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Formation :
innover pour gagner
en performance
Placedelaformation
Formation : innover pour gagner en performance | 2
SOMMAIRE
3
ÉDITO
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IN TROD U CTI ON
6
PA RTIE 1
8
PA RTIE 2
PA ROLE D’EXPERT
13
PA RTIE 3
15
PA RTIE 4
C ON C LU SION
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À P ROP OS DE
Place de la Formation
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ÉDITO
Encore faut-il garder en tête que l’innovation est au service de la formation, et pas
l’inverse. Pour être réellement percutante, elle doit répondre à des besoins du terrain,
et non en créer. Le défi, aujourd’hui, consiste à savoir choisir la bonne innovation
pour le bon usage, afin de maximiser le ROI/ROE et ainsi, renforcer la dimension de
pilotage de la fonction formation.
Jérôme Lesage,
PDG de Place de la Formation
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INTRODUCTION
De nouveaux besoins
appelant des réponses
inédites
La notion de « compétence » évolue et se complexifie, tout en s’imposant comme
un axe prioritaire de la politique RH.
Mesure-t-on réellement l’ampleur des changements qui s’opèrent, ces dernières années,
dans le domaine de l’upskilling et du reskilling ? On a d’abord assisté à la montée
en puissance des enjeux d’employabilité, de son maintien et de son adaptation aux
transformations qui traversent les entreprises. C’est ensuite la notion d’autonomisation
et de responsabilisation des actifs qui s’est frayée un chemin dans les stratégies RH,
sous l’effet notable de la loi Avenir professionnel de 2018. Le plébiscite du compte
personnel de formation (CPF) en est la meilleure illustration : désormais, l’écosystème
de la formation s’adresse aussi bien aux entreprises qu’à leurs collaborateurs, incités
à une posture réflexive pour contribuer directement à leur parcours de carrière.
L’attention portée aux salariés par les employeurs est également concernée par
cette dynamique. Comme le signale le dernier benchmark de Convictions RH,
l’amélioration de l’expérience collaborateur et de la marque employeur se décline
dans les différents domaines RH, dont celui du développement des compétences.
Par ailleurs, la direction des ressources humaines est de plus en plus attendue pour
répondre aux évolutions des métiers, en misant sur l’anticipation.
PARTIE 1
La deuxième vie
de la VAE et de l’AFEST
Ces dispositifs connaissent une nouvelle jeunesse sous l’impulsion des pouvoirs
publics et de branches professionnelles pionnières.
Fin 2023-début 2024, chaque actif disposera d’un « CV numérique enrichi » : le passeport
de compétences, développé par la Caisse des Dépôts pour renforcer l’employabilité des
salariés et leur offrir des services à valeur ajoutée. Comme le passeport de prévention,
ce nouvel outil sera intégré à la plateforme « Mon Compte Formation », le SI du CPF.
Si le passeport de compétences est propre à chaque actif, les responsables formation
peuvent contribuer à son appropriation. C’est la conviction de Laure Manoukian, de
la Caisse des Dépôts : « Il est important de valoriser ce service auprès du salarié, et
cette démarche doit concerner l’ensemble des acteurs de l’écosystème, dont l’entreprise
et son service formation. L’employeur peut aussi se positionner dans une logique
proactive : “Si tu le souhaites, ton passeport de compétences peut servir de base de
discussion aux entretiens et échanges sur ton avenir professionnel et la construction
des prochaines étapes” ».
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PARTIE 2
Le CPF, un succès à
confirmer et à renforcer
Si le successeur du DIF a rencontré son public, les entreprises et les branches
professionnelles sont désormais attendues pour aller plus loin.
Laissé à la main des actifs, le compte personnel de formation peut être mobilisé
pour différentes raisons. D’après une étude de la Dares et de France Compétences,
la principale reste l’amélioration des perspectives de carrière. Et pour cause : moins
d’un an après une formation suivie avec le CPF, un salarié sur quatre a bénéficié
d’une évolution professionnelle, tandis que 35 % des personnes en recherche
d’emploi ont retrouvé un travail.
Alors que les pouvoirs publics envisagent une participation financière des actifs aux
formations suivies avec le CPF, les entreprises et les branches professionnelles ont
intérêt à envisager des modalités d’abondement, encore rares. Pourtant, les retours
d’expérience sont positifs, comme Schneider Electric qui a signé un accord début
2022 avec les syndicats et conclu une convention avec la Caisse des Dépôts, pour
le bénéfice de 550 salariés. Originalité de la démarche : les collaborateurs ont la
possibilité, sous certaines conditions, de récupérer les crédits utilisés pour financer
un projet individuel.
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Pour démultiplier ces initiatives, il reste encore à lever les freins qui persistent. Côté
salariés, l’information doit être renforcée, notamment dans le cadre des entretiens
professionnels ; pour les employeurs, la priorité consiste à maîtriser les différentes
possibilités d’abondement et l’ingénierie associée à celles-ci.
Dans les zones rurales, ce sont avant tout les formations liées à l’exercice d’un métier
qui sont visées – certificats d’aptitude à la conduite en sécurité, hygiène alimentaire
dans la restauration collective, permis de conduire poids lourds, etc. Si les usages, en
ville et en campagne, sont différenciés, il ne s’agit pas de les opposer : dans les deux cas,
la Caisse des Dépôts constate un impact bénéfique sur le plan professionnel et social
– le permis automobile permettant par exemple d’élargir ses possibilités d’emploi.
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PAROLE D’EXPERT
Quels sont, à vos yeux, les principaux bénéfices des solutions digitales ?
Leurs atouts sont aujourd’hui bien connus et largement reconnus : des gains de
temps sur des activités à faible valeur ajoutée et souvent chronophages ; la
centralisation, et donc la sécurisation des données, permettant de s’affranchir de
fichiers Excel. Le digital offre aussi des opportunités pour exploiter cette data. Déjà,
d’un point de vue opérationnel, par exemple pour inscrire en quelques clics un grand
nombre de personnes à une session ; ensuite, d’un point de vue analytique, pour
disposer d’indicateurs de performance et d’outils de reporting performants.
Le choix doit être fait entre l’approche all-in-one, une solution qui fait tout – mais pas
forcément tout bien ; ou un écosystème applicatif, composé de solutions pointues
dans leur domaine. C’est ce que proposent PeopleSpheres et Place de la Formation :
une marketplace basée sur un travail en amont d’identification et de consolidation,
proposant un panel de solutions efficaces, parmi lesquelles l’entreprise peut piocher
les éléments dont elle a besoin.
PARTIE 3
Une multitude
de formats pour
une diversité d’attentes
L’innovation pédagogique ne cesse d’élargir le champ des possibles, appelant à
davantage de vigilance de la part des responsables formation.
D’un point de vue sectoriel, les activités liées aux services se démarquent par une
palette plus large de formats. Un coup d’avance qui peut s’expliquer par la plus
grande dispersion des collaborateurs, davantage sur le terrain qu’au siège ou dans
les bureaux, et nécessitant de renforcer l’accessibilité des modules.
Une autre tendance majeure, qui doit interpeller les responsables formation,
concerne la gamification : aussi prometteuse soit-elle, la ludopédagogie n’est
pas nécessairement adaptée à tous les publics et les besoins. Comme l’explique
Carlo Bianchi, de Learning by Doing, plusieurs questions doivent se poser :
comment évaluer les qualités intrinsèques d’un jeu ? Faut-il l’intégrer dans un
processus pédagogique en alternant avec d’autres activités ? Quelles modalités
ludiques pour quels apprentissages ? Pour l’expert, « on n’apprend pas mieux en
jouant. On apprend mieux si on joue à des jeux bien conçus pour des objectifs
d’apprentissage clairement définis et si le formateur a mis en place les conditions
nécessaires pour que le temps consacré au jeu soit intégré dans un scénario qui
prenne en compte ces objectifs. » Pour éviter l’effet gadget, la priorité est donc
de réfléchir aux usages et applications – c’est à l’innovation pédagogique de
s’adapter aux besoins, et non l’inverse…
PARTIE 4
Si elle n’est pas encore achevée, la digitalisation des processus RH est bel et
bien en marche, stimulée notamment par la crise sanitaire qui a déclenché de
nombreux projets de SIRH. Plusieurs études récentes confirment son essor dans
trois domaines en particulier : le recrutement ; l’évaluation de la performance et
la formation. Une bonne nouvelle pour la gestion du plan de développement des
compétences, qui délaisse enfin les fichiers Excel pour s’appuyer sur des solutions
digitales dédiées à l’ensemble de la chaîne de valeur – du recueil des besoins lors
des entretiens managériaux à l’évaluation du ROI/ROE.
Du LMS au LXP
Les solutions de Learning management system (LMS) sont aujourd’hui bien connues des
responsables formation : elles permettent de diffuser des contenus de digital learning,
notamment en mode self-service. Une nouvelle génération s’impose aujourd’hui, celle
de la LXP – pour Learning experience platform – qui mise sur des contenus courts,
de l’interactivité et des suggestions personnalisées. Le machine learning offre ainsi
l’opportunité d’analyser les données de l’utilisateur pour favoriser l’adaptative learning,
avec un parcours d’apprentissage individualisé et évolutif.
CONCLUSION
Si l’adaptation des métiers est au cœur des missions des professionnels RH, il
paraît logique que leur propre fonction soit également amenée à évoluer… Pour
Aline Scouarnec, spécialiste en transformation du travail, le DRH doit devenir
« chercheur » : d’abord, « développer des activités de veille et de prospective sur les
outils, les pratiques et les processus de GRH » ; ensuite, « traduire ses recherches et
les valoriser ». Ce fonctionnement est aussi celui que le responsable formation doit
privilégier pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain : anticiper, expérimenter,
innover.
Dans un récent livre collectif dédié aux dernières innovations RH, les experts
interrogés indiquent quatre pistes à privilégier, retours d’expérience et conseils
pratiques à la clé :
Aux yeux de Sophie Rodrigues, senior manager chez ConvictionsRH, qui a contribué à
cet ouvrage, « favoriser le développement des compétences en continu des collaborateurs
doit s’appuyer sur deux leviers complémentaires : d’une part, créer les conditions
pour mettre en place une organisation apprenante, qui s’interroge régulièrement sur
ses façons de faire, prend le temps de la prise de recul, de l’identification d’actions
correctrices et de ses axes de progrès ; et d’autre part, construire des dispositifs sur
mesure et individualisés, qui donnent la possibilité aux collaborateurs de mieux
se connaître, de disposer de temps pour élargir leur socle de compétences, de les
responsabiliser dans l’élaboration et la conduite de leur parcours d’apprentissage… »
Un programme vaste, mais nécessaire, dont la finalité est de servir plusieurs ambitions
– en particulier, la contribution aux orientations stratégiques de l’entreprise et à leur
pérennisation dans un monde mouvant et incertain.
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À PROPOS DE
Depuis 2006, Place de la Formation accompagne les entreprises pour les aider
à optimiser les missions de leur service formation. Avec son service innovant
de courtier, elle devient en quelques années la société d’externalisation de la
gestion de la formation leader du marché. En 2016, capitalisant sur ses 10 années
d’expérience, Place de la Formation lance le premier logiciel collaboratif de gestion
de la formation, avec toujours la même ambition : simplifier le quotidien du
responsable et des gestionnaires de formation pour leur permettre d’apporter plus
de valeur ajoutée et de faciliter l’accès à la formation des salariés.
www.placedelaformation.com