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Le terme romantique selon plusieurs compositeurs, désigne originellement tout ce qui a trait à

la chevalerie, l’héroïsme, les vieilles légendes, les lieux chargés d’histoire, la nature, la
poésie, la nuit ou la rêverie. C’est en quelque sorte l’évocation de l’imaginaire et des
sentiments.

Le romantisme consiste une période fondamentale dans l’histoire de la musique parce que
c’est moderne, c’est une harmonie qui va changer, une modernité des langages, de
l’harmonie… La vie amoureuse de l’artiste est désormais au cœur de sa création qui se
métamorphose. Après l’épuisement des caractéristiques de celui, le célèbre compositeur
Richard Wagner va mettre en place plusieurs procédé d’écriture en allant au-delà du drame
musical. Une création multidimensionnelle où se mêlent musique, littérature, arts plastiques,
philosophie et psychologie en s’inspirant des légendes médiévales, de la mythologie
germanique et des éléments mystiques choisis, avec en fer de lance le thème de la
Rédemption.

Tout en mettant au point deux principes d’écriture nouveau : la mélodie continue est le
leitmotiv, qui associait un personnage ou une idée appartenant à l’action, à un motif récurrent
qu’on retrouve dans plusieurs de ses compositions comme Tannhäuser ou encore sa
sublissime Tétralogie « Der Ring Niebelungen » qui est constitué de quatre opéras illustres.

La mythologie médiévale germanique dotés de multiples thèmes conducteurs (désirs de


richesse, sortilège, conflit de génération, adultère, inceste, jalousie, tiraillement entre l’amour
physique et l’amour platonique, philtre d’amour) en appel à divers symboles. L’or représente
la toute-puissance, l’anneau incarne la réduction de l’homme en esclave, la lance symbolise
l’autorité tout ceci à porter d’un important orchestre composé d’environ 125 musiciens pour la
première fois à Bayreuth en 1876 produise. L’envoutement de cette œuvre auprès du public
et d’autres compositeurs en admiration fait la popularité d’auteur comme Giuseppe Verdi, dès
son décès en 1883, a connu un exploit phénoménal en Europe, cependant toujours en second
plan par le fantôme incontournable de Richard Wagner. D’où une réflexion s’impose que
faire dans la musique après lui pour y remédier ? Ceci donne naissance au Post-romantisme,
bien que ce dernier empreint quelque caractéristique musicale de Richard Wagner.

Mais une musique héritée du romantisme intervient de manière différente, prend une place
importante dans la vie. Le musicien acquiert un statut très neuf hérité du romantisme, l’artiste
n’est plus un artisan, la musique acquiert un pouvoir expressif fondamental qui permet de
véhiculer des idées, des pensées, le développement de la masse orchestrale au service d’idées
thématiques très denses, l’émergent avec l’idée du nationalisme. La musique se met au service
d’une esthétique nationale qui engendre des formes et des genres musicaux extrêmement
variés. Les compositeurs revendiquent leur propre style musical à l'idée d’identité musicale.
Ce qui nous donne plusieurs possibilités de réponse à notre réflexion « Que faire après
Wagner ? ». Cependant pour plus de concision nous nous pencherons dans un premier temps
sur l’émergence de l’éclectisme musical, en second temps sur le nationalisme et le vérisme
musical enfin sur le symbolisme et l'expressionnisme dans la musique.

L’éclectisme musical

Pour sortir de l’hégémonie musicale de Richard Wagner, des solutions s’imposent. Dans une
création musicale on peut identifier autant la couleur comme l’éclectisme musicale, le goût
développé pour la musique d’ailleurs en introduisant des instruments et des sons étrangers. On
l’identifie dans « Proserpine Acte III Tarentelle de Camille Saint-Saëns » ou encore dans « La
danse macabre » qu’est l’un des quatre poèmes symphoniques avec Le Rouet d’Omphale,
Phaéton, La jeunesse d’Hercule de Saint-Saëns considéré comme une partition descriptive des
plus réussies, créé à Paris en janvier 1875. Dans l'extrait, les douze coups de minuit sont
annoncés par la harpe. On entend, par les pizzicati de contrebasses, de mystérieux pas
s’approcher. Puis un air de violon, un peu chancelant, ouvre la fête qui débute par une valse.
Pour présenter l’entrechoc des os des squelettes Saint-Saëns a fait entrer pour la première fois
un Xylophone dans la nomenclature de l’orchestre symphonique), pour les intégrer dans leur
composition en cherchant de la nouveauté tout en changeant la manière de création comme on
le retrouve dans L’opéra-comique dite drôle qui cependant n’empêche pas de sujets drôles,
alterne le parler et le chanter qui donnent naissance à différentes types de parler : libre avec
hauteur, avec rythme etc. qu’on retrouve dans l’opéra de Manon créer à l’opéra-comique le 19
janvier 1884. Pour aller plus loin dans l’opéra Fantasio d’Offenbach, l’air Balade à la lune une
maîtrise de la mise en musique de la langue et une écriture équilibrée entre léger comme l’air
« Claire de lune » de Werther et Charlotte dans l’opéra Werther ou l’air « Vous êtes mon
prince charmant » de Cendrillon et du prince de Jules Massenet et extravagant comme l’air
« Faites-lui mes aveux » dans l’opéra Faust de Charles Gounod.

On a une construction d’une œuvre en suivant la tragédie du texte, un genre musique qui est la
mise en musique d’un grand texte. On sert les péripéties du texte, les rythmes qui permettent
la compréhension, la prosodie est au centre comme l’air « Rêve ! Extase ! Bonheur ! je
donnerai ma vie » de Werther de Jules Massenet.

Le naturalisme et vérisme musical

La démocratie est en vogue, les artistes vont se donner une quête naturaliste : il s’agit de
trouver la comédie vivante, le drame vrai de la société moderne en 1881. Zola Emile codifie
le principe du théâtre. Il considère que le théâtre est un mensonge (pour lui c’est
problématique parce qu’on entretient le spectateur dans l’ignorance, on entretien dans une
attitude servile, mais il faut montrer la réalité quotidienne. Cette revendication nouvelle va se
trouver chez Zola et André Antoine dans l’art de la mise en scène. Ils s’intéressent à décrire
un milieu social, les sentiments de ce milieu social. Un premier opéra à ses revendications :
Le Rêve créer en janvier 1891, adapté d’une nouvelle de Zola, par Alfred Bruneau ou encore
L’attaque du moulin créer le 23 avril 1893 dont  L’écriture musicale doté une partition moins
audacieuse sur le plan harmonique mais qui va chercher donné à l'orchestre un lien très
expressif (comme le début de Tosca), la trame est continue, on a la marque des formes de
l’opéra-comique comme dans L’air de Dominique « Le jour Tombe » dépourvu de refrain, de
couplet ; une trame continue, à l’échelle de l’air il n’y a pas de retour, pas de mot répété ni
dans le texte, ni dans la musique, sensation de conservation, recherche de vérité être proche
du réalisme, un thème qui progresse sans retour. Certains caractéristiques de l’air nous
renvoient vers l’air de Tosca « Vissi d’Arte » de Puccini bien qu’il soit considéré comme un
compositeur du vérisme italien mais il essaie de s’en échapper bien que les principes
dramaturgiques de celui semble noble, qu’est dans une recherche de vérité expressive fait
naître la vérité globale, une vérité dramatique, musicale, scénique comme on le retrouve dans
l’air « Vesti la giubba » dans l’opéra Paillasse de Ruggero Leoncavallo, une forme de
prolongement les idées de naturalisme français, les vérismes s’attaques aux impressionnistes
et au symbolisme car propose un opéra de dramaturgie de la concision, élément de langage
significative : 1er, cadre quotidien de l'action intrigue routinière, 2e refus de la veine comique,
3e l’usage du casier parlando, écriture type arioso, 4 e, le syllabisme (un son, une syllabe),
5e discours continue, 6e suppression totale de l’air isolé 7e la simplicité mélodie, 8e les
contrastes violent et une rupture qu’est la suppression et les contraste violent.

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