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La réussite se forge

dans le travail

COURS DES SCIENCES DE LA Ecris par Monsieur

VIE ET DE LA TERRE. MBANI Arne,


Professeur certifié
NIVEAU : 5EME des collèges
d’enseignement
général.

Ce Cours des SVT, est un cours destiné à l’enseignant, car il


obéit aux normes nationales d’enseignement. Rédiger en tenant
compte de la nouvelle présentation des programmes publiés en
2002 en RC
Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI

TABLE DES MATIERES


INTRODUCTION AUX SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE .............................2
INTRODUCTION A LA BOTANIQUE ..........................................................................3
APPAREIL VEGETATIFS DES PLANTES SANS FLEURS ........................................5
CYCLES DE DEVELOPPEMENT DES PLANTES SANS FLEURS ..........................10
ELEMENTS COMPARATIFS ENTRE LES CYCLES DE DEVELOPPEMENT DES
PLANTES SANS FLEURS ....................................................................................... 12
MODES DE NUTRITION DES PLANTES .................................................................13
DANGERS ET PRATIQUES NEFASTES DE L’HOMME SUR L4ENVIRONNEMENT 1
ET SUR LUI-MEME .................................................................................................. 15
FONCTIONS VITALES CHEZ LES INVERTEBRES .................................................18
ORIENTATION CHEZ LES INVERTEBRES .............................................................25
ADAPTATION DE L’APPAREIL BUCCAL AU REGIME ALIMENTAIRE ...................26
LA RESPIRATION CHEZ LES INVERTEBRES ........................................................29
GEODYNAMIQUE EXTERNE ..................................................................................30
ETUDE DE L’ARGILE ...............................................................................................33
ETUDE DU CALCAIRE .............................................................................................34
ETUDES DES ROCHES SILICEUSES .....................................................................35
LES ROCHES SALINES ...........................................................................................36
LES ROCHES CHARBONNEUSES ..........................................................................37

Niveau : 5ème
Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI

INTRODUCTION AUX SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE (Rappels)

Les sciences naturelles se répartissent en deux grands groupes des sciences :


 Les sciences de la vie
 Les sciences de la terre

I- Les sciences de la vie


On distingue plusieurs sciences de la vie dont on peut citer : la biologie, la génétique,
l’immunologie, l’écologie, la physiologie, la cytologie, l’anatomie,…
2
A- La biologie : c’est une science qui étudie la vie des êtres vivants.
La biologie se subdivise en deux autres sciences qui sont : la Zoologie et la Botanique
1- La Zoologie : c’est une science biologique qui étudie les animaux.
2- La Botanique : c’est une science biologique qui étudie les végétaux.
B- La Génétique : c’est une science biologique qui étudie la transmission des
caractères héréditaires des parents aux enfants.
C- L’immunologie : c’est une science biologique qui étudie les mécanismes ou
systèmes de défense de l’organisme contre les microbes.
D- L’écologie : c’est une science biologique qui étude les relations qui existent entre
les êtres vivants et leur milieu de vie.
E- La cytologie : c’est une science biologique qui étudie les cellules.
La cellule est l’unité fondamentale de la matière vivante.
F- L’Histologie : c’est une science biologique qui étudie les tissus
G- L’Anatomie : c’est une science biologique qui étudie les organes du corps des
êtres vivants.

II- Les sciences de la terre


Ils existent plusieurs sciences de la terre : la géographie, la climatologie, la géologie,…

A- La géographie : c’est une science de la terre qui étudie les reliefs

B- La climatologie : c’est une science de la terre qui étudie le climat

C- La géologie : c’est une science qui étudie la terre.


Ils existent plusieurs disciplines géologiques : la pétrographie, la paléontologie, la pédologie,
la minéralogie,…

1- La pétrographie : c’est une science géologique qui étudie les roches

2- La paléontologie : c’est une science géologique qui étudie les fossiles

3- La pédologie : c’est une science géologique qui étudie les sols

4- La minéralogie : c’est une science géologique qui étudie les minéraux.

Niveau : 5ème
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INTRODUCTION A LA BOTANIQUE (Rappels)

I. Bref aperçu
Dans la nature, on compte plusieurs espèces végétales parmi lesquelles on distingue :
 les plantes à fleurs et à graines
 les plantes sans fleurs et sans graines.

A. Les plantes à fleurs et à graines


Les plantes à fleurs et a graine sont encore appelées spermaphytes.
L’embranchement des spermaphytes compte deux classes : 3
 La classe des monocotylédones
 La classe des dicotylédones

1. La classe des monocotylédones


a. Définition : une plante monocotylédone est une plante dont la graine est formée
d’un seul cotylédon.

b. Exemples : le maïs, le riz, le sorgho, le blé, la canne à sucre,…

2. La classe des dicotylédones


a. Définition : une plante dicotylédone est une plante dont la graine est formée de
deux cotylédons.
b. Exemples : le haricot, l’arachide, l’avocatier, le manguier,…

B. Les plantes sans fleurs et sans graines


Les plantes sans fleurs et sans graines sont encore appelées les cryptogames.
Ils existent trois embranchements des cryptogames qui sont :
 L’embranchement des ptéridophytes
 L’embranchement des bryophytes
 L’embranchement des thallophytes

1. L’embranchement des ptéridophytes


a. Caractères généraux
Les ptéridophytes sont des plantes herbacées, rarement arborescentes, pourvues des
racines, tiges et feuilles renfermant les vaisseaux. Les spores germent en formant un
prothalle qui porte les organes reproducteurs. L’œuf se forme et se transforme en plantule
sur le prothalle.

b. Différentes classes des ptéridophytes


On distingue 3 classes des ptéridophytes :
 La classe des fougères proprement dite, qui est la plus importante ;
 La classe des prèles, qui n’a pas de représentants dans nos pays ;
 La classe des lycopodes et sélaginelles.

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Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI

2. L’embranchement des bryophytes


a. Caractères généraux
Les bryophytes sont des plantes ayant des tiges et feuilles, mais n’ayant pas des racines, ni
vaisseaux conducteur de sève.

b. Différentes classes de bryophytes


Les bryophytes se regroupent en une seule classe, celle des mousses.

3. L’embranchement des thallophytes


a. Caractères généraux
Les thallophytes sont des plantes à thalle, c'est-à-dire sans racine, ni tige, ni feuille, ni 4
vaisseaux.

b. Différentes classes des thallophytes


On distingue trois (3) classes des thallophytes :
 La classe des algues
 La classe des champignons
 La classe des lichens.

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APPAREIL VEGETATIFS DES PLANTES SANS FLEURS (OG1)

I. Etude de la fougère (OS1.2)


Exemples : le néphrolépis

A. Localisation
Le néphrolépis est une fougère qui vit fixée sur le palmier à huile sans être nuisible à celui-
ci : on dit que c’est une plante épiphyte.
Les fougères peuvent être aquatiques ou terrestre.
5
B. Description de l’appareil végétatif d’une fougère
1. Définition
On appelle appareil végétatif, l’ensemble formé par des racines, des tiges et des feuilles.

2. Différentes parties
L’appareil végétatif d’une fougère comprend deux parties : une partie aérienne et une partie
souterraine.

a. la partie aérienne
La partie aérienne est constituée uniquement des feuilles ; ces feuilles sont encore appelée
fronde ou penne
Elle est très longue 1 à 2 m parfois et comprend :
 un pétiole très long ;
 une nervure principale ou rachis
 une dizaine des lobes ou folioles qui portent des nervures secondaires.

b. La partie souterraine
Elle est composée des racines et des tiges.
 Les tiges : elle est localisée dans le sol et est appelée tige souterraine ou rhizome
ou fausse racine.
 Les racines : la fougère présente des racines adventives qui fixent la plante au sol,
absorbent l’eau et les sels minéraux pour élaborer la sève, brute : on dit que les
racines jouent un rôle dans la nutrition de la plante.

Légende
1. Racine
2. Rhizome
3. Pétiole
4. Limbe
5. Bourgeon

Schéma de la fougère

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Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI

II. Etude de la mousse. Exemple : le polytric (OS1.2)


A. Localisation
Les mousses sont des petites plantes de taille réduite qu’on trouve au niveau des écorces
d’arbres, sur les vieux murs, sur les roches,…

B. Description de l’appareil végétatif


1. Différentes parties
Les mousses ont un appareil végétatif composé de deux parties :
 Une partie aérienne
 Une partie souterraine. 6

a. La partie aérienne : elle est formée des tiges et des feuilles. Les tiges des
mousses sont fragiles, rampantes, noirâtres ou brunes et portent de longuettes vertes
serrés les unes aux autres cependant, les feuilles chlorophylliennes sont toutes
dépourvues de pétiole : on dit que ce sont des feuilles sessiles.

b. La partie souterraine : elle est marquée par une absence totale des racines toute
fois, on observe des fins filaments appelés les rhizoïdes.

Remarque :
 On appelle rhizoïde, des fins filaments qui fixent et jouent le rôle des racines chez les
mousses.
 On appelle plante vasculaire, une plante qui possède les vaisseaux conducteurs de
sève.
 On appelle plante chlorophyllienne, une plante qui possède la chlorophylle.
 On appelle la chlorophylle un pigment qui donne une coloration verte aux feuilles
des plantes.

III. Etude d’une algue : Spirogyre (OS1.2)

A. Localisation
La spirogyre est une algue filamenteuse qu’on trouve dans les étangs, des mares, des
fosses, qui forment des masses vertes flottantes.

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Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI

B. Description de l’appareil végétatif


L’appareil végétatif des algues est un thalle.

C. Différents types des algues


Il existe plusieurs types d’algues : vertes, blues, jaunes, brunes et rouges.
NB : les algues sont des plantes chlorophylliennes.

IV. Etude des champignons : le bolet, l’agaric champêtre (OS1.2)


A. Localisation : les champignons sont des plantes terrestres.

B. Description de l’appareil végétatif.


Appareil végétatif d’un champignon est un thalle.

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V. Etude des lichens (OS1.2)


A. Définition : on appelle lichen, une association harmonieuse d’un champignon et
d’une algue.

Remarque : dans cette association, le champignon retient l’eau de pluie, capte la vapeur
d’eau et les poussières, protège l’algue contre la sècheresse et l’algue à son tour grâce à sa
chlorophylle, puise le dioxyde carbone (CO2) de l’air et élabore des substances carbonées
utilisé par le champignon. De ce fait : on dit que l’association d’une algue et d’un
champignon est à bénéfices réciproques.
En d’autre terme les lichens mènent une vie symbiotique.
On appelle symbiose, une association harmonieuse d’êtres vivants a bénéfice réciproques.

B. Appareil végétatif
L’appareil végétatif des lichens est un thalle.

C. Différents types des lichens


On distingue :
 Les lichens foliacés. Exemple : la parmélie
 Les lichens branchus. Exemple : l’usnée barbue
 Les lichens gélatineux. Exemple : les collines.

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VI. Comparaison des appareils végétatifs des plantes sans fleurs (OS1.3)
Tableau comparatif des appareils végétatifs des plantes sans fleurs.

fougères Mousses Algues Champignons lichens


Appareils Plantes à racines Plantes sans Les algues, les champignons et les lichens sont
végétatifs avec tiges, feuilles racines, ni des plantes n’ayant pas des racines, ni des
et vaisseaux vaisseaux feuilles, ni des tiges et sans vaisseaux
conducteurs de conducteurs de conducteurs de sève.
sève sève, mais
possèdent des tiges
et des feuilles
9
Partie Partie aérienne La partie aérienne Plantes à Plantes a thalle, mais Plantes à
aérienne constituée porte les tiges et les thalle dont la partie thalle
uniquement des feuilles aérienne est
feuilles constituée d’un pied,
parfois avec anneau,
d’un chapeau avec
des fines lamelles

Partie Partie souterraine Partie souterraine crampons Partie souterraine Crampons


souterrain formée d’une tige dépourvue des formée des filaments
e souterraine ou racines, porte des blancs appelés
rhizome avec des fins filaments mycélium.
racines adventives appelés les
rhizoïdes
Présence Présence de la Présence de la Présence Absence de la Présence de
ou non de chlorophylle chlorophylle de la chlorophylle la
la chlorophyll chlorophylle.
chlorophyl e
le

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CYCLES DE DEVELOPPEMENT DES PLANTES SANS FLEURS (OS1.4)

1. Cycle de développement des ptéridophytes : description du cycle de


reproduction chez la fougère (OS1.4)
La reproduction de la fougère se fait à partir des spores. La germination de la spore donne
un prothalle.
 Une spore est une cellule reproductrice microscopique des nombreuses espèces
végétales et de certains protozoaires.
 On appelle prothalle, une petite lame verte chlorophyllienne provenant de la
germination de la spore chez les
10
fougères.

NB : le prothalle renferme à la fois les organes


males et les organes femelles.
Les organes males ou Anthéridies produisent
les cellules reproductrices males appelées
anthérozoïdes.

Les organes femelles ou Archégones


produisent les cellules reproductrices femelles
appelées Oosphères.
Le rencontre puis l’union d’un anthérozoïde avec une oosphère donne un œuf : c’est la
fécondation. L’œuf à son tour donnera une fougère feuillée qui produira à maturité des
spores contenus dans un sporange.
On appelle sporange, un organe qui renferme et libère à maturité les spores chez les
fougères.
Anthéridie anthérozoïde

Fougère sporange spore prothalle

Archégones oosphère

Croissance fougère feuillée œuf fécondation

Conclusion
Le cycle de développement des fougères est caractérisé par la succession de deux phases :
la fougère et le prothalle.

2. Le cycle de développement des bryophytes : Description du cycle de


reproduction chez les mousses (OS1.4)
Chez les mousses, on rencontre deux catégories des rameaux : les rameaux males et les
rameaux femelles.
Les rameaux males ou tiges à anthéridies portent des sacs à corpuscules qui produisent
des anthérozoïdes ou corpuscules ciliés.
Les rameaux femelles ou tiges à archégones produisent des oosphères ou cellules
reproductrices femelles.

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Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI

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Tiges mâle et femelle de la mousse

NB : Apres la fécondation l’œuf donne un sporogone.


On appelle sporogone, un organe producteur des spores chez les mousses.
Le sporogone est formé d’une soie, d’une urne à spore surmontée d’une coiffe.

Rameaux male organe male (anthéridie) anthérozoïde

Rameaux femelle organe femelle (Archégone) oosphère

Mousse feuillée spore sporogone œuf fécondation

3. Cycles de développement des thallophytes (OS1.4)


a. Chez les algues : cas du fucus
Chez les algues la reproduction est aquatique. Elle se fait par l’union des cellules
reproductrices oosphère et anthérozoïdes, pour former l’œuf.

Fucus male anthérozoïde

Fucus femelle oosphère

Développement œuf fécondation

b. Chez les champignons : ces de l’agaric champêtre


Les fines lamelles, du chapeau produisent des spores qui germent pour donner des thalles
filamenteux.
Ces thalles filamenteux produisent à leurs tours des champignons aériens à partir du
mycélium nouvellement formé.

Thalle filamenteux champignons spores

Spores thalles filamenteux

c. Chez les lichens (OS1.4)


Les lichens se reproduisent par bouturage naturel : on dit que la multiplication des lichens
est asexuée.

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Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI

ELEMENTS COMPARATIFS ENTRE LES CYCLES DE DEVELOPPEMENT DES


PLANTES SANS FLEURS (OS1.5)

A. Eléments de différence
1. Chez les fougères
 La germination de la spore donne un prothalle
 Le sac qui contient les spores s’appelle le sporange
 Le développement de l’œuf donne une fougère feuillée
12
2. Chez les mousses
 La germination de la spore donne une mousse feuillée qi porte les deux rameaux
(males et femelle)
 Le sac à spore est appelée le sporogone
 Le développement de l’œuf donne un sporogone.

3. Chez les algues : cas du fucus


 Pas des spores ni sac à spores
 La germination de l’œuf donne une algue à deux rameaux (fucus male et fucus
femelle)

4. Chez les champignons


 La germination de la spore donne un thalle filamenteux
 Seules des fines lamelles produisent des spores.
 Pas de fécondation, ni de formation de l’œuf.

5. Chez les lichens


La multiplication végétative par bouturage naturel

B. Eléments de ressemblance
 Les organes de reproduction ainsi que les cellules reproductrices sont les mêmes
 La fusion des cellules reproductrices donne un œuf
 Les spores sont présentent chez les mousses, les fougères et les champignons.
C. Tableau systématique des plantes sans fleurs
Embranchement Plantes sans fleurs Caractères généraux
Ptéridophytes Fougère Plantes à tiges, racines, feuilles
et vaisseaux conducteurs de
sève mais sans fleurs ni graine.

Bryophytes Mousse Plantes à tiges et feuilles, mais


sans racine, ni vaisseaux
conducteurs de sève.
Thallophytes Algues Plantes sans racine, ni tige, ni
Champignons feuille, vaisseaux conducteurs
Lichens de sève.

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Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI

MODES DE NUTRITION DES PLANTES (OG2)

I. Introduction
Les plantes étant des êtres vivants comme les animaux se nourrissent pour se maintenir en
vie. Les feuilles des plantes portent plusieurs couleurs parce que certaines plantes
contiennent la chlorophylle d’autre non.

II. Les différents modes de nutrition des plantes (OS2.1)


Il existe deux (2) modes de nutrition chez les plantes : l’autotrophie, l’hétérotrophie. 13

A. L’autotrophie
C’est le mode nutrition des êtres vivants capable de fabriquer la matière organique à partir
de la matière minérale.
L’autotrophie est aussi le mode de nutrition des plantes chlorophylliennes (plante
autotrophe). On appelle plantes chlorophylliennes, une plante colorées en vert par un
pigment appelé chlorophylle porté par le chloroplaste.

1. Les besoins des plantes chlorophylliennes


Les plantes chlorophylliennes ont besoin de l’eau, des sels minéraux, du dioxyde de carbone
et de la lumière pour se développer.

2. Notion de la sève
L’eau et les sels minéraux, puisées dans le sol par les racines constituent la sève brute.
Lorsque cette sève brute va monter au niveau des feuilles, elle va subir l’effet du dioxyde de
carbone et de la lumière du soleil pour se transformer en sève élaborée.
 Sève brute : c’est l’ensemble formé par l’eau et les sels minéraux puisés dans le sol
au niveau des racines ;
 Sève élaborée : c’est le produit obtenu après transformation de la sève brute sous
l’action de la lumière et du CO2.

3. Notion de la photosynthèse
La photosynthèse est une réaction au cours de laquelle les plantes chlorophylliennes
(vertes) exposées à la lumière du soleil, fabriquent leurs aliments organiques à partir des
sels minéraux, l’eau et du gaz carbonique.
Lors de la photosynthèse, les plantes vertes absorbent le dioxyde de carbone (CO2) de l’air
pour rejeter le dioxygène (O2).

B. Hétérotrophie
L’hétérotrophie est le mode de nutrition des plantes qui utilisent la matière organique
provenant des autres êtres vivant en décomposition.

1. Les différents types d’hétérotrophie


Les différents types d’hétérotrophie sont : le saprophytisme, le parasitisme, et la symbiose.

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Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI

a. Le saprophytisme
Le saprophytisme est un mode de nutrition de certaines plantes qui utilise la matière
organique provenant des animaux ou des végétaux en décomposition. Ces plantes sont
appelées saprophytes.
Exemple : les champignons

b. Le parasitisme
Le parasitisme est un mode de nutrition des plantes parasites qui se nourrissent au dépend
des autres êtres vivants.
Exemple : la moisissure du pain, d’orange, du manioc,…
14
c. La symbiose
La symbiose est le mode de nutrition des plantes qui, forme une association des êtres
vivants à bénéfice réciproque.
Exemple : le lichen

C. L’épiphytisme (c’est un cas de l’autotrophie)


L’épiphytisme est le mode de nutrition des plantes épiphytes, les plantes qui vivent au
dépend des autres plantes sans la parasiter.
Exemple : le néphrolépis (la fougère)

III. Tableau comparatif de nutrition des plantes chlorophylliennes et non


chlorophylliennes (OS2.2)
Mode de Plantes Nutrition
nutrition
Autotrophie Autotrophes Fabrication de la matière
Epiphytes organique à partir de la
matière minérale, sous
l’action de la lumière.
Hétérotrophie Saprophytes Matière organique obtenue à
Parasites partir des autres êtres
Symbioses vivants en décomposition.

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DANGERS ET PRATIQUES NEFASTES DE L’HOMME SUR L4ENVIRONNEMENT ET


SUR LUI-MEME (OG5)

Introduction
L’homme étant lui-même maitre de son environnement, il est par conséquent responsable
des dangers que cet environnement pourrait présenter suite à des pratiques néfastes. Ces
pratiquent menacent l’habitat de l’homme donc intéresse l’Ecologie.
L’écologie est une science qui étudie les relations qui existent entre les êtres vivants et leurs
milieux de vie. 15

I. DANGERS LIES A LA RUPTURE DE L’EQUILIBRE NATUREL (OS5.1)


Les dangers liés à la rupture de l’équilibre naturel sont :
 Le réchauffement de la terre
 Déforestation, savanisation, rareté des pluies, appauvrissement des sols

A. Le réchauffement de la terre
Le réchauffement de la terre est causé plus particulièrement par : la rupture de la couche
d’Ozone et la pollution.

1. La rupture de la couche d’ozone.


La couche d’ozone est située dans l’atmosphère, et elle joue un rôle de protecteur vis-à-vis
des rayons ultraviolet (UV) provenant du soleil.
Cette rupture est provoquée par l’utilisation des certains objets qui rejettent dans
l’atmosphère des gaz nocifs comme le CO2, le Perfluorocarbures, chlorofluorocarbone,…
ces gaz détruisent la couche d’ozone et les rayons UV étant plus filtrés, l’énergie qui arrive
sur le sol est beaucoup plus important causant ainsi la fonte des glaciers polaires.

2. La pollution
On appelle pollution, une modification défavorable du milieu naturel susceptible de nuire aux
animaux et végétaux ou à la santé des Homme.
Tout ce qui provoque une pollution est appelé polluant.
a. Causes de la pollution
Il existe des pollutions naturelles et des pollutions qui sont d’origine des processus de
dégradation des reliefs et des sols.
 La pollution naturelle : c’est une pollution due aux activités naturelles des êtres
vivants.
Exemples : quand une mangue tombe, après décomposition pollue la nature.
 Concernant les pollutions qui sont à l’origine des processus de
dégradation des reliefs et des sols, les principales causes sont : l’industrie,
développement des techniques naturelles, l’augmentation de la production et de la
consommation, l’urbanisation accélérée et la construction des grands ouvrages.

b. Groupes de pollution
On distingue plusieurs groupes de pollution.

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b.1. pollution par des déchets industriels


Elles sont nombreuses :
 Les gaz : il s’agit des gaz qui proviennent des usines et des moteurs des
automobiles. Exemples : CO2 et CO.
 Les déchets solides : ils sont très nombreux : les épaves des véhicules et les
sacs d’emballages notamment en matière plastiques.

NB : Smog : ce sont des nuages de pollution qui se forment au-dessus des villes
industrielles. Ces smogs ont une action nocive pour les êtres vivants.

B. La déforestation 16
La déforestation est l’action de détruire la forêt. L’homme détruit les forets par les processus
suivants : les incendies des forets, la monoculture, la construction des grands ouvrages,
l’abattage des arbres.

1. Incendie des forets


Chaque année les incendies détruisent les grandes étendues des forets, ce qui pourra
conduire à la désertification.
Ces feux sont pratiqués pour l’agriculture, la chasse, le nettoyage ; il y a aussi des feux
anarchique.

2. La monoculture
Elle concerne les plantations à caractère industriel qui installée dans des grandes étendues
et qui est mono spécifique (une seul espèce). Elle conduit à l’appauvrissement des sols.
Exemple : les cannes à sucres de SARIS Congo.

3. Construction des grands ouvrages


Cette construction des grands ouvrages réduit les surfaces à cultivée, réduit l’espace.
Exemples : la construction des routes, des usines, des bâtiments,…

4. L’abattage des arbres


C’est la destruction des arbres d’une manière anarchique. Cette destruction a pour
conséquence de provoquer des érosions et les déchaussements des sols.
C. Savanisation
Elle concerne le surpâturage. Le surpâturage est néfaste surtout s’il s’agit des moutons et
des chèvres, car ils broutent les jeunes pousses et empêche la régénération de la
végétation.

D. Rareté des pluies


La rareté des pluies entraine une surexploitation de la nappe phréatique. Dans certaines
zones, les nappes d’eau phréatiques commencent à s’épuiser et l’eau devient rare.

E. Appauvrissement des sols


L’absence des pluies entraine une sècheresse et le sol s’appauvri et devient compact. C’est
ce qui ne permet pas une bonne poussé de la végétation.
NB : la déforestation entraine le changement climatique.

Niveau : 5ème
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Déforestation risque de désertification augmentation du CO2 dans l’atmosphère

Menace sur la faune et la flore Changement climatique

II. Conséquence de la dégradation du sol (OS5.2)


La dégradation du sol agricole conduit à la sous-alimentation et la malnutrition. La relation
qui existe entre la dégradation du sol, la sous-alimentation et la malnutrition des populations
est :

Dégradation du sol sols appauvri mauvaise culture mauvaise récolte 17


Malnutrition de la population. Sous-alimentation

III. Activités visant la protection, la restauration et la préservation de


l’environnement (OS5.3).
La préservation de l’environnement est très capitale, car c’est l’environnement qui nous
entoure et cette préservation contribue à la lutte contre le changement climatique.
Pour cela, il faut exercer des activités qui amènent à préserver la nature. Parmi ces activités
nous avons :
 La plantation des gazons
 Le respect de la réglementation sur la faune et la flore
 Assainissement du milieu
 Construction des latrines
 Les curages des caniveaux

NB : pour avoir plus des connaissances sur l’environnement, il est souhaitable d’intégrer les
clubs d’amis de la nature, en animant des séances d’éducation relatives à l’environnement
(OS5.4 & 5.5).

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FONCTIONS VITALES CHEZ LES INVERTEBRES (OG3)

I. Définition (OS3.1)
Un invertébré est un animal qui ne possède pas la colonne vertébrale.
Exemple : la mouche, la fourmi, la libellule, le papillon, le moustique, le grillon, le criquet,…

II. Les fonctions vitales


1. Définition
On appelle fonction vitale, un travail assuré par un ou plusieurs organes pour la survie de
l’espèce.
18
2. Les différentes fonctions vitales chez les invertébrés
Les différentes fonctions vitales chez les invertébrés sont :
 la locomotion : assurée par les membres
 la nutrition : assurée par la bouche
 la croissance : assurée par les os
 la reproduction : assurée par les organes génitaux
 la respiration : assurée par le nez et les poumons
 l’excrétion : assurée par les reins, etc.

III. la locomotion
1. Définition : la locomotion est le mode de déplacement des êtres vivants.

2. Différentes mode de locomotion chez les invertébrés.


Les Différents modes de locomotion chez les invertébrés sont :
 La marche. Exemple : chez les cafards, la fourmi, les crabes,…
 Le saut. exemple : chez les criquets, les sauterelles,…
 Le vol. exemple : chez le papillon, la libellule, l’abeille,…
 La reptation. Exemple : chez les vers de terre
 La culbute. Exemple : chez la chenille, l’hydre d’eau douce, la sangsue,…
 La course. Exemple : chez le cafard, les scarabées,…
 La nage. Exemple : chez la paramécie, le méduse, les crevettes, les homards,…

IV. La systématique (OS3.2)


1. Définition : la systématique est une science qui classe ou regroupe les êtres
vivants selon leur critère de ressemblance appelé clé de classification.

2. Classification élémentaire des invertébrés


On classe les invertébrés en deux groupes : les protozoaires et les métazoaires.
 Un protozoaire : est un animal dont le corps est formé d’une seule cellule.
Exemple : l’amibe, le trypanosome, la paramécie, le plasmodium,…
 Un métazoaire : c’est un animal dont le corps est formé de plusieurs cellules.
Exemple : la mouche, l’escargot, le criquet,…

Niveau : 5ème
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V. Description des différents modes de locomotion chez les invertébrés


avec usage des pattes ou organes d’adaptation (OS3.3).
1. Le saut : Chez le criquet
Le criquet utilise ses pattes postérieures pour sauter. Les pattes postérieures longues et
musclée, prenant une disposition en Z à trois segments égaux de marche plantigrade. Les
pattes des criquets portent des griffes.

Légende
19
1. Hanche
2. Cuisse
3. Jambe
4. Tarses
5. Stigmates

2. La nage
a. Chez la paramécie
La paramécie nage à l’aide des cils situés dans la partie externe de son cytoplasme, qui
battent l’eau rapidement.

b. Chez le notonecte
Le notonecte nage sur le dos agilité (souplesse) grâce à sa forme hydrodynamique et à ses
pattes en rame. Il se laisse remonter en surface comme un bouchon pour renouveler l’air

Niveau : 5ème
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c. Chez la méduse
La méduse nage grâce aux contractions de l’ombrelle, provoquant un courant d’eau qui
propulse l’animal. Mais ces déplacements sont de faibles amplitudes.

20

d. Chez la seiche
La seiche se déplace en prenant appui sur le fond par ses tentacules. Elle possède ainsi
deux façons de nager :
 Une nage lente : elle nage lentement les tentacules rassemblées et tendues vers
l’avant. La progression est assurée par simple ondulation de sa nageoire
 Une nage rapide : elle se déplace rapidement lorsqu’elle se sent menacée. dans ce
cas, un brusque bond en arrière, elle disparait derrière un nuage d’encre.

Légende
1. Tentacule
2. L’œil
3. Entonnoir
4. Nageoire

e. Chez la langouste
La langouste nage très vite en reculant, l’abdomen est brusquement recourbé vers l’avant, la
nageoire s’est étalée te l’eau est brusquement chassée vers l’avant et l’animal est projetée
en arrière.

Niveau : 5ème
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f. Chez la larve d’aeschne


La larve d’aeshne nage très vite en faisant un bond les plaquées le long du corps.

21

3. Le vol
a. chez le criquet
Le criquet se déplace en volant à l’aide de ses ailes qui sont : les ailes antérieures ou élytres
et les ailes postérieures ou membraneuses.
Remarques : on appelle un élytre, une aile antérieure qui forme une sorte d’étui au repos et,
couvre les ailes postérieures membraneuses.

b. Chez le papillon
Le vol chez le papillon est assez lent et saccadé. Ses ailes sont très grandes par rapport au
corps. Les deux paires d’ailes battent ensembles du même mouvement relativement faible.

c. Chez la libellule
Le vol chez la libellule se fait avec un rythme antagonisme des ailes. C'est-à-dire, lorsque les
ailes antérieures s’élèvent, les ailes postérieures s’abaissent.

Niveau : 5ème
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22
d. Chez l’abeille
Les deux paires d’ailes sont fixés l’une à l’autre et battent ensemble ou au même rythme de
mouvement très rapide (environ 200 battement/s) et produit un bruit caractéristique. L’abeille
a un vol bourdonnant.

4. La reptation chez le ver de terre


Le ver de terre progresse en s’agrippant au sol par différents points de son corps et en
allongeant, puis en raccourcissant. Il utilise deux mouvements : dans un premier temps, la
partie antérieure s’allonge tandis que la partie postérieure reste fixe, dans un deuxième
temps, la partie postérieure se raccourcit tandis que la partie antérieure reste fixe.

5. La culbute chez l’hydre


La culbute est un mode de déplacement des êtres animaux en culbutant ou en basculant.
L’hydre fait partie de ces êtres vivants qui se déplacent en culbutant.

Niveau : 5ème
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6. La marche chez le crabe


Le crabe se déplace sur le côté, dans l’eau il est incapable de nager, il peut seulement se
déplacer en prenant appui sur le fond sableux ou rocheux. Le mouvement est généralement
très rapide, le déplacement latéral devient alors une course et non une marche.

23

7. Cas particulier de la locomotion


a. Chez l’oursin
L’oursin a une forme sphérique (ronde) constituée de deux pôles. Le pole buccal et le pole
anal.
La bouche est située dans le pole inférieur et renferme cinq petites dents qui constituent la
lanterne d’Aristote. Alors que l’anus s’ouvre à l’extérieure par le pole supérieur, son corps est
recouvert de piquant et possède également un système de pieds ambulacraires terminés par
les ventouses.

b. Définition d’un piquant


Un piquant est baguette unique, dure, rigide qui fait effervescence avec l’acide
chlorhydrique.

Niveau : 5ème
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c. Rôle des piquants


Les piquants servent de déplacement à l’animal.

24

d. Rôle des ventouses et des pieds ambulacraires (OS3.4)


Ils permettent à l’oursin de se fixer ou de rester coller sur son support (substrat). On dit qu’il
rampe avec ses pieds ambulacraires.

e. Les outils de la marche chez la mouche (OS3.5).


L’extrémité des pattes des mouches présente deux griffes et deux pelotes garnies des poils
adhésifs et des ventouses.
Sur une surface lisse, les mouches utilisent des pelotes garnies des poils adhésifs et des
ventouses pour se maintenir en équilibre.

Sur une surface rugueuse, pour s’accrocher les mouches utilisent les griffes latérales qui
s’agrippent comme les crochets.

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ORIENTATION CHEZ LES INVERTEBRES (OS3.6)

I. Introduction
L’orientation ou le déplacement des animaux répondent à des besoins variés : recherche de
la nourriture, des conditions du milieu, d’un partenaire sexuel, etc. ces déplacements mettent
en jeux plusieurs mécanismes déférents : la sensibilité à la lumière, à l’odeur, etc.
Par exemple :
 Le soir, à la tombée de la nuit peu de temps après que les lampadaires se soient
allumés, on peut voir un grand nombre des papillons ou d’autres insectes ailés 25
tournent autour de la lampe ;
 Lorsqu’une abeille va chercher sa nourriture, parfois a plus d’un kilomètre, elle
retrouve sa ruche ;
 Les papillons males sont attirés par la présence d’une femelle à plusieurs kilomètres
de distances.

II. Rôle de la lumière chez les daphnies.


Les daphnies ou puces d’eau, sont des petits crustacés d’eau douces. Les daphnies aiment
la lumière et détestent l’obscurité. Donc les daphnies quittent la zone obscure et se dirigent
vers la zone éclairée.
Quand il y a trop de lumière, ils préfèrent une zone ayant une lumière moyenne.

III. Rôle de la lumière chez les asticots.


Les asticots sont des larves (bébé) des mouches. Les asticots fuient la lumière et aiment
l’obscurité. Les asticots n’ont pas des yeux, mais certaines cellules de leur tête sont
sensibles à la lumière et leurs permettent de se déplacer.

Niveau : 5ème
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IV. Organes d’orientations


Beaucoup d’animaux, les insectes en particulier ont des yeux très perfectionnés capables de
percevoir certaines couleurs et même les rayons ultraviolets. De nombreux autres organes
des sens existent chez les invertébrés : la peau, les poils sensoriels,…

Conclusion
L’orientation des invertébrés répond à des besoins variés. Diverses perceptions
interviennent dans l’orientation : odeurs, formes des objets, couleurs, la lumière, l’humidité,
température, le gout, etc. pour trouver ou retrouver leur chemin, beaucoup s’orientent grâce
au soleil et certains ont une mémoire visuelle des lieux.
26

ADAPTATION DE L’APPAREIL BUCCAL AU REGIME ALIMENTAIRE (OS3.7)

Introduction
Comme tous les êtres vivants, les invertébrés aussi se nourrissent, mais ils ont des régimes
alimentaires très diversifiés.

I. Définition
1. Définition de l’appareil buccal
L’appareil buccal est l’ensemble des pièces buccales permettant à un animal en particulier
un invertébré de manger.

2. Définition du régime alimentaire


Le régime alimentaire est l’ensemble d’aliments qu’un animal peut consommer ou manger.
NB : le régime alimentaire d’un animal (invertébré) dépond de son appareil buccal.

I. Différents types d’appareils buccaux


Il existe plusieurs types d’appareils buccaux : l’appareil buccal de type broyeur, de type
lécheur, de type piqueur suceur, de type suceur et de type omnivore.

1. Appareil buccal de type broyeur


a. définition
C’est un appareil buccal fait pour les aliments solides.
Exemples des invertébrés à appareil buccal de type broyeur : le grillon, le criquet, etc.

b. pièces buccales
Les pièces buccales qui composent l’appareil buccal du criquet ou du grillon sont :
 une lèvre supérieure
 deux mandibules
 deux mâchoires masticatrices
 une lèvre inférieure

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NB : les invertébrés ayant un appareil buccal de type broyeur, c’est grâce à leurs
mandibules et leurs mâchoires qu’ils arrivent à couper et à déchirer les aliments solides.
Légende
1. Œil simple
2. Œil composée
3. Antenne
4. Lèvre supérieure
5. Mandibule
6. Palpe maxillaire
7. Mâchoire
8. Palpe labiale
9. Lèvre inferieure
27

2. Appareil buccal de type lécheur


a. Définition : c’est un appareil buccal fait pour les aliments liquides.
Exemples des invertébrés à appareil de type lécheur : abeille, papillon, etc.

b. Les pièces buccales


Les pièces buccales qui composent l’appareil buccal de l’abeille ou du papillon sont : une
lèvre supérieure
 Deux mandibules
 Deux mâchoires allongées
 Une lèvre inférieure
 Deux palpes labiaux

Les lèvres inférieures très développée constituent une longue qui, permet aux animaux ayant
cet appareil buccal de lécher.

Abeille Papillon

3. Appareil buccal de type piqueur suceur


a. Définition : c’est un appareil buccal fait pour les aliments liquides, en perforant
d’abord une partie solide.
Exemple l’appareil buccal du moustique

b. Les pièces buccales.


Les pièces buccales qui composent l’appareil buccal des moustiques sont :
 Une lèvre inférieure

Niveau : 5ème
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 Deux palpes labiaux


 Cinq (5) stylets formés par deux mandibules, deux mâchoires et un
prolongement du pharynx
 Un sixième stylet qui, forme la lèvre supérieure.
Légende
2. Œil composée
3. Antenne
4. Lèvre supérieure
5. Mandibule
7. Mâchoire
8. Palpe labiale 28
9. Lèvre inferieure
10. Canal aspirateur
11. Canal salivaire
12. Sixième stylet
4. Appareil buccal de type suceur
a. Définition : c’est un appareil buccal fait pour les aliments liquides.
Exemple l’appareil buccal des mouches.
b. Les pièces buccales
Les pièces buccales qui composent l’appareil buccal des mouches sont :
 Deux palpes maxillaires
 Une lèvre supérieure
 Une lèvre inférieure
 Deux lobes spongieux.

NB : la lèvre inférieure et la lèvre supérieure forment un canal aspirateur. La mouche ne


possède pas des mandibules, ni des mâchoires, elle aspire les liquides grâces a ses lèvres
inférieurs et supérieure qui se termine par des lobes spongieux.
Légende
1. Œil simple
2. Œil composée
3. Antenne
4. Lèvre supérieure
6. Palpe maxillaire
9. Lèvre inferieure
10. Canal aspirateur
11. Canal salivaire

5. Appareil buccal de type omnivore


a. Définition : c’est un appareil buccal fait pour les aliments variés.
Les animaux ayant un appareil buccal de type omnivore sont des animaux qui se nourrissent
de l chair et des végétaux.
Exemples : l’appareil buccal des Homards, des fourmis,…

b. Les pièces buccales


Les pièces buccales qui composent l’appareil buccal d’un homard ou d’une fourmi sont :

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 Les pattes mâchoires


 Les mâchoires
 Las mandibules
 Une lèvre inférieure transformée en une langue
 une lèvre supérieure.

29

Remarques.
 Le criquet se nourrit des feuilles d’herbes : c’est un herbivore
 L’abeille se nourrit du nectar des fleurs : c’est un nectarivore
 Le moustique femelle ou l’anophèle se nourrit du sang : c’est un Hématophage.

LA RESPIRATION CHEZ LES INVERTEBRES (OS3.8)

I. Définition de la respiration
La respiration est l’action d’inspirer (absorber) de l’oxygène (O2) et d’expirer (rejeter) du
dioxyde de carbone (CO2).

II. Différents types de respiration chez les invertébrés


La respiration dépend du milieu dans lequel évolue l’animal. Chez les invertébrés il existe
deux grands types de respiration qui sont :
 La respiration aérienne ou terrestre
 La respiration aquatique

1. La respiration aérienne ou terrestre


La respiration aérienne est la respiration qui se fait en milieu terrestre.
Il existe deux types de respirations aériennes chez les invertébrés qui sont :
 La respiration aérienne pulmonaire
 La respiration aérienne trachéenne.

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a. La respiration aérienne pulmonaire


C’est la respiration assurée par les poumons.
Exemples : la respiration des escargots.

b. La respiration aérienne trachéenne.


C’est la respiration assurée par les trachées. Les trachées sont des petits tubes respiratoires
s’ouvrant à la surface du corps et conduisant l’air dans les organes.
Exemple : le criquet

NB : en dehors de deux types de respiration aérienne cité, il existe aussi une respiration 30
assurée par la peau appelée respiration cutanée. Exemple : le ver de terre.

2. La respiration aquatique
La respiration aquatique est la respiration qui se fait dans l’eau.
Il existe deux sortes de respirations aquatiques qui sont :
 La respiration branchiale
 La respiration trachéo-branchiale

a. La respiration branchiale
C’est la respiration assurée par les branchies. Les branchies sont des organes respiratoires
propres aux animaux aquatiques, qui captent l’oxygène de l’eau et rejettent du dioxyde de
carbone.
Exemple : les mollusques marins, les crevettes, les homards, etc.

b. La respiration trachéo-branchiale
C’est la respiration assurée par les trachées et les branchies.
Exemple : la larve d’aeschne

GEODYNAMIQUE EXTERNE (OG4)

I. Définition de la géodynamique (OS4.1)


La géodynamique est une partie des sciences de la terre qui, étudie les processus ou
l’ensemble des phénomènes qui déforment les matériaux du globe terrestre.

II. Les différentes branches de la géodynamique


Elle comprend deux branches : la géodynamique interne et la géodynamique externe.

1. La géodynamique interne (GDI)


C’est une science qui, étudie les phénomènes géologiques qui se déroulent à l’intérieur de la
terre.
Elle est composée de plusieurs sciences qui sont : le magmatisme, le volcanisme, le
plutonisme, le métamorphisme,…

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2. La géodynamique externe (GDE)


C’est une science qui, étudie les phénomènes géologiques qui se déroulent à la surface de
la terre.
Il existe plusieurs phénomènes qui se déroulent à la surface de la terre, on peut citer :
l’érosion, le glissement de terrain, le déplacement des masses, la sédimentation,…

III. Différentes sortes des eaux (OS4.2)


1. Définition
L’eau est un liquide incolore (sans couleur) transparent, inodore (pas d’odeur), insipide (sans
gout) fait d’oxygène et d’hydrogène combinés. 31

2. Les différentes eaux


Il existe plusieurs types d’eaux qui sont : l’eau de mer, d’océan, de rivière, de lac, de mare,
Souterraine et sauvage.

a. L’eau de Mer
L’eau de Mer est une grande quantité de liquide salé qui couvre une partie de la surface de
la terre.

b. L’eau de l’océan
L’eau de l’océan est une grande étendue d’eau salée qui occupe la plus grande partie de la
terre.

c. L’eau de fleuve
L’eau de fleuve est une eau qui se jette dans l’océan

d. L’eau de rivière
L’eau de rivière est une eau qui se jette dans un fleuve.

e. L’eau de lac
L’eau de lac est une eau douce souvent qualifiée selon son origine. Cette eau ne coule pas.

f. L’eau de mare
L’eau de mare est une eau dormante stagnante qui ne coule pas.

g. L’eau souterraine
L’eau souterraine est une eau qui coule à l’intérieure de la terre.

IV. Action des différentes eaux (OS4.3)


Ce facteur est lié à la fois au climat et au relief. Il est constitué par les cours d’eau
permanentes ou non. Ces différentes eaux présentent deux actions spécifiques : les actions
mécaniques des eaux et les actions chimiques.

1. L’action mécanique des eaux


L’action mécanique des eaux est l’action qui permet aux eaux d’arracher et de transporter
les débris des roches. Elle se manifeste selon deux modalités : l’érosion et le transport.
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ème
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a. L’érosion
L’érosion est une action mécanique ou ensemble des facteurs agissant au voisinage de la
surface de la terre et modifiant le relief et le paysage.

b. Le transport
Les eaux arrachent les débris des roches et de la terre par l’érosion et les transportent pour
les déposer dans un autre lieu. C’est le transport qui est à l’origine du phénomène de
sédimentions qui donne naissance aux roches sédimentaires.

2. L’action chimique 32
L’action chimique permet ou est à l’origine de la transformation de la terre et des roches. Elle
se manifeste par la dissolution, altération chimique des roches, circulation des eaux
souterraines.

a. La dissolution : en géologie la dissolution est un mélange des eaux et des certains


constituants des roches ou de la terre
b. Altération chimique des roches : c’est la modification chimique et de la forme
des roches.
c. Circulation des eaux souterraines : cette circulation provoque le glissement,
l’écoulement et les éboulements de terrains.
 On parle d’un glissement de terrain, lorsqu’il y a déplacement lent d’une masse de
terrain sur un sol en pente.
 Il y a écoulement de terrain lorsque l’érosion attaque la base des massifs rocheux
puis d’une chute brutale de la partie superficielle déséquilibrée.
 Il y a éboulement, lorsqu’il y a séparation de manière désordonnée des blocs rocheux
sous l’effet du poids.

V. Action du vent
Le vent soulève sur son passage des particules légères, les plus fines peuvent être
entrainées fort loin. Il laisse sur place une surface pierreuse.

1. Erosion éolienne
Le vent est un agent transporteur et d’érosion éolienne. On appelle érosion éolienne, une
érosion provoquée par le vent.

2. Différentes surface pierreuse


L’action du vent entraine à deux types de surface pierreuse : Hamada et reg
a. Hamada : c’est une surface pierreuse qui présente des cailloux anguleux
b. Reg : c’est une surface pierreuse qui présente des cailloux arrondis.

VI. Action de la température


La température facilite des réactions chimiques dans l’eau. Les minéraux dissous se
transforment et très lentement cimentent et consolident la roche.
La cimentation des grains aboutit à la formation d’une roche sédimentaire.

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VII. Conséquence de la géodynamique externe


La géodynamique externe conduit à la formation des roches sédimentaires et à la
dégradation et appauvrissement des sols par l’érosion.

ETUDE DE L’ARGILE

I. Définition
L’argile est une roche sédimentaire imperméable onctueuse formée de silicates d’aluminium
hydratés.

33
II. Aperçu sur le terrain
Sur le terrain l’argile présente des fentes de retrait caractéristiques.

III. Description d’un échantillon d’argile


IV. A l’œil nu
L’argile est plus souvent Ocre (couleur brune-rouge ou brune -jaune), colorée par l’oxyde de
fer, sa teinte varie du brun au noir.

1. A la loupe
Sèche, elle ressemble à de la poudre : ses grains sont microscopique c'est-à-dire très fins.

V. Les propriétés de l’argile


1. La dureté
a. L’argile sèche : elle est très tendre et friable et elle est rayée par l’ongle.
b. L’argile humide : elle est cohérente plastique et malléable.

2. Action de l’eau
a. La porosité : sèche, l’eau pénètre immédiatement : l’argile est poreuse
b. Perméabilité : détrempée, les particules argileuses gonflent la rendant imperméable.
c. La solubilité : l’argile est insoluble dans l’eau.

NB : l’argile avec l’eau, forme une pate plastique, d’où son emploi dans le modelage.

3. Action de l’acide chlorhydrique


L’acide ne produit aucune réaction avec l’acide.

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VI. Importance de l’argile


L’argile est une roche tendre, mélangé avec de l’eau forme une pate plastique. La cuisson la
durcit et on l’utilise dans la fabrication des poteries, des briques et tuiles, etc.

VII. Autres roches argileuses


1. Les limons, les lœss, les terres noires, les schistes et les ardoises sont
des roches argileuses ayant des consistances variables.
2. Le Kaolin est une argile très pure servant à la préparation de la porcelaine.

34

ETUDE DU CALCAIRE

I. Définition
Le calcaire est une roche sédimentaire composée de carbonate de calcium.

II. Origine du calcium


Le calcium a deux origines : la dissolution et l’altération chimique.

1. La dissolution
Le calcaire provient de la dissolution des roches calcaires préexistantes.

2. L’altération chimique
Le calcium provient de l’altération chimique des minéraux contenus dans les basaltes, les
granites, les gneiss, etc.

III. Description
1. Etude de calcaire sur le terrain
Les massifs calcaires ont leurs surfaces profondément entaillée par l’érosion.

2. Etude du calcaire à l’œil nu


Le calcaire est une roche de couleur variable, est le plus souvent blanchâtre.

3. Etude du calcaire à la loupe


A la loupe le calcaire apparait constituée des fins éléments reliés par un ciment.

IV. Les propriétés du calcaire


1. La dureté
Le calcaire se raye le plus souvent à la lame d’acier. La craie, très tendre est rayée par
l’ongle.

2. Action de l’eau
a. La porosité : le calcaire absorbe l’eau plus ou moins rapidement : il est poreux.
b. Imperméabilité : un échantillon traversé par l’eau est perméable. Certains calcaires
fins, très purs et compact bien que poreux ne sont pas perméable.

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c. La solubilité : l’eau pure n’a aucune action sur le calcaire. L’eau de pluie dissout
lentement le calcaire.

3. Action de l’acide chlorhydrique : le calcaire fait effervescence avec l’acide


chlorhydrique

4. Action de la chaleur : le calcaire se décompose à la chaleur et dégage du dioxyde


de carbone. Il donne de la chaux vive.
La chaux vive est utilisée dans la fabrication du ciment.

35

ETUDES DES ROCHES SILICEUSES

I. Le sable
1. Définition
Le sable est une roche, formée de grains qui roulent les uns sur les autres, c’est une roche
meuble.

2. Les différents types de sable :


 Les sables blancs ;
 Les sables quartzeux
 Les sables impurs.

a. Les sables blancs : on appelle sables blancs, les sables qui sont uniquement
formés des grains de silice pure ou à peu près pure.
Cette silice pure est appelé quartz. Exemples : les sables de Mauritanie, etc.

b. Les sables quartzeux : on appelle sables quartzeux, les sables colorées en jaune,
rouge, violet par des oxydes de fer.
Exemples : les sables ferrugineux de la cataracte.

c. Les sables impurs : on appelle sables impurs, les sables dans lesquelles les
grains de quartz sont mélangés à des grains calcaires, des particules d’argiles, à
d’autres minéraux.
Exemples : les sables calcaires, argileux,…

3. La dureté : le sable est une roche dure. Les gros grains de quartz raient le verre et
l’acier.

4. La perméabilité : le sable est une roche perméable. Les terrains formés d’une
épaisse couche de sable s’assèchent rapidement parce que l’eau de pluie s’enfonce
à de grandes profondeurs.

5. La solubilité : le sable est insoluble dans l’eau.

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6. Action de l’acide chlorhydrique : les sables ne font pas effervescence avec


l’acide, à l’exception des sables calcaires. Les sables calcaires comme toutes les
roches calcaires font effervescence.

Conclusion
Les sables sont des roches sédimentaires, car les grains de quartz obtenus après démolition
des roches préexistantes sont transportés par l’eau ou par le vent, puis se sont déposés.

II. Les grès


1. Définition : un grès est une roche sédimentaire formée des grains de sable réunis
par un ciment siliceux ou calcaire. 36
On distingue des grès grossiers et des grains fins.

2. Différents types des grès


a. Les grès siliceux et les grès ferrugineux : ce sont des roches plus dure que
l’acier, sont imperméables et ne font pas effervescence à l’acide.
b. Les grains calcaires : ces sont des roches qui sont généralement peu cohérentes,
s’effritent facilement, peuvent être perméable et font effervescence à l’acide.

III. Autres roches siliceuses


1. Blocs : un bloc est un morceau de roche aux arêtes anguleuses.
2. Galets : un galet est un morceau d’un bloc ayant des bordures arrondies.
3. Poudingue : c’est assemblage des galets arrondis réunis par un ciment naturel.
4. Brèches : c’est un assemblage des blocs réunis par un ciment naturel.
5. Le silex : c’est une roche noire, blonde, brune ou grise aux bordures tranchantes.

LES ROCHES SALINES

Les roches salines sont des sels. Ils existent plusieurs roches salines, parmi lesquelles on
peut citer : les sels marins, les sels gemmes, le gypse, l’anhydrite, le natron et les sels de
potasse.

I. Le sel marin
1. Définition : le sel marin est un sel de couleur gris, une couleur obtenue au niveau
des impuretés d’argiles auxquelles il est mélangé. Le sel marin purifié, il devient
blanc.

2. Etude à la loupe
A la loupe, le sel montre une cristallisation cubique. Parfois les petits cubes sont assemblés
en une sorte de pyramide quadrangulaire creuse, appelé trémie.

3. La solubilité : le sel marin est très soluble dans l’eau.

4. La dureté : c’est une roche très tendre qui se raie et se brise facilement.

5. Action de l’acide : le chlorure de sodium ou sel ne fait pas effervescence.


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ème
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6. Action de la chaleur : les cristaux de sel crépitent. L’eau qu’ils contiennent est
vaporisée, le cubes éclatent et se désagrègent. Une forte pression combinée à une
légère de température rend le sel plastique.

II. Le sel Gemme


Le sel gemme est un sel qui est présente en gisement de surface ou de profondeur.
1. Le gisement de surface : ici le sel est extrait d’eaux très salées de lagunes et de
croutes continentales.
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2. Le gisement en profondeur : ici le sel est obtenu au niveau des couches de sel
qui recouvrent les structures pétrolifères. Cas du bassin côtier du Congo et du Gabon
par exemple.

III. Le gypse : c’est un sel qui se présente en groupements des cristaux orangés
qui prennent naissance dans les chotts des déserts et que l’on nomme roses des
sables. Une autre forme est dite en fer de lance en raison de deux cristaux
accolés, assemblée en une macle.

IV. Le natron ou carbonate de soude : c’est un sel qui contient une forte
proportion de chlorure de sodium, mais aussi des sels de magnésie qui le rendent
impropre à la cuisine.

V. L’anhydrite : c’est un sel de nature identique au gypse, mais non hydratée et


plus dure.

VI. Les sels de potasse : mélangé au sel de gemme, sont solubles dans l’eau. La
sylvinite est un engrais potassique très utilisé.

NB : pour obtenir le sel de cuisine, on fait décanter l’eau de mer dans un premier bassin ou
le carbonate de calcium et le gypse se déposent au cours d’une évaporation partielle, avec
la plus grande partie des argiles et impuretés en suspension. Quand les 4/5 de l’eau se sont
évaporés, le liquide restant est dirigé vers d’autres bassins où le sel cristallise. On le racle à
l’aide de râteaux en bois sans dents avant que l’eau mère ne soit totalement disparue, pour
éviter le dépôt des de potasse.

Remarques : le sel est une roche d’évaporation d’origine lagunaire. Et est un aliment
indispensable.

LES ROCHES CHARBONNEUSES

Les roches charbonneuses sont composées de pétrole et de la houille.

I. Le pétrole

Niveau : 5ème
Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI

1. Définition : les pétroles sont des roches liquides, noires, brunes ou verdâtres, à
odeur caractéristique.

2. Composition chimique : le pétrole est constitué de carbures d’hydrogène et sont


combustibles.

3. Les différents produits obtenus à partir du pétrole : lorsqu’on chauffe le pétrole à


une température élevée (50° à 300°), il donne successivement :
 Le butane, gaz combustible mis en bouteilles métalliques sous pression.
 L’éther de pétrole, dissolvant 38
 L’essence, utilisée dans les moteurs
 Le pétrole lampant ou kérosène, employé dans les lampes, les frigidaires à
absorption, les réchauds ;
 Les huiles lourdes : gasoil des moteurs Diesel, mazout des chaudières des navires
et huiles de graissage.

NB : on peut également extraire du mazout de la vaseline et de la paraffine et du brai. Les


usines chimiques en extraient une grande variété des produits vernis, les plastiques.

II. La Houille
1. Définition : la houille est une roche sédimentaire d’origine végétale, de couleur noire,
feuilletées et combustibles.

2. Origine de la houille : la houille se forme au fond de lagunes ou lacs, par


fermentation à l’abri de l’air, de débris des végétaux.

3. Action de la chaleur : lorsqu’on chauffe la houille, on obtient le gaz de ville, des


goudrons et un résidu de coke.

4. Composition chimique : la houille contient 75 à 95% de carbone.

III. Le lignite
1. Définition : le lignite est une roche charbonneuse qui ressemble à du bois plus ou
moins carbonisé.

2. Origine : le lignite provient de la décomposition du bois à l’abri de l’air.

IV. La tourbe
1. Définition : la tourbe est un mélange de mousses transformées, de graminées,
d’humus et d’eau.

2. Origine : la tourbe est le produit de la décomposition de plantes marécageuses, la


mousse surtout.

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Conclusion
Toute les roches charbonneuses contiennent une grande proportion de carbone, sont
combustibles et proviennent de la décomposition à l’abri de l’air, sous l’influence de
microbes, au fond des lagunes ou de marécages :
 de végétaux pour la houille, le lignite et la tourbe ;
 d’algues et d’animaux pour le pétrole.

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