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Faculté des Sciences et Techniques
Cours de Botanique
Niveau : Licence 1 Biologie
PARIE 2
Par :
Sous la Supervision de :
(Botaniste-Ecologue)
(Botaniste-Ecologue)
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Présentation du cours
Code UE : S2/LBIO-04
Nombre de crédits : 1C
Ce cours a pour objectif général : donner à l’étudiant les notions de base lui permettant de
connaître et de décrire une plante d’Angiosperme.
Objectifs spécifiques
Compétences à acquérir :
Ce cours vise à :
Stratégies pédagogiques
Ce cours comprend deux parties : une première partie théorique (cours magistral avec support
polycopié) et une deuxième partie beaucoup plus pratique (TD et TP avec équipements de
laboratoire). Dans les deux parties, l’enseignant sera le facilitateur de l’acquisition des
connaissances.
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Table des matières
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Chapitre 1 : Histologie
1.1.Définition
L’histologie étudie la structure des différents types de tissus et de leurs cellules ; en biologie
végétale, un tissu désigne un ensemble continu de cellules ayant une origine commune,
possédant une même organisation (même structure) et remplissent une même fonction.
On distingue des tissus homogènes (simples) constitués d’un même type de cellules et des tissus
hétérogènes ou complexes constitués de plusieurs types de cellules.
Selon leur rôle et la position qu’ils occupent dans les organes du végétal, les tissus végétaux
peuvent être classés en plusieurs groupes ; on distingue :
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Ces méristèmes sont formés d’un nombre plus ou moins élevé de cellules dans lesquelles
l’activité mitotique est très intense et où la multiplication cellulaire suit des règles bien
déterminées. Les cellules méristématiques sont de petite taille ; isodiamétriques avec un
volumineux noyau en position centrale, des petites vacuoles et un cytoplasme pauvre en
substances para plasmiques. Le rapport nucléocytoplasmique est très élevé.
Les méristèmes secondaires assurent la croissance en épaisseur des organes (tiges, racine et
rameaux) qui constitue une deuxième étape de la croissance des plantes. Ils fournissent un
rapport d’origine secondaire en tissus vasculaire et en tissus de soutien. C’est la raison pour
laquelle les tissus issus du fonctionnement de ces méristèmes sont appelés tissus secondaires.
Ces deux méristèmes se distinguent d’après leur localisation, mais aussi et surtout par rapport
aux produits de leur fonctionnement :
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1.2.2.1. Les parenchymes
Ces tissus paraissent comme les moins différenciés et occupent une place importante dans les
organes végétaux (tige, racines, feuilles), ils remplissent divers fonctions comme la
photosynthèse ou l’accumulation des réserves. Les parenchymes acquièrent facilement la
propriété de se diviser grâce à la dédifférenciation qui constitue un retour vers l’état
méristématique.
Le collenchyme
Il est formé de cellules plus ou moins allongées, cellulosiques et qui restent vivantes, c’est un
tissu de soutien qui donne aux organes qui le contiennent une certaine souplesse ou élasticité ;
on distingue :
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Le collenchyme lamellaire
Le collenchyme se différencie très tôt dans les organes en croissance ; son épaississement est
de type primaire, il est généralement situé à l’extrémité des organes sous les tissus de
revêtement ou séparé de ceux-ci par quelques couches de cellules parenchymateuses : c’est un
tissu exclusivement primaire.
Le sclérenchyme
C’est un tissu de soutien qui est constitué de cellules dont les parois sont uniformément
épaissies et plus ou moins lignifiées, ce qui les rend imperméables.
C’est un tissu profond surtout développé dans les organes aériens (tige et feuilles). Il est rare
dans les racines. D’après la forme des cellules, on trouve :
Certaines fibres comme celles du lin (Linum) ou du chanvre (Cannabis) ne sont pas lignifiées
ou le sont à peine : ce sont des fibres textiles.
Dans le cas du coton (Gossypium), les fibres ont une autre origine ; elles proviennent d’un
développement des poils du tégument séminal.
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Le xylème primaire issu de la différenciation des cellules produites par les méristèmes
primaires ;
Le xylème secondaire ou bois qui dérive des cellules formées par le cambium vers
l’intérieur de l’organe.
Le protoxylème qui est constitué par les tous premiers éléments ligneux ;
Le métaxylème accolé au protoxylème et qui se différencie lorsque l’élongation est
terminée.
Le xylème est constitué par les éléments conducteurs et les éléments non conducteurs. Les
éléments conducteurs du xylème sont les trachéides ou vaisseaux imparfaits et les trachées
ou vaisseaux parfaits. Leur caractérisation commune est le fait d’être des cellules mortes,
allongées et dont les parois portent des épaississements secondaires lignifiés séparés des plages
cellulosiques : elles diffèrent cependant par la présence de cloisons transversales dans les
trachéides et la résorption plus ou moins complète de celles-ci dans les trachées ; ce qui créée
dans ces dernières, une ou plusieurs perforation.
Les trachées ou vaisseaux parfaits forment des files longitudinales de cellules ou des tubes de
cellules mortes ; on distingue plusieurs types :
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Les fibres qui jouent un rôle de soutien uniquement ;
Le parenchyme ligneux dont les cellules demeurent cellulosiques jouant ainsi le rôle
de tissu de réserve.
Le parenchyme longitudinal ou axial formé de files plus ou moins importantes de
cellules disposées suivant l’axe de l’organe ;
Le parenchyme horizontal ou radial constitué également de cellules
parenchymateuses vivantes formant les rayons ligneux ou les rayons médullaires.
Comme dans le cas du xylème, on décrit le phloème primaire qui provient du fonctionnement
des méristèmes primaires et le phloème secondaire issu des méristèmes secondaires.
Les tubes criblés sont formés de files longitudinales de cellules vivantes allongées appelées
cellules criblées mais annuclées (le noyau disparaît au cours de la différenciation), les parois
demeurent cellulosiques ; celles transversales sont percées de ponctuations constituant des
cribles.
Les tubes criblés sont généralement de faible diamètre 10-2 mm), mais ils peuvent atteindre de
grandes dimensions (1/20mm) chez les plantes grimpantes et les lianes.
Les tubes criblés constituent les éléments conducteurs du phloème. A côté de ces tubes, on
trouve les éléments non conducteurs du phloème qui sont :
Les cellules compagnes présentes chez les Gymnospermes et les Angiospermes, elles
proviennent d’un cloisonnement longitudinal de la cellule initiale du tube criblé ;
Le parenchyme libérien longitudinal ;
Les rayons libériens qui constituent le parenchyme longitudinal ;
Les fibres libériennes dans le phloème secondaire ;
Les éléments sécréteurs.
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1.2.4. Les tissus de revêtement
Les tissus de revêtement mettent en contact la plante avec le milieu extérieur, ils diffèrent selon
les organes ; ce sont :
L’épiderme sur les tiges ne portant pas de suber, les feuilles et les organes floraux ;
La coiffe à l’extrémité des racines ;
L’assise subéreuse des Dicotylédones ;
Le subéroïde des Monocotylédones ;
Le suber ou liège autour des parties d’organes possédant d’importantes structures
secondaires ;
Les téguments séminaux autour des graines.
L’épiderme est une assise superficielle constituée par une couche unique de cellules, il recouvre
la surface de jeunes tiges, des feuilles ainsi que des organes floraux. Certaines cellules
épidermiques peuvent produire des poils qui selon les cas jouent un rôle de régulation ou de
sécrétion (poils sécréteurs d’essences et de résines).
De place en place, l’épiderme est parsemé de nombreuses ouvertures réglables : ce sont les
stomates qui permettent les échanges gazeux et le passage de la vapeur d’eau. On décrit
plusieurs catégories de stomates parmi lesquels :
Les stomates aérifères pour les échanges gazeux y compris l’eau sous forme de
vapeur ;
Les stomates aquifères par lesquels s’exsudent les gouttelettes d’eau.
Vue de face, les stomates aérifères sont constituées de deux cellules parallèles : les cellules de
garde dont la cloison commune est percée d’une ouverture réglable, l’ostiole qui surmonte un
espace dépourvu de cellules ou chambre sous stomatique.
Chez certaines espèces, les stomates sont pourvus de cellules annexes également
chlorophylliennes. Les stomates existent sur les tiges et les rameaux jeunes ainsi que sur les
feuilles, les organes floraux et les fruits.
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Chez les feuilles ouvertes verticalement, les deux faces reçoivent un éclairement d’égale
importance et portent toutes les deux des stomates ; ce sont les feuilles amphistomatées ;
Chez les feuilles disposées horizontalement, l’éclairement est différent sur les deux
faces, et les stomates existent exclusivement sur la face inférieure la moins éclairée, ce
sont les feuilles hypostomatées ;
Chez les feuilles flottantes, les stomates ne sont présents que sur la face supérieure, ce
sont les feuilles épistomatées.
Les organes totalement immergés des plates aquatiques (tige, feuilles, et fleurs) sont dépourvus
de stomates.
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Chapitre 2 : Les inflorescences
2.1. Généralités
Par inflorescence, on distingue soit l’arrangement des fleurs sur la tige ou sur le rameau, soit
l’ensemble des fleurs groupées autour de la tige ou rameau.
L’inflorescence la plus simple est celle qui n’a qu’une seule fleur : (fleur solitaire). Une fleur
solitaire peut être terminale (située au sommet d’une hampe florale ou à l’extrémité d’un rameau
latérale), axillaire (lorsqu’elle est fixée sur le rameau à l’aisselle des feuilles). On parle de
Ramiflorie lorsque les fleurs axillaires naissent sur les rameaux défeuillées et de Cauliflorie
lorsqu’elles naissent sur les tiges défeuillées. Dans les deux cas la fleur est qualifiée de fleur
caulinaire. La fleur peut également naître au niveau du sol, on parle de basiflorie (cas de la
fleur des Zingiberaceae et des Costaceae). La fleur est dite basilaire.
En général, les inflorescences sont plus complexes et formées de fleurs plus ou moins
nombreuses, diversement sur des axes et accompagnées ou non d’organes végétatifs.
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Le pédoncule : axe qui relie l’inflorescence proprement dite à la tige ou le rameau. Le
pédoncule n’est pas toujours présent, il peut être transformé en crochet (chez Artabotrys,
Annonaceae).
Le rachis : axe prolongeant le pédoncule et sur lequel sont insérés les fleurs et les axes
latéraux portant des fleurs. Suivant la complexité de l’inflorescence, on distingue le
rachis primaire, le ou les rachis secondaires, etc.
Le pédicelle : axe portant la fleur et le reliant à la tige ou au rachis de l’inflorescence.
Le pédicelle n’est pas toujours présent, dans ce cas la fleur est dite sessile.
Les bractées : ce sont des feuilles transformées souvent de petite taille, à l’aisselle
desquelles naît la fleur ou l’inflorescence. Les bractées ne sont pas toujours présentes.
Est également appelée bractée, l’organe foliacé situé à la base d’une ramification (rachis
secondaire) d’une inflorescence.
Les bractéoles : ce sont des petits appendices foliacés, ou écailleux situés sur le
pédicelle floral. Les bractéoles peuvent être absentes.
Les préfeuilles : ce sont des appendices foliacés, souvent très réduits situés sur le
pédicelle floral. Les préfeuilles se confondent très souvent avec les bractéoles dans la
pratique. En général, il n’y a qu’une préfeuille chez les Monocotylédones et au nombre
de deux chez les Dicotylédones.
N.B : Les bractées et les bractéoles présentent des modifications diverses. Nous mentionnons
notamment : les bractées foliacées (petits appendices ayant l’apparence de petites feuilles, avec
limbe aplati et vert), les bractées en crochets (organes rigide à bords recourbés, formant
quelque fois un épicalice), les bractées involucrales (nombreuses bractées disposées en un ou
plusieurs verticilles), les bractées épineuses (bractées transformées en épines rigides), les
bractées pétaloïdes (bractées très colorées, ayant l’aspect d’un pétale), le spathe (bractées très
développée entourant une inflorescence) et glume (bractée d’une fleur de Poaceae).
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2.3.1. La grappe ou inflorescence indéfinie
Dans une grappe, le méristème terminant l’axe de l’inflorescence a une organisation et un
fonctionnement qui sont voisins de ceux d’un point végétatif caulinaire. Il construit
périodiquement des bractées à l’aisselle desquelles naissent des fleurs. L’ordre d’apparition des
fleurs est donc le même que celui de la production des bractées : à la première bractée
correspond la première fleur formée, à la seconde bractée, la seconde fleur et ainsi de suite.
Pendant la construction de la grappe, le méristème terminal de l’axe inflorescentiel persiste
comme un point végétatif ordinaire, son embryogénie est indéfinie, d’où le nom d’inflorescence
indéfinie donnée à la grappe.
Dans une grappe, la formation des fleurs s’effectue du bas vers le haut ; c’est-à-dire dans le sens
acropète. Ce qui fait que dans une grappe on peut observer :
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apparaissent à leur tour. Pendant la construction de la cyme, le méristème terminant chacun des
axes (primaire, secondaire, tertiaire produit précocement une fleur : son embryogénie est
définie, d’où le nom d’inflorescence définie souvent donné à la cyme.
Dans une cyme et en considérant au départ l’axe primaire de l’inflorescence, la formation des
fleurs se fait du haut vers le bas de cet axe, c’est-à-dire dans le sens basipète. La même
observation peut se faire en considérant les axes d’ordre 2 et 3.
Soit par le mode d’insertion des fleurs sur l’axe inflorescentiel principal (inflorescence
simples) ;
Soit qu’elles résultent du groupement de plusieurs inflorescences en un même ensemble
(inflorescence composées).
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Les inflorescences simples monopodiales à rachis allongé à fleurs sessiles (ex. l’épi, le
chaton, le spadice, l’épillet) ;
Les inflorescences simples monopodiales à rachis court et à fleurs pédicellées (ex.
l’ombelle) ;
Les inflorescences simples monopodiales à rachis court et à fleurs sessiles (ex. le
capitule).
La grappe au sens strict : les fleurs sont pédonculées
Le corymbe : les pédoncules floraux ont des longueurs variables, ce qui amène toutes les fleurs
à être situées à peu près au même niveau.
L’ombelle : les pédoncules floraux sont tous insérés au même niveau, celui d’un verticille ou
involucre de bractées.
Le capitule : les fleurs sont fixées sur un réceptacle infloresentiel élargi généralement entouré
de bractées (capitule des asteraceae).
Le chaton : c’est un épi à fleurs contractées, unisexuées et/ou munies d’un périanthe simple.
Le spadice : c’est également une variante de l’épi dans lequel l’axe épaissi porte à des niveaux
différents des fleurs mâles et des fleurs femelles, l’ensemble étant enveloppé dans une grande
bractée appelée spathe (exemples chez les Arecaceae).
Figure 4 : Le capitule
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Figure 5 : Inflorescences simples monopodiales : a = grappe ; b = épi ; c = corymbe ; d =
ombelle ; e = capitule
2.4.2. Inflorescences simples, sympodiales ou cymeuses
La ramification du rachis est de type sympodial. Le rachis se présente comme un axe principal
dont la croissance est bientôt arrêtée (avec souvent formation d'une fleur terminale) ; une, deux
ou plusieurs ramifications latérales du rachis se développent rapidement, dépassant l'extrémité
de l'axe principal; à leur tour, ces ramifications voient en général leur croissance arrêtée et elles
sont relayées par des ramifications latérales de deuxième ordre; et ainsi de suite. La floraison
est centrifuge c'est-à-dire qu'elle se fait progressivement de l'intérieur vers la périphérie. Toutes
ces inflorescences portent le nom de cymes.
On distingue :
La cyme unipare ;
La cyme bipare ;
La cyme multipare ;
La cyme unipare : sous une fleur terminale, apparaît à l’aisselle d’une bractée une seule fleur
de second ordre et ainsi de suite. Lorsque les bractées et donc les fleurs successives alternent
régulièrement, la cyme unipare est dite hélicoïde. Par contre, lorsque les bractées et donc les
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fleurs successives se forment dans un même plan et toutes du même côté, la cyme unipare
s’enroule en spirale ; la cyme unipare est dite scorpioïde.
La cyme bipare : sous une fleur terminale, apparaissent à l’aisselle de deux bractées opposées
deux fleurs de second ordre. Cet ensemble ou dichasium est le motif qui en se répétant de
nobreuses fois construit la cyme bipare (petite centaurée, nombreuses Caryophyllacées).
La cyme multipare : sous une fleur terminale, apparaissent à l’aisselle des bractées opposées
plusieurs fleurs de second ordre.
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2.4.3. Cas particuliers :
Glomérule : Inflorescence dense formée par le groupement de nombreuses fleurs
sessiles.
Fascicule : Groupe de fleurs partant plus ou moins du même point, à pédicelles inégaux.
Cyathium : c’est une inflorescence spéciale que l’on trouve chez certaines
Euphorbiaceae. Elle est du type cymeuse et est composée d’une fleur femelle réduite à
un gynécée et de plusieurs fleurs males chacune réduite à une étamine.
Coenanthium : c’est le nom donné aux inflorescences des Moraceae (fruit à pain). Le
sommet du pédoncule se transforme en une sorte de réceptacle portant un très grand
nombre de fleurs minuscules unisexuées.
Un épi d’épillets ;
Un capitule de capitules ;
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Une cyme de cyme ;
Une panicule racémeuse ;
Une panicule cymeuse hélicoïde ;
Une panicule cymeuse bipare ;
Une ombelle d'ombelles.
2.5.2. Les inflorescences composées mixtes
Elles peuvent être :
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Chapitre 3 : Structure florale et reproduction sexuée chez les
plantes à fleurs
3.1. Définition d’une fleur
Une fleur est un organe reproducteur de la plante. C’est donc un rameau spécialisé portant les
organes reproducteurs produisant les gamètes, entourés d’une enveloppe protectrice appelée
périanthe.
La corolle est l’ensemble formé par les pétales, pièces diversement colorées.
La partie reproductrice est formée par l’androcée et le gynécée.
L’androcée, partie mâle de la fleur, est l’ensemble formé par les étamines. Une étamine est
composée d’un filet et d’une anthère. C’est à partir de l’anthère que les grains de pollen seront
libérés.
Le gynécée ou pistil, partie femelle de la fleur, est l’ensemble formé par l’ovaire, le style et le
stigmate. Au sein de l’ovaire se trouvent les ovules qui, après la fécondation, se transformeront
en graines.
Chez les Angiospermes, on parle de la double fécondation car il y a une première fécodantion
qui se fait au niveau de l’oosphère et une deuxième qui se passe au niveau des deux noyaux
polaires.
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Figure 10 : Coupe longitudinale d’une fleur montrant les différentes parties d’une fleur
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La pollinisation ;
La germination du grain de pollen sur le stigmate ;
La progression du tube pollinique à travers les tissus du style et de l’ovule.
3.3.2.1 La pollinisation
La pollinisation est le transport du pollen émis par les étamines d’une plante sur le stigmate
d’un pistil appartenant soit à la même plante (autogamie), soit à un autre individu de la même
espèce (allogamie).
Dans ce type de pollinisation, le pollen émis par les étamines germe sur le stigmate d’une fleur
de la même plante et réalise la fécondation. C’est le mode de pollinisation rencontré chez la
plupart des espèces cultivées (tomate, blé, piment, haricot, pois…).
Dans ce mode de pollinisation, le pollen d’une plante est transporté sur le stigmate d’une fleur
appartenant à une autre plante de la même espèce. L’allogamie est le mode de pollinisation le
plus rencontré. Il présente de nombreux avantages, dont celui de favoriser le brassage génétique
et se faisant le maintien d’une hétérogénéité génétique et la création de nouvelles variétés à
l’intérieur des espèces. La fécondation croisée est favorisée par un certain nombre de
mécanismes :
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Dioïque c’est-à-dire dont les fleurs des deux sexes sont portées par deux pieds différents
(ex. le papayer) ;
Hermaphrodite dont la maturité des organes reproducteurs n’est pas synchrone,
Autostérile ou plante dont le pollen issu du même individu ne germe pas sur le pistil de
la même plante.
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Figure 12 : Différentes étapes de la double fécondation.
Références Bibliographiques