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de leurs applications
Dubarle Dominique. La méthode scientifique de Galilée. In: Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, tome 18,
n°2, 1965. pp. 161-192;
doi : https://doi.org/10.3406/rhs.1965.2414
https://www.persee.fr/doc/rhs_0048-7996_1965_num_18_2_2414
(1) Die Mechanik in ihrer Entœicklung, chap. II, sect. 1. L'ouvrage a été traduit en
français sous le titre de : La mécanique, exposé historique et critique de son développement.
Trad. E. Bertrand, Paris, Hermann, 1904.
(2) Études galiléennes, 3 vol., Paris, Hermann, 1939 ; Galilée et la révolution
scientifique du XVIIe siècle (Conf. du Palais de la Découverte, série I), n° 37). « Le De Motu
Gravium -— de Galilée. De l'expérimentation imaginaire et de son abus », Revue d'Histoire
des Sciences, XIII, 1960, pp. 197-245.
(3) On reviendra ci-dessous sur ce point particulier.
(4) Galilée, rappelons-le, a été très peu traduit en français. Le P. M. Mersenne publie,
en 1634, Les Méchaniques de Galilée, traduction adaptée d'un manuscrit de Galilée non
publié de son vivant et, en 1639, une traduction assez libre des Discorsi, sous le titre :
Les nouvelles pensées de Galilée. Depuis cette époque, très peu de traductions ont été faites.
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FlG. 1
(1) « Laissez-moi une fois de plus expliquer que les variations de vitesse observées dans
le cas de corps de poids spécifiques différents ne tiennent qu'à des circonstances extérieures
et en particulier à la résistance du milieu, et que si l'on pouvait éliminer celle-ci, tous les
corps tombei aient à la même vitesse », Discorsi, Ire Journée (1181.
(2) Définie comme suit dans les Discorsi, IIIe Journée (198) : « Nous pouvons nous
représenter un mouvement comme uniformément et continuellement accéléré quand,
durant n'importo quels intervalles égaux de temps, des accroissements égaux de vitesse
lui sont conférés. » La chute d'un corps pesant serait un mouvement de cette sorte si les
influences et les résistances du milieu pouvaient être éliminées.
(.4) De la façon suivante (Discursi, IVe Journée (272-273)) : « Imaginons une ligne
horizontale ou un plan élevé le long duquel un corps se meut à vitesse uniforme de a à b.
Supposons que ce plan se termine soudainement en b ; alors en ce point, le corps, en raison
? <1/ b a
Fig. 2
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(1) « Notre académicien (c'est Galilée lui-même) me dit tout d'abord qu'il avait été
longtemps à tâtonner dans le noir ; mais par la suite, dit-il, après avoir fait quelques
milliers d'heures à spéculer et à réfléchir là-dessus, il était arrivé à quelques notions qui
sont fort éloignées de nos premières idées et remarquables dans leur nouveauté », Discorsi,
IVe Journée, Commentaire sur la Proposition IV.
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