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UNIVERSITE MARIEN NGOUABI Travail * Progrès* Humanité

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Faculté des Sciences et Techniques

Cours de Botanique
Niveau : Licence 1 Biologie
PARIE 2

Histologie, Inflorescences, Structures florales et


Reproduction chez les Angiospermes

Par :

Dr BOKATOLA MOYIKOLA Carine épouse OKO, Maître-Assistant (CAMES), LBGE,


FST, UMNG (Botaniste-Ecologue)

Dr BOUKA DIPELET Ulrich Gaël, Maître-Assistant (CAMES), LBGE, FST, UMNG


(Botaniste-Phylogénéticien, Généticien des populations)

Sous la Supervision de :

Dr Joseph YOKA, Professeur-Titulaire (CAMES), LBGE, FST, UMNG

(Botaniste-Ecologue)

Dr Joël LOUMETO, Professeur-Titulaire (CAMES), LBGE, FST, UMNG

(Botaniste-Ecologue)

Année académique 2022 - 2023

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Présentation du cours

Code UE : S2/LBIO-04

Intitulé de l’UE : Zoologie et Botanique (zoo-bota)

Nombre de crédits : 1C

Objectif général du cours

Ce cours a pour objectif général : donner à l’étudiant les notions de base lui permettant de
connaître et de décrire une plante d’Angiosperme.

Objectifs spécifiques

A la fin de ce cours, l’étudiant sera capable de :

 Définir le végétal et les différents aspects de son étude ;


 Décrire les différents organes d’une plante d’Angiospermes ;
 Distinguer sur les plans morphologique et anatomique une plante Dicotylédone d’une
plante Monocotylédone.

Compétences à acquérir :

Ce cours vise à :

 Fournir à l’étudiant les compétences sur la reconnaissance et la description des plantes ;


 Permettre à l’étudiant de poursuivre des formations ultérieures plus spécialisées sur le
matériel végétal.

Stratégies pédagogiques

Ce cours comprend deux parties : une première partie théorique (cours magistral avec support
polycopié) et une deuxième partie beaucoup plus pratique (TD et TP avec équipements de
laboratoire). Dans les deux parties, l’enseignant sera le facilitateur de l’acquisition des
connaissances.

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Table des matières

CHAPITRE 1 : HISTOLOGIE .................................................................................................. 4


1.1. Définition ..................................................................................................................... 4
1.2. Les différents types de tissus végétaux........................................................................... 4
1.2.1. Les tissus méristématique (méristèmes) ................................................................... 4
1.2.2. Les tissus fondamentaux ........................................................................................... 5
1.2.3. Les tissus conducteurs ............................................................................................... 7
1.2.4. Les tissus de revêtement ......................................................................................... 10
1.2.5. Les tissus sécréteurs ou excréteurs.......................................................................... 11
CHAPITRE 2 : LES INFLORESCENCES .............................................................................. 12
2.1. Généralités ..................................................................................................................... 12
2.2. Eléments constitutifs d’une inflorescence ..................................................................... 12
2.3. Types d’inflorescences .................................................................................................. 13
2.3.1. La grappe ou inflorescence indéfinie ...................................................................... 14
2.3.2. La cyme ou inflorescence définie ........................................................................... 14
2.4. Les inflorescences simples ............................................................................................ 15
2.4.1. Inflorescences simples monopodiales ou racémeuses ............................................ 15
2.4.2. Inflorescences simples, sympodiales ou cymeuses ................................................. 17
2.4.3. Cas particuliers : ..................................................................................................... 19
2.5. Les inflorescences composées ....................................................................................... 19
2.5.1. Les inflorescences composées homogènes ............................................................. 19
2.5.2. Les inflorescences composées mixtes ..................................................................... 20
CHAPITRE 3 : STRUCTURE FLORALE ET REPRODUCTION SEXUEE CHEZ LES
PLANTES A FLEURS............................................................................................................. 21
3.1. Définition d’une fleur .................................................................................................... 21
3.2. Différentes parties d’une fleur ....................................................................................... 21
3.3. Reproduction sexuée...................................................................................................... 21
3.3.1. Double fécondation ................................................................................................. 21
3.3.2. Différents étapes qui conduisent à la fécondation .................................................. 22
3.3.3. Produits de la double fécondation ........................................................................... 25
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................. 25

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Chapitre 1 : Histologie
1.1.Définition
L’histologie étudie la structure des différents types de tissus et de leurs cellules ; en biologie
végétale, un tissu désigne un ensemble continu de cellules ayant une origine commune,
possédant une même organisation (même structure) et remplissent une même fonction.

On distingue des tissus homogènes (simples) constitués d’un même type de cellules et des tissus
hétérogènes ou complexes constitués de plusieurs types de cellules.

1.2. Les différents types de tissus végétaux


Tous les tissus végétaux dérivent d’un type unique de tissu : le tissu méristématique. Ces tissus
se forment par des cloisonnements répétés des cellules dans toutes les directions ou de façon
bien déterminée dans le cas bien précis.

Selon leur rôle et la position qu’ils occupent dans les organes du végétal, les tissus végétaux
peuvent être classés en plusieurs groupes ; on distingue :

 Les tissus d’accroissement ;


 Les tissus de revêtement ou de protection ;
 Les tissus vasculaires composés principalement des tissus conducteurs, le liber et le
bois ;
 Les tissus fondamentaux qui sont les tissus de remplissage ;
 Les tissus sécréteurs (ou tissus de sécrétion)

1.2.1. Les tissus méristématique (méristèmes)


On distingue deux types de méristèmes :

 Les méristèmes primaires ou apicaux ;


 Les méristèmes latéraux ou méristèmes secondaires.

Tous les méristèmes sont constitués de cellules jeunes, indifférenciées et subissant de


fréquentes divisions.

1.2.1.1. Les méristèmes primaires ou apicaux


Les méristèmes se localisent aux extrémités des tiges et des racines, ils assurent la production
de tous les organes de la plante (racine, tige, feuille, fleurs, graine et fruits) ainsi que celle des
tissus primaires de ces organes. Par leurs divisions et l’élongation des cellules produites, ils
assurent la croissance en longueur des racines et des tiges.

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Ces méristèmes sont formés d’un nombre plus ou moins élevé de cellules dans lesquelles
l’activité mitotique est très intense et où la multiplication cellulaire suit des règles bien
déterminées. Les cellules méristématiques sont de petite taille ; isodiamétriques avec un
volumineux noyau en position centrale, des petites vacuoles et un cytoplasme pauvre en
substances para plasmiques. Le rapport nucléocytoplasmique est très élevé.

1.2.1.2 Les méristèmes latéraux ou méristèmes secondaires


Ces types tissulaires se rencontrent uniquement chez les Angiospermes dicotylédones et chez
les Gymnospermes. Ils sont constitués par des assises génératrices annulaires des cellules qui
gardent la faculté de se diviser rapidement. Ces cellules diffèrent de celles des méristèmes
primaires par la forme, le contenu et le rapport nucléo cytoplasmique, elles prennent la forme
de parallélépipèdes allongés dans le sens du grand axe.

Les méristèmes secondaires assurent la croissance en épaisseur des organes (tiges, racine et
rameaux) qui constitue une deuxième étape de la croissance des plantes. Ils fournissent un
rapport d’origine secondaire en tissus vasculaire et en tissus de soutien. C’est la raison pour
laquelle les tissus issus du fonctionnement de ces méristèmes sont appelés tissus secondaires.

Il existe deux types de méristèmes secondaires :

 L’assise génératrice libéro ligneuse encore appelée assise cambiale ou cambium ;


 L’assise génératrice subéro phellodermique ou phellogène.

Ces deux méristèmes se distinguent d’après leur localisation, mais aussi et surtout par rapport
aux produits de leur fonctionnement :

 Le cambium ou assise génératrice libéroligneuse est toujours localisé dans le cylindre


central entre le phloème et le xylème primaire, son fonctionnement met en place le liber
à l’extérieur et le bois vers l’intérieur ;
 Le phellogène ou assise génératrice subéro phellodermique fonctionne généralement
dans le parenchyme cortical des tiges et des racines, il est toujours extérieur au cambium
et met en place le phelloderme qui est un parenchyme assimilateur ou de réserve vers
l’intérieur et le suber ou liège vers l’extérieur.

1.2.2. Les tissus fondamentaux


Ce sont les parenchymes et les tissus de soutien :

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1.2.2.1. Les parenchymes
Ces tissus paraissent comme les moins différenciés et occupent une place importante dans les
organes végétaux (tige, racines, feuilles), ils remplissent divers fonctions comme la
photosynthèse ou l’accumulation des réserves. Les parenchymes acquièrent facilement la
propriété de se diviser grâce à la dédifférenciation qui constitue un retour vers l’état
méristématique.

Les parenchymes sont constitués de cellules isodiamétriques ou allongées selon l’importance


des espaces intercellulaires ou méats ; on distingue :

 Le parenchyme améatique au sein duquel les espaces intercellulaires n’existent pas,


les cellules sont polygonales ;
 Le parenchyme méatique aux cellules arrondies laissant entre elles des espaces vides
ou méats ;
 Le parenchyme lacuneux qui contient des lacunes.

Selon la fonction assurée par les lacunes, on décrit :

 Les parenchymes chlorophylliens ou parenchymes assimilateurs encore appelés


chlorenchymes, ils contiennent de nombreux chloroplastes et sont le siège de la
photosynthèse ;
 Les parenchymes de réserve qui accumulent les substances énergétiques dans les
tissus profonds ;
 Les parenchymes aquifères qui constituent des réserves d’eau ;
 Le phelloderme est un tissu de réserve issu du fonctionnement du phellogène et
d’origine secondaire.

1.2.2.2. Les tissus de soutien


On décrit deux types de tissus de soutien.

 Le collenchyme

Il est formé de cellules plus ou moins allongées, cellulosiques et qui restent vivantes, c’est un
tissu de soutien qui donne aux organes qui le contiennent une certaine souplesse ou élasticité ;
on distingue :

 Le collenchyme angulaire chez certaines Labiées et chez Solanum tuberosum ;


 Le collenchyme lacuneux chez Daucus carotta

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 Le collenchyme lamellaire

Le collenchyme se différencie très tôt dans les organes en croissance ; son épaississement est
de type primaire, il est généralement situé à l’extrémité des organes sous les tissus de
revêtement ou séparé de ceux-ci par quelques couches de cellules parenchymateuses : c’est un
tissu exclusivement primaire.

 Le sclérenchyme

C’est un tissu de soutien qui est constitué de cellules dont les parois sont uniformément
épaissies et plus ou moins lignifiées, ce qui les rend imperméables.

C’est un tissu profond surtout développé dans les organes aériens (tige et feuilles). Il est rare
dans les racines. D’après la forme des cellules, on trouve :

 Les cellules scléreuses isodiamétriques mais parfois parallélépipédiques ;


 Les fibres qui sont des cellules allongées, fusiformes pouvant atteindre plusieurs
centimètres de longueur.

Certaines fibres comme celles du lin (Linum) ou du chanvre (Cannabis) ne sont pas lignifiées
ou le sont à peine : ce sont des fibres textiles.

Dans le cas du coton (Gossypium), les fibres ont une autre origine ; elles proviennent d’un
développement des poils du tégument séminal.

1.2.3. Les tissus conducteurs


Dans la série végétale, les tissus conducteurs n’existent que chez les Ptéridophytes encore
appelés Cryptogames vasculaires et chez les spermaphytes : ils sont absents chez les
Thallophytes et chez les Bryophytes.

Il existe deux types de tissus conducteurs :

 Le xylème encore appelé bois ;


 Le phloème ou liber.

1.2.3.1. Le xylème ou bois


Il assure le transport de la sève brute ou minérale (eau et sels minéraux) et est caractérisé par la
présence des cellules ou files de cellules mortes et orientées parallèlement à l’axe longitudinal
de l’organe. Les parois de ces cellules portent un épaississement secondaire lignifié. On y
décrit :

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 Le xylème primaire issu de la différenciation des cellules produites par les méristèmes
primaires ;
 Le xylème secondaire ou bois qui dérive des cellules formées par le cambium vers
l’intérieur de l’organe.

D’après le moment de leur apparition, on distingue :

 Le protoxylème qui est constitué par les tous premiers éléments ligneux ;
 Le métaxylème accolé au protoxylème et qui se différencie lorsque l’élongation est
terminée.

Le xylème est constitué par les éléments conducteurs et les éléments non conducteurs. Les
éléments conducteurs du xylème sont les trachéides ou vaisseaux imparfaits et les trachées
ou vaisseaux parfaits. Leur caractérisation commune est le fait d’être des cellules mortes,
allongées et dont les parois portent des épaississements secondaires lignifiés séparés des plages
cellulosiques : elles diffèrent cependant par la présence de cloisons transversales dans les
trachéides et la résorption plus ou moins complète de celles-ci dans les trachées ; ce qui créée
dans ces dernières, une ou plusieurs perforation.

Les trachéides ou vaisseaux imparfaits sont de trois types :

 Les trachéides annelées et spiralées dans lesquelles la sève circule en zigzag ;


 Les trachéides scalariformes des fougères dont les extrémités sont en biseau ;
 Les trachéides aréolées des Gymnospermes dont les extrémités sont également
biseautées.

Les trachées ou vaisseaux parfaits forment des files longitudinales de cellules ou des tubes de
cellules mortes ; on distingue plusieurs types :

 Les vaisseaux spiralés à épaississement de lignine en forme de spirales plus ou moins


serrées ;
 Les vaisseaux rayés caractérisés par les bandes de lignine transversales plus ou moins
irrégulières et très rapprochées les unes des autres ;
 Les vaisseaux réticulés dont les rayures sont nombreuses et irrégulières ;
 Les vaisseaux ponctués avec un revêtement de lignine continu sauf au niveau de
ponctuations.

Les éléments non conducteurs du xylème sont :

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 Les fibres qui jouent un rôle de soutien uniquement ;
 Le parenchyme ligneux dont les cellules demeurent cellulosiques jouant ainsi le rôle
de tissu de réserve.
 Le parenchyme longitudinal ou axial formé de files plus ou moins importantes de
cellules disposées suivant l’axe de l’organe ;
 Le parenchyme horizontal ou radial constitué également de cellules
parenchymateuses vivantes formant les rayons ligneux ou les rayons médullaires.

1.2.3.2. Le phloème ou liber


Il sert à la conduction de la sève élaborée avec comme éléments fondamentaux les tubes criblés :

Comme dans le cas du xylème, on décrit le phloème primaire qui provient du fonctionnement
des méristèmes primaires et le phloème secondaire issu des méristèmes secondaires.

Le phloème primaire est constitué par le protophloème et le métaphloème d’origine primaire


alors que le phloème secondaire est uniquement constitué de métaphloème d’origine
secondaire.

Les tubes criblés sont formés de files longitudinales de cellules vivantes allongées appelées
cellules criblées mais annuclées (le noyau disparaît au cours de la différenciation), les parois
demeurent cellulosiques ; celles transversales sont percées de ponctuations constituant des
cribles.

Les tubes criblés sont généralement de faible diamètre 10-2 mm), mais ils peuvent atteindre de
grandes dimensions (1/20mm) chez les plantes grimpantes et les lianes.

Les tubes criblés constituent les éléments conducteurs du phloème. A côté de ces tubes, on
trouve les éléments non conducteurs du phloème qui sont :

 Les cellules compagnes présentes chez les Gymnospermes et les Angiospermes, elles
proviennent d’un cloisonnement longitudinal de la cellule initiale du tube criblé ;
 Le parenchyme libérien longitudinal ;
 Les rayons libériens qui constituent le parenchyme longitudinal ;
 Les fibres libériennes dans le phloème secondaire ;
 Les éléments sécréteurs.

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1.2.4. Les tissus de revêtement
Les tissus de revêtement mettent en contact la plante avec le milieu extérieur, ils diffèrent selon
les organes ; ce sont :

 L’épiderme sur les tiges ne portant pas de suber, les feuilles et les organes floraux ;
 La coiffe à l’extrémité des racines ;
 L’assise subéreuse des Dicotylédones ;
 Le subéroïde des Monocotylédones ;
 Le suber ou liège autour des parties d’organes possédant d’importantes structures
secondaires ;
 Les téguments séminaux autour des graines.

L’épiderme est une assise superficielle constituée par une couche unique de cellules, il recouvre
la surface de jeunes tiges, des feuilles ainsi que des organes floraux. Certaines cellules
épidermiques peuvent produire des poils qui selon les cas jouent un rôle de régulation ou de
sécrétion (poils sécréteurs d’essences et de résines).

De place en place, l’épiderme est parsemé de nombreuses ouvertures réglables : ce sont les
stomates qui permettent les échanges gazeux et le passage de la vapeur d’eau. On décrit
plusieurs catégories de stomates parmi lesquels :

 Les stomates aérifères pour les échanges gazeux y compris l’eau sous forme de
vapeur ;
 Les stomates aquifères par lesquels s’exsudent les gouttelettes d’eau.

Vue de face, les stomates aérifères sont constituées de deux cellules parallèles : les cellules de
garde dont la cloison commune est percée d’une ouverture réglable, l’ostiole qui surmonte un
espace dépourvu de cellules ou chambre sous stomatique.

En raison de leur structure, un accroissement de turgescence ouvre l’ostiole tandis qu’une


turgescence faible entraine sa fermeture.

Chez certaines espèces, les stomates sont pourvus de cellules annexes également
chlorophylliennes. Les stomates existent sur les tiges et les rameaux jeunes ainsi que sur les
feuilles, les organes floraux et les fruits.

Au niveau des feuilles, la répartition des stomates est variable :

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 Chez les feuilles ouvertes verticalement, les deux faces reçoivent un éclairement d’égale
importance et portent toutes les deux des stomates ; ce sont les feuilles amphistomatées ;
 Chez les feuilles disposées horizontalement, l’éclairement est différent sur les deux
faces, et les stomates existent exclusivement sur la face inférieure la moins éclairée, ce
sont les feuilles hypostomatées ;
 Chez les feuilles flottantes, les stomates ne sont présents que sur la face supérieure, ce
sont les feuilles épistomatées.

Les organes totalement immergés des plates aquatiques (tige, feuilles, et fleurs) sont dépourvus
de stomates.

1.2.5. Les tissus sécréteurs ou excréteurs


Ces tissus comprennent des formations diverses, cellules ou tissus qui produisent des substances
élaborées par le métabolisme normal de la plante, mais qui sont généralement considérés
comme des produits de déchets ou d’excrétion c’est-à-dire définitivement éliminés du cycle
métabolique et qui ne sont plus d’aucune utilité pour la plante.

Le tissu sécréteur comprend :

 Les cellules sécrétrices ;


 Les cellules à essences ou à résines ;
 Les laticifères ;
 Les poches sécrétrices et les canaux sécréteurs.

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Chapitre 2 : Les inflorescences
2.1. Généralités
Par inflorescence, on distingue soit l’arrangement des fleurs sur la tige ou sur le rameau, soit
l’ensemble des fleurs groupées autour de la tige ou rameau.

L’inflorescence la plus simple est celle qui n’a qu’une seule fleur : (fleur solitaire). Une fleur
solitaire peut être terminale (située au sommet d’une hampe florale ou à l’extrémité d’un rameau
latérale), axillaire (lorsqu’elle est fixée sur le rameau à l’aisselle des feuilles). On parle de
Ramiflorie lorsque les fleurs axillaires naissent sur les rameaux défeuillées et de Cauliflorie
lorsqu’elles naissent sur les tiges défeuillées. Dans les deux cas la fleur est qualifiée de fleur
caulinaire. La fleur peut également naître au niveau du sol, on parle de basiflorie (cas de la
fleur des Zingiberaceae et des Costaceae). La fleur est dite basilaire.

En général, les inflorescences sont plus complexes et formées de fleurs plus ou moins
nombreuses, diversement sur des axes et accompagnées ou non d’organes végétatifs.

Figure 1 : Fleur solitaire

2.2. Eléments constitutifs d’une inflorescence


Ces éléments en plus des fleurs, sont les suivants :

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 Le pédoncule : axe qui relie l’inflorescence proprement dite à la tige ou le rameau. Le
pédoncule n’est pas toujours présent, il peut être transformé en crochet (chez Artabotrys,
Annonaceae).
 Le rachis : axe prolongeant le pédoncule et sur lequel sont insérés les fleurs et les axes
latéraux portant des fleurs. Suivant la complexité de l’inflorescence, on distingue le
rachis primaire, le ou les rachis secondaires, etc.
 Le pédicelle : axe portant la fleur et le reliant à la tige ou au rachis de l’inflorescence.
Le pédicelle n’est pas toujours présent, dans ce cas la fleur est dite sessile.
 Les bractées : ce sont des feuilles transformées souvent de petite taille, à l’aisselle
desquelles naît la fleur ou l’inflorescence. Les bractées ne sont pas toujours présentes.
Est également appelée bractée, l’organe foliacé situé à la base d’une ramification (rachis
secondaire) d’une inflorescence.
 Les bractéoles : ce sont des petits appendices foliacés, ou écailleux situés sur le
pédicelle floral. Les bractéoles peuvent être absentes.
 Les préfeuilles : ce sont des appendices foliacés, souvent très réduits situés sur le
pédicelle floral. Les préfeuilles se confondent très souvent avec les bractéoles dans la
pratique. En général, il n’y a qu’une préfeuille chez les Monocotylédones et au nombre
de deux chez les Dicotylédones.

N.B : Les bractées et les bractéoles présentent des modifications diverses. Nous mentionnons
notamment : les bractées foliacées (petits appendices ayant l’apparence de petites feuilles, avec
limbe aplati et vert), les bractées en crochets (organes rigide à bords recourbés, formant
quelque fois un épicalice), les bractées involucrales (nombreuses bractées disposées en un ou
plusieurs verticilles), les bractées épineuses (bractées transformées en épines rigides), les
bractées pétaloïdes (bractées très colorées, ayant l’aspect d’un pétale), le spathe (bractées très
développée entourant une inflorescence) et glume (bractée d’une fleur de Poaceae).

2.3. Types d’inflorescences


Les inflorescences paraissent très variées mais en réalité, elles se ramènent à deux types
fondamentaux définis par le comportement au cours de sa croissance du méristème terminant
l’axe principal de l’inflorescence, ce comportement qui détermine l’ordre de formation des
fleurs dans l’inflorescence. Ces deux types sont la grappe et la cyme.

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2.3.1. La grappe ou inflorescence indéfinie
Dans une grappe, le méristème terminant l’axe de l’inflorescence a une organisation et un
fonctionnement qui sont voisins de ceux d’un point végétatif caulinaire. Il construit
périodiquement des bractées à l’aisselle desquelles naissent des fleurs. L’ordre d’apparition des
fleurs est donc le même que celui de la production des bractées : à la première bractée
correspond la première fleur formée, à la seconde bractée, la seconde fleur et ainsi de suite.
Pendant la construction de la grappe, le méristème terminal de l’axe inflorescentiel persiste
comme un point végétatif ordinaire, son embryogénie est indéfinie, d’où le nom d’inflorescence
indéfinie donnée à la grappe.

Dans une grappe, la formation des fleurs s’effectue du bas vers le haut ; c’est-à-dire dans le sens
acropète. Ce qui fait que dans une grappe on peut observer :

 Les fruits situés à la base ;


 Les fleurs épanouis à mis hauteur ;
 Les boutons floraux au sommet.

Figure 2 : Formation des fleurs dans une grappe

2.3.2. La cyme ou inflorescence définie


Au cours de la formation de la cyme, le méristème terminant l’axe primaire de l’inflorescence
évolue très tôt en méristème floral après avoir produit une ou plusieurs bractées. L’activité de
ce méristème terminal s’achève donc rapidement avec la formation d’une fleur qui est la
première de l’inflorescence. A l’aisselle de la ou des bractées sous-jacentes à la première fleur,
naissent un ou plusieurs courts rameaux pourvus de bractées et s’achevant à leur tour par une
ou des fleurs. Ce mode de ramification se poursuivant, des fleurs d’ordre 3, d’ordre 4

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apparaissent à leur tour. Pendant la construction de la cyme, le méristème terminant chacun des
axes (primaire, secondaire, tertiaire produit précocement une fleur : son embryogénie est
définie, d’où le nom d’inflorescence définie souvent donné à la cyme.

Dans une cyme et en considérant au départ l’axe primaire de l’inflorescence, la formation des
fleurs se fait du haut vers le bas de cet axe, c’est-à-dire dans le sens basipète. La même
observation peut se faire en considérant les axes d’ordre 2 et 3.

Figure 3 : Formation des fleurs dans une cyme

Les diverses sortes d’inflorescences dérivent toutes de ces modèles fondamentaux :

 Soit par le mode d’insertion des fleurs sur l’axe inflorescentiel principal (inflorescence
simples) ;
 Soit qu’elles résultent du groupement de plusieurs inflorescences en un même ensemble
(inflorescence composées).

2.4. Les inflorescences simples


2.4.1. Inflorescences simples monopodiales ou racémeuses
La ramification du rachis est de type monopodial. Le rachis se présente comme un axe principal
à croissance prolongée et les pédicelles floraux naissent directement sur cet axe. La floraison
se fait progressivement de la base au sommet (floraison acropète) ou de l’extérieur vers
l’intérieur (floraison centripète). On distingue :
 Les inflorescences simples monopodiales à rachis allongé et à fleurs pédicellées (grappe
et corymbe) ;

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 Les inflorescences simples monopodiales à rachis allongé à fleurs sessiles (ex. l’épi, le
chaton, le spadice, l’épillet) ;
 Les inflorescences simples monopodiales à rachis court et à fleurs pédicellées (ex.
l’ombelle) ;
 Les inflorescences simples monopodiales à rachis court et à fleurs sessiles (ex. le
capitule).
La grappe au sens strict : les fleurs sont pédonculées

L’épi : les fleurs sont dépourvues de pédoncules

Le corymbe : les pédoncules floraux ont des longueurs variables, ce qui amène toutes les fleurs
à être situées à peu près au même niveau.

L’ombelle : les pédoncules floraux sont tous insérés au même niveau, celui d’un verticille ou
involucre de bractées.

Le capitule : les fleurs sont fixées sur un réceptacle infloresentiel élargi généralement entouré
de bractées (capitule des asteraceae).

Le chaton : c’est un épi à fleurs contractées, unisexuées et/ou munies d’un périanthe simple.

Le spadice : c’est également une variante de l’épi dans lequel l’axe épaissi porte à des niveaux
différents des fleurs mâles et des fleurs femelles, l’ensemble étant enveloppé dans une grande
bractée appelée spathe (exemples chez les Arecaceae).

Figure 4 : Le capitule

16
Figure 5 : Inflorescences simples monopodiales : a = grappe ; b = épi ; c = corymbe ; d =
ombelle ; e = capitule
2.4.2. Inflorescences simples, sympodiales ou cymeuses
La ramification du rachis est de type sympodial. Le rachis se présente comme un axe principal
dont la croissance est bientôt arrêtée (avec souvent formation d'une fleur terminale) ; une, deux
ou plusieurs ramifications latérales du rachis se développent rapidement, dépassant l'extrémité
de l'axe principal; à leur tour, ces ramifications voient en général leur croissance arrêtée et elles
sont relayées par des ramifications latérales de deuxième ordre; et ainsi de suite. La floraison
est centrifuge c'est-à-dire qu'elle se fait progressivement de l'intérieur vers la périphérie. Toutes
ces inflorescences portent le nom de cymes.
On distingue :
 La cyme unipare ;
 La cyme bipare ;
 La cyme multipare ;
La cyme unipare : sous une fleur terminale, apparaît à l’aisselle d’une bractée une seule fleur
de second ordre et ainsi de suite. Lorsque les bractées et donc les fleurs successives alternent
régulièrement, la cyme unipare est dite hélicoïde. Par contre, lorsque les bractées et donc les

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fleurs successives se forment dans un même plan et toutes du même côté, la cyme unipare
s’enroule en spirale ; la cyme unipare est dite scorpioïde.

La cyme bipare : sous une fleur terminale, apparaissent à l’aisselle de deux bractées opposées
deux fleurs de second ordre. Cet ensemble ou dichasium est le motif qui en se répétant de
nobreuses fois construit la cyme bipare (petite centaurée, nombreuses Caryophyllacées).
La cyme multipare : sous une fleur terminale, apparaissent à l’aisselle des bractées opposées
plusieurs fleurs de second ordre.

Figure 6 : Les inflorescences du type cyme

Figure 7 : Illustration de la cyme unipare scorpioide

18
2.4.3. Cas particuliers :
 Glomérule : Inflorescence dense formée par le groupement de nombreuses fleurs
sessiles.
 Fascicule : Groupe de fleurs partant plus ou moins du même point, à pédicelles inégaux.
 Cyathium : c’est une inflorescence spéciale que l’on trouve chez certaines
Euphorbiaceae. Elle est du type cymeuse et est composée d’une fleur femelle réduite à
un gynécée et de plusieurs fleurs males chacune réduite à une étamine.
 Coenanthium : c’est le nom donné aux inflorescences des Moraceae (fruit à pain). Le
sommet du pédoncule se transforme en une sorte de réceptacle portant un très grand
nombre de fleurs minuscules unisexuées.

Figure 8 : Les glomérules bipare et unipare


2.5. Les inflorescences composées
L’axe principal de l’inflorescence porte non pas des fleurs mais des inflorescences secondaires.
Ces dernières peuvent être du même type que l’inflorescence principale (inflorescences
composée homogènes) ou d’un type différent (inflorescence composées mixtes).

2.5.1. Les inflorescences composées homogènes


Ce sont :

 Un épi d’épillets ;
 Un capitule de capitules ;

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 Une cyme de cyme ;
 Une panicule racémeuse ;
 Une panicule cymeuse hélicoïde ;
 Une panicule cymeuse bipare ;
 Une ombelle d'ombelles.
2.5.2. Les inflorescences composées mixtes
Elles peuvent être :

 Une grappe de cymes (vigne) ;


 Une grappe ou panicule d’épillets (avoine) ;
 Un corymbe de capitules (Achillée mille-feuilles).

Figure 9 : Quelques cas d’inflorescences composées homogènes : 1 = panicule racémeuse ; 2


= panicule cymeuse hélicoïde ; 3 = panicule cymeuse bipare ; 4 = ombelle d'ombelles.

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Chapitre 3 : Structure florale et reproduction sexuée chez les
plantes à fleurs
3.1. Définition d’une fleur
Une fleur est un organe reproducteur de la plante. C’est donc un rameau spécialisé portant les
organes reproducteurs produisant les gamètes, entourés d’une enveloppe protectrice appelée
périanthe.

3.2. Différentes parties d’une fleur


La fleur est composée de deux parties : une partie protectrice et une partie reproductrice.
La partie protectrice, appelée périanthe, est composée du calice et de la corolle.
Le calice est l’ensemble formé par les sépales qui sont des pièces généralement de couleur
vertes.

La corolle est l’ensemble formé par les pétales, pièces diversement colorées.
La partie reproductrice est formée par l’androcée et le gynécée.
L’androcée, partie mâle de la fleur, est l’ensemble formé par les étamines. Une étamine est
composée d’un filet et d’une anthère. C’est à partir de l’anthère que les grains de pollen seront
libérés.
Le gynécée ou pistil, partie femelle de la fleur, est l’ensemble formé par l’ovaire, le style et le
stigmate. Au sein de l’ovaire se trouvent les ovules qui, après la fécondation, se transformeront
en graines.

3.3. Reproduction sexuée


La reproduction sexuée fait intervenir les gamètes mâles (grain de pollen) et les gamètes
femelles (oosphère et 2 noyaux polaires).
Au sein de l’ovule, se formera le sac embryonnaire qui contient les gamètes femelles.
3.3.1. Double fécondation
La fécondation est la fusion entre un gamète mâle et un gamète femelle.

Chez les Angiospermes, on parle de la double fécondation car il y a une première fécodantion
qui se fait au niveau de l’oosphère et une deuxième qui se passe au niveau des deux noyaux
polaires.

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Figure 10 : Coupe longitudinale d’une fleur montrant les différentes parties d’une fleur

Figure 11 : Sac embryonnaire.

3.3.2. Différents étapes qui conduisent à la fécondation


Plusieurs étapes doivent être réalisées avant que la fécondation ne soit effective : ce sont

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 La pollinisation ;
 La germination du grain de pollen sur le stigmate ;
 La progression du tube pollinique à travers les tissus du style et de l’ovule.

3.3.2.1 La pollinisation
La pollinisation est le transport du pollen émis par les étamines d’une plante sur le stigmate
d’un pistil appartenant soit à la même plante (autogamie), soit à un autre individu de la même
espèce (allogamie).

 La pollinisation directe ou autogamie (auto pollinisation)

Dans ce type de pollinisation, le pollen émis par les étamines germe sur le stigmate d’une fleur
de la même plante et réalise la fécondation. C’est le mode de pollinisation rencontré chez la
plupart des espèces cultivées (tomate, blé, piment, haricot, pois…).

 La pollinisation croisée ou allogamie

Dans ce mode de pollinisation, le pollen d’une plante est transporté sur le stigmate d’une fleur
appartenant à une autre plante de la même espèce. L’allogamie est le mode de pollinisation le
plus rencontré. Il présente de nombreux avantages, dont celui de favoriser le brassage génétique
et se faisant le maintien d’une hétérogénéité génétique et la création de nouvelles variétés à
l’intérieur des espèces. La fécondation croisée est favorisée par un certain nombre de
mécanismes :

 La séparation des sexes : cas du papayer, les orties et plusieurs mercuriales ;


 La séparation des sexes dans le temps : c’est la dichogamie, elle s’observe chez les
plantes hermaphrodites dont la maturation des organes sexuels est décalée dans le
temps. Il existe deux formes de dichogamie : la protandrie ou protérandrie (les étamines
libèrent le pollen alors que le stigmate du pistil n’est pas encore réceptif) et la protogynie
(le stigmate de la fleur est receptif alors que les étamines ne sont pas encore venus à
maturité.
 L’existence des conformations organique qui interdisent au pollen d’une fleur de se
rendre sur le stigmate de la même fleur.
 L’auto stérilité ou l’auto incompatibilité : le pollen d’un individu ne peut pas germer sur
le stigmate d’une fleur chez le même individu, ou s’il germe, il ne peut pas atteindre et
féconder les ovules.

L’allogamie est obligatoire chez les espèces :

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 Dioïque c’est-à-dire dont les fleurs des deux sexes sont portées par deux pieds différents
(ex. le papayer) ;
 Hermaphrodite dont la maturité des organes reproducteurs n’est pas synchrone,
 Autostérile ou plante dont le pollen issu du même individu ne germe pas sur le pistil de
la même plante.

3.3.2.2. Les transporteurs du pollen : les vecteurs ou agents pollinisateurs


Pour qu’il ait fécondation, le grain de pollen inerte dans le sac pollinique doit être transporté
jusqu’au stigmate : ce transport peut s’effectuer grâce au concours des agents externes que l’on
nomme les agents pollinisateurs. On distingue :

 La pollinisation par le vent ou l’anémogamie (fleurs anémophiles) ;


 La pollinisation par les insectes ou entomogamie (fleurs entomophiles) ;
 La pollinisation par l’eau (fleurs hydrophiles) ;
 La pollinisation par les oiseaux (fleurs ornithophiles) ;
 La pollinisation par les chauves-souris (fleurs chinoptérophiles) ;
 La pollinisation par l’Homme (fleurs anthropophiles).

3.3.2.3. Germination du tube pollinique


Lorsque les conditions sont réunies, le grain de pollen germe pour donner le tube pollinique qui
croît jusqu’à atteindre le micropyle (ouverture située au niveau des téguments de l’ovule). A
maturité, le tube pollinique contient deux noyaux spermatiques et un noyau végétatif.

3.3.2.4. Fusion des gamètes


Une fois que le tube pollinique est entré en contact avec le sac embryonnaire à travers le
micropyle, il libère les deux noyaux mâles au sein de celui-ci. Un noyau mâle fusionnera avec
l’oosphère pour donner un zygote diploïde (2n) tandis que l’autre fusionnera avec les deux
noyaux polaires pour former l’albumen triploïde (3n).

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Figure 12 : Différentes étapes de la double fécondation.

3.3.3. Produits de la double fécondation


Après la double fécondation, l’ovaire se transforme en fruit tandis et l’ovule en une graine.
Au sein de la graine, le zygote se développe en embryon qui deviendra la plantule tandis que
l’albumen se développera en des matières nutritives.

Références Bibliographiques

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www.thebotany-place.com, pdf en ligne.
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d’Abomey-calavi, République du Bénin.
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Ntsika M. E. (2010). Cours de botanique, Licence 1 biologie, faculté des sciences et
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Meyer S., Reeb C., Bosdeveix R (2019). BOTANIQUE, biologie et physiologie végétales, 3e
édition, Maloine, Paris, France, 509 p.
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