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CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE (ESU
UNIVERSITE EVANGELIQUE EN
AFRIQUE (UEA)
spécifiques du génome du bioagresseur. Ces dernières sont déterminées grâces à des études
préalables de diversité génétique, qui permettent d’identifier des régions du génome
présentant un caractère « exclusif » du bioagresseur recherché. Ces régions peuvent
correspondreàdes marqueurs phylogénétiques (évoluant différemment selon les espèces), des
gènes associés à la pathogénicité ou encore des régions de fonction inconnue mais dont la
séquence diverge suffisamment chez le bioagresseur recherché.
La rapidité d’exécution est un autre avantage de ces tests moléculaires spécifiques.
Ils sont à ce titre souvent proposés comme méthodes de référence dans les protocols
internationaux de l’OEPP ou de la Convention internationale pour la protection des végétaux
(CIPV). De plus, à partir d’un même échantillon, donc d’un même extrait d’ADn, il est
possible
de rechercher autant de bioagresseurs que l’on souhaite. Sous certaines conditions, la
recherche
SENSIBILITÉ
Avec des méthodes moléculaires, on peut connaitre le niveau d’infection ou de virulence d’un
virus dans une plante par exemple et décider ou non de traiter la culture »
COÛT ET DISPONIBILITÉ
Le coût de la caractérisation moléculaire semble être élevé dans notre milieu suite : Au
manque d'accès des laboratoires bien équipées puisque cette méthode demande trop des outils
numériques et robotiques et d'autres outils de diagnostic efficace.
NB:En recherche fondamentale, ces tests génétiques sur tous les types de bioagresseurs sont
un moyen de détecter des variations existantes entre les génotypes.
2.METHODE SEROLOGIQUE
Ils mettent en œuvre l’interaction spécifique entre les anticorps et les antigènes qui permettent
de détecter une bactérie dans les tissus végétaux d'identifier une espèce bactérienne isolée sur
milieu gélosé.C'est la spécificité des réactions anticorps-antigène qui fait un outil très
performant pour le diagnostic des maladies.
Dans ce méthode on peut utiliser de techniques comme :
-L'immunoprecipitation
Cette technique est basée sur la formation d’agrégats entre les bactéries et les anticorps que
l'on observer lorsque l'on mélange un échantillon de végétal infecté avec un antisérum
spécifique. Ces agrégats sont insolubles et visibles à l’oeil nu ou en microscopie.
Pour excuter cette technique on utilise la lame, le tube ou la boite de Pétri.
Cette méthode rapide mais peu sensible.
-ELISA
Méthode qui a révolutionné le domaine du diagnostic. Son principe consiste à révéler
l’interaction anticorps-antigène par le marquage des immunoglobulines à l’aide d’enzymes
gouvernant une réaction colorée.
Cette éthode très utilisée car elle est simple à utiliser, peu coûteuse, sensible et spécifique en
fonction des anticorps utilisés.
Dans le méthode serologique on peut aussi utiliser la technique de l’immunofluorescence qui
est une technique qui consiste mélanger la microscopie et l’immunologie;
C'est la méthode très utilisée en bactériologie
Elle est Sensible et spécifique (105 bact/ml) mais relativement longue et pas toujours facile à
interprêter.
3.Methode biologique
Ceci consiste à l'identification précise du bioagresseur (biologie),la connaissance de son cycle
: les formes de conservation, les nombre de générations, les conditions d'expression, les stades
où l'intervention est possible. historique de ses manifestations et spécificité sur une culture en
particulier ainsi que existence d'autres plantes hôtes.
TABLEAU DES METHODES DE DIAGNOSTICS DE BIOAGRESSEURS