Vous êtes sur la page 1sur 2

Le Ventre de l'Atlantique est le troisième roman de l'écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome.

Il est sorti en 2003 aux éditions Anne Carrière.


Ce roman met en scène les rêves d'émigration des jeunes Sénégalais. Il a une dimension
autobiographique, les lieux (Niodior, Strasbourg) et la vie de la narratrice coïncidant avec ce que
l'on sait de la vie de l'auteure. Elle met en exergue l'intérêt des jeunes africains à considérer la
France comme un paradis.

Résumé[modifier | modifier le code]


À Strasbourg, la narratrice doit renseigner au téléphone son demi-frère Madické du déroulement
des matchs de football de l'équipe nationale d'Italie qu'il ne peut pas suivre à la télévision sur l'île
de Niodior, au large du Sénégal. Comme les garçons de son âge, il projette de venir lui aussi
en France pour devenir un célèbre et riche footballeur, s'identifiant à quelques brillants
Sénégalais jouant dans les clubs français. Le livre est un incessant aller-retour entre le Sénégal
et la France, où la narratrice décrit sans concession la situation faite aux immigrants vite devenus
clandestins, face au racisme et aux menaces d'expulsion1,2,3. Mais elle est lucide aussi avec son
village d'origine, où l'analphabétisme, la situation des femmes, le pouvoir des marabouts, la
tendance à tout exiger de ceux qui se sont expatriés, sont évoqués sans fard2. De même qu'est
soulignée l'inégalité foncière entre le Français qui peut sans visa faire du tourisme (même sexuel)
au Sénégal, et le Sénégalais pour lequel l’obtention d'un visa pour la France est un parcours
semé d'obstacles, y compris financiers.
Les sujets abordées dans ce livres sont le mariage en Afrique, l’immigration, le mythr de l’Europe,
terre promise et la question d’identité.
Qui est la narratrice ?
La quatrième de couverture appelle la narratrice Salie, et c'est ainsi que la désignent les rares
personnages qui l'appellent par son prénom. Mais dans le chapitre 11, elle dit : « mon prénom,
des plus courants au Sénégal, est communément donné à l'aînée des familles musulmanes. Il
est en outre si facile à prononcer que les coopérants en affublent volontiers leurs petites bonnes.
» Ce qui correspond plutôt à Fatou, prénom de l'auteur.

Questions-reponses ex.

1 ) Les habitants de Niodior sont fascinés par la France car ils sont influencés par la diffusion de
publicités. En effet, ces publicités laissent penser que la France est un ‘’paradis’’. De plus, Salie fait
vivre cette idée reçue à sa famille en faisant croire que la France est un pays où tout est parfait et
simple. Pour finir, le football français fascine aussi les Niodorois et leur donne envie d’y aller.

1 bis) Les jeunes Niodorois admirent les joueurs de football internationaux pour leur courage et leur
détermination. Pour exemple, lorsqu’ils parlent de Zinedine Zidane, ils emploient la métaphore
suivante : « Qui marche vers Dieu se moque d’écraser un roi ! ». La référence à la royauté et à un
dieu montre à quel point ils estiment les joueurs de football.

2) Le mot « francophile est formé du radical « franco » qui signifie « France » et le préfixe « phile »
qui signifie « aimer ». Francophile signifie que quelqu’un aime la France et les Français.

3) Les médias ont une part centrale par l’intérêt qu’ils représentent pour Salie. En effet, elle souhaite
exercer le métier de « Sokhna Dieng », soit journaliste. Elle rêve d’avoir le droit à la parole.

IV) Le rôle des professeurs


1) Les deux adjuvants que Salie évoque au chapitre 4 sont M. Ndétare et sa grand-mère.

Pour Salie, M. Ndétare est un « tremplin » dans la vie de Salie car il l’accepte dans sa classe et
encourage Salie à étudier.

2) Ce qui a motivé Salie à apprendre le français c’est le fait qu’elle préférait aller à l’école plutôt que
de travailler avec sa grand-mère.

Ce qui a motivé Madické à apprendre le français c’est l’envie d’aller en France et de réussir dans le
football français.

3) Un différend est une opposition d’opinion entre personnes c’est donc un désaccord.

Les jeunes, contrairement à M. Ndétare sont très rêveurs et imaginatifs. A cause de son passé,
M.Ndétare est très réaliste et songe creux par rapport à l’avenir.

Madické lui aussi est très rêveur par rapport à la France alors que sa sœur connait la réalité de la
France donc elle bride son frère.

V)Technique d’écriture :

1) L’auteure utilise une méthode « intelligente » pour passer du chapitre 5 à 6. En effet dans la fin du
chapitre cinq le roman parle des avenirs déchus dont celui de Moussa et au début du chapitre six, le
roman parle de Moussa lui-même.

2) Métaphore choisie : « Partir, vivre libre et mourir, comme une algue de l’Atlantique ».

J’interprète cette métaphore de la manière suivante : l’algue représente un humain car l’Atlantique
est une solution pour partir de l’Afrique, de plus on se sent libre dans l’Atlantique mais on peut aussi
mourir dedans comme Moussa ou bien des pécheurs.

Vous aimerez peut-être aussi