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FACULTE DE MEDECINE
Par
Symbole de la qualité
Monzango@yahoo.fr
INTRODUCTION.
Lumière Adventice
Intima Média
Figure 6: Artériole
Figure 7: Capillaires dans
du tissu adipeux
7
IV.- LE CŒUR
CHAPITRE 2 : LA PEAU.
INTRODUCTION.
I.- L’EPIDERME.
A B
1.- Mélanocytes
Epiderme
Glandes
sébacées
Derme
Follicules
pileux
Glandes
sudoripar
es
Bulbe pileux
Hypoderme
Papille
dermique
II.- LE DERME
Cuticule de la tige du
poil
Canal excréteur de la
glande sudoripare
Portion sécrétoire
de la glande
sudoripare
Bulbe pileux
Papille dermique
Canal excréteur de
la glande sébacée
Tige
Lumière du du poil
canal
Cellules
sécrétoires
Alvéole de la glande
sébacée
Cellules
sécrétoires
Derme
C.- L’ongle.
INTRODUCTION
Myofibres Papilles
Lamina filiformes Myofibres
striées
propria
striées
Papilles
filiformes
Papilles
fungiformes
Muqueuse
Nerf
Artérioles
Veinule
2.- Email
3.- Pulpe
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Elle est constituée d’un tissu fibreux lâche .On y trouve
des odontoblastes, des fibroblastes, des fibrilles de collagène et
une substance fondamentale contenant des
glycosaminoglycanes. La pulpe est très richement innervée et
vascularisée. Les vaisseaux sanguins et les fibres nerveuses
myélinisées pénètrent par le foramen apical, se ramifient en de
nombreuses branches.
Pulpe Email
dentaire
Améloblastes
Odontoblaste
Pulpe
Pédentine
et fibres de
Tomes
Prismes
Dentine
Bourgeon de la dent
permanente Tissu fibreux
alvéolaire
Epithélium
dentaire
Réticulum étoilé
Pulpe
dentaire
Améloblastes
Dentine
Os alvéolaire
II.- PHARYNX
IV.- ESTOMAC
1.- Le cardia
Epithélium
de surface
Glandes
gastriques
Muscularis
mucosae
Sous-muqueuse
Cellules
pariétales
Cellules
principales
Musculaire
muqueuse
Epithélium de surface
Lamina propria
Crypte
Glandes pyloriques
Nodule lymphoïde
Musculaire muqueuse
Sous-muqueuse
Epithélium Epithélium
Lymphocyte
Cryptes
Capillaire
3.-Pylore
Il présente de profondes cryptes au fond desquelles
débouchent des glandes tubuleuses ramifiées: les glandes
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pyloriques qui secrètent le mucus et le lysozyme; les cellules
entérochromaffines y sont fréquentes. Son chorion un tissu
fibreux lâche contenant les fibroblastes, des éosinophiles, des
macrophages, des plasmocytes et des mastocytes; de plus, on y
trouve des cordons grêles des cellules musculaires lisses qui
montent de la musculaire muqueuse au chorion.
C.- LA MUSCULEUSE
D.- LA SEREUSE
A.- MUQUEUSE
C.- LA MUSCULEUSE
D.- LA SEREUSE
A.- MUQUEUSE
B.- MUSCULEUSE
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Elle est constituée de deux couches de fibres
musculaires lisses longitudinale et circulaire. Les fibres de la
couche longitudinale externe se rassemblent pour constituer
trois bandes longitudinales épaisses dénommes bandelettes du
colon ou teniae Coli.
-Au niveau de l’anus, la couche circulaire interne est épaissie
forment le sphincter anal interne ; un anneau circulaire de
muscle strié forme plus loin le sphincter anal externe.
-Dans la portion intra-péritonéale du colon, la séreuse comporte
de petites saillies pédiculées constituées de tissu adipeux : les
appendices épiloiques.
VII.- APPENDICE
Tissu adipeux
Artériole
Canaux
excréteurs
Septas interlobaires
interlobaires
Lobule
Canaux
excréteurs
intralobulaires
Canaux
excréteurs
interlobulaire Alvéoles
s muqueux
Acinus
Tissu
adipeux
B.- LE PANCREAS
A.- Histologie
Acinus
Septa interlo-
baires
îlot de
Langerhans
Corpuscule de Paccini
Granules zymogènes
Substance basiphile
Cellules α
Cellules ß
Capillaires
Tissu fibreux
Acinus pancréatique
B.- HISTOPHYSIOLOGIE
A.- Histologie
Espace-porte
Veines
centrolobulaires
Lobule hépatique
Travée de Remak
Hépatocyte
Sinusoïde
Hépatocyte
B.- HISTOPHYSIOLOGIE
1.- Stockage :
- des hydrates de ca en glycogène.
- les hépatocytes prennent les acides aminés du sang pour
construire et stocker les protéines.
- Ils stockent aussi les lipides et quelques vitamines A et B12.
a.- Transformation
Lorsque l’alimentation est riche en protéines et pauvre
en glucides, les hépatocytes par la néoglucogenèse en
transforment une partie en glucides et ainsi la glycémie peut
être corrigée. Ils assurent la combinaison des lipides venant du
sang à la choline et au phosphore pour former les
phospholipides composants essentiels des membranes
cellulaires.
b.-Conjugaison
INTRODUCTION
I. - GANGLION LYMPHATIQUE
A. - DEFINITION
Cordons de lymphocytes
Sinus sous-capsulaire
Paracortex
Veinules Capsule
post-
capillaires
Tissu
adipeux
Follicules lymphoïdes
1.- LE CORTEX
Il comprend :
a.- follicules primaires ou non stimulés :
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Ce sont des agglomérations rondes ou ovoïdes compactes
de petits lymphocytes ronds et matures mêlés aux cellules
réticulaires dendritiques.
Au point de vue immunohistochimique, les
lymphocytes du follicule primaire portent les
immunoglobulines de surface (SIg) M et D, avec la chaîne
légère Kappa prédominante, possèdent les antigènes liés à
l'histocompatibilité (HLA-DR) et portent les récepteurs pour la
3ème portion du complément (C3b-R).
Ils ne portent pas les immunoglobulines de surface G et les
immunoglobulines cytoplasmiques G (Clg G). Ils réagissent
avec un grand nombre d'anticorps (Ac) monoclonaux dirigés
contre les lymphocytes B matures par exemple BA1 et B1.
Leur phénotype est donc SigD + SigM + HLA-DR +
C3bR +BA1 + B1+. Ils sont SigG Ŕ et CigG-. On y trouve mêlés
les lymphocytes T aides/inducteurs (OKT4 Leu 3a+) et
suppresseurs/cytotoxiques (OKT4 Leu 2a+, CD8).
3. - LA MEDULLAIRE
II. LA RATE
Veines
Cordon trabéculai
s de res
Billroth Trabécul
es
Trabécule fibreuse
Artère trabéculaire
Sinusoïde
Corpuscule de
Malpighi
Artère pénicillaire
ou artère
centrale
Cortex
Lobule
Médullaire
Médullaires
Médullaires
Corpuscule de
Hassall
Cellules
réticulaires
Histophysiologie
A.- AMYGDALES
INTRODUCTION
II.- NASOPHARYNX
III.- LARYNX
V.- BRONCHES
Glandes
Adventice séreuses
Plaque de Lumière de la
cartilage bronche
Sous- Epithélium
muqueuse
Lame de muscle
lisse
Artérioles
Muqueusee
4. Cellules caliciformes
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Elles sont disséminées parmi les cellules ciliées ; elles
sont nombreuses au niveau des bronches souches et lobaires
mais raes au niveau de petites bronches.
D.- BRONCHIOLES
Adventice
Muscle
lisse
Lumière
Epithélium
Capillaire
Conduit alvéolaire
Muscle lisse
Epithélium
Artère pulmonaire
G.- ALVEOLES
Cloison
interalvéolaire
Capillaires
Muscle
lisse Alvéoles
Noyaux des
Capillaire cellules
endothéliales et
fibroblastes
Figure 52 : Alvéoles
INTRODUCTION
I.- LE REIN
Médullaire Cortex
Figure 53 : Rein
78
A.- LE CORTEX
Tube
contourné
proximal
Tube
contourné
distal
Figure 54 : Rein
79
Floculus ou touffe
glomérulaire
Lumière
capillaire
Espace
urinaire
Capsule de
Bowman
II.- URETERE.
III.- VESSIE.
Myofibres lisses
Epithélium
transitionnel
IV.-propria
Lamina URETRE Cellules
superficielles
Capillaire
A B
Clitoris
Mont de Venus
Méat urinaire
Anus urinaire
D.- CLITORIS
II.- VAGIN
C
A
B
III.-UTERUS
Glandes
endométriales
Eatroma endométrial
Myomètre
Glandes
Artérioles
spiralées
Stroma
IV.- TROMPE
Myofibres lisses
Epithélium cilié
V.- OVAIRE.
Epithélium
germinal
Artérioles
Figure 66 : Ovaire
96
1.- Follicule primordial
Epithélium
germinal
Albuginée
Figure 67 : Ovaire
2.- Follicule en maturation.
97
La maturation intéresse les cellules folliculaires de
l’ovocyte et les cellules stromales. La morphologie du follicule
varie au cours de sa maturation : avec la croissance de
l’ovocyte, les cellules folliculaires aplaties deviennent cubiques
et par des mitoses forment un épithélium stratifié. Les ovocytes
deviennent plus grands et une couche de matériel éosinophile
homogène et acellulaire, la zone pellucide l’entoure et devient
visible au microscope optique lorsque l’ovocyte atteint 80 µm
de diamètre. Cette zone contient les glycoprotéines et est PAS
+. Son origine n’est pas bien connue. Pendant ce temps les
cellules stromales subissent des modifications pour former la
thèque folliculaire. La thèque folliculaire se différencie en
thèque interne faite des cellules cubiques, et en thèque externe
à cellules conjonctives fusiformes. La thèque interne en temps
que glande endocrine est très vascularisée. Ces cellules
sécrètent les oestrogènes. Au fur et à mesure que le follicule
croît par hyperplasie des cellules de la granulosa, il se creuse
une cavité l’autrum remplie de liquide folliculaire contenant la
folliculine, les oestrogènes. Dans l’autrum les cellules de la
granuleuse forment un prolongement en forme de péninsule, le
CUMULUS OPHORUS contenant l’ovocyte à sa pointe.
Vacuole de
Call-Exner
Granulosa
Vacuole de
Call-Exner
Ovocyte
Cumulus
ophorus
Thèque
interne
Figure 68 : Ovaire
A.- LE MAMELON
B.- L’AREOLE
Les petits canaux sont tapissés par une assise des cellules
cubiques. Entre la membrane basale et les cellules cubiques
s’insinuent les cellules myoépithéiales allongées. Autour du
cube se trouve une gaine de fibres élastiques. Chaque alvéole
est faite des cellules myoépithéliales, des cellules principales
cubiques, basales et des cellules luminales.
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CHAPITRE 8 : ORGANES GÉNITAUX MÂLES.
Spermatozoïde
s
2.- Méiose
Les spermatocytes I subissent une longue prophase de
22 jours environ au cours de laquelle les modifications de la
chromatine nucléaire permettent de différencier les stades de
péleptotène, leptotène, zygotène, pachytène et diplotène. La
première division méiotique survient après les stades de
pachytène et diplotène avec formation des spermatocytes
secondaires et ces derniers subissent rapidement (en quelques
heures) la deuxième division méiotique (division
réductionnelle) donnant naissance à des cellules de 23
chromosomes, les spermatides haploïdes.
3.- Spermiogenèse
Les spermatides se différencient en spermatozoïdes. La
spermiogenèse peut être divisée en quatre phases: la phase
golgienne, la phase de formation de la cape, la phase
acrosomiale et la phases de maturation.
Un spermatozoïde mature comporte 3 partie une tête et
une queue, sa flagelle; cette dernière est constituée d’un col,
d’une pièce intermédiaire, d’une principale et d’une pièce
terminale.
- La tête aplatie est pointue referme le noyau recouvert par
l’acrosome. L’acrosome peut être considéré comme le
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lysosome géant. Il contient des glycoprotéines et de
nombreuses enzymes:
une protéase, la phosphatase acide, la neuraminidase et la
hyaluronidase, enzymes libérées lors de la fécondation pour
permettre aux spermatozoïdes de traverser la corona radiata
et la zone pellucide de l’ovule.
- Le col est la partie rétrécie et proximale de la queue. Il
contient la paire de centrioles et la pièce connective qui
forme les 9 bandelettes fibreuses entourant l’axonème ;
ce dernier est constitué de neuf doublets ou paires de
tubules entourant une paire centrale formant ainsi un
long cil spécialisé, en périphérie on note une gaine de
mitochondries allongées tassées les unes contre les
autres.
D.- INTERSTITIUM
Il est fait de fibroblastes, des fibres collagènes, des
vaisseaux sanguins et lymphatiques ainsi que des amas de
cellules interstitiels, les cellules de Leydig.
G.- EPIDIDYME
K.- PROSTATE
Glandes prostatiques B
- Les glandes muqueuses : disposées un petit groupe, elles
s’ouvrent directement dans l’urètre;
- Un groupe des glandes sous-muqueuses, plus nombreuses
s’ouvrent
A dans l’urètre par des canaux courts;
- Un groupe externe de glandes prostatiques principales plus
nombreuses encore s’ouvrent dans l’urètre par des canaux
longs.
Glandes bulbo-urétrales de COWPER
C
Figure 80: A, schéma, B et C aspect histologique de la
prostate
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N.- PENIS
I.- ŒIL
A.- PAUPIERE
1.- LA CORNEE
2.- LA SCLEROTIQUE
3.- LA CHOROÏDE.
B
A
1.- Tympan
Appelé encore membrane tympanique, il comporte 3
couches :
- un épithélium malpighien représentant la couche externe.
- Un tissu fibreux contenant les fibres élastiques assurant les
propriétés mécaniques particulières du tympan constitue
une couche moyenne.
- Un épithélium cubique en continuité avec celui qui revêt le
reste de la cavité forme la couche interne.
3.- Mécanorécepteurs.
Il s’agit des cellules sensorielles encore appelées cellules
ciliées. Ces ont des cellules épithéliales pressentant des
microvillosités ou stéréocils. La déflexion microvillositaire
dépolarise la membrane plasmique des cellules sensorielles ;
l’influx est ensuite transmis aux SNC par les fibres nerveuses.
Les cellules sensorielles se regroupent en amas
localisées:
- dans les ampoules des canaux semi-circulaires de appareil
vestibulaire pour détecter les accélérations,
- dans les macules de l’utricule et du saccule pour percevoir
la pesanteur et la position statique,
- dans l’organe de Corti de la cochlée pour percevoir les
vibrations sonores.
Dans chaque site les microvillosités des cellules
sensorielles sont incluses dans un matrice gélatineuse qui est
déplacée par un stimulus donné. Les mouvements des
microvillosités vers leurs plus hauts rangs dépolarisent la
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membrane plasmique (excitation), tandis que les mouvements
vers leurs rangs les plus courts provoquent une
hypopolarisation (inhibition). Les cellules sensorielles se
répartissent dans différentes parties du la labyrinthe
membraneux de façon à détecter une grande variété de
mouvements.
Les cellules de soutien qui entourent les cellules
sensorielles leur sont ancrées par des jonctions serrées apicales.
Ces jonctions maintiennent un gradient ionique entre
l’endolymphe et le liquide extracellulaire qui s’inverse lors de la
dépolarisation.
Mécanisme
Les ondes sonores font vibrer le tympan et la vibration
est transmise à la membrane de la fenêtre ovale par les osselets.
Les modifications de pression ainsi générées atteignent la
rampe vestibulaire et mettent en mouvement les membranes
vestibulaire et basilaire vers la rampe tympanique avant de se
dissiper par la fenêtre ronde.
La membrane tectoria (membrane de corti) reste
relativement rigide et le mouvement des membranes
vestibulaires et basilaire entraîne les stéréocils des cellules
sensorielles, ce qui provoque la déploration membranaire. Ce
signal est transmis par les fibres sensorielles au ganglion spiral
d’abord, puis par le nerf cochléaire au cerveau qui perçois le
son.
Les sons de basse fréquence (graves) sont détectés par
les stéréocils de l’apex cochléaire, tandis que les sons de haute
fréquence (aigus) le sont dans la région de la base.
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b.- Détection de la pesanteur et de la position
Mécanisme
La macule peut détecter la direction de la pesanteur
grâce à la sensibilité des cellules sensorielles recouvertes des
membranes otolithiques, aux mouvements de la tête d’avant en
arrière (macule de l’utricule) et sur les côtés (macule du
saccule).
Mécanisme
I.- HYPOPHYSE
Pars distalis
Pars tuberalis
Pars intermedia
Pars nervosa
Vascularisation
L’activité des cellules sécrétrices de l’adénohypophyse
dépend de releasing factors (substances qui font libérer les
hormones) produits dans l’hypothamus et transportés vers ces
cellules par le sang.
Les artères hypophysaires inférieures bilatérales
naissant des carotides internes, bifurquent et leurs branches
s’anastomosent pour former un réseau autour de la tige
infundibulaire de l’hypothalamus. Des branches descendant de
cet anneau pénètrent dans la neurophypophyse et, dans une
moindre mesure dans le lobe antérieur. Plusieurs artères
hypophysaires supérieures naissant des carotides internes
s’anastomosent autour de l’éminence médiane de
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l’hypothalanus et envoient des ramifications autour de celui-ci
pour former de plexus primaire.
Des ramifications de ce réseau capillaire retournent
vers la surface où elles fusionnent pour former des veinules qui
se dirigent vers le bas autour du processus infundibulaire et
joignent à un réseau étendu de sinusoïdes à l’intérieur du lobe
antérieur, le plexus secondaire.
Les veinules reliant le plexus primaire dans l’éminence
médiane avec le plexus secondaire constituent le système porte
hypophysaire. Il fournit la partie principale du sang atteignant
le lobe antérieur et transporte les releasing factors qui se fixent
aux récepteurs appropriés sur ces cellules, déclenchant la
sécrétion de leurs hormones.
En résumé la vascularisation porte de l’hypophyse
permet un contrôle hormonal direct des cellules hypophysaires
par l’hypothamus.
A.- ADENOHYPHYSE
1.- Lobe anterieur
Il est composé de cordons irréguliers et d’amas de
cellules glandulaires en relation intime avec les sinusoïdes à
paroi fenêtrée. Des cellules étoilées semblables aux fibroblastes
et portant de longs prolongements ramifiés forment une trame
cellulaire dans toute la glande et les cellules sécrétrices
occupent les espaces situés à l’intérieur de ce réseau. Les
histologistes classaient les cellules sécrétrices dans l’une ou
l’autre des deux catégories : chromophiles, cellules contenant
les granulations sécrétoires intensément colorées,
chromophobes, cellules ayant peu ou pas de granulations de ce
type et légèrement colorées et interprétées comme cellules
sécrétrices indifférenciées ou au repos.
135
HISTOPHYSIOLOGIE
B.- NEUROHYPOPHYSE
II.- LA THYROÏDE
Vésicules
Cellules C (à caleitomine)
La thyroïde par ces cellules C produit la calcitonine,
hormone qui inhibe la résorption osseuse par les ostéoclastes et
antagonise ainsi l’action de la parathormone et diminue le taux
sanguin de calcium tout en augmentant la minéralisation de la
substance ostéoïde. Ces cellules C sont dispensées entre les
cellules bordant les vésicules thyroïdiennes mais, elles se
regroupent parfois en petits en amas dans la paroi d’une
vésicule ou en gros amas dans l’interstitium (espace séparant
les vésicules).
Les cellules C sont de petites cellules difficiles à mettre
en évidence par des colorations de routine. On recourt à
l’immunopéroxydase et au microscope électronique pour les
mettre en évidence (leurs granules neurosécrétoires).
III.- PARATHYROÏDE
A.- CORTICOSURRENALE
Figure 91: Parathyroïde
C’est la partie externe qui comprend chez l’adulte 3
zones distinctes :
- la zone glomérulée, externe, synthétise et sécrète des
minéralocorticoïdes, principalement l’aldostérone et la
désoxycorticostérone. Elle est faite des petites cellules
compactes disposées en amas et séparées par un tissu de
soutien fait essentiellement des capillaires à paroi fine. Les
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cellules contiennent quelques gouttelettes de lipides, un
réticulum endoplasmique lisse bien développé etn un réticulum
endoplasique rugueux peu abondant.
- la zone fasciculée, intermédiaire , sécrète des corticoïde
principalement le cortisol et corticostérone ainsi que de
petites quantités de stéroïdes androgènes, dehydro-
épiandrostérone.
Elle est constituée de grandes cellules cylindriques ou
rectangullaires à cytoplasme clair ou finement vacuolisé car
riche en lipides et glucicorticoIdes. Ces cellules sont
disposéesen colonnes verticales de 2 à 3 cellules de large,
séparées par des capillaires sanguins.
- la zone réticulée, interne, produit des stéroïdes androgènes
et quelques glucocorticoïdes (en petite quantités). Elle est
composée des cellules au cytoplasme éosinophile disposées
en réseau anastomosé d’amas et de colonnes, avec une
vascularisation en contact avec leurs membranes
plasmiques et une présence caractéristique d’un pigment
brunâtre, la lipofuscine à l’hématoxyline-éosine.
B.- LA MEDULLOSURRENALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES