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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU

CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE (ESU
UNIVERSITE EVANGELIQUE EN
AFRIQUE (UEA)

TRAVAIL PRATIQUE DE PHYTOPATOLOGIE

ENCADREUR : COKOLA MARCELIN


PRESENTE PAR : JONATHAN CUMA

ANNEE ACADEMIQUE : 2023-2024


INTRODUCTION
Le diagnostic est un moyen très nécessaire pour la connaissance des
bioagresseurs des cultures afin d’envisager une lutte ou système de protection à
mettre en place. Hormis la biologie des bioagresseurs la connaissance de ceux-ci
inclus plusieurs autres éléments tels que : Leur historique, leurs spécificités pour
une culture ou d’autres plantes hôtes, leurs ennemis naturels, leurs symptômes
ainsi que les confusions avec d’autres causes de maladies (facteurs biotiques et
abiotiques). (Www.Ecophytopic.com)
Ainsi rapport se porte sur les différentes méthodes d’identification des certains
espèces ravageurs des plantes entre autres : les nématodes, les arthropodes, les
acariens, les insectes, les bactéries, les mycoplasmes, les virus et les
champignons. Nous allons parler de 4 méthodes de diagnostic pour les
bioagresseurs comme :la méthodes moléculaire, immunologique, biologique et
par clé d’identification. En les rapportant les espèces citées ci-haut
LES MÉTHODES D'IDENTIFICATION DES BIOAGRESSEURS
1.LA MÉTHODE MOLÉCULAIRE
La méthode moléculaire convient particulièrement pour détecter un bioagresseur dans des
échantillons dégradés, ou quand les symptômes sont atypiques, voire invisibles.
Son principe repose sur la recherche de traces d’ADn spécifiques du bioagresseur au sein du
mélange complexe que représente un échantillon de plante ou de sol.
Specifité de méthode moléculaire
La fiabilité de ces tests repose en grande partie sur la reconnaissance d’une ou plusieurs
régions

spécifiques du génome du bioagresseur. Ces dernières sont déterminées grâces à des études
préalables de diversité génétique, qui permettent d’identifier des régions du génome
présentant un caractère « exclusif » du bioagresseur recherché. Ces régions peuvent
correspondreàdes marqueurs phylogénétiques (évoluant différemment selon les espèces), des
gènes associés à la pathogénicité ou encore des régions de fonction inconnue mais dont la
séquence diverge suffisamment chez le bioagresseur recherché.
La rapidité d’exécution est un autre avantage de ces tests moléculaires spécifiques.
Ils sont à ce titre souvent proposés comme méthodes de référence dans les protocols
internationaux de l’OEPP ou de la Convention internationale pour la protection des végétaux
(CIPV). De plus, à partir d’un même échantillon, donc d’un même extrait d’ADn, il est
possible
de rechercher autant de bioagresseurs que l’on souhaite. Sous certaines conditions, la
recherche

de plusieurs bioagresseurs peut même se réaliser simultanément dans un seul tube — on


parlera alors de multiplexage —, ce qui constitue un gain de temps et d’argent appréciable

SENSIBILITÉ
Avec des méthodes moléculaires, on peut connaitre le niveau d’infection ou de virulence d’un
virus dans une plante par exemple et décider ou non de traiter la culture »
COÛT ET DISPONIBILITÉ
Le coût de la caractérisation moléculaire semble être élevé dans notre milieu suite : Au
manque d'accès des laboratoires bien équipées puisque cette méthode demande trop des outils
numériques et robotiques et d'autres outils de diagnostic efficace.
NB:En recherche fondamentale, ces tests génétiques sur tous les types de bioagresseurs sont
un moyen de détecter des variations existantes entre les génotypes.
2.METHODE SEROLOGIQUE
Ils mettent en œuvre l’interaction spécifique entre les anticorps et les antigènes qui permettent
de détecter une bactérie dans les tissus végétaux d'identifier une espèce bactérienne isolée sur
milieu gélosé.C'est la spécificité des réactions anticorps-antigène qui fait un outil très
performant pour le diagnostic des maladies.
Dans ce méthode on peut utiliser de techniques comme :

-L'immunoprecipitation
Cette technique est basée sur la formation d’agrégats entre les bactéries et les anticorps que
l'on observer lorsque l'on mélange un échantillon de végétal infecté avec un antisérum
spécifique. Ces agrégats sont insolubles et visibles à l’oeil nu ou en microscopie.
Pour excuter cette technique on utilise la lame, le tube ou la boite de Pétri.
Cette méthode rapide mais peu sensible.

-ELISA
Méthode qui a révolutionné le domaine du diagnostic. Son principe consiste à révéler
l’interaction anticorps-antigène par le marquage des immunoglobulines à l’aide d’enzymes
gouvernant une réaction colorée.
Cette éthode très utilisée car elle est simple à utiliser, peu coûteuse, sensible et spécifique en
fonction des anticorps utilisés.
Dans le méthode serologique on peut aussi utiliser la technique de l’immunofluorescence qui
est une technique qui consiste mélanger la microscopie et l’immunologie;
C'est la méthode très utilisée en bactériologie
Elle est Sensible et spécifique (105 bact/ml) mais relativement longue et pas toujours facile à
interprêter.
3.Methode biologique
Ceci consiste à l'identification précise du bioagresseur (biologie),la connaissance de son cycle
: les formes de conservation, les nombre de générations, les conditions d'expression, les stades
où l'intervention est possible. historique de ses manifestations et spécificité sur une culture en
particulier ainsi que existence d'autres plantes hôtes.
TABLEAU DES METHODES DE DIAGNOSTICS DE BIOAGRESSEURS

BIOAGRESSEURS MOLECULAIRES SEROLOGIQUE BIOLOGIQUE CLE


ET METHODES ID
ACARIENS
ARTROPODES
INSECTES
BACTERIES
MYCOPLASME
VIRUS
CHAMPIGNONS
NEMATODES
Bibliographie
-www.phytosis.fr
-Renaud Ioos. Les principales méthodes de détection des bioagresseurs de quarantaine
(Résumé).Revue forestière française, 2018, 70 (6), pp.677-682. ff10.4267/2042/70322ff.
ffhal-03447558

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