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La dernière institution se passe dans la cour de la Renaissance, c'est un endroit où vivent les
aristocrates donc les cours se déroule dans la cour du palais, chez eux.
Les mutations sociales et professionnelles de la Renaissance vont aussi développer une
éducation musicale chez les courtisan. A la Renaissance, les courtisans vivent dans la cours et
cherchent a se faire repérer par le prince.
Doc 5E : Le Livre du Courtisan (1528) → succès, il est réédité 16 fois. Castiglione explique
ce que l'on doit faire en tant qu'Homme de cours : • la musique est aussi importante que la
guerre • la musique est une activité sociale • le courtisan doit savoir lire la musique, chanter,
et jouer d'un instrument • la musique est une activité obligatoire aux yeux de tous les princes
On voit à la Renaissance apparaître des répertoires musicaux pour la musique de cours,
adaptés pour les courtisans : • les paroles sont en italien, souvent ce sont des poèmes simple
mis en musique • elles sont simples vocalement et instrumentalement • elles sont écrites en
tablature : ce medium était plus facile pour les non professionnels de la musique.
La musique spéculative : c'est la science mathématique, la métaphysique des nombres. Elle
est enseignée dans les universités durant le MA et la Renaissance et dans les écoles
épiscopales et monastiques. Elle repose sur l'héritage classique grec et latin et sur les textes.
ENSEIGNEMENTS ET INSTITUTIONS DE LA MUSIQUE AU MOYEN AGE ET A LA
RENAISSANCE
Introduction
Au MA l’enseignement de la musique est indéfectiblement lié aux institutions religieuses et
aux universités. Enseignement intense de la musique sous son aspect théorique et sa
dimension pratique, étroitement lié aux institutions chrétiennes, ce qui est toujours le cas dans
une moindre mesure à la renaissance bien qu’il y ait une diversification. La musique entre
dans le cadre privé. Entre le MA et la Renaissance le contenu de l’enseignement est assez
stable, deux parties : musique spéculative (musique comme théorie des nombres et harmonie
des choses) et musique pratique (rudiments de la musique, solfège et le chant). A la
Renaissance il y a une diversification des savoirs pour ce qui est de la partie pratique et
l’enseignement de l’instrument et des formes profanes de la musique. 1- les institutions. - où
enseigne-t-on la musique. - Les institutions ecclésiastiques. Après l’effondrement de l’Empire
romain du point de vue politique, institutionnel et culturel. L’enjeu est d’insuffler de
nouvelles bases. L’alliance entre l’Église chrétienne romaine et l’Empire Carolingien permet
de remettre la civilisation sur les rails. Renouvellement des institutions qui enseignent le
savoir antique redécouvert. Charlemagne va comprendre l’intérêt à organiser l’enseignement
dans des institutions stables et efficaces. A l’époque il y a 3 ordres sociaux : clergé régulier,
clergé séculier et les laïques. Les seuls qui soient lettrés est l’élite de chacun de ces trois
ordres. La société est très largement illettrée. Charlemagne s’est persuadé de l’intérêt d’avoir
un clergé lettré. Doc 1. L’enseignement s’adresse à tous les enfants. Accent sur
l’apprentissage du chant. Charlemagne était extrêmement intéressé par les arts, il avait une
très bonne maîtrise du français et du latin, il voulait que ses propres enfants soient éduqués de
la même sorte. Il encourage l’installation des écoles dans son royaume dans les monastères et
dans les cathédrales leur direction est confiée à des gens qui provenaient de son propre palais.
Celle des monastère est privilégiée par Charlemagne, institution d’éducation du clergé
régulier. Destinées à former de futurs moines mais à partir du 11e siècles ces écoles sont
ouvertes aussi aux laïcs. Un enfant commence par l’école paroissiale où l’on apprend
l’écriture, la grammaire, les textes chrétiens… plus tard il rentre dans l’école monastique où
l’on y apprend les arts libéraux. Essor du livre, la culture du livre se concentre dans les
monastère. On donne la tâche au moine de copier et de conserver les livres. Un endroit est
dédié à la copie c’est le scriptorium. Deux grands monastères importants pour la copie de
livre de musique : Saint-Gall (suisse – fondé au 6e s) et Saint-Martial (Aquitaine – on y copie
beaucoup de polyphonie). L’école la plus importante est l’école épiscopale. Cette institution
prend de l’importance dû à l’exode vers les villes. Elle comporte à peu près 200 élèves, est
gratuite et ouverte à tous en principe. A la Renaissance apparaissent les maîtrises et écoles
luthériennes (école protestante) dirigées par les pasteurs. On y apprend l’éloquence et la
musique. (Doc 3) Doc 3 : expose la théorie de la musique : elle apaise les âmes et peut
disposer à telle ou telle action, lié aux humeurs. - Les Universités, la continuité des écoles
épiscopales, sponsorisées par les églises. Elles apparaissent à partir de la fin du 12e s.
Enseignement fourni par des maîtres chez lesquels se rendaient les élèves. Faculté des arts,
vient après les écoles, on y apprend les arts libéraux. Trivium et Quadrivium. Entre 15 et 20
ans, puis 3 facultés au dessus : médecine, droit et théologie. Elle dure Sept ans pour les sept
arts. - A domicile : la cour de la renaissance. Le courtisan est celui qui mène une vie
aristocratique à la cour pendant la renaissance. Le livre du courtisan, 1528, dépeint les
attitudes du courtisan.
MUSIQUE SPÉCULATIVE
La musique pratique est celle du chanteur et de l’instrumentiste. L4autre est mathématique et
celle d’une métaphysique des nombres. Elle est enseignée dans les universités principalement,
un peu dans les écoles monastiques et épiscopales. Elle repose sur l’héritage classique
grecque et latin et sur des textes canoniques issus de l’Antiquité et du haut MA. Les Arts
Libéraux : la base de l’enseignement médiéval et Renaissance est un système hérité des grecs,
le savoir se divise en sept « arts »/ discipline/sciences, divisés en deux groupes : trivium
(rhétorique, grammaire, dialectique – arts du langage qui représentent les moyens de la pensée
-) et quadrivium (arithmétique, géométrie, astronomie et musique - les arts de la connaissance
du monde -). Héritage de Pythagore, se fonde sur une de ses « histoires » qui explique que se
promenant près d’une forge il aurait entendu des harmonies produites par des marteaux
frappant une enclume. Il remarque qu’une octave est produite par les marteaux de 12 à 6
livres, une quinte 12 et 9 livres (rapport 3/4), quarte (rapport 4/3) : principes de la résonance
acoustique. Le caractère harmonieux repose sur des rapports numériques. Plus le rapport est
simple, plus l’harmonie est belle. La musique est une science du nombre rendu audible.
Théorie relayée dans l’Antiquité et au MA par l’auteur Boèce dans De
Institutione Musica, 3 types de musique : -musique du monde On ne l’entend pas, cette
harmonie dans la diversité est permise par l’intelligence créatrice (divine) et permet elle-
même. -musique humaine Permet d’unir le corps et l’âme, sorte d’introspection intellectuelle
entre la sensibilité et la raison et permet l’accord en nous, parallèle du son grave et aigu.
Dimension physique et métaphysique. -musique instrumentale/ instrumentalis/ terrestre Ce
qui rend audible ces rapports harmonieux de la musique du monde, art des sons musicaux.
Imitation, écho de la musique du monde. Elle est à l’échelle humaine et permet de
comprendre et de saisir l’intelligence créatrice. Elle fortifie l’âme, encourage la sagesse et la
vertu. Conception très ancrée au MA et à la Renaissance.
MUSIQUE PRATIQUE
On l’apprend dans les écoles et dans le cadre privé de la cour. N’est pas un enseignement
privilégié de l’université.
LES METHODES D’ENSEIGNEMENT
de la musique pratique Elles sont basées sur la culture orale au MA et à la Renaissance.
Consiste à apprendre par coeur toute la musique liturgique de la bouche d’un maître. Basé sur
l’imitation et la mémoire : diva voce. Ce pourquoi les arts libéraux commencent par les arts
oratoires. Le responsable de cette musique chantée et le « chantre », il a la responsabilité
musicale des enfants qui devaient participer à tous les offices de toutes les messes et étaient
chargés de remplacer le clergé lorsqu’il était absent. -le solfège Les éléments de base qui
concernent l’apprentissage du langage musical : le nom des notes : sollisation ; lire la musique
(système de Guido d’Arezzo). -Art du duo et du contrepoint Contrepoint : base musicale de la
Renaissance. Cet art s’apprend dès le plus jeune age, on leur enseigne à écrire, chanter et
improviser des duos. -Musique instrumentale L’instrument est l’apanage du professionnel au
MA, à la Renaissance le courtisan doit pratiquer d’un instrument en amateur. La Renaissance
est l’époque où l’on voit publier des manuels d’apprentissage d’instruments pratiqués par les
amateurs.
MUSIQUE ET POUVOIR – LA FRANCE AU XVIE SIECLE
L’histoire de la musique est intimement liée à l’histoire des institutions et par la même, de
l’histoire politique. Les sons musicaux ne sont seulement les objets d’une contemplation
esthétique et sont aussi les attributs nécessaires d’une communauté civilisée, les symboles
d’un prestige social et les instruments d’une médiatisation des formes de pouvoir. A la
Renaissance toutes les cours européennes se dotent d’un personnel dévoué à la musique.
Evénements majeurs : guerres d’ITalie pendant 60 ans. I – Institutions musicales à la cour de
France : la musique dans l’organisation du pouvoir Elle est l’objet d’une véritable
administration à la cour du Roi de France (FR 1er), le personnel musical est répartit en 3
instances : -l’écurie, Les musiciens employés pour les cérémonies publiques et la vie militaire.
Trompette, cordes, chalemie, cornemuse, violon. Jouer une musique officielle, ordinaire pour
un effet extraordinaire. Incarner la flamboyance du monarque. -la chapelle, -la chambre.
Cours du 19/03
2nde institutions : maison du roi.
Institution privée : danses, banquets. → bas instruments : luth, harpe, violes... Répertoire : airs
de courts. Musique réservée a une élite. Genre qui n'a pas eu une longue histoire : 80 ans.
Premier volume : 1571. Disparition de l'édition musicale : 1650 Genre spécifiquement
français qui s'étend sous le reigne de 4 rois. Caractéristiques : aspect relativement facile,
aspect récréatif, répertoire dédié (ici) à une comptesse.
♪ Doc 3, J'ay bien mal choisi, Nicolas de la Grotte, dans le recueil de 1571
• Forme airs de courts : strophique • Vers courts • Très syllabique • Se répète → tout a fait
adapté a un public amateur. Sujets : personnages amoureux ou petites histoires rattachées a la
Bible mais histoires merveilleuses, rien de réel.
3e institution : La chapelle
Musique sacrée et litturgique. Comprend un ensemble de chanteurs et un instrumentiste :
l'orgue. Chargés de la messe quotidienne. Accroissement important de l'effectif de cette
chapelle au XVIe siècle. Sous Charles VIII → une quinzaine de chanteur 1517, François 1er
→ plus d'une trentaine. On sépare en 1526 cette chapelle en deux : la chapelle de musique qui
s'interesse aux musiques polyphoniques pour les messes et la chapelle de plain-chant pour la
messe et les offices quotidiens. Institution par laquelle passe les plus grands compositeurs du
siècle, compositeurs importants comme C. Janequin. Dans le fonctionnement de la musique
dans la court, c'est la fonction que les membres de cette court font de la musique. Le chant, la
pratique de la viole et du luth faisaient partis de la routine, ils faisaient partis des activités du
courtisan. Il arrivait meme au roi de France de prendre part aux activités musicales de la
court. Les monarques comme Henri II ou Charles Ix pouvaient se joindre au choeur de la
messe ou de l'office pour chanter les psaumes. Les monarques s'impliquent aussi et eux
mêmes dans le recrutement des chanteurs et compositeurs de la chapelle. Ils ont envie de faire
venir tel ou tel chanteurs ou compositeur et mettre tout en œuvre d'un point de vue
diplomatique et financier pour pouvoir les avoir dans leur court. Charles IX essaye de faire
venir Lasus, il propose des contrats, Lasus accepte mais meurt au moment de partir de Paris.
Charles IX fonde l'académie de poésie de musique. L'implication du monarque dans la vie
musicale de la chapelle créer parfois des liens entre les monarques et les compositeurs. Par
exemple :
• Doc 4, dédicace a Charles IX du recueil Musique de Costeley, 1570 → Costeley compare le
roi a Ulysse.
En France, le duc de Lorraine avait sa propre chapelle. Les institutions religieuses ont aussi
des chapelles.
II- Les ballets de court comme musique du cérémonial du pouvoir.
Le ballet de court est un genre qui émerge dans la seconde moitié du XVIe siècle français, très
cultivé au XVIe et XVIIe siècle. C'est un divertissement lié a l'exercice du pouvoir. On donne
ces fastueux ballets lors d'évènements cérémoniaux importants. Son but est de véhiculer une
image fastueuse du la couronne, de la cour, de la famille royale et donc du royaume. Fastueux
parce que ce sont des spectacles qui entremêlent danses, musiques, poésies, arts plastiques
(décors). Les premiers ballets de court sont fait pour des évènements politiques particuliers.
Le premier : Marie de Médicis, les entrevues de Bayonne Le second : Le paradis d'amour,
donné pour les noce de Henri IV et Marguerite troisième : 1573, le ballet des polonais, donné
lors de la visites des ambassadeurs de Pologne à Paris.
But : impressionner les ambassadeurs des puissances étrangères par un spectacle grandiose
qui glorifie la puissance française. Louis XIV reprend ca avec les tragédies lyriques.
Le ballet le plus important est Le ballet comique de la reine, 1581, (comique car s'oppose au
tragique) dans la grande salle du palais Bourbon (aujourd'hui abrite assemblée nationale). La
reine Louise, qui offre ce ballet, est la femme d'Henry III, pour les noces d'un des favoris du
roi. Œuvre mis en scène par Baltazar Beaujoyeux.
Les décors (doc 5), crées par Jacques Patin, on y voit un bosquet de chênes, une grotte et une
magicienne. La poésie est assurée par Nicolas Filleul. La musique est signée Girard de
Beaulieu. Les musiciens viennent de la chambre du roi. Cette musique comporte des épisodes
instrumentaux et des épisodes vocaux.
Histoire du ballet : Un homme s'évade de chez Circée, et vient implorer qu'on le délivre de
cette magicienne maléfique, entre un chœur de sirène et tritons → éloge au roi. Inclusion du
roi de France dans cette mythologie. Entre ensuite une fontaine tirée par des chevaux (doc 5)
et la reine Louise est dedans, figurée en nymphe avec des instrumentistes. S'en suit une danse,
Circée pétrifie les danseurs, on demande de l'aide a Paon mais il s'avoue impuissant. 4
femmes sont les allégories des vertus, viennent lutter contre Circée avec l'aide du roi. En
scène, Minerve et Jupiter qui vont vaincre Circée, lui voler la baguette magique et la donne au
roi → affirmation du pouvoir royale, avec participation de la famille royale et parfois certains
nobles. Le message politique est de montrer que les guerres sont révolues en France et que la
paix domine grâce au roi.
III- Le genre de la bataille
On le retrouve régulièrement entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Le but musical et
psychologique de ces batailles est de reproduire musicalement les sons d'une bataille, bien
évidemment, une que la France a gagnée. C. Janequin écrit une bataille, la bataille de
Marignan, gagnée par François 1er, en 1515.
♪ doc 6, La Bataille, C. Janequin, 1528 • deux parties : la première partie est dans le
commentaire de ce qu'on va entendre. La seconde partie, on entend la bataille par les
onomatopées, les armées s'entrechoquent, les soldats crient, les tambours tambourinent,... •
On veut faire revivre la bataille glorieuse a l'auditeur, on réactualise l'expérience.
Doc 7 : Du Fay explique les effets que la musique de Janequin a sur les auditeurs. Le public
s'approprie a son tour la victoire.
♪ Doc 8, La prise du Havre, Guillaume Costeley, 1570 • épisode militaire durant les guerres
de religion, 1563, entre le camp catholique et le camp protestant, ils s'affrontent beaucoup en
Normandie. • Costeley raconte l'épisode de la prise du Havre.
IV- Les guerres de religion et la musique : psaumes et chansons spirituelles.
Les guerres de religion ont un impacts très important sur la musique et les musiciens. Ils vont
être impliqué dans ces conflits. C. Goudimel, protestant, fut tué a Lyon pendant la St
Barthélemy. Lejeune fuit Paris pendant la St Barthélémy et sa musique fut sauvée par un
compositeur catholique qui l'a sauvé des flammes. Les compositeurs sont victimes et acteurs
de ces guerres de religion. Elles ont aussi un impact sur la musique avec l'émergence d'un
nouveau genre → les protestants cherchent de nouveaux genres qui les démarquent de la
musique catholique. La musique a un rôle important a jouer dans cette histoire. Il rend la
litrugie plus accessible aux gens.
Le calvinisme, cette culture du psaume en français va être très important. C. Maraud et T. de
Bèze vont traduire en français le psautier. 20 ans de travail plus tard le résultat est appelé le
psautier de ? Ces psaumes sont écrits en monodie.
♪ doc 9, psaumes calviniste, O sus serviteurs, Goudimel • ces psaumes sont chantés par tous,
catholique et protestants mais le clivage s’accélère à partir de 1560 et ces psaume
vernaculaires deviennent symbole des protestants. Ils deviennent symboles politiques. On les
chante a la messe mais aussi sur les champs de bataille. En 1568, Henri II interdit
officiellement le chant public de ces psaumes français. C'est ainsi que les catholique arretent
de chanter les psaumes et se tournent vers les cantiques. • Deux versions écrites par
Goudimel, la première est en homorythmie et la deuxième est plus libre. Goudimel et propose
ces deux styles.
Les chansons spirituelles sont un autres genre qui est fermenté par l'atmosphère religieuse en
France. Il sagit d'un texte sacré en langue vernaculaire et non latin. Deux méthodes : • on
prend une chanson profane, connue et on en change le texte. • On compose une chanson en
langue vernaculaire
♪ doc 10, octonaire de la vanité et inconstance du monde, poème d'Antoine Chandieu et
musique de Paschal de Lestocart.
Cours 26/03
Instruments et Instrumentistes au Moeyn Age
Aucune musique instrumentales n'a survécue du MA. Avant le Xve siècle, on n'a pas de
sources qui soit clairement consacrée a la musique instumentale. Très rares sont les
manuscrits ou imprimés qui désignent un instruments précis. C'est vraiment a partir du Xvie
siècle qu'on a de la musique instrumentales imprimées. On sait que la musique instrumentale
été jouée au MA, on sait que les instruments étaient extrêmement variés en sons, en tailles. Il
y avait une culture musicales importante mais on a pas de musique. On ne peut qu'essayer de
reconstituer les choses de façon hypothétique. On peut parler du contexte, des répertoires, des
instrumentistes. L'iconographie, les traités, la littérature (poèmes), les vestiges d'instruments,
les archives sont des sources qui aident a reconstituer la musique au MA.
Iconographies : vitraux, bois, tapisserie, enluminures, … Exemple : • Abbaye aux dames de
Saintes, XIIe siècle : représentation du luths. • Enluminures
Quels problèmes peut poser l'iconographie médiévale ? • Soucis d'échelle : l'importance influe
sur la taille, l'iconographie médiévale a une dimension virtuelle. L'iconographie médiévale est
symbolique, elle est très archétypale. Si l'on se fie uniquement a l'iconographie musicale, rien
n'est sûr. Il faut se fier à d'autres sources.
Pièce de théâtre : scène du jeu de Robin et Marion, Adam de la Halle, fin XIIIe siècle. → type
de narration : pastourelle : histoire de chevalerie, dialogue entre chevalier et bergère, dialogue
séduction puis bergère repousse ou accepte avance chevalier, parfois viol mais pas toujours.
Le flageolet (instrument) est associé a ce monde rural, campagnard. Ce n'est pas le chevalier
qui va se mettre a jouer du flageolet.
Chanson latine, issue du recueil des Carmina Burana (vers 1240) → on parle de la cithare
(équivalent d'un luth), les paroles nous indiquent l'instrument a utiliser. Ça crédibilise de
prendre un instrument a cordes dans cette chanson.
La meilleure source pour reconstruire un instrument reste l'instrument lui-même mais ou MA
il ne nous reste que des fragments d'instruments.
Les instrumentistes : qui jouait ? Dans quel contexte ? Il y avait une pratique chez les
amateurs comme a la renaissance. Qui sont les amateurs ? : les ecclésiastiques (pas
d'instruments dans le cadre de l'office ou de la messe), seuls instruments acceptés dans ces
lieux : orgue. Les instruments sont des artefacts donc on accepte d=rien d'autre que l'orgue
mais il y a un loisir instrumental chez les clercs. On jouait également des instruments dans la
société noble. Cela faisait parti de leur éducation, c'etait un signe de raffinement. On pensait
aussi que les chansons de trouvères et troubadours devaient être accompagnés. Le ménestrel
est un instrumentiste professionnel. C'est le personnage clé de la musique instrumentale.
Professionel parce qu'il monnaye son art. Il fait parti des jongleurs. Un jongleur est un être
assez multiple. Il a beaucoup de visages. C'est un être mobile parce qu'il sait faire plusieurs
choses mais aussi parce qu'il se déplace géographiquement, c'est quelque chose d'assez rare au
MA. Mobile aussi socialement, par son public : joue a la sortie de l'église, joue pour les rois
ou les princes dans les cours. Certains travaillent uniquement pour une cour, ou pour la
ville. C'est un être quelque peu inquiétant. Il est sans enracinement social et géographique, ne
tourne sous aucunes lois. C'est un peu un pariat. Parmi ces jongleurs, on trouve les ménestrels.
On en parle parmi les textes mais attention, les textes étaient écrits par les clergé donc pas
forcement objectif, cela ne donne qu'un point de vu, d'une communauté sociale. • le corps sert
de soumission a Dieu en vue de préparer l'Homme au Salut. Les ménestrels se servent de leurs
corps comme d'un gagne pain, comme une prostituée, de péché...
Les livres d'heure sont des livres de prières. Illustration qui illustre un psaume. Un ménestrel
est associé a un fou, conseillé par le diable qui lui souffle les choses. Le ménestrel est
représenté nu comme une prostituée → péché. Les ménestrels sont comparés a des singes, a
des animaux. Il est représenté comme un malade mental. Au MA, les fous étaient représentés
avec un couvre chef ridicule (instrument), se prenant pour un évêque et avec un accoutrement
ridicule. Les ménestrels étaient représentés comme tel. Ils vont partir de cette représentation
négative. Ils commencent a développer une légitimité sociale au XII/ XIIIe siècle en se
regroupant dans des confréries (groupement d'individus du a un intérêt social ou
professionnels). Les confréries ont des statuts et des rites précis, qu'ils doivent respecter a la
lettres sinon exclusion. La première confréries de ménestrel est a Valenciennes, a Abbeville,
Amiens, Rouen, … Ces associations défendent la profession, organisent des rites ouverts au
public, parfois elles organisent un concours, certaines confréries avaient même une école
d'instrumentistes.
Confrérie de Paris au XIIe siècle : ces statuts sont destinés a eux mêmes.
La confrérie est sous l'autorité d'un maire, élu pour un an et assisté par des échevains (rappelle
organisation de la ville). Il y a des banquets et des célébrations. Cette confrérie a également
des biens donnés par la ville d'Arras. Dans cette confrérie il y a trois réunions très importantes
appelées les Beuvées.
Les instruments sont indissociable des récits épiques. Les recits épiques sont des récits
héroïques des rois et des princes, tous leurs actes positifs qui ont permis a une société, a un
régime. Dans les manuscrits de trouvères ou troubadours, on trouve une représentation
d'instruments. Il est très porbables que dans leurs chansons, on trouve des instruments. On ne
peut pas dire ce que faisait ces instruments, on peut seulement imaginer les choses. Dans
quasiment tous les manuscrit de cette société aristocratique sont des instruments a cordes
(attention dimension symbolique de la dimension MA, les instruments a cordes osnt les
instruments des rois, affubler systématiquement les aristocrates des instruments a corde est
seulement symbolique, ils pouvaient jouer d'autres instruments).
Les Caroles est un grand divertissement urbain ou l'on chantait, jouait d'un instruments et
dansait. On la trouve principalement dans les villes. C'est une des fête ou l'on a un
rassemblement sociale, la bourgeoisie, des vieux comme des jeunes, la classe inférieure.... Les
écclésiastiques adoraient les caroles, on trouve pmein de documents qui tentent de dissuader
les clercs, les étudiants d'y aller. Le Carole est assimilé a un péché. Les menestrels occupaient
les Caroles en tant que personnages centraux, ils jouaient des instruments a cordes et
divertissaient les gens. On dansait en cercle, mouvement circulaire en se tenant les mains, on
frappait des mains avec des mouvements avant/arrière et de haut et de bas. On trouve aussi
des iconographies représentant les caroles. On a un traité « De Musica » de Johannes de
Grocheo qui nous parle réellement des genres de chansosn a danser qu'on trouvait au MA : •
la ductia : pièce jouée pour des danses collectives. Pièce avec un refrain, la mesure est
marquée par une percussion, genre mesuré, rapide et leger. Il reste un manuscrit avec une
ductia (document 11).
• rondeau : chanson importante au MA. Basée sur la répétition d'un refrain. On toruve des
rondeaux profanes mais aussi dans les livres de chansons de Clercs.
Le musicien a la Renaissance
3) Mécènes et musiciens
Les musiciens vont avoir de vraies carrières, employés par les cours, ils voyagent, vendent
leurs services aux différentes chapelle et sont entretenus par ces mécènes que sont les cours.
Les chapelles des cours forment les musiciens, elles détectent les musiciens talentueux parmis
les maitrises. Certaines maitrises ont une grande renommée : Cathédrale de Cambrei,
d'Ambert,... Avec cette professionalisation, on observe des véritables chasses aux musiciens.
Les cours se disputent les meilleurs musiciens. Ils sont généralement obligés de débourser pas
mal d'argent.
Doc 6 : les moyens mis en œuvre pour recruter les meilleurs chanteurs sont énormes : le prix
du chanteur est le prix de la chapelle, on envoie des gens partout en France pour les recruter.
Ils peuvent etre recruter sous des conditions financières très avantageuses.
Doc 7 : Sachant qu'un meunier gagne 14 ducats par ans, certains chanteurs en gagnent jusque
300 par an, cela représente un gros gain.
Doc 8 : en plus de la somme qu'ils gagnent par an, certains sont privilégiés sur les impots, se
voient offrir des chaussures, un endroit pour dormir. Certains compositeurs voient doubler
leur gains par les droits en nature qu'on leur offre.
Pourquoi entretenir une Chapelle qui a un cout financier énorme ?
Il y a d'abord, cette véritable passion de la musique chez les seigneurs comme Charles le
témérère en Bourgogne, musicien passionné par la musique. Ensuite, la dimension religieuse,
c'est important pour les chapelle d'avoir quelqu'un sachant chanter la messe avec exactitude.
C'est également une marque pour un souverain illustre et éclairé.
Parcours et carrière de Johannes (Jean) Cordier : • 1460, cathédrale de Bruges • 1467, Italie,
engagé comme chef de choeur a la chapelle de Florence, impressionne Médicis, mais se fini
mal car un des chanteurs de la chapelle est envoyé en prison et Cordier lance une « révolution
», tout le choeur demissionne. • Rome • Rentre a la cour de Naples • 1474, employé a cours de
Milan mais est parti sans autorisation de Naples. Milan et Naples se disputent donc ce
chanteur. • Passe par la cours de Charles le Téméraire • Rentre chez lui et collabore avec un
compositeur très fameux • Meur au début du XVIe siècle.
Parcours de Josquin Desprez : • Vient de Picardie, né en 1450. • entre 1477 et 1499, il
travaille dans différente cours, d'abord en Provence, en Bourgogne puis a la cours Milan. •
Entre 1489 et 1502, il reste a Rome • Rentre chez lui ou il travaille jusqu'à sa mort. • C'est la
première fois qu'un musicien atteind une renommée si grande a sa mort en Europe.
Il y a des traces entre un mécène et un musicien qui perdurent. Par exemple, l'oeuvre du
musicien peut être dédiée au mécène, de plus dans les textes des œuvres on trouve des
hommages plus au moins détaillés pour les médènes.
Par exemple, dans l'oeuvre de Josquin Desprez,Missa Hercules dux Ferrariae, Cantus Firmus
et début du Kyrie (doc 13) : • Desprez invente ce Cantus Firmus en l'hommage d'Hercule, son
mécène → ré, ut, ré, ut, ré, fa, mi, ré, ce qui correspond aux sonorités de Hercules dux
Ferrariae.
Instruments et musique instrumentale a la Renaissance
La Renaissance emplifie le mouvement deja present a la fin du MA, celle d'une société de
plus en plus anthousiasme a la vue de louer les services des instrumentistes et qui conduit
donc a un emploie de plus en plus important d'instrumentistes dans les grandes cours. Tous les
contextes deviennent propices a la musique instrumentales, les cérémonies de cours, les
mariages, les banquets diplomatiques, les rituels sociaux-privés et même les cérémonies
religieuses. Comme on l'a vu a la fin du MA, il y a de plus en plus de municipalité qui
engagnet des musiciens. Autres facteurs qui permet ce développement : • L'imprimerie. • La
facture instrumentale. La facturese developpe beaucoup et surtout se standardise. • Il y a aussi
de plus en plus de composituer instrumentistes, Monteverdi, les Gabriellis, Schutz, Dowand...
Enfin, au XVIe siècle vont éclorent des genres spécifiques aux instruments. Au début de la
Renaissance il y a surtout des pièces vocales arrangées pour isntruments, c'est une
transposition. Au XVIe siècle notament, la musique instrumentale s'émancipe de la musique
vocale et trouve une écriture spéciale pour les instruments.
1) Une littérature et une facture instrumentale
Le nombre d'écrit qu'il y a autour des instruments se font de plus en plus nombreux, il y aussi
des traités pratique, des représentations illustrées de certaines familles d'instruments qui
donne les techniques de notation. On trouve aussi pour la prmeière fois, un traité de nature
organologique de quelqu'un qui s'apelle Praetorius. C'est la première fois qu'on a un panorama
comme celui ci des instruments de la renaissance.
La facture instrumentale commence a avoir quelques grands facteurs qui vont durer pendant
plusieurs siècles : • Amati : première grande familles qui fabrique des violons • Ruckers :
clavecin (Anvers) • Nueschel : trompette
Plusieurs instruments et ensemble instrumentaux typique de la Renaissance : • l'orgue :
pédales, plusieurs claviers et différents jeux • le clavecin : les Ruckers, il y a une dimension
esthétique absolument évidente parce que le public visé est l'aristocratie et c'est un instrument
que les amateurs achète. Il faut aussi que ca fasse beau chez soi. Ruckers fait aussi autre que
dans l'esthétique, comme le clavecin moderne a plusieurs clavier. • Le luth : instrument a
corde, chaque corde est doublée soit a l'unisson, soit a l'octave (choeur de corde). Au tout
début, on a a peu près 5 a 6 choeurs de cordes (sol do fa la ré sol). Grande famille : certains
sont accordés une quarte au dessus, d'autres une quinte au dessus et les archis luth (14 choeur
de cordes). • La Vihuela : c'est en quelque sorte un luth espagnole, dos bonbé comme une
carapace. 6 ou 7 choeurs de cordes accordées comme le luth avec un manche qui se fond dans
la caisse de resonnance. • La viole : s'installe en Espagne, Italie puis partout en 1520. Une
viole n'est pas un violon. Une viole a 6 cordes (sol do fa la ré sol), on ne tient pas l'archer
comme avec un violon, il y a trois taille dans la famille des violes : le dessus, le ténor et la
basse. Forme assez bombée dans la partie inférieure, frètes. Le son de la viole est un peu plus
éttoufé, lointain ou voilé que le violon. On joue le luth en ensemble jusque 6 instruments
(concort).
• C'est aussi a cette époque qu'arrive le violon. Le violon passe un peu pour l'instrument du
con tandis que la viole est l'instrument de la haute bourgeoisie. Le violon etait considéré
comme grossier, pour être joué en plein air (haut instrument) • le sacqueboute : double
coulisse qui devient universel a partir du XVIIIe siècle.