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N° 23 - Juillet 2005

Ministère de l’Agriculture et de la Pêche

Journal d’information du Service de la Protection des végétaux de la DAF Guyane


Cet article à pour but de vous présenter le déroulement
EDITORIAL d’un diagnostic et de mettre en relief l’importance des observa-
tions et des informations qui sont à recueillir pour faciliter l’identi-
Les conditions climatiques actuelles favorisent le dé- fication de la cause d’un symptôme.
veloppement d’insectes et de maladies et, pour le SPV-
Guyane, cela se traduit par une augmentation du
nombred’échantillons à analyser en laboratoire. Hélas, de
nombreux diagnostics ne peuvent aboutir à cause de mau- 1-L’observation
vais échantillons ou par manque d’information. Afin d’opti-
miser les diagnostics, un rappel sur cet exercice et ses con-
ditions de succès vous est présenté. Il s’agit de la collecte des informations sur la nature des
symptômes observés et les circonstances associées à leur déve-
En matière de gestion des vergers, une plante, utili- loppement. En toute logique, si l’agriculteur amène des échantillons
sée en couverture de sol à attiré notre attention et fait ac-
tuellement l’objet d’une expérimentation. Nous vous propo- au laboratoire il doit aussi pouvoir fournir ces éléments.
sons également des méthodes alternatives aux traitements à
proximité de l’eau. Il y a trois niveaux d’observation :

A/ Le niveau culture
SOMMAIRE
Cette observation globale permet de re-
P1 Phyto-saVoir : Le diagnostic d’une maladie cueillir des informations relatives aux moda-
ou de ravageurs lités de dispersion des symptômes dans l’es-
pace et le temps et d’en estimer la gravité.
P3 Phyto-Valorisation : Arachis pintoï utilisée
Fruits de Phthirusa stelis
en couverture végétale
Les questions à se poser sont du type :
P3 Phyto-enVironnement : Les solutions alterna - quand les symptômes sont-ils apparus ?
tives pour les traitements à proximité de - les symptômes sont ils répartis en taches aléatoires, en une zone
précise ou généralisée ?
l’eau
- comment évolue l’apparition des symptômes dans l’espace : de
proche en proche, de manière aléatoire ou les deux.
- quelle est la vitesse de propagation ?
Phyto-saVoir Les facteurs liés à la parcelle et ceux liés aux travaux effec-
tués sur la culture sont également à prendre en compte.
Le diagnostic d’une maladie - Sur la parcelle : emplacement, propriété du sol, conditions clima-
ou de ravageurs tiques, répartition des plantes, espèces et variétés cultivées, abords,
cultures adjacentes et précédentes.
Le diagnostic en pathologie végétale résulte - L’itinéraire technique : travaux du sol, technique de semis ou de
d’une observation attentive et réfléchie. Il cherche à ré- plantation, irrigation
pondre à la question : quelle est l’origine, la nature et la - La nutrition des plantes : engrais minéraux, engrais organiques,
cause des symptômes que j’observe ? pH
Une réponse précise à ces questions est primordiale et préalable à la - Les traitements phytosanitaires appliqués : produits, doses, mo-
mise en place d’actions visant à remédier au désordre. des et dates d’application.

Le laboratoire du SPV reçoit régulièrement des échantillons B/ Le niveau plante


de plantes, feuilles et fruits dans le but de réaliser un diagnostic et
de donner, dans la mesure du possible, une solution au problème. Cette observation s’effectue sur l’ensem-
Malheureusement nous constatons, qu’outre de nombreux échan- ble de la plante et consiste à recenser toutes
tillons ne relevant pas de problèmes parasitaires, nous sommes éga- les anomalies. Dans la mesure du possible, il
lement confrontés à des cas indéterminables dus au mauvais état est nécessaire que le diagnostic soit réalisé
des échantillons (prélèvement et conditionnement inadaptés) ou à sur des symptômes précoces afin de diminuer
un manque d’informations relatives au contexte d’apparition du la probabilité de présence de symptômes se-
phénomène et à son évolution. condaires.
Les parties les plus facilement observables sont les feuilles, A/ Les méthodes biologiques
les tiges et les fruits. Mais il faut pousser plus loin l’investigation
en examinant le collet, les racines ou en coupant la tige pour ob- L’observation microscopique
server l’état des vaisseaux. Dans bien des cas mieux vaut amener Elle porte directement sur l’organisme nuisible. Un
la plante entière au laboratoire. simple examen attentif de la surface attaquée avec une loupe
ou un microscope peut suffire à l’identification. C’est géné-
C/ Le niveau de l’organe attaqué ralement le cas des ravageurs et des champignons. Pour les
insectes une mise en élevage est parfois nécessaire pour
Il existe de nombreux types de symptômes : nécroses, qu’ils atteignent un stade de développement identifiable.
taches, défoliation, décoloration, dessèchement, dépérissement,
déformation, ...plus ou moins caractéristiques d’une maladie ou L’isolement
d’un ravageur d’après l’aspect, la forme de la lésion, sa localisa- Pour certains champignons et bactéries on peut
tion ou sa répartition sur l’organe touché, la présence de fructifi- avoir recours à des mises en culture afin que l’agent
cation (champignons), d’exsudat (bactéries) ou de ravageur. pathogène puisse fructifier ou faire des colonies ca-
ractéristiques. La mise en culture permet également de
faire des tris sélectifs selon les milieux de culture em-
ployés.
2- L’analyse des observations
L’indexage
L’analyse a pour but de confronter Pour les organismes qui ne se développent pas en milieu de
toutes les données recueillies à la connais- culture (parasites dont les virus) il reste la possibilité d’inoculer l’agent
sance et à l’expérience de l’analyste. En se sur des plantes saines par blessure, greffage ou vecteur (insectes).
basant sur des sources documentaires et son
expérience, liée souvent à l’examen antérieur B/ Les méthodes immunologiques
de nombreux cas qui lui ont permis d’assem-
bler, dans une chronologie logique, la succession des symptô- Elles sont basées sur la spécificité anticorps/anti-
mes, le phytopathologiste formule une ou plusieurs hypothèses gène d’une réponse immunitaire. La surface des pa-
sur la cause des altérations. thogènes porte des antigènes qui leur sont spécifi-
C’est l’étape la plus délicate du diagnostic car une mau- ques. Introduit dans une plante un pathogène amène
vaise interprétation conduit à une erreur d’orientation des analy- à la production d’ « anticorps » également spécifiques.
ses et donc à un résultat indéterminé. Ces anticorps sont élaborés en laboratoire et distri-
bués sous forme de Kit de détection spécifique.
Dans la majorité des cas lorsque l’on voit des plantes en
mauvais état on pense immédiatement à une maladie ou à un rava- C/ Les méthodes moléculaires
geur et donc à une cause parasitaire. Ces altérations parasitaires
sont déterminées par la présence d’un parasite ou d’un ravageur. Chaque espèce d’organisme possède des séquen-
Elles comprennent les maladies fongiques, bactériennes, celles ces d’ADN spécifiques, il s’agit d’une signature gé-
causées par des virus ou des mycoplasmes ; les déprédations nétique. Le principe de ces méthodes est de comparer
provoquées par des nématodes, mollusques, acariens, insectes et des séquences qui sont clairement identifiées à celles
vertébrés. que l’on veut identifier. Si elle sont identiques alors
Cependant, les facteurs environnementaux peuvent éga- nous avons affaire à la même espèce. Cette méthode
lement provoquer des altérations dont les symptômes peuvent est possible pour la plupart des organismes, dans la mesure où les
porter à confusion. C’est le cas notamment des anomalies climati- séquences de référence existent.
ques, des conditions culturales défavorables ou en relation avec
des causes accidentelles : trouble de la nutrition, carences, intoxi-
cations, brûlures,...
4- La mise en place de la réponse
La distinction entre trouble parasitaire et non parasitaire n’est pas
En ce qui concerne les causes non parasitaires, pour remé-
évidente et requiert de solides connaissances et de bons échan-
dier à un dessèchement des feuilles, à l’asphyxie racinaire ou à diver-
tillons.
ses carences, il conviendra de corriger les erreurs agriculturales com-
mises et/ou d’assurer un meilleur confort aux plantes. Dans les cas de
Au terme de cette analyse, nous obtenons une ou plu-
phytotoxicité il est important de bien définir son origine, d’empêcher
sieurs hypothèses sur la cause des symptômes qui nous orien-
qu’elle survienne une nouvelle fois et laisser les plantes atteintes
tent vers une méthode d’identification adaptée au cas.
poursuivre leur évolution ; cette dernière dépendra de la dose et de la
rémanence du produit utilisé. Aucune mesure spécifique ne peut être
préconisée.
3- Les techniques d’identification
Pour les cas de causes parasitaires, des mesures agronomi-
ques peuvent également être envisagées ainsi qu’une lutte chimique
Elles ont pour objectif de confirmer les avec une substance autorisée, ou biologique adaptée à l’organisme
hypothèses, c’est-à-dire de confirmer la pré- mis en cause. Dans certain cas aucune mesure curative n’existe, c’est
sence ou les traces de l’organisme soup- notamment le cas de maladies virales, et seules des actions préventi-
çonné d’être responsable. Ces identifica- ves peuvent être mises en oeuvre.
tions, qui portent uniquement sur les causes
parasitaires, sont généralement réalisées en
Source des photos :
laboratoire et il existe trois types de méthodes. http://www.fsagx.ac.be/pp/Phytopat/Partie0/AccueilCD.htm
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L’essai de Javouhey

P hyto-Valorisation La parcelle a été partagée en deux par-


ties, une recevant la plante de couver-
Arachis pintoï ture, l’autre laissée en sol nu. Le cou-
vert a été mis en place courant mai 2004
Dans le cadre des actions engagées par le groupe régional à l’aide de boutures (stolons) récupé-
de lutte contre les pollutions diffuses, le SPV Guyane a mis en place rées à Cacao. Les stolons ont été par-
un essai sous verger à Javouhey visant la limitation des traitements Zones couverte tiellement enterrés à raison d’un tous
herbicides et du transfert des nitrates vers les nappes phréatiques. et non couverte
les 30-60 cm dans des sillons (trois par
Il s’agit de l’utilisation d’une plante de couverture de la famille des inter rang) séparés de 50 cm environ. Le sol de la parcelle est sa-
légumineuses, Arachis pintoï, d’origine brésilienne et proche de bleux et bien drainé.
l’arachide qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux pays d’Amé-
rique du Sud . La plus grande difficulté a été de faire face aux mauvaises
herbes déjà en place, principalement des Commelinacées qui se
Pourquoi et comment utiliser Arachis pintoï ? développent également par stolons. Ne disposant pas d’herbicide
sélectif nous avons opté pour un traitement par tache à base de
Le choix de l’Arachis pintoï est guidé par les considérations sui-
glyphosate et pour un arrachage manuel en plusieurs passages. Le
vantes :
deuxième problème à été l’implantation tardive de la culture. Séche-
- sa capacité symbiotique de fixer l’azote atmosphérique éle-
resse et maladie (rouille) ont ralenti la progression du couvert. Les
vée (150-200 kg/ha/an).
zones irriguées ont moins souffert..
- son pouvoir couvrant qui permet de contrecarrer l’installa-
tion et le développement de mauvaises herbes et de ré- A ce jour, soit un an après, la culture est bien implantée et
duire l’érosion du sol le contrôle des mauvaises herbes est enfin effectif.
- son apport en matière organique (engrais vert) (3 à 8 T de
M.S./ha/an, en fonction des sols et du climat) Les résultats sont pour le moment
- son impact sur la réduction de la main d’œuvre pour l’en- principalement visuels, le plus spec-
tretien du couvert végétal (1 à 2 fauches par an, plante taculaire étant la fixation du sol et le
basse) maintien de l’humidité par le couvert
végétal qui « embellit » la parcelle. Le
Arachis pintoï est également utilisée comme pâturage dans deuxième point observé est la diffé-
l’alimentation bovine, ovine et équine, soit en mélange avec des rence de circonférence des troncs en-
graminées, soit seule de par sa richesse en protéine. Elle est très Couverture en place tre parcelle couverte et non couverte
digeste et particulièrement intéressante pour l’engraissement des (4 cm de moyenne 18 mois après implantation). Apparemment,
animaux (apport de protéine de 13 à18 %). On la retrouve aussi Arachis pintoï entre en compétition avec les papayers. Ce constat
comme simple couverture de sol (variété Golden Glory à Hawaï) nous amène à penser qu’un paillage plastique ou un désherbage
pour ses capacités à réduire l’érosion du sol. Enfin, Arachis pintoï sur la ligne de plantation pourrait être nécessaire.
sert de couvert végétal dans les cultures de café, banane, palmiers à Plusieurs sondes ont été enterrées afin de vérifier des éven-
huile, macadamia (noix du Queensland), cacao, manioc, citrus, ana- tuelles différences de taux d’azote dans l’eau du sol. Ces résultats ne
nas, plantains, tarot, et palmier Euterpe pour la production de cœurs sont pas encore exploitables car le couvert doit être au moins broyé
de palmier. une fois pour qu’il y ait nitrification. Nous attendons également la
prochaine saison sèche pour étudier le comportement d’Arachis pintoï
La mise en place de la plante de couverture et des papayers durant cette période sensible.
Une journée de visite de cette parcelle de démonstration
Arachis pintoï est une légumineuse
sera prochainement organisée par l’antenne de l’Ouest guyanais.
herbacée pérenne avec des feuilles alternes
composées de 4 folioles. Les fleurs sont d’un
jaune intense. C’est une culture basse (20
cm de hauteur) qui s’étend et s’ancre au sol P hyto-enVironnement
par émission de stolons (tiges rampantes et
Arachis pintoï grêles, utilisées comme organes de multipli- Traitement à proximité de l’eau :
cation végétative).
une pratique à risque
Son implantation peut se faire à partir de semences (10-12 …des solutions alternatives existent
kg/ha) ou à partir des stolons (4 à 5 tronçons par mètre linéaire sur
des lignes espacées de 0.5 à 0.6 m). Il est préférable d’installer la
Extrait d’une plaquette du CORPEP Bretagne (Cellule d’Orientation
culture en début de saison des pluies sur une parcelle parfaitement
Régionale pour la Protection des Eaux contre les Pesticides).
nettoyée de ses mauvaises herbes. Arachis pintoï se développe
plus facilement sur des sols humides, bien drainés et modérément
De nombreuses actions sont engagées pour lutter contre
fertiles. Les sols acides avec des teneurs en aluminium importantes
la pollution de l’eau par les pesticides, aussi bien par les agricul-
peuvent également convenir. Une fois établie, soit environ 6 mois
teurs que par les collectivités. Mais ces efforts ne seront pas effica-
après le semis, la culture forme un tapis épais et humide pouvant
ces si certaines pratiques, qui sont des sources directes de pollu-
résister à des périodes sèches allant jusqu’à 4 mois. Arachis pintoï
tion, ne cessent pas. Agriculteurs, collectivités, entrepreneurs, par-
est également tolérante à l’ombre si bien qu’elle peut être installée
ticuliers, tous les utilisateurs de produits phytosanitaires sont con-
sous une autre culture.
cernés.
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Les pratiques suivantes doivent être proscrites:

Aucune application de pesticide ne doit être réalisée à proximité des fossés et cours d’eau :
- ni en passant la rampe du pulvérisateur au dessus de l’eau
- ni en utilisant une lance branchée sur le pulvérisateur
- ni avec un pulvérisateur à dos, notamment lors de l’entretien sous les fils de clôture

Photo CSP Près de votre maison,


vos bâtiment agricoles, dans
votre cour, ne traitez pas les
Lors du désherbage d’espace ur- caniveaux, ni les fossés, même
bain, ne traitez pas les bouches s’il n’y a pas d’eau au moment
d’égout, les avaloirs, les cani- du traitement. Soyez attentifs
veaux et les fossés si vous traitez les haies qui
sont souvent bordées d’un
Photo Bretagne Eau Pure fossé.

Photo UIPP

Les bonnes pratiques

Sur surfaces imperméables


Le balayage est l’outil incontournable pour gérer les voiries et autres surfaces enrobées. Cette
technique, utilisable dans de nombreux contextes, permet d’allier le nettoyage des surfaces au dés-
herbage en enlevant les graines et la matière organique (la terre) présentes.
Les outils existants sont plus ou moins sophistiqués et polyvalents...on peut avoir recours à la
balayeuse qui réalise habituellement le nettoyage pour le désherbage en augmentant le nombre de
passage par exemple.

Dans les espaces urbains


La famille des outils thermiques : matériels à flamme (thermiques à gaz) ou eau chaude. Ces
outils polyvalents permettent des interventions aussi bien sur des surfaces imperméables (bitu-
mes, enrobés, ...) que sur des surfaces perméables (sablées, gravillonnées,...).
Dans la famille des outils mécaniques, on peut citer les sabots rotatifs utilisables sur surfaces
stabilisées / sablées ainsi que les grilles utilisées pour entretenir les terrain de sport.
Enfin, n’oublions pas le plus simple sur de petites surfaces ou sur des zones peu infestées : la
débrousailleuse à dos (rotofil) ou la binette.

Pour les bordures de parcelles et les voiries


Le matériel d’entretien des haies et bordures se diversifie : épareuse, lamier à scie, sécateur,...
L’épareuse peut être utilisée sur les haies mais également sur les fossés nus, comme le gyrobroyeur.
Ce type de matériel peut-être individuel, ou utilisé collectivement, par l’intermédiaire des CUMA
ou des entreprises de travaux agricoles.
Enfin, la gestion des haies peut se conjuguer avec la valorisation du bois de coupe pour les
chaudières à copeaux : des filières spécifiques existent déjà.
Pour les prairies pâturées
Afin de faciliter l’entretien des fils de clôture, la réflexion doit être menée dès l’installation de la
pâture.
Par exemple, avec une clôture fixe, prévoir un espace suffisant entre la clôture et la bordure de la
parcelle pour pouvoir passer aisément avec un engin d’entretien mécanique. Ce qui est perdu en
surface peut être gagné en temps de travail. Cela permet de gérer en même temps les bandes
enherbées de la PAC.
Une clôture mobile peut être déplacée pour que les animaux pâturent l’ensemble de la parcelle.
Pour tous et partout
Avant de prévoir une intervention d’entretien, il convient de se poser une question simple : le
désherbage est-il nécessaire ? Ne peut-on pas aller, dans certain cas, vers une gestion plus
extensive ; celle-ci pouvant s’avérer plus adaptée.
On peut tout simplement tolérer certaines «mauvaises herbes».
Ou bien, en aménageant l’espace, limiter la végétation spontanée en utilisant par exemple des
paillages (organiques ou synthétiques) ou des plantes couvre sols : notamment au niveau
des massifs arbustifs, pieds d’arbres isolés ou flancs de fossés. Ces techniques permettront
d’allier intérêts agronomiques (maîtrise du développement de la végétation spontanée) et
environnementaux, à des préoccupations esthétiques.

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Direction de l’Agriculture et de la Forêt Antenne de l’Ouest guyanais
Publication du Service de la Protection des Végétaux BP 139, 97 320 Saint-Laurent du Maroni
BP 5002 - 97305 Cayenne cedex Tel : 05-94-34-74-06 - Fax : 05-94-34-27-66
Tel : 05-94-30-01-63, Fax :05-94-30-33-60
E Mail : spv.daf973@agriculture.gouv.fr 4

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