la musique on ne va cesser de parler d'Orphée, de le décrire...
Pour la musique, on rencontre un gros problème par rapport aux autres arts, il n'y en a aucune
trace. En architecture, on retrouve des modèles dans le monde, pareil pour la statue... Pour
musique, aucune trace de l'Antiquité. Cette imitation ne fonctionne pas pour la musique. Ce
que vont faire les compositeur : ils vont détourner cette tradition, ils se tournent vers le
domaine de la théorie musicale : tempérament instruments, échelle musicale, mythe fondateur
de la musique comme le mythe d'Orphée.
→ La valorisation de l'individu, des compositeurs et des interprètes. Au Moyen-âge, la
communauté est plus forte que l'individu lui-même, communauté d'un ville, communauté de
chrétien, rien n'est attribué à personne parce que cela n'a aucun sens. A la Renaissance au
contraire, l'individu influe sur le cours de l'histoire, on vit une période nouvelle et chacun se
voit attribué ce qu'il fait évoluer. On voit apparaître des noms de chanteurs, de compositeurs,
d'instrumentistes... On va voir des compositeurs et des chanteurs qui vont être reconnus et
vont parcourir l'Europe de cours en cours.
→ L'alliance entre la musique et les arts du langage. On redécouvre les langues, les idées mais
aussi leur pouvoir rhétorique. Ovide, Virgil, on étudie leur rhétorique, l'art de convaincre et de
faire un beau discours. La Renaissance ne cesse de réfléchir à comment la musique peut
mettre en valeur le pouvoir de la poésie. La musique, comme un beau discours, a un pouvoir
émotionnel, spirituel puissant qui influe sur l'auditeur.
Grands domaines musicaux de la Renaissance :
• musique liturgique et sacrée
L'aspect rituel de la musique liturgique est toujours présent mais elle joue en plus un rôle
majeur dans les conflits de la Renaissance, surtout en politique. La Renaissance est le moment
ou l'on commence a payer les musiciens pour jouer de la musique dans les cours : on a donc
beaucoup de messe polyphonique → le plain chant → la messe polyphonique, nombre
croissant de ces messes a la Renaissance, doc 10, livret B. → musique en contre point :
aucunes ligne mélodiques est plus important que les autres : imitation (canon est un genre de
l'imitation). Musique s'enrichit de nouvelles formes. On propose des versions de messes
litturgiques en langue vernaculaire, profane. Doc 11, livret B → choral luthérien, en allemand,
langue profane/vernaculaire. Parallèlement a cette musique liturgique, on voit apparaître
diverses formes de musique sacrée
Doc 12, livret B : motet de la Renaissance : pièce vocale, polyphonique en latin dont le texte
est souvent sacré et se fonde sur des écritures savantes, contre point et entrées en imitation.
Doc 13, livret B : Claude de Sermisy, chanson parisienne
• le Madrigal :
Pièces vocales italiennes dans un polyphonie qui va de 3 à 6 voix et qui se basent sur des
poèmes de grandes qualités. On développe deux axes d'écriture musicale : la déclamation du
texte par la musique et l'expressivité de la musique par rapport au texte. C'est la recherche de
l'alliance texte/musique qui dirige l'écriture musicale.
Ex : doc 14, livret B : Monteverdi
• le récitatif
Période d'aboutissement des réflexions sur l'alliance de la musique et des arts du langage.
Comment la musique peut-elle se mettre au service de la déclamation naturelle des accents
d'un texte ? Quand on prend une messe polyphonique en imitation, on ne comprend pas
forcement le texte (les voix ne le disent pas en même temps). A la fin de la Renaissance, on
décide que la musique doit se mettre au service du texte, le texte avant la musique. On met en
place un protocole ou la musique est une mise en lumière d'un texte, dans l'idéal une monodie
épouse les accents naturels de la langue accompagné d'une basse → apparition de la basse
continue (caractéristique de l'époque baroque) et du récitatif.
• la musique instrumentale
La Renaissance voit une explosion de la musique instrumentale dans les sources, deux temps :
1er : elle s'inspire dans les musiques vocales, on écrit des pièces sur le modèle des pièces
vocales 2e : elle développe au XVIe siècle un langage propre par le développement de la
lutherie ex : G. Gabrieli, Canzo Duodecimi toni a 10 : question/réponse entre deux chœurs.
Cours du 12/02 :
Doc 7 livret C : Pour tous les mouvements d'une messe polyphonique : on met la même voix
de base dans toutes les parties de ténor, cela permettait d'unifier les différentes parties d'une
messe. Cette voix de ténor venait du plain-chant de la musique liturgique. Cette unité est
avant tout compositionnelle. Elle est très difficilement audible.
Type source musicale renaissance : manuscrit et imprimé Début imprimerie musicale : 1501
→ premier imprimé musicale C'est a Venise qu'on trouve première impression musical :
Petrucci Octavianno. Premier a trouver une technique d'imprimerie musicale satisfaisante. Au
début, on ne savait pas imprimer les notes ET les portées, c'était a l'acheteur de dessiner lui-
même les portées. De plus on ne savait imprimer que du plain-chant : musique monodique et
non mesurée.
Petrucci demande à avoir le monopole de la musique imprimée en 1498. 3 ans après, en 1501,
il publie un recueil : L'Odhecaton A (doc 9 livret C) : premier volume de musique mesurée :
belle espacement des notes et du texte, notes en noir et blanc... Imprimé en trois passages
successifs : portées, notes et symboles musicaux, texte. Plus tard il réussit a ne faire que deux
passages : portées et notes, texte. La musique touche plus de monde car c'est 20 fois moins
cher qu'une partition manuscrite. Le public devient donc plus large, les gens chez eux peuvent
acheter des imprimés. On produit aussi des choses différentes : Eglises, chez soi...
L'imprimerie est une activité commerciale, on produit des choses que les gens vont acheter,
cela influe sur la musique produite.
La musique qu'imprime Petrucci touche le répertoire de la chanson profane polyphonique. On
prend les chansons des compositeurs les plus en vogue de l'époque : Guillaume Dufay,
Josquin Desprès, Heinrisch Issack,... On choisit un contenu qui aura le plus de succès
possible.
Doc 10 livret C : Remarque : les paroles ne sont pas notées entièrement : on a les premiers
mots au début de chaque voix (voix à parties séparées) mais pas la suite. Tout simplement car
c'est fait pour être joué chez soi sur des instruments. Pour chanter, il faut être plusieurs,
chanter bien... C'était plus simple à l'époque de jouer les œuvres. On met les premières paroles
pour savoir de quoi il s’agit car les titres n'existaient pas. Cette chanson a été reprise dans
plusieurs recueils d'innombrables fois et a été arrangées de façon différente a chaque fois.
Apparition d'une nouvelle technique par Pierre Atteignant, à Paris, il décide de fonder son
commerce d'imprimerie musicale. Il met au point une technique pour imprimer les notes et la
portée en même temps. Première partition en 1534, l'impression est moins belle que celle de
Petrucci, les lignes de portées ne sont pas continuées car c'est imprimé par morceau mais cette
technique est beaucoup plus économique et rapide. Il imprime 14 volumes de messe, 80
volumes de chansons et 20 volumes de musique instrumentales. Il imprime des chansons
parisiennes (genre français, style imitatif) avec les œuvres de : Clément Janequin, Claudin de
Sermisy, Pierre Certon, Pierre Sandrin, Clément Marot.
Doc 11 livret C
Les tablatures sont propres a la Renaissance, pour les instruments a cordes (luth, guitare...) et
les claviers (clavecin). Elles sont plus simples a lire et comprendre pour les gens qui ne lisent
pas la musique. On donne une action qui va déclencher un son. Il existe plusieurs systèmes de
tablatures.
Doc 12 livret C : • Tablature italienne : Composée de 6 lignes pour représenter les 6 cordes,
des chiffres pour les cases, seul le rythme nécessite un peu de connaissance du musicien. Les
imprimeurs arrangent des chansons profanes polyphonique pour une voix et accompagnement
en tablature.
Doc 13 livret C
Le paysage sonore d'une ville médiévale
On va parler dans ce cours des tous les sons musicaux quotidiens qu'on peut entendre dans les
villes médiévales. Problème : nous n'avons aucune sources de l'époque.
Le son irradiait le quotidien des villes du MA, dans les rues, les églises, les hôpitaux, les
fondations religieuses, les batailles, … Il y avait beaucoup de sons, différemment a
aujourd'hui, ces sons était saturés de sens, que chacun comprenait. Quel est leur signification
culturelle dans la sphère publique de la ville ?
Aras (Nord), ville importante au MA pour la France médiévale, 20 a 30 mille habitants a
l'époque et ville très prospère grâce à la production et le commerce de draps (on achetait la
laine en Angleterre, fabriquait des draps et revendait partout en Europe) et le prêt a l'usure
(même système qu'aujourd'hui). Aras à l'époque médiévale s'est coupée en deux parties (doc 1
livret D) : • La cité (à l'ouest) • La ville (à l'est) Coupée de fossés, la ville est entouré de
murailles entrecoupée de 7 portes. Le centre de la ville est l'Abbaye de Saint Vaast, ce centre
est très peuplé. Les édifices religieux sont nombreux (4 églises et 9 paroisses en plus de
l'Abbaye), c'est là qu'on trouve les halles avec des grands espaces : le petit marché et le grand
marché. La partie cité est bâtie autour de la cathédrale, et est très peu peuplée. Peu de maisons
et de voix publiques.
Comment s'organise cette ville ?
→ Organisation sociaux-politique est très compliqué : enchevêtrement de territoire
administrés par des pouvoirs différents : • La cité est indépendante, elle est administrée par
l'évêque qui est le maitre absolu de cette partie d'Aras. • La ville : 4 institutions sont en
concurrences. Celles qui prédomine est l'Abbaye de Saint Vaast (70 moines au XIIIe siècle),
administration puissante. Administrer une ville, c'est toucher des impôts, … Le comte d'Artois
hérite de cette partie de la ville et doit partager avec l'Abbaye, ils se partagent les impôts, la
justice, … Au XIIIe siècle le pouvoir de la bourgeoisie prend de l'importance, ils sont
tellement prospère qu'ils se constituent en municipalité, en commune en élisant un maire qui
est élu par un groupe de conseillers qu'on appelle les échevins, cette commune a un pouvoir
grandissant. Dernier pouvoir : l'évêque.
Les sons quotidiens du MA :
→ la cloche, premier son qu'on entend dans une ville, le plus conséquent, elles ont un rôle
fondamental socialement et politiquement parlant. Les cloches produisent des signaux précis
qui ont du sens (tout le monde connait le langage des cloches au MA). Le signal acoustique
est dense et précis et sert de moyen de communication symbolique pour la ville. De par leur
importance, leur accès et leur usage est très réglementé et le mésusage des cloches est passible
d'une punition sévère (confiscation des biens, mutilations de la main, sentence de mort...).
C'est le plus important moyen de communication de par leur portée en son, on les entend dans
toute la ville, de plus pas besoin d'être lettré pour comprendre les signaux d'une cloche. Elles
ont des messages concrets qui organisent socialement la ville, elle sonne au lever, le début du
travail, les pauses, la fin du travail, les repas, l'appel a la prière, les rassemblements public, les
ordures, couvre-feu, ouverture et fermeture des portes de la ville, fin de la distribution de la
vente d'alcool... Les sons sont religieux, profanes, et prennent un sens en fonction du contexte
(cloches de bâtiment religieux, militaire, mairie, … Elles ont des sens différents. Il y a des
codes de cloches spécifiques aux bâtiments militaires. Pour les petits villages alentour, on met
des cloches relais. Dans une ville les cloches sont nombreuses et encore plus en XIIIe siècle
car c'est une époque d'accroissement des villes, beaucoup voient leur population doubler, il y
a de plus en plus d'institutions religieuses, … Chaque quartier a sa cloche et chaque cloche a
sa signification, elle se différencie bien par leur timbre (taille de la cloche, utilisation :
battement (corde) ou marteau). C'est un objet extrêmement identitaire. Ces codes sont propres
a une ville et les gens leur donnent des surnoms (selon leur lieu, leur message et le son
qu'elles produisent). Si un ennemi envahi une ville, ils enlèvent les cloches, c'était la plus
grande humiliation qu'on pouvait infliger a une ville.
Tableau : Giotto, François chassant les démons de la ville d'Arezzo (1296-1304) • église
énorme : pouvoir symbolique, supériorité • démons au-dessus de la cloche de la ville
Le paysage sonore médiéval :
Le guetteur : Différents rôles du musiciens guetteurs : • symbolise l'autorité et la dissuasion •
sert « d'alarme » • prit très au sérieux par la municipalité • poste très prisé : concours : prit sur
la qualité musicale et la bonne vision (surveillance) • plusieurs musiciens : chef, …
Différents instruments : • trompette : instrument symbolisant la justice, a l'époque : aucuns
pistons → trompette naturelle, différents sons par rapport a la colonne d'air et la pression des
lèvres : on choisit l'harmonique souhaitée. • La chalemie (chalamus (latin) = roseau) : deux
troncs de roseaux trouées • le Saqueboute Ces instruments sont des hauts-instruments, ils sont
fait pour être joués en extérieur, ils produisent des sons très facilement.
Il y avait les joueurs municipaux qui secondaient / accompagnaient les crieurs. La trompette
sert pour les jugements, les annonces de bannissement...
Dans les villes, il y avait des calendriers avec les choses importantes de la ville, Les musiciens
municipaux avaient toujours un rôle, ils jouaient dans les assemblées, dans les évènements
importants : diners, entrées (quand une personne importante venait dans la ville → celui qui
entre est précédé des trompettes).
Enseignements et institutions de la musique au Moyen-Âge et à la Renaissance
Au Moyen-Âge, la musique et son enseignement est liée aux institutions religieuses (églises,
monastères, universités...). Il y a un enseignement intense de la musique théorique et pratique.
A la Renaissance, c'est toujours le cas mais on assiste a une diversification, il y a d'autres
cadres comme le cadre privé. Entre le Moyen Age et la Renaissance il existe deux types de
musique : • La musique spéculative : musique comme théorie des chiffres et harmonie des
choses • La musique pratique : tous les rudiments musicaux comme le solfège et le chant →
diversification des savoirs pendant la Renaissance avec l'apprentissage d'un instrument et des
formes de musique profane.
Les institutions religieuses : le début du MA est marqué par l'effritement de l'empire romain,
effritement politique, culturel, civique, territorial, … Ce qui remet cette civilisation sur pied
est l'alliance entre l'Eglise chrétienne romaine et l'empire Carolingien. Plus grand empire aux
VIIIe / IXe / Xe siècles. On renouvelle également les institutions qui enseignent la musique.
Charlemagne comprend tout de suite l'intérêt d'organiser son enseignement.
3 ordres sociaux : • le clergé régulier (moines, nones) • le clergé séculier (cathédrales, églises)
• les laïcs (paysans à aristocrates)
Les seuls lettrés sont l'élite de chacun de ces trois ordres.
Charlemagne voit l'intérêt a avoir un clergé totalement lettré. Il a besoin de gens qui savent
écrire, de secrétaires, de jurés, … Il promu une campagne d'enseignement en se basant sur le
clergé régulier.
Doc 1E : → Cette éducation s'adresse potentiellement aux enfants, atouts les enfants. →
Fait distinction entre la littérature d'antiquité et la littérature religieuse
Doc 2E : Charlemagne insiste sur l'apprentissage du chant. Il a une tradition orale, comprend
le grec et voulait que ses enfants soient éduqués. Les garçons : chasser, monter a cheval et se
battre. Les filles : coudre, faire des vêtements et cuisiner.
Il s'impliquait dans la pratique du chant. Il encourage les écoles dans son royaume : dans les
monastères et les cathédrales.
La directions des écoles était confiée aux membres de son palais. Les écoles monastiques
étaient privilégiées par Charlemagne. Elles sont destinées à former les futurs moines ou clercs
mais a partir du XIe siècle, elles sont aussi ouvertes aux laïcs. On y étudie la grammaire,
écrire, lire, les textes chrétiens, les textes liturgiques mais aussi le chant (et plus tard les arts
libéraux.
L'essor du livre se développe aussi dans les monastères, on leur donne la tache de recopier et
stocker les livres surtout les livres musicaux. Ils recopient les livres dans le scriptorium. En
France : 2 grands monastères recopient les livres musicaux :
• Monastère de Saint Gall (aujourd'hui en Suisse), fondé au VIe siècle, puis développement ou
l'on y trouve de tout genre de livres. • Monastère Saint Martial, fondé au IXe siècle,
production très importante de livres littéraire et musicaux.
L'école épiscopale (cathédrale) : les gens vont dans les villes donc les écoles épiscopales se
remplissent. Elles sont ouvertes à tous et sont gratuite. Lecture, écriture, algèbre, chant, étude
de texte. Elles préparent à la religion ou à l'administration.
Au Moyen Age, on voit aussi apparaître les écoles luthériennes (Luther → promulgue la
religion réformée en 1517), ce sont l'équivalent des écoles épiscopales mais pour la religion
protestante. L'éducation ne diverge pas beaucoup. Pour former les pasteurs. Elles sont
obligatoires par rapport aux écoles catholiques. On y étudie le calcul, la grammaire, lecture,
écriture, latin, musique.
Doc 3E : → la musique est un élément essentiel de l'éducation → théorie a la Renaissance :
le pouvoir de la musique : elle peut disposer a telle ou telle action. « Les notes donnent vie au
texte » → elles servent à orner le texte, a la magnifier, et surtout le rendre compréhensible.
Les universités : c'est la continuité de l'école épiscopale ou monastique. Elles sont largement
sponsorisées par les églises. Elles sont vues comme un perfectionnement des écoles.
Doc 4E : Elle fonctionne avec des maitres et l'enseignement se déroulait chez les maitres.
Facultés des arts : institution qu'on rejoint après les écoles → arts libéraux. Les élèves ont
entre 15 et 20 ans. 3 facultés au-dessus : médecine, droit, théologie (10 ans d'études)
La faculté d'art comprend 7 arts (7 ans d'études, une par matière), on y étudie les arts libéraux
qui sont divisés en 2 catégories :
1 – Trivium : 3 voix : arts du langage qui représente les moyens de la pensée, la
compréhension, l'expression : • grammaire • Rhétorique (art de convaincre) • Dialectique (art
d'agencer les idées pour déboucher sur la vérité)
2 -Quadrivium : 4 voix : connaissance du monde : • Arithmétique • Géométrie • Astronomie •
Musique
Les arts libéraux sont les arts qui libèrent le sujet (différent de la charpenterie par exemple qui
était destinée aux esclaves).

La dernière institution se passe dans la cour de la Renaissance, c'est un endroit où vivent les
aristocrates donc les cours se déroule dans la cour du palais, chez eux.
Les mutations sociales et professionnelles de la Renaissance vont aussi développer une
éducation musicale chez les courtisan. A la Renaissance, les courtisans vivent dans la cours et
cherchent a se faire repérer par le prince.
Doc 5E : Le Livre du Courtisan (1528) → succès, il est réédité 16 fois. Castiglione explique
ce que l'on doit faire en tant qu'Homme de cours : • la musique est aussi importante que la
guerre • la musique est une activité sociale • le courtisan doit savoir lire la musique, chanter,
et jouer d'un instrument • la musique est une activité obligatoire aux yeux de tous les princes
On voit à la Renaissance apparaître des répertoires musicaux pour la musique de cours,
adaptés pour les courtisans : • les paroles sont en italien, souvent ce sont des poèmes simple
mis en musique • elles sont simples vocalement et instrumentalement • elles sont écrites en
tablature : ce medium était plus facile pour les non professionnels de la musique.
La musique spéculative : c'est la science mathématique, la métaphysique des nombres. Elle
est enseignée dans les universités durant le MA et la Renaissance et dans les écoles
épiscopales et monastiques. Elle repose sur l'héritage classique grec et latin et sur les textes.
ENSEIGNEMENTS ET INSTITUTIONS DE LA MUSIQUE AU MOYEN AGE ET A LA
RENAISSANCE
Introduction
Au MA l’enseignement de la musique est indéfectiblement lié aux institutions religieuses et
aux universités. Enseignement intense de la musique sous son aspect théorique et sa
dimension pratique, étroitement lié aux institutions chrétiennes, ce qui est toujours le cas dans
une moindre mesure à la renaissance bien qu’il y ait une diversification. La musique entre
dans le cadre privé. Entre le MA et la Renaissance le contenu de l’enseignement est assez
stable, deux parties : musique spéculative (musique comme théorie des nombres et harmonie
des choses) et musique pratique (rudiments de la musique, solfège et le chant). A la
Renaissance il y a une diversification des savoirs pour ce qui est de la partie pratique et
l’enseignement de l’instrument et des formes profanes de la musique. 1- les institutions. - où
enseigne-t-on la musique. - Les institutions ecclésiastiques. Après l’effondrement de l’Empire
romain du point de vue politique, institutionnel et culturel. L’enjeu est d’insuffler de
nouvelles bases. L’alliance entre l’Église chrétienne romaine et l’Empire Carolingien permet
de remettre la civilisation sur les rails. Renouvellement des institutions qui enseignent le
savoir antique redécouvert. Charlemagne va comprendre l’intérêt à organiser l’enseignement
dans des institutions stables et efficaces. A l’époque il y a 3 ordres sociaux : clergé régulier,
clergé séculier et les laïques. Les seuls qui soient lettrés est l’élite de chacun de ces trois
ordres. La société est très largement illettrée. Charlemagne s’est persuadé de l’intérêt d’avoir
un clergé lettré. Doc 1. L’enseignement s’adresse à tous les enfants. Accent sur
l’apprentissage du chant. Charlemagne était extrêmement intéressé par les arts, il avait une
très bonne maîtrise du français et du latin, il voulait que ses propres enfants soient éduqués de
la même sorte. Il encourage l’installation des écoles dans son royaume dans les monastères et
dans les cathédrales leur direction est confiée à des gens qui provenaient de son propre palais.
Celle des monastère est privilégiée par Charlemagne, institution d’éducation du clergé
régulier. Destinées à former de futurs moines mais à partir du 11e siècles ces écoles sont
ouvertes aussi aux laïcs. Un enfant commence par l’école paroissiale où l’on apprend
l’écriture, la grammaire, les textes chrétiens… plus tard il rentre dans l’école monastique où
l’on y apprend les arts libéraux. Essor du livre, la culture du livre se concentre dans les
monastère. On donne la tâche au moine de copier et de conserver les livres. Un endroit est
dédié à la copie c’est le scriptorium. Deux grands monastères importants pour la copie de
livre de musique : Saint-Gall (suisse – fondé au 6e s) et Saint-Martial (Aquitaine – on y copie
beaucoup de polyphonie). L’école la plus importante est l’école épiscopale. Cette institution
prend de l’importance dû à l’exode vers les villes. Elle comporte à peu près 200 élèves, est
gratuite et ouverte à tous en principe. A la Renaissance apparaissent les maîtrises et écoles
luthériennes (école protestante) dirigées par les pasteurs. On y apprend l’éloquence et la
musique. (Doc 3) Doc 3 : expose la théorie de la musique : elle apaise les âmes et peut
disposer à telle ou telle action, lié aux humeurs. - Les Universités, la continuité des écoles
épiscopales, sponsorisées par les églises. Elles apparaissent à partir de la fin du 12e s.
Enseignement fourni par des maîtres chez lesquels se rendaient les élèves. Faculté des arts,
vient après les écoles, on y apprend les arts libéraux. Trivium et Quadrivium. Entre 15 et 20
ans, puis 3 facultés au dessus : médecine, droit et théologie. Elle dure Sept ans pour les sept
arts. - A domicile : la cour de la renaissance. Le courtisan est celui qui mène une vie
aristocratique à la cour pendant la renaissance. Le livre du courtisan, 1528, dépeint les
attitudes du courtisan.
MUSIQUE SPÉCULATIVE
La musique pratique est celle du chanteur et de l’instrumentiste. L4autre est mathématique et
celle d’une métaphysique des nombres. Elle est enseignée dans les universités principalement,
un peu dans les écoles monastiques et épiscopales. Elle repose sur l’héritage classique
grecque et latin et sur des textes canoniques issus de l’Antiquité et du haut MA. Les Arts
Libéraux : la base de l’enseignement médiéval et Renaissance est un système hérité des grecs,
le savoir se divise en sept « arts »/ discipline/sciences, divisés en deux groupes : trivium
(rhétorique, grammaire, dialectique – arts du langage qui représentent les moyens de la pensée
-) et quadrivium (arithmétique, géométrie, astronomie et musique - les arts de la connaissance
du monde -). Héritage de Pythagore, se fonde sur une de ses « histoires » qui explique que se
promenant près d’une forge il aurait entendu des harmonies produites par des marteaux
frappant une enclume. Il remarque qu’une octave est produite par les marteaux de 12 à 6
livres, une quinte 12 et 9 livres (rapport 3/4), quarte (rapport 4/3) : principes de la résonance
acoustique. Le caractère harmonieux repose sur des rapports numériques. Plus le rapport est
simple, plus l’harmonie est belle. La musique est une science du nombre rendu audible.
Théorie relayée dans l’Antiquité et au MA par l’auteur Boèce dans De
Institutione Musica, 3 types de musique : -musique du monde On ne l’entend pas, cette
harmonie dans la diversité est permise par l’intelligence créatrice (divine) et permet elle-
même. -musique humaine Permet d’unir le corps et l’âme, sorte d’introspection intellectuelle
entre la sensibilité et la raison et permet l’accord en nous, parallèle du son grave et aigu.
Dimension physique et métaphysique. -musique instrumentale/ instrumentalis/ terrestre Ce
qui rend audible ces rapports harmonieux de la musique du monde, art des sons musicaux.
Imitation, écho de la musique du monde. Elle est à l’échelle humaine et permet de
comprendre et de saisir l’intelligence créatrice. Elle fortifie l’âme, encourage la sagesse et la
vertu. Conception très ancrée au MA et à la Renaissance.
MUSIQUE PRATIQUE
On l’apprend dans les écoles et dans le cadre privé de la cour. N’est pas un enseignement
privilégié de l’université.
LES METHODES D’ENSEIGNEMENT
de la musique pratique Elles sont basées sur la culture orale au MA et à la Renaissance.
Consiste à apprendre par coeur toute la musique liturgique de la bouche d’un maître. Basé sur
l’imitation et la mémoire : diva voce. Ce pourquoi les arts libéraux commencent par les arts
oratoires. Le responsable de cette musique chantée et le « chantre », il a la responsabilité
musicale des enfants qui devaient participer à tous les offices de toutes les messes et étaient
chargés de remplacer le clergé lorsqu’il était absent. -le solfège Les éléments de base qui
concernent l’apprentissage du langage musical : le nom des notes : sollisation ; lire la musique
(système de Guido d’Arezzo). -Art du duo et du contrepoint Contrepoint : base musicale de la
Renaissance. Cet art s’apprend dès le plus jeune age, on leur enseigne à écrire, chanter et
improviser des duos. -Musique instrumentale L’instrument est l’apanage du professionnel au
MA, à la Renaissance le courtisan doit pratiquer d’un instrument en amateur. La Renaissance
est l’époque où l’on voit publier des manuels d’apprentissage d’instruments pratiqués par les
amateurs.
MUSIQUE ET POUVOIR – LA FRANCE AU XVIE SIECLE
L’histoire de la musique est intimement liée à l’histoire des institutions et par la même, de
l’histoire politique. Les sons musicaux ne sont seulement les objets d’une contemplation
esthétique et sont aussi les attributs nécessaires d’une communauté civilisée, les symboles
d’un prestige social et les instruments d’une médiatisation des formes de pouvoir. A la
Renaissance toutes les cours européennes se dotent d’un personnel dévoué à la musique.
Evénements majeurs : guerres d’ITalie pendant 60 ans. I – Institutions musicales à la cour de
France : la musique dans l’organisation du pouvoir Elle est l’objet d’une véritable
administration à la cour du Roi de France (FR 1er), le personnel musical est répartit en 3
instances : -l’écurie, Les musiciens employés pour les cérémonies publiques et la vie militaire.
Trompette, cordes, chalemie, cornemuse, violon. Jouer une musique officielle, ordinaire pour
un effet extraordinaire. Incarner la flamboyance du monarque. -la chapelle, -la chambre.
Cours du 19/03
2nde institutions : maison du roi.
Institution privée : danses, banquets. → bas instruments : luth, harpe, violes... Répertoire : airs
de courts. Musique réservée a une élite. Genre qui n'a pas eu une longue histoire : 80 ans.
Premier volume : 1571. Disparition de l'édition musicale : 1650 Genre spécifiquement
français qui s'étend sous le reigne de 4 rois. Caractéristiques : aspect relativement facile,
aspect récréatif, répertoire dédié (ici) à une comptesse.
♪ Doc 3, J'ay bien mal choisi, Nicolas de la Grotte, dans le recueil de 1571
• Forme airs de courts : strophique • Vers courts • Très syllabique • Se répète → tout a fait
adapté a un public amateur. Sujets : personnages amoureux ou petites histoires rattachées a la
Bible mais histoires merveilleuses, rien de réel.
3e institution : La chapelle
Musique sacrée et litturgique. Comprend un ensemble de chanteurs et un instrumentiste :
l'orgue. Chargés de la messe quotidienne. Accroissement important de l'effectif de cette
chapelle au XVIe siècle. Sous Charles VIII → une quinzaine de chanteur 1517, François 1er
→ plus d'une trentaine. On sépare en 1526 cette chapelle en deux : la chapelle de musique qui
s'interesse aux musiques polyphoniques pour les messes et la chapelle de plain-chant pour la
messe et les offices quotidiens. Institution par laquelle passe les plus grands compositeurs du
siècle, compositeurs importants comme C. Janequin. Dans le fonctionnement de la musique
dans la court, c'est la fonction que les membres de cette court font de la musique. Le chant, la
pratique de la viole et du luth faisaient partis de la routine, ils faisaient partis des activités du
courtisan. Il arrivait meme au roi de France de prendre part aux activités musicales de la
court. Les monarques comme Henri II ou Charles Ix pouvaient se joindre au choeur de la
messe ou de l'office pour chanter les psaumes. Les monarques s'impliquent aussi et eux
mêmes dans le recrutement des chanteurs et compositeurs de la chapelle. Ils ont envie de faire
venir tel ou tel chanteurs ou compositeur et mettre tout en œuvre d'un point de vue
diplomatique et financier pour pouvoir les avoir dans leur court. Charles IX essaye de faire
venir Lasus, il propose des contrats, Lasus accepte mais meurt au moment de partir de Paris.
Charles IX fonde l'académie de poésie de musique. L'implication du monarque dans la vie
musicale de la chapelle créer parfois des liens entre les monarques et les compositeurs. Par
exemple :
• Doc 4, dédicace a Charles IX du recueil Musique de Costeley, 1570 → Costeley compare le
roi a Ulysse.
En France, le duc de Lorraine avait sa propre chapelle. Les institutions religieuses ont aussi
des chapelles.
II- Les ballets de court comme musique du cérémonial du pouvoir.
Le ballet de court est un genre qui émerge dans la seconde moitié du XVIe siècle français, très
cultivé au XVIe et XVIIe siècle. C'est un divertissement lié a l'exercice du pouvoir. On donne
ces fastueux ballets lors d'évènements cérémoniaux importants. Son but est de véhiculer une
image fastueuse du la couronne, de la cour, de la famille royale et donc du royaume. Fastueux
parce que ce sont des spectacles qui entremêlent danses, musiques, poésies, arts plastiques
(décors). Les premiers ballets de court sont fait pour des évènements politiques particuliers.
Le premier : Marie de Médicis, les entrevues de Bayonne Le second : Le paradis d'amour,
donné pour les noce de Henri IV et Marguerite troisième : 1573, le ballet des polonais, donné
lors de la visites des ambassadeurs de Pologne à Paris.
But : impressionner les ambassadeurs des puissances étrangères par un spectacle grandiose
qui glorifie la puissance française. Louis XIV reprend ca avec les tragédies lyriques.
Le ballet le plus important est Le ballet comique de la reine, 1581, (comique car s'oppose au
tragique) dans la grande salle du palais Bourbon (aujourd'hui abrite assemblée nationale). La
reine Louise, qui offre ce ballet, est la femme d'Henry III, pour les noces d'un des favoris du
roi. Œuvre mis en scène par Baltazar Beaujoyeux.
Les décors (doc 5), crées par Jacques Patin, on y voit un bosquet de chênes, une grotte et une
magicienne. La poésie est assurée par Nicolas Filleul. La musique est signée Girard de
Beaulieu. Les musiciens viennent de la chambre du roi. Cette musique comporte des épisodes
instrumentaux et des épisodes vocaux.
Histoire du ballet : Un homme s'évade de chez Circée, et vient implorer qu'on le délivre de
cette magicienne maléfique, entre un chœur de sirène et tritons → éloge au roi. Inclusion du
roi de France dans cette mythologie. Entre ensuite une fontaine tirée par des chevaux (doc 5)
et la reine Louise est dedans, figurée en nymphe avec des instrumentistes. S'en suit une danse,
Circée pétrifie les danseurs, on demande de l'aide a Paon mais il s'avoue impuissant. 4
femmes sont les allégories des vertus, viennent lutter contre Circée avec l'aide du roi. En
scène, Minerve et Jupiter qui vont vaincre Circée, lui voler la baguette magique et la donne au
roi → affirmation du pouvoir royale, avec participation de la famille royale et parfois certains
nobles. Le message politique est de montrer que les guerres sont révolues en France et que la
paix domine grâce au roi.
III- Le genre de la bataille
On le retrouve régulièrement entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Le but musical et
psychologique de ces batailles est de reproduire musicalement les sons d'une bataille, bien
évidemment, une que la France a gagnée. C. Janequin écrit une bataille, la bataille de
Marignan, gagnée par François 1er, en 1515.
♪ doc 6, La Bataille, C. Janequin, 1528 • deux parties : la première partie est dans le
commentaire de ce qu'on va entendre. La seconde partie, on entend la bataille par les
onomatopées, les armées s'entrechoquent, les soldats crient, les tambours tambourinent,... •
On veut faire revivre la bataille glorieuse a l'auditeur, on réactualise l'expérience.
Doc 7 : Du Fay explique les effets que la musique de Janequin a sur les auditeurs. Le public
s'approprie a son tour la victoire.
♪ Doc 8, La prise du Havre, Guillaume Costeley, 1570 • épisode militaire durant les guerres
de religion, 1563, entre le camp catholique et le camp protestant, ils s'affrontent beaucoup en
Normandie. • Costeley raconte l'épisode de la prise du Havre.
IV- Les guerres de religion et la musique : psaumes et chansons spirituelles.
Les guerres de religion ont un impacts très important sur la musique et les musiciens. Ils vont
être impliqué dans ces conflits. C. Goudimel, protestant, fut tué a Lyon pendant la St
Barthélemy. Lejeune fuit Paris pendant la St Barthélémy et sa musique fut sauvée par un
compositeur catholique qui l'a sauvé des flammes. Les compositeurs sont victimes et acteurs
de ces guerres de religion. Elles ont aussi un impact sur la musique avec l'émergence d'un
nouveau genre → les protestants cherchent de nouveaux genres qui les démarquent de la
musique catholique. La musique a un rôle important a jouer dans cette histoire. Il rend la
litrugie plus accessible aux gens.
Le calvinisme, cette culture du psaume en français va être très important. C. Maraud et T. de
Bèze vont traduire en français le psautier. 20 ans de travail plus tard le résultat est appelé le
psautier de ? Ces psaumes sont écrits en monodie.
♪ doc 9, psaumes calviniste, O sus serviteurs, Goudimel • ces psaumes sont chantés par tous,
catholique et protestants mais le clivage s’accélère à partir de 1560 et ces psaume
vernaculaires deviennent symbole des protestants. Ils deviennent symboles politiques. On les
chante a la messe mais aussi sur les champs de bataille. En 1568, Henri II interdit
officiellement le chant public de ces psaumes français. C'est ainsi que les catholique arretent
de chanter les psaumes et se tournent vers les cantiques. • Deux versions écrites par
Goudimel, la première est en homorythmie et la deuxième est plus libre. Goudimel et propose
ces deux styles.
Les chansons spirituelles sont un autres genre qui est fermenté par l'atmosphère religieuse en
France. Il sagit d'un texte sacré en langue vernaculaire et non latin. Deux méthodes : • on
prend une chanson profane, connue et on en change le texte. • On compose une chanson en
langue vernaculaire
♪ doc 10, octonaire de la vanité et inconstance du monde, poème d'Antoine Chandieu et
musique de Paschal de Lestocart.
Cours 26/03
Instruments et Instrumentistes au Moeyn Age
Aucune musique instrumentales n'a survécue du MA. Avant le Xve siècle, on n'a pas de
sources qui soit clairement consacrée a la musique instumentale. Très rares sont les
manuscrits ou imprimés qui désignent un instruments précis. C'est vraiment a partir du Xvie
siècle qu'on a de la musique instrumentales imprimées. On sait que la musique instrumentale
été jouée au MA, on sait que les instruments étaient extrêmement variés en sons, en tailles. Il
y avait une culture musicales importante mais on a pas de musique. On ne peut qu'essayer de
reconstituer les choses de façon hypothétique. On peut parler du contexte, des répertoires, des
instrumentistes. L'iconographie, les traités, la littérature (poèmes), les vestiges d'instruments,
les archives sont des sources qui aident a reconstituer la musique au MA.
Iconographies : vitraux, bois, tapisserie, enluminures, … Exemple : • Abbaye aux dames de
Saintes, XIIe siècle : représentation du luths. • Enluminures
Quels problèmes peut poser l'iconographie médiévale ? • Soucis d'échelle : l'importance influe
sur la taille, l'iconographie médiévale a une dimension virtuelle. L'iconographie médiévale est
symbolique, elle est très archétypale. Si l'on se fie uniquement a l'iconographie musicale, rien
n'est sûr. Il faut se fier à d'autres sources.
Pièce de théâtre : scène du jeu de Robin et Marion, Adam de la Halle, fin XIIIe siècle. → type
de narration : pastourelle : histoire de chevalerie, dialogue entre chevalier et bergère, dialogue
séduction puis bergère repousse ou accepte avance chevalier, parfois viol mais pas toujours.
Le flageolet (instrument) est associé a ce monde rural, campagnard. Ce n'est pas le chevalier
qui va se mettre a jouer du flageolet.
Chanson latine, issue du recueil des Carmina Burana (vers 1240) → on parle de la cithare
(équivalent d'un luth), les paroles nous indiquent l'instrument a utiliser. Ça crédibilise de
prendre un instrument a cordes dans cette chanson.
La meilleure source pour reconstruire un instrument reste l'instrument lui-même mais ou MA
il ne nous reste que des fragments d'instruments.
Les instrumentistes : qui jouait ? Dans quel contexte ? Il y avait une pratique chez les
amateurs comme a la renaissance. Qui sont les amateurs ? : les ecclésiastiques (pas
d'instruments dans le cadre de l'office ou de la messe), seuls instruments acceptés dans ces
lieux : orgue. Les instruments sont des artefacts donc on accepte d=rien d'autre que l'orgue
mais il y a un loisir instrumental chez les clercs. On jouait également des instruments dans la
société noble. Cela faisait parti de leur éducation, c'etait un signe de raffinement. On pensait
aussi que les chansons de trouvères et troubadours devaient être accompagnés. Le ménestrel
est un instrumentiste professionnel. C'est le personnage clé de la musique instrumentale.
Professionel parce qu'il monnaye son art. Il fait parti des jongleurs. Un jongleur est un être
assez multiple. Il a beaucoup de visages. C'est un être mobile parce qu'il sait faire plusieurs
choses mais aussi parce qu'il se déplace géographiquement, c'est quelque chose d'assez rare au
MA. Mobile aussi socialement, par son public : joue a la sortie de l'église, joue pour les rois
ou les princes dans les cours. Certains travaillent uniquement pour une cour, ou pour la
ville. C'est un être quelque peu inquiétant. Il est sans enracinement social et géographique, ne
tourne sous aucunes lois. C'est un peu un pariat. Parmi ces jongleurs, on trouve les ménestrels.
On en parle parmi les textes mais attention, les textes étaient écrits par les clergé donc pas
forcement objectif, cela ne donne qu'un point de vu, d'une communauté sociale. • le corps sert
de soumission a Dieu en vue de préparer l'Homme au Salut. Les ménestrels se servent de leurs
corps comme d'un gagne pain, comme une prostituée, de péché...
Les livres d'heure sont des livres de prières. Illustration qui illustre un psaume. Un ménestrel
est associé a un fou, conseillé par le diable qui lui souffle les choses. Le ménestrel est
représenté nu comme une prostituée → péché. Les ménestrels sont comparés a des singes, a
des animaux. Il est représenté comme un malade mental. Au MA, les fous étaient représentés
avec un couvre chef ridicule (instrument), se prenant pour un évêque et avec un accoutrement
ridicule. Les ménestrels étaient représentés comme tel. Ils vont partir de cette représentation
négative. Ils commencent a développer une légitimité sociale au XII/ XIIIe siècle en se
regroupant dans des confréries (groupement d'individus du a un intérêt social ou
professionnels). Les confréries ont des statuts et des rites précis, qu'ils doivent respecter a la
lettres sinon exclusion. La première confréries de ménestrel est a Valenciennes, a Abbeville,
Amiens, Rouen, … Ces associations défendent la profession, organisent des rites ouverts au
public, parfois elles organisent un concours, certaines confréries avaient même une école
d'instrumentistes.
Confrérie de Paris au XIIe siècle : ces statuts sont destinés a eux mêmes.
La confrérie est sous l'autorité d'un maire, élu pour un an et assisté par des échevains (rappelle
organisation de la ville). Il y a des banquets et des célébrations. Cette confrérie a également
des biens donnés par la ville d'Arras. Dans cette confrérie il y a trois réunions très importantes
appelées les Beuvées.
Les instruments sont indissociable des récits épiques. Les recits épiques sont des récits
héroïques des rois et des princes, tous leurs actes positifs qui ont permis a une société, a un
régime. Dans les manuscrits de trouvères ou troubadours, on trouve une représentation
d'instruments. Il est très porbables que dans leurs chansons, on trouve des instruments. On ne
peut pas dire ce que faisait ces instruments, on peut seulement imaginer les choses. Dans
quasiment tous les manuscrit de cette société aristocratique sont des instruments a cordes
(attention dimension symbolique de la dimension MA, les instruments a cordes osnt les
instruments des rois, affubler systématiquement les aristocrates des instruments a corde est
seulement symbolique, ils pouvaient jouer d'autres instruments).
Les Caroles est un grand divertissement urbain ou l'on chantait, jouait d'un instruments et
dansait. On la trouve principalement dans les villes. C'est une des fête ou l'on a un
rassemblement sociale, la bourgeoisie, des vieux comme des jeunes, la classe inférieure.... Les
écclésiastiques adoraient les caroles, on trouve pmein de documents qui tentent de dissuader
les clercs, les étudiants d'y aller. Le Carole est assimilé a un péché. Les menestrels occupaient
les Caroles en tant que personnages centraux, ils jouaient des instruments a cordes et
divertissaient les gens. On dansait en cercle, mouvement circulaire en se tenant les mains, on
frappait des mains avec des mouvements avant/arrière et de haut et de bas. On trouve aussi
des iconographies représentant les caroles. On a un traité « De Musica » de Johannes de
Grocheo qui nous parle réellement des genres de chansosn a danser qu'on trouvait au MA : •
la ductia : pièce jouée pour des danses collectives. Pièce avec un refrain, la mesure est
marquée par une percussion, genre mesuré, rapide et leger. Il reste un manuscrit avec une
ductia (document 11).
• rondeau : chanson importante au MA. Basée sur la répétition d'un refrain. On toruve des
rondeaux profanes mais aussi dans les livres de chansons de Clercs.
Le musicien a la Renaissance
3) Mécènes et musiciens
Les musiciens vont avoir de vraies carrières, employés par les cours, ils voyagent, vendent
leurs services aux différentes chapelle et sont entretenus par ces mécènes que sont les cours.
Les chapelles des cours forment les musiciens, elles détectent les musiciens talentueux parmis
les maitrises. Certaines maitrises ont une grande renommée : Cathédrale de Cambrei,
d'Ambert,... Avec cette professionalisation, on observe des véritables chasses aux musiciens.
Les cours se disputent les meilleurs musiciens. Ils sont généralement obligés de débourser pas
mal d'argent.
Doc 6 : les moyens mis en œuvre pour recruter les meilleurs chanteurs sont énormes : le prix
du chanteur est le prix de la chapelle, on envoie des gens partout en France pour les recruter.
Ils peuvent etre recruter sous des conditions financières très avantageuses.
Doc 7 : Sachant qu'un meunier gagne 14 ducats par ans, certains chanteurs en gagnent jusque
300 par an, cela représente un gros gain.
Doc 8 : en plus de la somme qu'ils gagnent par an, certains sont privilégiés sur les impots, se
voient offrir des chaussures, un endroit pour dormir. Certains compositeurs voient doubler
leur gains par les droits en nature qu'on leur offre.
Pourquoi entretenir une Chapelle qui a un cout financier énorme ?
Il y a d'abord, cette véritable passion de la musique chez les seigneurs comme Charles le
témérère en Bourgogne, musicien passionné par la musique. Ensuite, la dimension religieuse,
c'est important pour les chapelle d'avoir quelqu'un sachant chanter la messe avec exactitude.
C'est également une marque pour un souverain illustre et éclairé.
Parcours et carrière de Johannes (Jean) Cordier : • 1460, cathédrale de Bruges • 1467, Italie,
engagé comme chef de choeur a la chapelle de Florence, impressionne Médicis, mais se fini
mal car un des chanteurs de la chapelle est envoyé en prison et Cordier lance une « révolution
», tout le choeur demissionne. • Rome • Rentre a la cour de Naples • 1474, employé a cours de
Milan mais est parti sans autorisation de Naples. Milan et Naples se disputent donc ce
chanteur. • Passe par la cours de Charles le Téméraire • Rentre chez lui et collabore avec un
compositeur très fameux • Meur au début du XVIe siècle.
Parcours de Josquin Desprez : • Vient de Picardie, né en 1450. • entre 1477 et 1499, il
travaille dans différente cours, d'abord en Provence, en Bourgogne puis a la cours Milan. •
Entre 1489 et 1502, il reste a Rome • Rentre chez lui ou il travaille jusqu'à sa mort. • C'est la
première fois qu'un musicien atteind une renommée si grande a sa mort en Europe.
Il y a des traces entre un mécène et un musicien qui perdurent. Par exemple, l'oeuvre du
musicien peut être dédiée au mécène, de plus dans les textes des œuvres on trouve des
hommages plus au moins détaillés pour les médènes.
Par exemple, dans l'oeuvre de Josquin Desprez,Missa Hercules dux Ferrariae, Cantus Firmus
et début du Kyrie (doc 13) : • Desprez invente ce Cantus Firmus en l'hommage d'Hercule, son
mécène → ré, ut, ré, ut, ré, fa, mi, ré, ce qui correspond aux sonorités de Hercules dux
Ferrariae.
Instruments et musique instrumentale a la Renaissance
La Renaissance emplifie le mouvement deja present a la fin du MA, celle d'une société de
plus en plus anthousiasme a la vue de louer les services des instrumentistes et qui conduit
donc a un emploie de plus en plus important d'instrumentistes dans les grandes cours. Tous les
contextes deviennent propices a la musique instrumentales, les cérémonies de cours, les
mariages, les banquets diplomatiques, les rituels sociaux-privés et même les cérémonies
religieuses. Comme on l'a vu a la fin du MA, il y a de plus en plus de municipalité qui
engagnet des musiciens. Autres facteurs qui permet ce développement : • L'imprimerie. • La
facture instrumentale. La facturese developpe beaucoup et surtout se standardise. • Il y a aussi
de plus en plus de composituer instrumentistes, Monteverdi, les Gabriellis, Schutz, Dowand...
Enfin, au XVIe siècle vont éclorent des genres spécifiques aux instruments. Au début de la
Renaissance il y a surtout des pièces vocales arrangées pour isntruments, c'est une
transposition. Au XVIe siècle notament, la musique instrumentale s'émancipe de la musique
vocale et trouve une écriture spéciale pour les instruments.
1) Une littérature et une facture instrumentale
Le nombre d'écrit qu'il y a autour des instruments se font de plus en plus nombreux, il y aussi
des traités pratique, des représentations illustrées de certaines familles d'instruments qui
donne les techniques de notation. On trouve aussi pour la prmeière fois, un traité de nature
organologique de quelqu'un qui s'apelle Praetorius. C'est la première fois qu'on a un panorama
comme celui ci des instruments de la renaissance.
La facture instrumentale commence a avoir quelques grands facteurs qui vont durer pendant
plusieurs siècles : • Amati : première grande familles qui fabrique des violons • Ruckers :
clavecin (Anvers) • Nueschel : trompette
Plusieurs instruments et ensemble instrumentaux typique de la Renaissance : • l'orgue :
pédales, plusieurs claviers et différents jeux • le clavecin : les Ruckers, il y a une dimension
esthétique absolument évidente parce que le public visé est l'aristocratie et c'est un instrument
que les amateurs achète. Il faut aussi que ca fasse beau chez soi. Ruckers fait aussi autre que
dans l'esthétique, comme le clavecin moderne a plusieurs clavier. • Le luth : instrument a
corde, chaque corde est doublée soit a l'unisson, soit a l'octave (choeur de corde). Au tout
début, on a a peu près 5 a 6 choeurs de cordes (sol do fa la ré sol). Grande famille : certains
sont accordés une quarte au dessus, d'autres une quinte au dessus et les archis luth (14 choeur
de cordes). • La Vihuela : c'est en quelque sorte un luth espagnole, dos bonbé comme une
carapace. 6 ou 7 choeurs de cordes accordées comme le luth avec un manche qui se fond dans
la caisse de resonnance. • La viole : s'installe en Espagne, Italie puis partout en 1520. Une
viole n'est pas un violon. Une viole a 6 cordes (sol do fa la ré sol), on ne tient pas l'archer
comme avec un violon, il y a trois taille dans la famille des violes : le dessus, le ténor et la
basse. Forme assez bombée dans la partie inférieure, frètes. Le son de la viole est un peu plus
éttoufé, lointain ou voilé que le violon. On joue le luth en ensemble jusque 6 instruments
(concort).
• C'est aussi a cette époque qu'arrive le violon. Le violon passe un peu pour l'instrument du
con tandis que la viole est l'instrument de la haute bourgeoisie. Le violon etait considéré
comme grossier, pour être joué en plein air (haut instrument) • le sacqueboute : double
coulisse qui devient universel a partir du XVIIIe siècle.

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