Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L
côté ludique et varié d’autres types de musiques populaires. La musique sacrée Si elle a un
rapport étroit avec les pratiques religieuses, elle ne se confond pas pour autant avec la
musique religieuse, car cette dernière a pour finalité d’établir une relation directe avec la
divinité, par le biais des prières et des méditations. La musique sacrée s’exprime par les
voix, des cantates, des passions, des requiems, et peut être associée à un instrument de
musique tel que l’orgue. La cantate, le bel cantare , Le mot cantate signifie « quelque chose
qui se chante ». C’est une composition vocale à plusieurs voix avec un accompagnement
destiné à la chambre, à l’église ou au concert. C’est d’abord par les créations italiennes que
les cantates sont introduites en France. Telle qu’elle était présentée, la cantate se trouvait
divisée en trois airs de caractère opposé, rattachés par des ritournelles et des récits. C’est
pendant la période baroque qu’elle connaît son apogée. Le mot même de cantate est adopté
définitivement en France après 1725. Le requiem Dès les premières années du XVIIe siècle,
l’évolution du genre se manifeste. Le mot requiem signifie « repos » et se définit comme un
genre musical religieux, interprété par un chœur. La connaissance de l’opéra, de la cantate,
de l’oratorio, vont en modifier considérablement le genre. Les grands noms liés au requiem
sont : Mozart (1791), Haydn (1771), Cherubini (Requiem pour la mort de Louis XVIII, 1817),
Gounod (1842), Brahms (1868), Fauré (1888), Duruflé (1947). L’oratorio L’oratorio est une
œuvre à caractère religieux illustrée par un thème précis, dont le sujet est tiré de L’Écriture
ou de l’histoire sainte. Né dans les oratoires romains, c’est un genre florissant dès le XVIe
siècle. Dans les premières décennies du XXe, il désignera plus précisément, dans la
musique occidentale, une partition pour solo, chœurs et orchestre, illustrée par une action
sacrée ou profane. Il est destiné au concert et non au théâtre car on n’y trouve ni action, ni
costume, ni décor. Le motet Le motet est une forme musicale apparue au XIII e siècle, sans
accompagnement musical mais avec une ou plusieurs voix. C’est une pièce écrite sur un
texte en latin. Il existait aussi des motets profanes, l’étymologie du mot signifiant « petit mot
». Pendant tout le Moyen Âge, c’est en France la forme principale de polyphonie. Les
principaux auteurs de motets sont Guillaume de Machaut 192 Deuxième partie : Plus belle la
vie : arts et littérature Deuxième partie : Plus belle la vie: arts et littérature (1300-1375),
Josquin Desprez (1440-1521), Lully, Scarlatti, Bach, Anton Bruckner (1824-1896), Théodore
Dubois (1837-1924). La musique profane La musique profane peut être soit vocale, soit
instrumentale. Les genres s’en sont multipliés et comprennent notamment l’aria, une
mélodie expressive, chantée et dont l’accompagnement aujourd’hui est l’opéra ; le chœur,
accompagné par une partie instrumentale ; la mélodie, brève composition pour une voix
accompagnée par un instrument ou un piano… Ceux qui ont dominé la musique occidentale
sont l’opéra, l’opérette, le lied et le madrigal. L’aria L’aria (« air ») est une mélodie ou un
thème facilement reconnaissable. Elle se définit aussi comme une pièce à voix seule avec
accompagnement, formant une œuvre isolée ou appartenant à une composition profane ou
religieuse. L’aria figure à l’origine dans le répertoire des « chanteurs au luth », qui se
développe au XVIe siècle, parallèlement à celui du chant polyphonique.