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LA RENAISSANCE

ARS NOVA

Les moines n’ont plus le monopole de la musique, elle va se monnayer, se vendre, et devenir
un art professionnel !! Le règne de P. Le Bel (1285-1314) s’achève dans la corruption et les
abus de pouvoir laïque et religieux que stigmatise le très railleur Roman de Fauvel v.1314
Ecrit par Gervais du Bus et Chaillou du Pestain, musique de P. de Vitry (Flatterie, Avarice,
Vilenie, Vanité, Envie, Lâcheté). Les nouveaux traités sont centrés sur la technique et non
plus sur la théologie. Philippe de Vitry (1291-1361) écrit l’ARS NOVA MUSICAE dans
lequel il remet en question les valeurs rythmiques : il apporte le système binaire, développe
les techniques de hoquet et de contrepoint, les notes parfaites sont en noir et les autres en
rouges(parfait=ternaire, imparfait=binaire). Les compositeurs donnent alors libre cours à des
polyphonies très complexes que le motet encourage grandement. Il travaille également sur
l’isorythmie, qui permet l’enchevêtrement des voix. Le CODEX IVREA (v.1360) regroupe 37
motets d’auteurs différents, une messe et des pièces profanes.
Guillaume de Machaut (1300-1377) illustre a merveille les théories de P. de Vitry. Son
œuvre est presque entièrement profane, avec des ballades, des virelais, 18 motets et 18 lais,
bien qu’il ai composé la Messe Notre Dame, 1ere messe polyphonique connue.
Francesco Landini (1335-1397) va dvlper un mvmnt identique à l’ars nova en Italie.
Guillaume Dufay (1400-1474) donne à la messe une ampleur grandiose. Son art se veut plus
expressif et émouvant que l’ars nova : accords simples, souvent a 3voix, bien qu’il fut
considéré comme l’un des 1ers maîtres de la polyphonie a 4 voix.
Dans son sillage, Gilles Binchois (1400-1460) se distinguera par l’ornementation subtile des
mélodies grégoriennes.
John Dunstable 60 œuvres essentiellement religieuses, « La missa caput », 1er messe a 4 voix
sur le cantus firmus.
Johannes Ockeghem (1410-1497) systématise l’emploi du contrepoint imitatif qui donnera
plus tard suite à la fugue. Célèbre pour ses canons, il ira même jusqu’à composé un Deo
Gratias à 36 voix !!La musique sacrée peut désormais libérer une émotion plus directe,
perceptible et communicative.
Josquin des Prés (1440-1521) appuie par la musique le sens affectif ou figuratif d’un mot
dans le texte. Le contrepoint imitatif joint à une déclamation plus directe des accords, à
l’interprétation syllabique et aux mélismes expressifs démontre sa parfaite maîtrise de toutes
les subtilités polyphoniques ainsi que son incroyable inventivité. Œuvres : la messe de
l’homme armé, Pange lingua.

1400 et plus…

L’Italie est à l’origine de la renaissance. Attitude anti-médiévale.


Apparition de l’imprimerie (gut. 1450), réforme protestante avec Luther et Calvin.
Volonté de retour aux sources vers la bible. BOECE est le pilier de la musique jusqu’au 15°
1501 1er imprimeur musical : Petrucci à Venise.
Remise en question de la polyphonie, inspi mythologie ( Orphée, Ulysse…)
15eSIECLE, LA RENAISSANCE
France affaiblie par guerre de 100 ans.
Duc de Bourgogne rôle important.
La messe du 15e voit s’établir le Cantus firmus.
3 types de compo (tintoris) cantus magnus (messe ) mediocris( motet), et parvus (chanson).
« missa sancti jacobi » caractérisée par son faux bourdon (tnq + 4te en dessous)

LE MOTET
Organum + texte . l’isorythmie perdure.
« nuper rosarum flores » motet de DUFAY 1436 rythme : 6/4/2/3
avec voix supérieurs fleuries, plus libres.
Le motet sert aussi pr. harmoniser les plain-chant.
Messe a l’époque : 4voix, polyphonie de chant grégorien.
Alternim : alt entre plain-chant et orgue ou chœur.

DEBUT 16e
Ténor +varié dans motet, compo prennent conscience de l’importance du ténor.
Style franco flamand : imitation, tend a l’écriture verticale, + homogène.

Paraphrase dans la messe, messe canonique, et messe paraphrase (orne transposé, rythmes
différents)
Messe parodie : 3 voix entrent successivement « missa fortuna desperata »

Le motet au 16e :
C ds le motet que les choses bougent …diversité d’utilisation (églises, palais…)
Effectif + varié, cantus firmus - présent, le contrepoint avec style imitatif s’impose.
A l’époque de josquin, on trouve des chansons motets, il en fait 1 a 4 voix.

LE 16e EST LA GENERATION POST JOSQUINIENNE


Nombre de compositeur vont imiter le style Josquin, comme a l’age d’or du contrepoint de la
renaissance.
Paraphrase = plain-chant
Parodie = polyphonie
Clemens non papa : s’inspire de motets et de chansons, 230 motets, motets a 7 voix(7
douleurs de la vierge)
Clement Jannequin : style fluide et léger
Roland de Lassus : messes parodies, prend des modèles simples et les transcende dans ses
messes, essentiellement parodiques.
Willaert : canons a la josquin. Expression du texte.

LE CONCIL DE TRENTE
Entre 1545-1563 on dénonce qu’a l’église, ce serait introduit les orgies, la musique profane
etc.…la musique doit s’adresser a l’esprit et non aux sens…idéal homophone, grégorien ou
motets.
PALESTRINA
Emblématique du contrepoint de la renaissance. Prouve qu’on peut écrire de la polyphonie
intelligible. Il écrit des messes parodies mais change les titres.
Le chant grégorien perdure mais subit des changements, volonté de chanter en latin comme
avant ! Contrepoint +syllabique, + intelligible pour la messe, beaucoup d’écriture en double
chœur. Esthétique baroque se fait sentir.

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