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Cours de Taxinomie
Programme
Chapitre I : Principes de la Taxonomie
Chapitre II : Structure générale des spermaphytes
Chapitre III : Origine et phylogénèses des Spermaphytes
Chapitre IV : Botanique appliquée
Chapitre V : Application à l’analyse de la flore
Taxinomie
Sommaire
Chapitre I : Principes de la Taxonomie
I. Historiques et méthodes
1. Aperçu historique sur le développement et la systématique
II. Les méthodes d’investigation
1. Les méthodes morphologiques
1.1. La paléontologie
1.2. La morphologie comparée
1.3. L’anatomie
1.4. L’ontogénie
2. Les méthodes biologiques
2.1. La taxonomie expérimentale
2.2. La cytologie
2.3. La cytogénétique
3. Les méthodes biochimiques
4. Les méthodes biogéographiques
III. La succession chronologique des types d’organisation
IV. Les classifications modernes
1. Les lignes directrices et classifications
2. Les unités systématiques
V. Genèse des formes nouvelles
VI. Nomenclature
B. Collection d’Herbier
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I. Concept et Utilité
II. Itinéraire et objectif de la récolte
III. Méthode et discipline de la préparation d’un Herbier
1. Le matériel de l'herboriste
2. Récolte
3. Séchage
4. Conservation
5. Identification
6. Montage
7. Collage
8. Prise de données
9. Rédaction des étiquettes
IV. Les grands herbiers du monde
V. Herbiers disponibles sur Internet
Généralement
La taxonomie était définie comme « l’application des lois générales de la classification au
règne végétal » (Richard, 1828). Ce terme, créé en 1813, englobe les bases, les principes et les
règles de la classification et de la nomenclature (nomination), de même que la structure
hiérarchique;
La systématique moderne est l'étude de l'organisation concrète, du regroupement et de la
nomination des organismes) a vu le jour au XVIIIe siècle avec le travail du botaniste suédois Carl
von Linne
La classification est la « distribution méthodique des plantes en différents groupes, nommés
classes, familles, genres, espèces » (Le Maout, 1846). Ce classement est basé sur l’espèce,
1.3. L’anatomie
L'anatomie c’est un mot provenant du verbe traduise par couper, découper ;
En Biologie, l'anatomie est l'étude scientifique de l'organisation des êtres vivants, ainsi que des
relations entre leurs diverses composantes et la structure interne et le rapport des organes entre eux.
On distingue :
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au sein des cellules et des réactions chimiques sous-tendant les processus de vie. Elle se divise en
deux groupes :
- la biochimie statique (étudie la composition et les propriétés physico-chimiques)
- la biochimie dynamique (étudie les transformations et les réactions chimiques)
Les principales catégories de molécules étudiées en biochimie sont les glucides, les lipides, les
protéines et les acides nucléiques. Ces molécules sont constituées principalement de carbone,
d'hydrogène, d'oxygène et d'azote.
4. Les méthodes biogéographiques
La Biogéographie : c’est une Partie de la géographie physique et de l'écologie qui a pour objet :
- l'étude de la distribution géographique des espèces animales et végétales dans la biosphère,
- leurs groupements et leurs rapports avec le milieu, aux époques géologiques
- l’évolution des aires de répartition potentielle et réelle en fonction des variations de
l’environnement ou des activités humaines.
La biogéographie est en outre liée à l’histoire de la Terre et à l’évolution de sa croûte terrestre et
de sa biosphère et distingue la science de synthèse qui fait appel aux acquisitions de la climatologie,
de la pédologie, de l'hydrologie et de la géomorphologie pour en retenir les connaissances d'intérêt
biologique.
Simplement, la biogéographie, est la science qui étudie la répartition des êtres vivants et des
milieux écologiques sur la surface du globe. Elle se divise en zoogéographie et phytogéographie. La
biogéographie actuelle a tendance à ne s'occuper que des végétaux, les animaux étant considérés
comme trop influencés par l'homme. Le vivant végétal appartenant à la biosphère, et qui a des
interactions avec l'atmosphère, l'hydrosphère et la lithosphère (le substrat).
Les pères de la biogéographie sont les explorateurs des XVIIIe et XIXe siècles, parmi lesquels
Alexander von Humboldt (1769-1859), Aimé Bonpland (1773-1858), Alfred Russel Wallace (1823-
1913) et Charles Darwin (1809-1882)...
- HIPPOCRATE (v. 460 - v. 377 av. J.-C.), considérait que les plantes cultivées dérivent des
plantes sauvages et ne sont pas un don des dieux comme pensé auparavant.
- ARISTOTE (384 - 322 av. J.-C.), les plantes sont des êtres vivants parce qu’elles sont
capables de nutrition, croissance et développement, mais elles se situent à un niveau
inférieur et existent pour être utilisées par les catégories supérieures.
Dès ce moment, l’étude de la botanique devient une science à part entière, basée sur
l’observation directe menant à une théorie méthodique.
L’Antiquité en Chine, la science des plantes progresse, on voit apparaître des herbiers de
plantes médicinales et des ouvrages sur les plantes ornementales. Chaque plante est décrite avec son
usage et sa répartition géographique, nommée par 2 noms.
B. Moyen âge
- L’arrivée des Grecs dans l’empire romain a fait progresser la médecine et a permis de créer
une sorte de corporation de médecins à travers l’empire.
- À l’arrivée des barbares à la fin du Ve siècle, on observe un déclin de la philosophie, de la
culture, des conditions de vie, mais aussi la disparition des hommes de sciences et plus
personne ne s’intéresse à la nature.
- Le Moyen Orient au moment où on assiste à un déclin de la botanique en Europe, un
mouvement intellectuel prend naissance en Syrie avec la création d’une école de médecine
au IVe siècle puis s’exile en Perse où il est actif pendant trois siècles.
- Au Xe siècle, Avicenne écrit « Le canon de la médecine » qui reprend 758 plantes avec leurs
méthodes de collecte et leurs propriétés médicinales. Il sera utilisé en orient et en occident
pendant des siècles.
- En Europe à partir du Xe siècle, les conditions de vie et le commerce s’améliorent,
plusieurs livres sur les plantes médicinales sont écrits, mais ils n’apportent rien de nouveau.
- Le réveil de la botanique commence au XIIIe siècle où on se décide enfin à étudier les
caractéristiques des plantes.
- L’apparition de l’imprimerie au XVe siècle facilite la diffusion des manuscrits, le nombre
de plantes connues augmente et fait progresser la médecine.
- Albert le Grand, (1193 - 1280) philosophe décrivit de nombreuses plantes et différencie
pour la première fois les Monocotylédones des Dicotylédones selon la structure de la tige. Il
émet la théorie que la fonction de l'organe contrôle sa forme et en fait donc un élément
capital de la classification.
C. Le XVIe siècle
- Avec la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, les explorateurs ramènent des
quantités de plantes exotiques inconnues vers l’Italie, c’est pourquoi les premiers essais
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d’adaptation de ces plantes se font avec réussite en Italie du Nord. On y découvre le maïs, la
tomate, le poivre, l’ananas et la pomme de terre ramenée par le navigateur anglais Francis
Drake vers 1580.
- Il a lieu en Italie en 1533 à l’université de Padoue grâce à la création d’un cours de
botanique, cette époque deux herbiers dont un de 400 plantes constitué par Ulisse
Aldrovandi (1522-1605), fondateur du Jardin botanique de Bologne et celui de Félix Platter
(1536-1614), médecin suisse, constitué de 9 volumes et conservé à Berne.
- En Allemagne deux herbiers sont imprimés entre 1530 et 1540, celui d’otto Brunfels (1488 -
1534), médecin considéré comme l’un des principaux restaurateurs de la science botanique.
D. Le XVIIe et XVIIIe siècle
- Isaac NEWTON (1642-1727), En 1704, publie son traité Opticks démontrant que la lumière
blanche est formée de plusieurs couleurs.
- Hermann BOERHAAVE (1668-1738), En 1709, chargé de la botanique à l'université de
Leyde. Il augmente les collections du Jardin botanique et publie de nombreux travaux sur la
description de nouvelles espèces de plantes.
- Au XVIIe siècle, Robert MORRISON (1620-1683), avait tenté une classification basée sur
les caractéristiques des fruits, par une procédure cohérente et précise.
- Joseph PITTON DE TOURNEFORT (1656-1708), voyage beaucoup en Europe et ramène
de nombreux spécimens. En 1694, il fait paraître son premier ouvrage de botanique,
Éléments de botanique,
- Carl Linné (1707-1778), médecin et naturaliste suédois passionné de botanique il
s'intéresse au règne végétal en 1729
La classification des plantes de Linné est basée sur la fructification, ensemble de la fleur et
du frui. Linné met au point son système de nomenclature binominale encore en application
de nos jours qui permet de dénommer avec précision toutes les espèces animales et
végétales grâce à une combinaison de deux noms latins (le binôme)
E. Le XIXe siècle
- La classification des végétaux progresse grâce à ROBERT BROWN (1778-1858), botaniste
britannique. Il participe à une expédition naturaliste en Australie d’où il rapporte une
énorme collection de plantes (4 000 espèces), en 1810 et publie ses découvertes
- Augustin Pyramus de CANDOLLE (1778-1841), botaniste suisse, fut un des fondateurs de
la géographie botanique. Son système de classification est basé sur l’observation stricte de la
morphologie des organes de la plante et surtout des organes de fructification
- Dans les années 1840, les observations et recherches faites sur les plantes et leur
fonctionnement progressent énormément grâce à l’évolution de la microscopie.
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Le croisement entre ces outils grâce à des procédures et logiciels, ouvre un large et nouveau
champ à une botanique parfois dite « botanique numérique »
Les technologies de communication sans fil (dont la téléphonie portable), associées au GPS et à
d'autres matériels informatiques devraient en effet rapidement permettre l'identification botanique
assistée par ordinateur, y compris sur le terrain, grâce notamment à des logiciels experts
améliorant des moteurs de recherche par « identification visuelle ». Inversement, les identifications
de terrains devraient pouvoir enrichir les bases de données générales.
1694 : Joseph Pitton de Tournefort publie son premier ouvrage Éléments de botanique
1705 : mort de John Ray, fondateur de la botanique moderne.
1718 : le Jardin du roi devient un véritable établissement d'étude des végétaux
1727 : Stephen Hales publie ses recherches sur la respiration des plantes.
1728 : Antoine de Jussieu crée une classe de plantes pour les champignons
1753 : Carl von Linné publie Species plantarum,
1762 : parution du premier ouvrage employant le système du binôme linnéen,
1763 : Michel Adanson fait paraître ses Familles des Plantes (classification)
1774 : Antoine-Laurent de Jussieu expose une idée de classification des plantes
1779 : Jan Ingenhousz découvre le rôle de la lumière dans la photosynthèse.
1779 : Jean-Baptiste Lamarck publie la première édition de la Flore française,
1787 : Thomas Walter fait paraître la première flore de l'Amérique du Nord
1790, Erik Acharius, fait paraître des travaux sur la taxinomie des lichens
1804 : Nicolas Théodore publie des expériences sur la physiologie végétale.
1805 : Essai sur la géographie des plantes par Alexander von Humboldt
1814 : Augustin Pyrame fait paraître sa Théorie élémentaire de la botanique.
1820 : Augustin Pyrame publie son Essai élémentaire de Géographie botanique.
1822 : Adolphe Brongniart publie la classification et la distribution des végétaux
1822 : Joakim Frederik Schouw fait paraître l'ouvrage en Plantegeographie,
1824 : Augustin Pyrame, pour décrire les espèces végétales connues,
1836 : Début de la parution de Genera plantarum de Stephan Endlicher
1838 : Première flore de la Sicile par Filippo Parlatore.
1843 : Adolphe Brongniart fait connaître le système de classification végétal
1862 : Charles Naudin et son Mémoire sur les hybrides du règne végétal.
1866 : Gregor Mendel publie, (« Recherches sur des hybrides végétaux »)
1872 : August Grisebach est l'auteur de Die Vegetation der Erde.
1879 : Adolf Engler publie Versuch einer Entwicklungsgeschichte der Pfanzenwelt
1884 : Oscar Drude est l'auteur de Die Florenreiche der Erde.
1895 : Eugen Warming est l’auteur de Plantesamfund, Grundtràk afden
1898 : Andreas Schimper est l’auteur de Pflanzengeographie.
1908 : Ludwig Diels publie Pflanzengeographie.
1947 : Ronald Good et l’édition de son ouvrage The Geography of the Plants.
1950 : G.L. Stebbins fait paraître Variation and Evolution in Plants.
1961 : Armen Takhtajan publie Flowering Plants: Origin and Dispersal.
Algues bleues
1 - Moneres (Monera) Bacteries
Procaryotes Algues
2- Protistes (Protista) Champignons primitifs
Plancton, éponges
VI. Nomenclature
La nomenclature scientifique, en latin, dont les règles – décidées et affinées lors des congrès
internationaux de botanique – sont exposées dans le code international de nomenclature
botanique (International Code of Botanical Nomenclature, I.C.B.N.) et le code international de
nomenclature des plantes cultivées (International Code of Nomenclature for Cultivated
Plants, I.C.N.C.P.).
Les Lois de nomenclature sont mises à jour tous les 6 ans lors d’un Congrès International de
Botanique.
Les règles internationales de nomenclature botanique permettent de réaliser cet idéal formel : à
une espèce correspond un nom scientifique et un seul qui est le nom officiel de cette espèce.
Tous les végétaux ont une identité, régie par un "code international de nomenclature botanique".
La langue choisie, pour éviter toutes confusions, est le latin.
- Une espèce qui le nom spécifique (deuxième mot du nom, dans un même genre) – toujours en
minuscule italique - et peut se subdiviser en sous-espèces, races et variétés
- Variétés c'est le troisième mot dans le nom latin. C'est une variation spontanée naturelle de
l'espèce. Le mot var. ou f. est utilisé, pour indiquer le nom d’une sous -espèce, race, variété,
mutation locale ou forme horticole
- Le cultivar c'est le résultat d'une sélection ou les caractères les plus intéressant sont conservés, Il
est écrit entre des guillemets simples ou précédé de CV. Le nom est entre des guillemets simples
« et de plus, il ne s’écrit pas en italique.
- L'hybride C'est le croisement entre 2 espèces de même genre, il s'écrit avec la lettre X.
Une similitude entre différentes espèces classées dans un même genre qui désigne le nom
générique – toujours en majuscule italique - : c'est le premier mot du nom de chaque plante.
Certains genres forment une famille, les familles sont groupées en ordres, les ordres en classes les
Sous-espèce
Race Différences minimes
Variété Pas de différences dans l'organisation du système de X superbum cv. Alaska
Forme classification
Cultivar (CV)
N. B : Les noms de Familles se terminent par acées (-aceae), sauf huit qui ont des noms
alternatifs, par respect des traditions. (Composées, Crucifères, Graminées, Guttifères, Labiées,
Palmiers, Ombellifères et Légumineuses)
L'épiderme : c'est une assise superficielle constituée généralement par une seule couche de
cellules. Ce revêtement est imperméable car les cellules montrent une paroi périphérique plus ou
moins épaisse et riche en cutine (cuticule).
Les poils épidermiques : ce sont des expansions importantes de certaines cellules
épidermiques. Ils peuvent être pluricellulaires et provenir de la division d'une cellule épidermique
initiale. Ils permettent de limiter la transpiration et la perte d'eau dans les plantes.
Les stomates : ce sont les ouvertures au niveau de l'épiderme qui contrôle les échanges gazeux
et de vapeur d'eau entre la plante et l'atmosphère.
Liège ou suber: se forme par l'activité d'un méristème secondaire appelé phellogène. Il est
formé de cellules mortes disposés en fils radiales et à paroi surédifiée, Il empêche les échanges
gazeux avec l'extérieur.
* Une espèce est polygame lorsqu’elle porte trois types de fleurs : Des fleurs mâles, des fleurs
femelles ainsi que des fleurs bisexuées hermaphrodites (Frênes, Pimprenelle).
- Inflorescences définies ou sympodiales à croissance limitée, chez qui la première fleur apparue
résulte de la transformation du bourgeon terminal lui même ; les nouvelles fleurs résultent de
l'évolution successive de bourgeons axillaires préexistants.
- Inflorescences indéfinies ou monopodiales à croissance illimitée, chez qui les fleurs
successives résultent du développement de bourgeons axillaires échelonnés sur un axe
d'inflorescence élaboré par un bourgeon terminal.
généralement allongé, constitue le pédicelle, les autres entre-noeuds, ne s'allongeant pas ou assez
peu, constituent le réceptacle.
On trouve deux types de pièces florales : les pièces stériles et les pièces fertiles.
6.2. Les pièces fertiles sont regroupées en androcée (andros = homme) pour l'ensemble des
pièces mâles que sont les étamines et en gynécée (gunê = femme) pour l'ensemble des pièces
femelles que sont les carpelles.
L'androcée
Constitué par l'ensemble des étamines, sont les organes mâles de la fleur. Chaque étamine
est typiquement constituée d'un filet surmonté d'une anthère.
- L’anthère, qui produit le pollen, ensemble des grains de pollen donneront, à l'extrémité de
leur tube pollinique, les spermatozoïdes (noyaux gamétiques) ;
- Le filet, sorte de tige supportant l'anthère.
On distingue :
- les étamines libres : lorsqu'elles sont seulement rattachées au réceptacle de la fleur.
- les étamines soudées : soudées entre elles par leurs anthères, ou bien par leurs filets, ou bien
directement sur l'ovaire de la fleur.
Le pistil
Le pistil ou gynécée est l'ensemble des carpelles d'une même fleur. C'est lui qui se
transformera en fruit après la fécondation. Il comprend typiquement:
- L'ovaire contient un ou plusieurs ovules pourvus d'un ou de deux téguments et insérés sur
des placentas. Après fécondation, les ovules deviendront des graines.
- Le stigmate est un collecteur de pollen
- Le style sorte de tige supportant le stigmate, dans lequel se développe le tube pollinique lors
de la fécondation
On distingue:
- les fleurs à carpelle unique : le pistil est simple.
- les fleurs à carpelles libres : qui donnent de petits pistils indépendants
- les fleurs à carpelles associés : le nombre de carpelles est fixe pour une espèce donnée
de part et d'autre au niveau d'insertion du pétiole au point d'insertion sur la tige (ou du limbe dans le
cas de feuilles sessiles). Ils sont produite par une expansion du pétiole, qui s'insère de chaque côté
de la base de certaines feuilles. La forme et la taille des stipules sont très variables suivant les
espèces. Leur durée de vie varie également, généralement égale à celle de la feuille qui les porte ;
parfois elles se détachent bien avant la chute de la feuille, laissant deux petites cicatrices situées de
part et d'autre du point d'attache de la feuille sur la tige.
7.3. Couronnes
Désigne un cercle de fleurs, de feuillages assemblés qui se porte sur la tête en hommage, en
signe de joie ou comme simple parure.
7.4. Para corolle
Sorte de fausse corolle placée en dedans de la véritable dans certaines plantes ; exemple : les
narcisses.
7.5. Nectaires
Les nectaires sont des petites glandes qui transforment la sève brute en nectar (composé
d'eau et de divers sucres). Le plus souvent, les nectaires sont situés au cœur même des fleurs, leur
rôle dans ce cas est pour accéder au nectar,
Les nectaires sont généralement situés à la base des pièces florales (pétales). Ils peuvent
également être extra-floraux, et se trouver sur les feuilles, le pétiole ou même sur une tige ou à la
surface des fruits. Des nectaires extra-floraux ont été recensés chez des plantes issues d’au moins 93
familles et 332 genres qui sont visitées par plus de 10 ordres d'insectes.
B La drupe est le fruit à noyau(x) formé(s) par un endocarpe sclérifié entourant la ou les
graine(s). ex.: cerise, prune, olive, ...
2° Fruits secs.
A. Fruits monospermes (qui ne contiennent qu'une seule graine) indéhiscents (qui ne s'ouvre pas à
maturité) : akène , caryopse
B. Fruits polyspermes indéhiscents diakène (Ombellifères), triakène (capucine), tétrakène
(Labiées) et disamare: union de deux samares
C. Fruits déhiscents polyspermes : follicule, gousse, silique, capsule
2. Les graines
La structure de la graine est en relation directe avec celle de l'ovule. Après fécondation,
pendant que l'ovaire se transforme en fruit, le ou les ovules qui y sont abrités évoluent vers la
constitution de la ou les graines. La taille des graines varie dans des proportions considérables, avec
une forme très diverse: sphérique, ellipsoïde, ovoïde, lenticulaire, anguleuse, réniforme….
L'amande : comprend en principe l'embryon et l'albumen. Ce dernier peut être lui-même composé
d'un endosperme formé à l'intérieur du sac embryonnaire et éventuellement d'un périsperme,
extérieur à celui-ci.
représentent plus de 90% des espèces végétales et regroupent aussi bien les conifères que les plantes
à fleurs. Sont les plantes qui produisent les graines à organes de reproduction apparents et
développés, sont les dernières à être apparue sur terre. Ce groupe est divisé en trois sous
embranchements :
- Les gymnospermes qui sont actuellement représentés par environ 700 espèces, ont des graines
nues (embryon entouré de l'albumen et d'un tissu de protection)
- Les angiospermes, ce groupe compte en effet plus de 250.000 espèces vivantes, herbacées ou
arborescentes et adaptées à pratiquement tous les biotopes de notre planète, développant en plus une
double fécondation produisant des tissus nourriciers supplémentaires, protègent leurs graines à
l'intérieur de l'ovaire qui donnera le fruit
- Les chlamydospermes sont représentés aujourd'hui par 75 espèces.
Champignon Champignon
Végétal Eucaryote
Végétal Végétal
Protiste Protiste
Embranchement 6 : Spermatophytes
S/ Embranchement 1 : Chlamidospermes (Apparition des étamines)
Les gymnospermes (littéralement graines nues), sont des plantes dont les ovules libres (non
enclos dans un ovaire à la différence des angiospermes) sont fécondés directement par le pollen.
La fécondation est indépendante du milieu extérieur et dont les éléments reproducteurs
(gamétophytes) sont les grains de pollen chez les mâles et les ovules (qui sont nus portés par une
écaille plane dite ovulifère ou séminale) chez les femelles. Les grains de pollen tombent
directement sur le micropyle et germent au sommet du nucelle.Les Gymnospermes sont des arbres
ou des arbustes généralement à feuillage toujours vert, bien représentés par les Conifères dont on
connaît la valeur économique et ornementale. C'est un groupe peu compétitif qui comportait plus de
20.000 espèces, alors qu'il n'en reste que 700 aujourd'hui, regroupées dans deux phylums.
- Les cycadales (Cycas, Zamia) : apparues au trias, connues depuis l’ère primaire peuvent
être considérées comme de véritables fossiles vivants.
- Les conifères : sont les principaux représentants des gymnospermes dans notre flore
actuelle.
4.3. Angiospermes
permet également la photosynthèse dans les premiers jours de la plante et finira par disparaitre
lorsque les feuilles auront pris le relais.
Monocotylédones
Les Monocotylédones ou Liliopsida, sont principalement caractérisées par la présence d'un
seul cotylédon dans l'embryon de leurs graines, leurs plantules ne possèdent qu'un seul cotylédon.
D'une manière très générale, les monocotylédones sont essentiellement herbacées, avec
moins de 10 % des espèces sont plus ou moins ligneuse.
Il existe peu de formes arborescentes de plantes monocotylédones, à l'exception des palmiers
chez lesquels le tronc, en réalité un stipe, garde le même diamètre tout au long de son existence.
- La racine des monocotylédones n'est jamais persistante; souvent fasciculé.
- la tige ne forme jamais de bois secondaire, et absence d'un véritable tronc,
- Les feuilles sont parfois pennées, jamais composées (pas de folioles)
- Les fleurs possédant trois sépales et trois pétales, trois carpelles et trois ou plus souvent
trois étamines.
- Les grains de pollen possédant généralement une zone de faiblesse permettant le passage du
tube pollinique.
Dicotylédones
Les Dicotylédones ou Magnoliopsida sont les plus diversifiés des végétaux (170 000
espèces).Tous les arbres que nous connaissons sont donc des Dicotylédones, exceptés les formes
arbustives de fougères ou les palmiers et les bananiers, par exemple.
Leur appareil végétatif, constitué de racines, d’une tige et de feuilles extrêmement varié, allant
de l’herbe (forme herbacée) à la liane (forme lianescente) en passant par des formes succulentes
(cactées) ou buissonnantes
- Leur racine, chez les formes ligneuses, d’une assise génératrice (le cambium), qui permet la
croissance en largeur de leur tronc, est le plus souvent pivotante et non fasciculée,
- La tige des espèces ligneuses croît en épaisseur tout au long de son existence (formation de bois
secondaire).on observe la présence de cambium permettant la formation de bois secondaire vers
l'intérieur et de liber vers l'extérieur.
- Les feuilles ont en général un limbe avec des nervures ramifiées et dont la face supérieure et la
face inférieure sont différentes.
- la fleur, est d’organisation plus avancée que celle des Monocotylédones. La formule florale qui
décrit le nombre et l’organisation des différents éléments de l’inflorescence est, en général, la
suivante: 5 Sépales + 5 Pétales + (5+5) Étamines + 5 Carpelles.
- le caractère le plus fixe de cet ensemble est l'existence dans l'embryon de 2 cotylédons opposés ou
quelquefois de plusieurs cotylédons verticillés.
2. L'Abyssnie : Limité aux altitudes comprises entre 1500 et 2500 m de l'Ethiopie, de l'Erythrée, de
la Somalie, ce centre nous a procuré une abondance de variétés de céréales : le blé dur et l'orge.
3. Le Proche-Orient : ce centre d'origine qui comprend la Syrie, l'Iran, l'Irak, la Turquie, le Caucase
et le Turkestan, nous a fourni beaucoup de nos plantes cultivées : le melon ; l'orge à deux rangs ; la
luzerne ; le seigle ; le blé dur ; le blé tendre ; le cognassier ; le figuier ; le noyer ; le cerisier et la
vigne.
4. L'Euro-Sibérie : Les particularités de ce centre froid seraient : le houblon ; le pissenlit ; le
cresson, l'abricotier et le pommier.
5. L'Asie centrale : Ce territoire qui comprend le nord-ouest de l'Inde, le Cachemire, tout
l'Afghanistan, certains territoires russes est considéré comme le centre d'origine de nombreuses
céréales cultivées chez nous : l'orge ; le blé tendre et de nombreux légumes et arbres fruitiers : la
carotte ; la lentille ; le lin ; le pommier ; le pois ; le poirier ; le radis; et la vigne.
6. L'Inde (subtropical) : au point de vue de la richesse floristique, le centre de l'Hindoustan situé au
sud de l’Himalaya, est le deuxième centre mondial en importance. Il nous a procuré de nombreuses
plantes cultivées dans les zones tropicales, subtropicales et méditerranéennes.
7. L'lndonésie : (tropical, chaud et humide) serait le berceau de nombreuses cultures fruitières
tropicales.
8. La Chine méridionale : le centre est localisé dans les régions montagneuses de la Chine
méridionale et il nous a procuré une abondance d'arbres fruitiers : le pommier ; l'abricotier ; le
pêcher ; le poirier et le soja.
9. L'Australie et la Nouvelle-Zélande : elles nous ont apporté les nombreuses espèces d'Eucalyptus.
10. L'Amérique du Nord : elle nous a fourni : des composées du genre; des éricacées du genre
Vaccinium, des Rhododendron ; des Erica, des azalées et des juglandacées
11. Le sud du Mexique et l'Amérique centrale : nous apportent maïs les courges ; et le haricot.
12. L'Amérique du Sud (Le Pérou, la Bolivie et l'Équateur) : ce centre est caractérisé par la
présence de quinoa ; le canna ; l'oxalis ; la pomme de terre ; la tomate ; le tabac et le haricot.
13. Les îles Chiloé (jours longs) : elles nous ont apportés : de pomme de terre mieux adaptée aux
jours longs
14. Le Brésil et le Paraguay : cette région est considérée comme le centre d'origine de nombreuses
espèces tropicales.
Plantes sauvages sont qui pousse naturellement sans être cultivé ni greffé. Outre le fait qu'elles
sont disponibles gratuitement et sans effort même pour sa récolte, les plantes sauvages possèdent
des avantages sur les plantes cultivées quand il s'agit de s'en nourrir. Ces plantes sont de véritables
concentrés de nutriments, la plupart du temps en tête de liste pour celles dont des analyses sont
disponibles. Les feuilles des plantes sauvages contiennent des quantités significatives de protéines
complètes, contrairement à celles des plantes cultivées.
Comme les plantes cultivées, elles ont toutes des propriétés médicinales plus ou moins
connues. Ainsi elles participent à l'hygiène de vie au quotidien. Les plantes sauvages font le plus
souvent l'objet de cueillettes.
2. Plantes cultivées
2.1. La naissance de la culture des plantes
La culture des plantes a été rendu possible par le changement climatique qui commence dès la
fin des grandes glaciations de l'ère quaternaire, environ vers 10 000 avJC. Les températures et la
pluviosité augmentent. Les glaciers reculent abandonnant de nouveaux terrains pour la végétation
naturelle. La forêt gagne du terrain vers le Nord et en altitude, tandis que les graminées, les
légumineuses et les crucifères prennent plus de place.
Pour passer de la cueillette des plantes sauvages à la culture des plantes, l'homme
préhistorique a mis plusieurs siècles. Les multiples observations, les diverses expérimentations plus
ou moins réussies ont été le fait de milliers de paysans. Diverses possibilités ont été avancées pour
expliquer la naissance de la culture des plantes. Certains pensent que les hommes ont pu observer
que des graines abandonnées au milieu des détritus de cuisine poussaient mieux (d'où l'idée de
semer des plantes dans un sol préparé et enrichi d'engrais naturels). D'autres pensent que
l'observation que les plantes peu soumises à la concurrence d'autres plantes fournissaient des
cueillettes plus abondantes (d'où l'idée du désherbage et du sarclage).
M. TEBANI (Département EEDD : Faculté SNV, UHBChlef) - ….. / …… -
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Cours de Taxonomie (Licence 3 : Spécialité: Ecologie et Environnement) -Semestre 6
Les espèces sauvages apparentées aux plantes cultivées sont des outils précieux pour adapter les
espèces cultivées à l’évolution des conditions environnementales et des besoins humains. La
conservation et l’utilisation des espèces sauvages apparentées aux plantes cultivées pourraient jouer
un rôle clé dans la lutte contre les fléaux qui menacent l’agriculture et la sécurité alimentaire.
l’observation des paysans qui ont su repérer les formes les plus performantes. Cela est vrai dans de
nombreux cas, mais il faut insister sur le fait que la sélection consciente et délibérée n’est pas
toujours nécessaire, et que les paysans ont bien souvent exercé des pressions de sélection
inconscientes, qui sont le simple résultat de leurs pratiques culturales.
La domestication a pris des formes très différentes suivant les espèces et les milieux. On
observe de nombreuses situations intermédiaires, qui montrent qu’il s’agit d’un processus, et non
d’un évènement unique.
Le phénomène de la photosynthèse, dont seuls sont capables les végétaux, utilise l'énergie
lumineuse pour convertir l'eau et le gaz carbonique en nourriture de base pour l'arbre (sucres) et en
oxygène qui purifie l'air.
2) L'arbre purificateur de l'air
Les arbres et autres végétaux influent sur la qualité de l'air que nous respirons, en agissant
comme de véritables filtres à air (absorption des poussières). En effet, les polluants et les poussières
en suspension dans l'air peuvent être captés par les feuilles des arbres, limitant ainsi leur circulation
dans l'environnement.
3) L'arbre: synonyme de diversité biologique
La diversité des organismes, principalement en forêt, constitue une mesure fondamentale de
la Santé du milieu naturel. L'énergie produite et emmagasinée par les plantes est source de
nourriture pour les animaux.
4) L'arbre lutte contre l'érosion du sol
La plantation et la conservation des arbres est un excellent moyen de lutte contre l'érosion du
sol. Les racines des arbres maintiennent le sol en place dans les terrains en pente alors que leur
feuillage apporte régulièrement de la matière organique pour fabriquer une litière permettant de
recouvrir les terrains. Les arbres permettent de stabiliser et de régulariser l'hydrologie du sol et le
niveau de la nappe phréatique.
5) L'arbre améliore la qualité de l'eau
Les racines des arbres permettent de filtrer l'eau et ainsi obtenir une meilleure qualité de
l'eau. La présence d'arbre réduit le volume des eaux de ruissellement, protège les sources d'eau et
réduit les dommages causés par les inondations et limitent la pollution des eaux de surface, ainsi le
couvert forestier réduit l'évaporation du sol, le stabilise et retarde la fonte des neiges.
L'ombre créée par les arbres sur l'eau réduit le réchauffement de l'eau et donne, par
conséquent, une meilleure oxygénation, essentielle à la faune aquatique puisque le taux d'oxygène
présent dans l'eau est inversement proportionnel à sa température.
6) L'arbre participe à la régularisation des écarts extrêmes de température
Les arbres dégagent de la vapeur d'eau dans l'atmosphère par le processus de
l'évapotranspiration. Ce phénomène influe sur le degré d'humidité locale et tempère les variations
extrêmes du climat. Il a été démontré que le déboisement augmente la température de l'air,
augmente la vitesse des vents et modifie la configuration régionale ou locale des précipitations.
7) L'arbre protège contre la chaleur
Les espaces boisés constituent une protection contre la chaleur par le rafraîchissement de
l'air ambiant. Dans les parcs et les boisés urbains, la température de l'air est généralement plus
fraîche qu'en milieu ouvert. Le feuillage des arbres intercepte, absorbe et reflète la radiation solaire
et ainsi réduit l'intensité du rayonnement et la chaleur qui en résulte.
8) L'arbre protège contre la pluie
Les arbres constituent des protecteurs contre la pluie. Ils interceptent les précipitations et
protègent les promeneurs, telque un conifère adulte peut intercepter jusqu'à 40% d'une précipitation.
9) L'arbre peut améliorer les sites arides et perturbés
Certains arbres, membres de la famille des légumineuses, ont la capacité de fixer l'azote
atmosphérique et de croître dans des conditions de sol pauvre tel les sites particulièrement arides et
perturbés (exemple le robinier faux-acacia)
10) L'arbre et les brise-vents
L'arbre réduit la vitesse du vent en offrant une résistance au déplacement de l'air. Un écran
dense formé de végétation peut permettre de créer, derrière lui, une zone d'accalmie. Le degré de
réduction sera en fonction de la hauteur, de l'épaisseur et de la perméabilité des arbres utilisés.
11) L'arbre est un attrait pour la faune
Les arbres assurent l'habitat (abri, protection et nourriture) à plusieurs espèces d'oiseaux,
insectes et petits animaux. Certains arbres et arbustes conservent leurs fruits en hiver pour le plus
grand plaisir des oiseaux. De nombreux fruits d'arbres (glands, samares, baies) attirent et alimentent
plusieurs mammifères.
12) L'arbre protège contre le bruit
Les arbres servent à diminuer le bruit ambiant. Des écrans sonores sont utiles le long des
routes ou la circulation est particulièrement dense et bruyante. Les arbres, par la densité de leur
feuillage, forment donc un rempart efficace contre les bruits de fonds de la circulation routière. Le
bruissement des feuilles, ajoutées au chant des oiseaux qui y nichent, contribuent également à
masquer les bruits de la ville.
4) L'arbre et la récréation
Les espaces verts (parcs urbains et de quartier, centres de plein-air) favorisent les activités
de plein-air et servent de lieux de récréation pour la détente, la promenade, la marche, la bicyclette,
la course à pied et l'observation de la nature.
5) L'arbre et l'éducation environnementale
Les espaces boisés urbains situés à proximité des écoles et des résidences, représentent des
lieux privilégiés de rencontre avec le milieu naturel pour l'interprétation de la nature, la
sensibilisation à la conservation des espaces verts par la vulgarisation scientifique des phénomènes
écologiques
6) L'arbre et la médecine
Plusieurs de nos aliments et produits pharmaceutiques viennent d'extraits ou de
transformations de substances végétales. Parmi les remèdes les plus connus, citons l'aspirine
élaborée à partir d'écorce de saule.
Les vergers et les plantations isolées d'arbres fruitiers comme les poiriers, les pruniers et les
cerisiers ainsi que les arbustes fruitiers tels que les framboisiers et les groseilliers sont un apport
économique indéniable pour leur propriétaire.
2) L'arbre: moteur économique
La valeur économique des arbres est considérable. Les milliers d'emplois directs et indirects
que génèrent l'arboriculture et l'horticulture en font une branche économique importante. La
majorité des grandes municipalités accordent beaucoup d'attention à ces domaines, et ce pour le
plus grand bien-être de la population.
3) L'arbre : attrait touristique
Les habitants des grandes villes ne sont pas sans connaître les parcs, les boisés et les
quartiers pourvus de magnifiques arbres. Les boisés et les parcs urbains à haut potentiel ligneux font
la convoitise des touristes. Ceci est un atout économique non négligeable pour une municipalité.
4) L'arbre : économiseur d'énergie
Une plantation d'arbre située du côté nord d'une résidence peut contribuer à réduire
sensiblement les coûts reliés aux frais de chauffage durant l'hiver. En période estivale, les arbres
judicieusement placés autour d'une habitation abaissent la température et diminue du même coup
l'utilisation du climatiseur.
5) L'arbre et la matière ligneuse
En milieu forestier, la transformation de la matière ligneuse constitue une force majeure de
l'économie. Que ce soit dans l'utilisation de matériaux de construction, de bois d'œuvre, de bois de
chauffage ou de pâte à papier, l'industrie de la transformation de produits forestiers est
indispensable à la survie de l'économie actuelle.
6) L'arbre: inhibiteur d'accidents
La présence d'arbres en bordure des voies rapides permet la réduction des vents. Ces
aménagements aident à réduire la poudrerie durant l'hiver (ce qui augmente la visibilité), servent de
barrières aux automobilistes circulant entre les deux voies et réduisent l'éblouissement causé par le
soleil.
de végétation : la flore d'une zone géographique est la liste des plantes ou espèces végétales de cette
zone, on parle par exemple de flore des Alpes, flore des Pyrénées, flore méditerranéennes etc...
La flore algérienne par exemple compte : 3.139 espèces naturelles et 5.128 espèces exotiques
introduites.
Une plante est dite endémique d'Algérie lorsqu'elle n'existe que dans ce pays. Plusieurs
espèces endémiques et rares sont très menacées dans leurs milieux naturels tels que : le Cyprès du
tassili, le sapin de Numidie et le Pistachier de l’Atlas en Algérie, d’où la nécessité de dégager des
groupes de travail sur la vulnérabilité des écosystèmes et des espèces face au changement
climatique et échange d’expérience et des résultats de recherche entre chercheurs et institution
universitaire ainsi que le financement des projets de recherche d’intérêt commun.
Calligonum calvescens Très rare, Dras Souf, grand erg oriental Protégé
Coleostephus multicaulis endémique région Mostaganem et Parc national de Tlemcen
Cupressus dupreziana Endémique du Tassili n'Ajjer Protégé
Epimedium perralderianum Très rare Kabylie , Babors, Beni-Foughal Protégé
Festuca algeriensis Pâturages des hautes montagnes Aurès, Protégé
Fumaria mairei Très rare, forêts de l'Akfadou et des gorges de Palestro Protégé
Fumaria munbyi Rare, les rochers et broussailles du littoral de Mostaganem Protégé
Gagea mauritanica Broussailles et pâturages Protégé
Moehringia stellarioides Rare, forêts de chênes de Petite Kabylie et de Collo Protégé
Potamogeton hoggarensis Endémique du Hoggar. Protégé
Romulea battandieri pâturages des montagnes du Djurdjura, dans les Agoumis Protégé
Romulea vaillantii Très rare dans les pelouses du Djebel Chélia Protégé
Rostraria balansae les pelouses maritimes à l'est et l'ouest d'Oran Protégé
Rumex algeriensis Très rare, la Mitidja, à l'Est d'Alger et plaine de Bône. Protégé
Rupicapnos muricaria Très rare, dans les falaises calcaires de M'Zab Protégé
Silene aristidis Rare, l'Atlas Tellien , de Numidie et dans le tell constantinois
Silene cirtensis Très rare dans les rocailles du tell constantinois Protégé
Silene claryi Rare, les steppes des hauts-plateaux algérois et oranais et l'Atlas saharien
Silene ghiarensis Rare, les champs et pâturages des plaines littorales oranaises Protégé
Silene glaberrima Très rare, dans les pâturages près de l'Oued Imbert Protégé
Silene kremeri broussailles et champs cultivés dans tell et hauts plateaux constantinois
Silene pseudovestita Très rare, dans les forêts claires de l'Ain Lellout Protégé
Silene reverchonii Très rare, dans le massif des Babors. Protégé
Silene sessionis Très rare, en Kabylie, Cap Bouak et Cap Noir à Bougie Protégé
Sorghum annuum Plaine de l'Oued el Kebir entre Collo et Djidjelli Protégé
Spergularia pycnorrhiza très rare, dans Les Habibas, à Ain Franin Protégé
Stipagrostis brachyathera endémique saharien Protégé
Trisetaria nitida Pâturages de montagne, près de Mascara, Tiaret, Ouizert Protégé
Vulpia obtusa Bords du lac Oubeira Protégé
obtusifolia ;Silene oropediorum ;Silene reticulata ; Silene rosulata ;Silene velutinoides ;Spergularia
munbyana