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B. Anderson et S. D.

Johnson dans l'Est de


l'Afrique du Sud : étude de terrain sur la
coévolution transformations coordonnées

Document 1 : présentation de la fleur de Zaluzianskya microsiphon ROCCA Simon, LAVIALLE François


(Scrofulariacées) et de la mouche Prosoeca ganglbaueri (Diptère) et RAHARINTSOA Billy, CB-SVT01.
Document 3 : coefficients de détermination de modèles de
régression testant l’éventuel lien entre des paramètres abiotiques
et la longueur du proboscis de P. ganglbaueri d’une part et la
profondeur de l’éperon nectarifère de Z. microsiphon d’autre part.

Coefficients de détermination de régression proches de ZÉRO = pas de


corrélation entre les facteurs environnementaux et les caractères des deux
espèces
Schéma comparatif de la visite
d’un P.Ganglbaueri de l’éperon
nectarifère d’un Z.microsiphon,
en fonction de la taille du
proboscis

Quand le proboscis est trop court par rapport à


l’éperon, la prise de nectar n’est pas optimale

Populations à proboscis longs -> Éperons longs


Document 2 : relation entre la longueur Populations à proboscis courts -> Éperons courts
du proboscis de P.
ganglbaueri et la profondeur de l’éperon
nectarifère des fleurs de Z. microsiphon, dans 16
Coefficient de détermination de régression = 0.69
populations (16 sites différents) du Drakensberg, Donc il y a une corrélation entre la taille de la fleur et
une chaîne de montagnes d’Afrique du Sud. celle de la trompe
Information complémentaire : cela
n'a pas été démontré
expérimentalement mais le nectar
des fleurs de Z. microsiphon est la
source de nourriture exclusive de P.
ganglbaueri Document 4 : résultats d’expériences de transfert entre différents sites.

Éperon long + proboscis long =>


pollen sur la tête de la mouche
et amené jusqu'aux stigmates
d'autres fleurs.

Éperon court + proboscis long =>


le pollen n'est pas récolté et la
pollinisation n'est pas assurée :
le nombre de graines produites
est réduit.

Schéma explicatif de la stratégie de pollinisation


BILAN
Les conditions environnementales n’ont ni d’influence sur la
taille du proboscis ni sur celle de l’éperon néctarifère
Il existe une corrélation entre les tailles de l’éperon et de la
trompe, liée à la prise alimentaire du diptère
La reproduction de la plante dépend de la mouche et
l'alimentation de la mouche dépend de la plante

Il y a une dépendance mutuelle entre les deux espèces, il


s’agit d’une coévolution coopérative

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