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Niveau : 5ème
Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI
Niveau : 5ème
Cours des sciences de la vie et de la terre, présenté par le professeur Arne MBANI
I. Bref aperçu
Dans la nature, on compte plusieurs espèces végétales parmi lesquelles on distingue :
les plantes à fleurs et à graines
les plantes sans fleurs et sans graines.
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A. Localisation
Le néphrolépis est une fougère qui vit fixée sur le palmier à huile sans être nuisible à celui-
ci : on dit que c’est une plante épiphyte.
Les fougères peuvent être aquatiques ou terrestre.
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B. Description de l’appareil végétatif d’une fougère
1. Définition
On appelle appareil végétatif, l’ensemble formé par des racines, des tiges et des feuilles.
2. Différentes parties
L’appareil végétatif d’une fougère comprend deux parties : une partie aérienne et une partie
souterraine.
a. la partie aérienne
La partie aérienne est constituée uniquement des feuilles ; ces feuilles sont encore appelée
fronde ou penne
Elle est très longue 1 à 2 m parfois et comprend :
un pétiole très long ;
une nervure principale ou rachis
une dizaine des lobes ou folioles qui portent des nervures secondaires.
b. La partie souterraine
Elle est composée des racines et des tiges.
Les tiges : elle est localisée dans le sol et est appelée tige souterraine ou rhizome
ou fausse racine.
Les racines : la fougère présente des racines adventives qui fixent la plante au sol,
absorbent l’eau et les sels minéraux pour élaborer la sève, brute : on dit que les
racines jouent un rôle dans la nutrition de la plante.
Légende
1. Racine
2. Rhizome
3. Pétiole
4. Limbe
5. Bourgeon
Schéma de la fougère
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a. La partie aérienne : elle est formée des tiges et des feuilles. Les tiges des
mousses sont fragiles, rampantes, noirâtres ou brunes et portent de longuettes vertes
serrés les unes aux autres cependant, les feuilles chlorophylliennes sont toutes
dépourvues de pétiole : on dit que ce sont des feuilles sessiles.
b. La partie souterraine : elle est marquée par une absence totale des racines toute
fois, on observe des fins filaments appelés les rhizoïdes.
Remarque :
On appelle rhizoïde, des fins filaments qui fixent et jouent le rôle des racines chez les
mousses.
On appelle plante vasculaire, une plante qui possède les vaisseaux conducteurs de
sève.
On appelle plante chlorophyllienne, une plante qui possède la chlorophylle.
On appelle la chlorophylle un pigment qui donne une coloration verte aux feuilles
des plantes.
A. Localisation
La spirogyre est une algue filamenteuse qu’on trouve dans les étangs, des mares, des
fosses, qui forment des masses vertes flottantes.
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Remarque : dans cette association, le champignon retient l’eau de pluie, capte la vapeur
d’eau et les poussières, protège l’algue contre la sècheresse et l’algue à son tour grâce à sa
chlorophylle, puise le dioxyde carbone (CO2) de l’air et élabore des substances carbonées
utilisé par le champignon. De ce fait : on dit que l’association d’une algue et d’un
champignon est à bénéfices réciproques.
En d’autre terme les lichens mènent une vie symbiotique.
On appelle symbiose, une association harmonieuse d’êtres vivants a bénéfice réciproques.
B. Appareil végétatif
L’appareil végétatif des lichens est un thalle.
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VI. Comparaison des appareils végétatifs des plantes sans fleurs (OS1.3)
Tableau comparatif des appareils végétatifs des plantes sans fleurs.
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Archégones oosphère
Conclusion
Le cycle de développement des fougères est caractérisé par la succession de deux phases :
la fougère et le prothalle.
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Tiges mâle et femelle de la mousse
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A. Eléments de différence
1. Chez les fougères
La germination de la spore donne un prothalle
Le sac qui contient les spores s’appelle le sporange
Le développement de l’œuf donne une fougère feuillée
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2. Chez les mousses
La germination de la spore donne une mousse feuillée qi porte les deux rameaux
(males et femelle)
Le sac à spore est appelée le sporogone
Le développement de l’œuf donne un sporogone.
B. Eléments de ressemblance
Les organes de reproduction ainsi que les cellules reproductrices sont les mêmes
La fusion des cellules reproductrices donne un œuf
Les spores sont présentent chez les mousses, les fougères et les champignons.
C. Tableau systématique des plantes sans fleurs
Embranchement Plantes sans fleurs Caractères généraux
Ptéridophytes Fougère Plantes à tiges, racines, feuilles
et vaisseaux conducteurs de
sève mais sans fleurs ni graine.
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I. Introduction
Les plantes étant des êtres vivants comme les animaux se nourrissent pour se maintenir en
vie. Les feuilles des plantes portent plusieurs couleurs parce que certaines plantes
contiennent la chlorophylle d’autre non.
A. L’autotrophie
C’est le mode nutrition des êtres vivants capable de fabriquer la matière organique à partir
de la matière minérale.
L’autotrophie est aussi le mode de nutrition des plantes chlorophylliennes (plante
autotrophe). On appelle plantes chlorophylliennes, une plante colorées en vert par un
pigment appelé chlorophylle porté par le chloroplaste.
2. Notion de la sève
L’eau et les sels minéraux, puisées dans le sol par les racines constituent la sève brute.
Lorsque cette sève brute va monter au niveau des feuilles, elle va subir l’effet du dioxyde de
carbone et de la lumière du soleil pour se transformer en sève élaborée.
Sève brute : c’est l’ensemble formé par l’eau et les sels minéraux puisés dans le sol
au niveau des racines ;
Sève élaborée : c’est le produit obtenu après transformation de la sève brute sous
l’action de la lumière et du CO2.
3. Notion de la photosynthèse
La photosynthèse est une réaction au cours de laquelle les plantes chlorophylliennes
(vertes) exposées à la lumière du soleil, fabriquent leurs aliments organiques à partir des
sels minéraux, l’eau et du gaz carbonique.
Lors de la photosynthèse, les plantes vertes absorbent le dioxyde de carbone (CO2) de l’air
pour rejeter le dioxygène (O2).
B. Hétérotrophie
L’hétérotrophie est le mode de nutrition des plantes qui utilisent la matière organique
provenant des autres êtres vivant en décomposition.
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a. Le saprophytisme
Le saprophytisme est un mode de nutrition de certaines plantes qui utilise la matière
organique provenant des animaux ou des végétaux en décomposition. Ces plantes sont
appelées saprophytes.
Exemple : les champignons
b. Le parasitisme
Le parasitisme est un mode de nutrition des plantes parasites qui se nourrissent au dépend
des autres êtres vivants.
Exemple : la moisissure du pain, d’orange, du manioc,…
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c. La symbiose
La symbiose est le mode de nutrition des plantes qui, forme une association des êtres
vivants à bénéfice réciproque.
Exemple : le lichen
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Introduction
L’homme étant lui-même maitre de son environnement, il est par conséquent responsable
des dangers que cet environnement pourrait présenter suite à des pratiques néfastes. Ces
pratiquent menacent l’habitat de l’homme donc intéresse l’Ecologie.
L’écologie est une science qui étudie les relations qui existent entre les êtres vivants et leurs
milieux de vie. 15
A. Le réchauffement de la terre
Le réchauffement de la terre est causé plus particulièrement par : la rupture de la couche
d’Ozone et la pollution.
2. La pollution
On appelle pollution, une modification défavorable du milieu naturel susceptible de nuire aux
animaux et végétaux ou à la santé des Homme.
Tout ce qui provoque une pollution est appelé polluant.
a. Causes de la pollution
Il existe des pollutions naturelles et des pollutions qui sont d’origine des processus de
dégradation des reliefs et des sols.
La pollution naturelle : c’est une pollution due aux activités naturelles des êtres
vivants.
Exemples : quand une mangue tombe, après décomposition pollue la nature.
Concernant les pollutions qui sont à l’origine des processus de
dégradation des reliefs et des sols, les principales causes sont : l’industrie,
développement des techniques naturelles, l’augmentation de la production et de la
consommation, l’urbanisation accélérée et la construction des grands ouvrages.
b. Groupes de pollution
On distingue plusieurs groupes de pollution.
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NB : Smog : ce sont des nuages de pollution qui se forment au-dessus des villes
industrielles. Ces smogs ont une action nocive pour les êtres vivants.
B. La déforestation 16
La déforestation est l’action de détruire la forêt. L’homme détruit les forets par les processus
suivants : les incendies des forets, la monoculture, la construction des grands ouvrages,
l’abattage des arbres.
2. La monoculture
Elle concerne les plantations à caractère industriel qui installée dans des grandes étendues
et qui est mono spécifique (une seul espèce). Elle conduit à l’appauvrissement des sols.
Exemple : les cannes à sucres de SARIS Congo.
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NB : pour avoir plus des connaissances sur l’environnement, il est souhaitable d’intégrer les
clubs d’amis de la nature, en animant des séances d’éducation relatives à l’environnement
(OS5.4 & 5.5).
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I. Définition (OS3.1)
Un invertébré est un animal qui ne possède pas la colonne vertébrale.
Exemple : la mouche, la fourmi, la libellule, le papillon, le moustique, le grillon, le criquet,…
III. la locomotion
1. Définition : la locomotion est le mode de déplacement des êtres vivants.
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Légende
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1. Hanche
2. Cuisse
3. Jambe
4. Tarses
5. Stigmates
2. La nage
a. Chez la paramécie
La paramécie nage à l’aide des cils situés dans la partie externe de son cytoplasme, qui
battent l’eau rapidement.
b. Chez le notonecte
Le notonecte nage sur le dos agilité (souplesse) grâce à sa forme hydrodynamique et à ses
pattes en rame. Il se laisse remonter en surface comme un bouchon pour renouveler l’air
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c. Chez la méduse
La méduse nage grâce aux contractions de l’ombrelle, provoquant un courant d’eau qui
propulse l’animal. Mais ces déplacements sont de faibles amplitudes.
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d. Chez la seiche
La seiche se déplace en prenant appui sur le fond par ses tentacules. Elle possède ainsi
deux façons de nager :
Une nage lente : elle nage lentement les tentacules rassemblées et tendues vers
l’avant. La progression est assurée par simple ondulation de sa nageoire
Une nage rapide : elle se déplace rapidement lorsqu’elle se sent menacée. dans ce
cas, un brusque bond en arrière, elle disparait derrière un nuage d’encre.
Légende
1. Tentacule
2. L’œil
3. Entonnoir
4. Nageoire
e. Chez la langouste
La langouste nage très vite en reculant, l’abdomen est brusquement recourbé vers l’avant, la
nageoire s’est étalée te l’eau est brusquement chassée vers l’avant et l’animal est projetée
en arrière.
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3. Le vol
a. chez le criquet
Le criquet se déplace en volant à l’aide de ses ailes qui sont : les ailes antérieures ou élytres
et les ailes postérieures ou membraneuses.
Remarques : on appelle un élytre, une aile antérieure qui forme une sorte d’étui au repos et,
couvre les ailes postérieures membraneuses.
b. Chez le papillon
Le vol chez le papillon est assez lent et saccadé. Ses ailes sont très grandes par rapport au
corps. Les deux paires d’ailes battent ensembles du même mouvement relativement faible.
c. Chez la libellule
Le vol chez la libellule se fait avec un rythme antagonisme des ailes. C'est-à-dire, lorsque les
ailes antérieures s’élèvent, les ailes postérieures s’abaissent.
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d. Chez l’abeille
Les deux paires d’ailes sont fixés l’une à l’autre et battent ensemble ou au même rythme de
mouvement très rapide (environ 200 battement/s) et produit un bruit caractéristique. L’abeille
a un vol bourdonnant.
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Sur une surface rugueuse, pour s’accrocher les mouches utilisent les griffes latérales qui
s’agrippent comme les crochets.
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I. Introduction
L’orientation ou le déplacement des animaux répondent à des besoins variés : recherche de
la nourriture, des conditions du milieu, d’un partenaire sexuel, etc. ces déplacements mettent
en jeux plusieurs mécanismes déférents : la sensibilité à la lumière, à l’odeur, etc.
Par exemple :
Le soir, à la tombée de la nuit peu de temps après que les lampadaires se soient
allumés, on peut voir un grand nombre des papillons ou d’autres insectes ailés 25
tournent autour de la lampe ;
Lorsqu’une abeille va chercher sa nourriture, parfois a plus d’un kilomètre, elle
retrouve sa ruche ;
Les papillons males sont attirés par la présence d’une femelle à plusieurs kilomètres
de distances.
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Conclusion
L’orientation des invertébrés répond à des besoins variés. Diverses perceptions
interviennent dans l’orientation : odeurs, formes des objets, couleurs, la lumière, l’humidité,
température, le gout, etc. pour trouver ou retrouver leur chemin, beaucoup s’orientent grâce
au soleil et certains ont une mémoire visuelle des lieux.
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Introduction
Comme tous les êtres vivants, les invertébrés aussi se nourrissent, mais ils ont des régimes
alimentaires très diversifiés.
I. Définition
1. Définition de l’appareil buccal
L’appareil buccal est l’ensemble des pièces buccales permettant à un animal en particulier
un invertébré de manger.
b. pièces buccales
Les pièces buccales qui composent l’appareil buccal du criquet ou du grillon sont :
une lèvre supérieure
deux mandibules
deux mâchoires masticatrices
une lèvre inférieure
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NB : les invertébrés ayant un appareil buccal de type broyeur, c’est grâce à leurs
mandibules et leurs mâchoires qu’ils arrivent à couper et à déchirer les aliments solides.
Légende
1. Œil simple
2. Œil composée
3. Antenne
4. Lèvre supérieure
5. Mandibule
6. Palpe maxillaire
7. Mâchoire
8. Palpe labiale
9. Lèvre inferieure
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Les lèvres inférieures très développée constituent une longue qui, permet aux animaux ayant
cet appareil buccal de lécher.
Abeille Papillon
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Remarques.
Le criquet se nourrit des feuilles d’herbes : c’est un herbivore
L’abeille se nourrit du nectar des fleurs : c’est un nectarivore
Le moustique femelle ou l’anophèle se nourrit du sang : c’est un Hématophage.
I. Définition de la respiration
La respiration est l’action d’inspirer (absorber) de l’oxygène (O2) et d’expirer (rejeter) du
dioxyde de carbone (CO2).
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NB : en dehors de deux types de respiration aérienne cité, il existe aussi une respiration 30
assurée par la peau appelée respiration cutanée. Exemple : le ver de terre.
2. La respiration aquatique
La respiration aquatique est la respiration qui se fait dans l’eau.
Il existe deux sortes de respirations aquatiques qui sont :
La respiration branchiale
La respiration trachéo-branchiale
a. La respiration branchiale
C’est la respiration assurée par les branchies. Les branchies sont des organes respiratoires
propres aux animaux aquatiques, qui captent l’oxygène de l’eau et rejettent du dioxyde de
carbone.
Exemple : les mollusques marins, les crevettes, les homards, etc.
b. La respiration trachéo-branchiale
C’est la respiration assurée par les trachées et les branchies.
Exemple : la larve d’aeschne
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a. L’eau de Mer
L’eau de Mer est une grande quantité de liquide salé qui couvre une partie de la surface de
la terre.
b. L’eau de l’océan
L’eau de l’océan est une grande étendue d’eau salée qui occupe la plus grande partie de la
terre.
c. L’eau de fleuve
L’eau de fleuve est une eau qui se jette dans l’océan
d. L’eau de rivière
L’eau de rivière est une eau qui se jette dans un fleuve.
e. L’eau de lac
L’eau de lac est une eau douce souvent qualifiée selon son origine. Cette eau ne coule pas.
f. L’eau de mare
L’eau de mare est une eau dormante stagnante qui ne coule pas.
g. L’eau souterraine
L’eau souterraine est une eau qui coule à l’intérieure de la terre.
a. L’érosion
L’érosion est une action mécanique ou ensemble des facteurs agissant au voisinage de la
surface de la terre et modifiant le relief et le paysage.
b. Le transport
Les eaux arrachent les débris des roches et de la terre par l’érosion et les transportent pour
les déposer dans un autre lieu. C’est le transport qui est à l’origine du phénomène de
sédimentions qui donne naissance aux roches sédimentaires.
2. L’action chimique 32
L’action chimique permet ou est à l’origine de la transformation de la terre et des roches. Elle
se manifeste par la dissolution, altération chimique des roches, circulation des eaux
souterraines.
V. Action du vent
Le vent soulève sur son passage des particules légères, les plus fines peuvent être
entrainées fort loin. Il laisse sur place une surface pierreuse.
1. Erosion éolienne
Le vent est un agent transporteur et d’érosion éolienne. On appelle érosion éolienne, une
érosion provoquée par le vent.
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ETUDE DE L’ARGILE
I. Définition
L’argile est une roche sédimentaire imperméable onctueuse formée de silicates d’aluminium
hydratés.
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II. Aperçu sur le terrain
Sur le terrain l’argile présente des fentes de retrait caractéristiques.
1. A la loupe
Sèche, elle ressemble à de la poudre : ses grains sont microscopique c'est-à-dire très fins.
2. Action de l’eau
a. La porosité : sèche, l’eau pénètre immédiatement : l’argile est poreuse
b. Perméabilité : détrempée, les particules argileuses gonflent la rendant imperméable.
c. La solubilité : l’argile est insoluble dans l’eau.
NB : l’argile avec l’eau, forme une pate plastique, d’où son emploi dans le modelage.
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ETUDE DU CALCAIRE
I. Définition
Le calcaire est une roche sédimentaire composée de carbonate de calcium.
1. La dissolution
Le calcaire provient de la dissolution des roches calcaires préexistantes.
2. L’altération chimique
Le calcium provient de l’altération chimique des minéraux contenus dans les basaltes, les
granites, les gneiss, etc.
III. Description
1. Etude de calcaire sur le terrain
Les massifs calcaires ont leurs surfaces profondément entaillée par l’érosion.
2. Action de l’eau
a. La porosité : le calcaire absorbe l’eau plus ou moins rapidement : il est poreux.
b. Imperméabilité : un échantillon traversé par l’eau est perméable. Certains calcaires
fins, très purs et compact bien que poreux ne sont pas perméable.
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c. La solubilité : l’eau pure n’a aucune action sur le calcaire. L’eau de pluie dissout
lentement le calcaire.
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I. Le sable
1. Définition
Le sable est une roche, formée de grains qui roulent les uns sur les autres, c’est une roche
meuble.
a. Les sables blancs : on appelle sables blancs, les sables qui sont uniquement
formés des grains de silice pure ou à peu près pure.
Cette silice pure est appelé quartz. Exemples : les sables de Mauritanie, etc.
b. Les sables quartzeux : on appelle sables quartzeux, les sables colorées en jaune,
rouge, violet par des oxydes de fer.
Exemples : les sables ferrugineux de la cataracte.
c. Les sables impurs : on appelle sables impurs, les sables dans lesquelles les
grains de quartz sont mélangés à des grains calcaires, des particules d’argiles, à
d’autres minéraux.
Exemples : les sables calcaires, argileux,…
3. La dureté : le sable est une roche dure. Les gros grains de quartz raient le verre et
l’acier.
4. La perméabilité : le sable est une roche perméable. Les terrains formés d’une
épaisse couche de sable s’assèchent rapidement parce que l’eau de pluie s’enfonce
à de grandes profondeurs.
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Conclusion
Les sables sont des roches sédimentaires, car les grains de quartz obtenus après démolition
des roches préexistantes sont transportés par l’eau ou par le vent, puis se sont déposés.
Les roches salines sont des sels. Ils existent plusieurs roches salines, parmi lesquelles on
peut citer : les sels marins, les sels gemmes, le gypse, l’anhydrite, le natron et les sels de
potasse.
I. Le sel marin
1. Définition : le sel marin est un sel de couleur gris, une couleur obtenue au niveau
des impuretés d’argiles auxquelles il est mélangé. Le sel marin purifié, il devient
blanc.
2. Etude à la loupe
A la loupe, le sel montre une cristallisation cubique. Parfois les petits cubes sont assemblés
en une sorte de pyramide quadrangulaire creuse, appelé trémie.
4. La dureté : c’est une roche très tendre qui se raie et se brise facilement.
6. Action de la chaleur : les cristaux de sel crépitent. L’eau qu’ils contiennent est
vaporisée, le cubes éclatent et se désagrègent. Une forte pression combinée à une
légère de température rend le sel plastique.
III. Le gypse : c’est un sel qui se présente en groupements des cristaux orangés
qui prennent naissance dans les chotts des déserts et que l’on nomme roses des
sables. Une autre forme est dite en fer de lance en raison de deux cristaux
accolés, assemblée en une macle.
IV. Le natron ou carbonate de soude : c’est un sel qui contient une forte
proportion de chlorure de sodium, mais aussi des sels de magnésie qui le rendent
impropre à la cuisine.
VI. Les sels de potasse : mélangé au sel de gemme, sont solubles dans l’eau. La
sylvinite est un engrais potassique très utilisé.
NB : pour obtenir le sel de cuisine, on fait décanter l’eau de mer dans un premier bassin ou
le carbonate de calcium et le gypse se déposent au cours d’une évaporation partielle, avec
la plus grande partie des argiles et impuretés en suspension. Quand les 4/5 de l’eau se sont
évaporés, le liquide restant est dirigé vers d’autres bassins où le sel cristallise. On le racle à
l’aide de râteaux en bois sans dents avant que l’eau mère ne soit totalement disparue, pour
éviter le dépôt des de potasse.
Remarques : le sel est une roche d’évaporation d’origine lagunaire. Et est un aliment
indispensable.
I. Le pétrole
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1. Définition : les pétroles sont des roches liquides, noires, brunes ou verdâtres, à
odeur caractéristique.
II. La Houille
1. Définition : la houille est une roche sédimentaire d’origine végétale, de couleur noire,
feuilletées et combustibles.
III. Le lignite
1. Définition : le lignite est une roche charbonneuse qui ressemble à du bois plus ou
moins carbonisé.
IV. La tourbe
1. Définition : la tourbe est un mélange de mousses transformées, de graminées,
d’humus et d’eau.
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Conclusion
Toute les roches charbonneuses contiennent une grande proportion de carbone, sont
combustibles et proviennent de la décomposition à l’abri de l’air, sous l’influence de
microbes, au fond des lagunes ou de marécages :
de végétaux pour la houille, le lignite et la tourbe ;
d’algues et d’animaux pour le pétrole.
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