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Capitalisation et gestion des


connaissances
CGC 101

pmzre24
« Il ne faut pas toujours tellement épuiser un
sujet, qu'on ne laisse rien à faire au lecteur. Il ne
s'agit pas de faire lire, mais de faire penser »

De l’esprit des lois, Montesquieu

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Avant de commencer
 Que sont les systèmes d’informations ?

 Quels sont les procédés par lesquels les entreprises collectent et


transforment les données ?

 Comment une entreprise peut-elle produire et gérer des


connaissances ?

 En quoi et comment des données brutes peuvent influencer la prise


de décisions et la stratégie de l’entreprise ?
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Les références bibliographiques

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Introduction générale
 L’essor de la démocratisation des outils de calcul et la rapide prolifération des
connections sur les réseaux mobiles ont fait que l’accessibilité aux données s’est
fluidifié en défaveur des connaissances et des compétences critiques, la
technique et le savoir immédiat a supplanté l’ingénierie et la méthode

 Les domaines et métiers de l’informatique n’en sont pas exempts, les


frameworks, les forums, les sites de partage et plus récemment l’explosion des
plateformes de services aidés par IA ont permis une augmentation remarquable
au niveau de la productivité et de la rapidité des ingénieurs en informatique
accompagné d’une diminution contraignante de leur compréhension et maitrise
des outils qu’ils manipulent

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Rappels sur les systèmes d’informations

Introduction aux systèmes de gestion des connaissances

Plan du cours Préliminaires sur les systèmes d’aide à la décision

La gestion des données numériques

Aller plus loin

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Avant-propos
 Ce n’est pas un nième cours sur les systèmes d’informations, il est une
synthèse de concepts déjà visités durant votre cursus, il permet de les
regrouper et de les additionner à de nouvelles méthodes afin que
vous puissiez développer des compétences principalement
analytiques

 Ce cours est tout d’abord introductif, il permet de vous initier aux


métiers relatifs aux systèmes d’informations, de capitalisation des
connaissances en démarrant de la gestion des données. Il peut
néanmoins vous servir de notes de reprise à postériori durant votre
carrière

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Chapitre premier
Rappels sur les systèmes d'informations

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Rappels sur les S.I

 Définition et composants d’un S.I Plan de chapitre


 Les activités et les missions d’un S.I
 Les processus métiers, les flux et les
approches de modélisation

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Qu’est ce qu’un système d’information
 Un système d’informations englobe toutes les ressources intervenant dans la
collecte, la transformation, le stockage et la restitution des données

 Les actifs intervenants dans ces activités peuvent être placés dans deux grandes
composantes
 Les actifs primordiaux
 Les connaissances et les recettes
 Les méthodes et les processus métiers
 Les actifs secondaires
 Les parcs applicatifs et logiciels
 La ressources humaines
 Les sites et les biens immobiliers
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Schéma représentatif d’un S.I

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La collecte des données
 Un système d’informations afin de pouvoir être efficace doit permettre avant
toute chose de mettre à disposition les moyens matériels et techniques pour la
collecte des données

 Il y a différents types de données qui sans aller dans la taxonomie statistique


peuvent être classifiés comme étant comportementaux ou déclaratifs

 Parmi les sources des données nous pouvons citer


 Les données générées par les activités des employés et des routines
 Les données collectées par des actions des services en interaction avec des acteurs
externes
 Les données recensées via le web, les open data ou par les réseaux sociaux

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Exemple des sources de données dans un S.I

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La transformation
 Les données collectées sont en générales appelées entrées plates, données brutes ou
encore raw data, certaines opérations de traitement interviennent en amant du stockage
afin de les rendre utilisables par le S.I

 Ces transformations comportent sans se limiter à


 Formatage des données
 Nettoyage
 Élimination des valeurs incomplètes ou aberrantes
 Elimination des redondances
 Consolidation des sources qu’elle soient de même nature ou pas

 Cette phase peut comporter des opérations automatiques ou manuelles mais elle reste
cruciale pour la cohérence et la pérennité du système d’informations du fait que les
composants logiciels ne sont pas sémantiques

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Exemple de pipeline de transformation des données

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Le stockage
 Le stockage est l’étape qui construit la mémoire d’une entreprise, elle est orientée vers l’avenir en
ce qu’elle interroge les besoins en informations futures pour définir sa structuration et non pas la
nature ou la provenance des données

 Il existe deux grandes familles de supports de données


 Les types structurés
 Communément rapporté à des structures dites SQL
 Bases de données relationnelles
 Documents de tableaux
 Les types non-structurés
 Admises comme structures No-SQL en opposition à celles structurées
 Entrepôts de documents
 Flux de données
 Bases de données orientées graphes
 Il est évident que les exemples donnés pour chacun des types ne sont pas exhaustifs
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Exemple de types de BDDs

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La restitution
 Les données n’ont de valeurs que par l’information qu’elles permettent de
produire. Toute l’orientation d’un système d’information et sa construction
doivent être tournées vers cette phase, càd répondre à la question de qu’est ce
qui est utile comme information et comment l’évaluer

 En sortie un système d’informations est sensé pouvoir délivrer des accès


contrôlés à différents niveaux d’informations, on introduit alors les notions de
privilèges (hiérarchisation de l’entreprise) et de niveaux de sensibilité

 Certaines données peuvent être exploitées en l’état, d’autres ne sont utiles que
pour synthétiser une information, d’autres encore ne sont bénéfiques que par
leurs participations aux calculs des indicateurs de performances (KPIs)

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Reporting et dashboards
 L’ensemble des activités réalisées par les employés et ayant un attrait stratégique pour
leurs managements doit être rapportés d’une façon continuelle via des canaux dédiés, on
parle alors de reporting

 Afin de pouvoir être utiles à la prise de décision, ces données brutes sont transformées
en indicateurs et cumulés dans ce qu’on appelle des tableaux de bords, des
présentations visuelles récapitulatives et intuitivement interprétables par les managers,
on parle de dashboards

 Les KPIs doivent être choisis avec soin, leurs formules vérifiées et les sources de données
évaluées sur plusieurs paramètres, l’objectifs étant de permettre de prendre la meilleure
décision possible dans des délais relativement cours pour s’adapter aux besoins du
marché

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Exemple de Dashboards

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La digitalisation 1/2
 Fédérer les composants et les acteurs, car la digitalisation est une culture et un investissement
avant d’être un process
 La ressource humaine
 Les partenaires externes
 Les capitaux financiers
 Les directions des services métiers et la direction du système d’information

 Identifier les services et les processus numérisables


 Séparer les processus classiques admettant une numérisation de ceux à contraintes externes
 Détecter les segments des flux les moins sensibles et à même d’être accélérés par la numérisation

 Etude budgétaire
 Etude du rapport investissement/ gain
 Etude comparative de la rentabilité d’investir dans du développement sur mesure ou dans l’intégration
de l’existent

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La digitalisation 2/2
 Mettre en place une équipe interne à même de porter le projet
 Des équipes hybrides des services cibles de la numérisation
 Avec les partenaires et experts externes, ces équipes développent les compétences, la culture et
les réflexes clés pour la durabilité du projet
 Assurent la continuité en cas d’interruption avec des parties externes

 Intégration itérative des outils digitaux


 Mise en place d’une solution numérique
 Documentation et support de celle-ci
 Formation du personnel exploitant
 Shift réel sur cette solution et réitération du process sur d’autres briques

 Mise en place d’une stratégie pour externaliser les outils digitaux

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Les approches d’analyse et conception

 Approche cartésienne
 Est une approche intuitive s’appuyant sur la division des procédures de gestion en groupes
séparés pour lesquels des applications dédiés sont proposes
 Elle a l’avantage d’être créative, simple et maintenable aisément, néanmoins elle n’offre pas
de méthode standard et n’aboutit pas toujours a une résultat cohérent

 Approche systémique
 Elle est l’approche qui regarde l’organisation sous forme d’un ensemble de sous systèmes
coopérant
 Elle a l’avantage d’offrir des méthodes harmonisées pour l'analyse et la conception, mais elle
requiert un plus haut niveau de compétences, elle est également plus couteuses en temps et
en finances

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La méthode merise
 Etude de l’existant
 Recueil des pratiques et des documents existants
 Suivi des flux d’informations, collecte des objectifs et des contraintes des procédures en place
 Diagnostique et validation

 Etude conceptuelle
 Modèles conceptuelles: des données, des traitements,
 Modèle organisationnel des traitements
 Modèle logique des données
 Modèles externes

 Réalisation
 Modèle physique des données
 Modèle opérationnels des traitements

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Modèle en couches
• Modèles prédictifs & Business intelligence
Décisionnelle • Outils d’aide à la prise de décisions • Les systèmes offrent une vue par un modèle
en couches

• Workflow
Fonctionnelle • Data flow
• Chaque couche fait usage des services des
couches inférieures et en fournit à son tour
aux couches supérieures

• Applications métiers
Applicative • Logiciels et outils numériques
• Toutes les couches à partir de la 3-ème sont
interfacées avec différents niveaux
d’utilisateurs

• Processus métiers
Opérationnelle • Différents mécanismes • L’ensemble des processus métiers sont réalisés
• Sauvegarde et recouvrement par les utilisateurs aux niveaux de la couche
fonctionnelle et la couche d’aide à la décision
• Cloud fournit les éléments requis au top
management pour aider à prendre des
Infrastructure • On-premise décisions en cohésion avec la stratégie globale
• Hybride de l’entreprise
L’infrastructure informatique
• L’infrastructure d’un ‘S.I’ est l’ensemble des éléments nécessaires au fonctionnement et à la
gestion des environnements IT en milieu industriel

• Elle est composée de l’ensemble


• Des équipements matériels comme les serveurs, les ordinateurs, les équipements de sécurité
• Des logiciels comme les suites bureautiques, des systèmes d’exploitations, des serveurs web et autres
• Et du réseau qui est constitué par des équipements tels que des switchs, des points d’accès à internet

• Il y a trois types d’infrastructure


• On-premise
• Cloud
• hybride

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Exemple d’infrastructure IT hybride

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Le cloud Computing
 Le cloud computing est le
service qui permet de mettre à
disposition des entreprises et
individus du matériels
informatiques, des
applications ou de fournir
différents services
directement sur internet

 Suivant l’option choisie par le


souscripteur le niveau de
responsabilité est reparti entre
lui et le fournisseur de service
Les applications métiers
 Les ERP, appelés également progiciels de gestion intégré, ils centralisent toutes les fonctionnalités
requises à la réalisation des tâches métiers élémentaires de chaque service

 Les CRM qui sont développés sur mesure pour répondre aux besoins des équipes commerciales

 GMAO/ GPAO offrent un interfaçage transparents avec les automates industriels, permettent de
fluidifier les maintenances (préventives ou palliatives) et d’optimiser la production

 WMS/ AMS construisent les primitives qui permettent de gérer les stocks, les investissements et
les amortissements

 KMS prennent en charge la gestion et le partage des connaissances, éléments concernés par un
prochain chapitre

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Les processus métiers et les workflows
 Chaque employé quelque soit sa fonction ou son service de rattachement réalise
un ensemble de tâches qui participent au bon fonctionnement de l’entreprise, on
les appelle les tâches métiers (Business processes)

 L’employé n’étant pas isolé, les tâches réalisées produisent des résultats utilisés
par des services complémentaires. On produit alors ce qu’on peut qualifier de flux
de travail (workflow), à cet égard le système d’information est décomposé en un
ensemble de sous systèmes de forme: entrées, traitement, sorties

 La circulation des sorties des sous-systèmes formant le workflow s’accompagne


alors de données qui à leurs tours peuvent être traquées par un schéma de
circulation (data flow)

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Exemple de workflows

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La modélisation
 La modélisation d’un système est la représentation schématique et conceptuelle
du dit système, un langage de modélisation permet de formaliser les activités et
les composants de celui-ci

 La modélisation peut viser différents objectifs comme évaluer la durabilité d’un


système, l’impact d’un changement dans ses opérateurs ou ses briques
(matérielles ou logicielles)

 Elle offre l’avantage de réduire les risques en prévenant des conséquences


indésirables non détectées par l’intuition et l’expertise d’un côté, de l’autre elle
permet de maitriser les coûts

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La gouvernance et l’urbanisation

 Un système d’informations doit évoluer continuellement en intégrant


de nouvelles solutions et en éliminant celles devenues obsolètes ou
non compétitives, la gouvernance permet de faire évoluer la stratégie
de l’entreprise, de gérer les moyens, les objectifs et suivre la
transformation digitale

 L’urbanisation quant à elle, elle fournit l’ensemble des techniques qui


permettent aux solutions numériques d’évoluer, d’être intégrées,
interfacées avec le S.I fonctionnel et d’accomplir les missions fixées
par la gouvernance

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 Un système d’information est la donnée de tous les
composants et acteurs qui accomplissent les missions de
collecte, traitement, stockage et restitution de l’information

 Toute entreprise désirant être ou rester compétitive se doit


de mettre en place des stratégies de digitalisation ou de
transformations, ces processus vont lui permettre d’intégrer
Résumé continuellement et à des échelles plus importantes les
outils numériques qui vont participer à l’accélération de la
production de valeurs

 La digitalisation a pour objectifs de booster l’activité de


l’entreprise et de permettre une meilleure performance aux
employés, si elle venait à obstruire leurs activités elle ne
serait pas alignée sur la stratégie de l’entreprise quelque
soit le service immédiat qu’elle prétend fournir

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