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INP-HB Yamoussoukro MPSI

CPGE Mardi 24 Octobre 2023

DEVOIR SURVEILLÉ DE PHYSIQUE N°1 (04 heures)


Consignes de rédaction :
 chaque réponse doit être précédée du raisonnement qui la justifie.
 les résultats devront être encadrés.
 les applications numériques sans unités seront considérées fausses.
 Les 7 exercices sont indépendants et doivent être rédigé chacun sur des feuilles
séparées.
Attention : Copie propre exigée ! Toute rature, toute surcharge ou toute trace de « blanco »
vaut – 5 sur le total des points obtenus.

Exercice 1 : Chauffage d’un lingot


À partir du moment où l’on rentre un lingot froid dans un four chaud, la vitesse à
laquelle augmentera la température au centre va dépendre des facteurs géométriques
(on prendra 𝐿 pour la dimension linéaire), de la conductibilité thermique (𝑘), et de
l’inertie thermique dans laquelle interviennent la capacite calorique massique à
pression constante 𝑐𝑃 et la masse, ce qui nécessite l’introduction de la masse
volumique 𝜌.
Soit 𝑡, la durée nécessaire pour atteindre une température donnée au centre du lingot.
En appelant 𝜃 la dimension de la température et 𝑇 celle du temps, on calculera les
exposants de l’expression de 𝑡 : 𝑡 = 𝑘3 𝑐𝑃𝑎 𝜌𝑏 𝑘 𝑐 𝐿𝑑 (ici, 𝑘3 est une constante sans
dimension).
1 𝜕𝐻
Rq1 : 𝑐𝑃 ≡ où 𝐻 note l’enthalpie (homogène à une énergie) du système de masse
𝑚 𝜕𝑇 𝑃
𝑚.
Rq2 : La « conductibilité » thermique ou « conductivité » thermique lie le vecteur
densité de flux thermique (homogène à une puissance par unité de surface) au
gradient de la température (homogène à une température divisée par une longueur) :
𝚥𝑡ℎ⃗ ≡ −𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗𝑇 (loi de FOURIER).

Exercice 2 : Resistance équivalente


Déterminer la résistance équivalente entre A et B

Exercice 3 : Circuit linéaire à trois sources


On considère le réseau linéaire ci-contre constitué à l’aide de trois sources de tension
de f.é.m.𝐸1 = 5𝑉,𝐸2 = 8𝑉 et 𝐸 = 10𝑉. Une résistance 𝑅1 est branchée entre les bornes
mobiles 𝐶 et 𝐷 de deux rhéostats.
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xR (1 x)R
C
E1
i E2
A R1
B

(1 x)R xR
D

Pour chaque rhéostat, la résistance entre une borne fixe et la borne mobile est soit 𝑥𝑅,
soit (1 − 𝑥 )𝑅, avec 𝑥 pouvant varier de 0 à 1, de sorte que la résistance totale entre les
deux bornes fixes du rhéostat soit toujours égale à 𝑅 = 100 Ω.
1) Calculer la tension 𝑈𝐴𝐵 .
2) Déterminer le courant 𝑖 qui circule dans 𝑅1 .
3) Pour quelle valeur de 𝑥 a-t-on le courant 𝑖 qui s’annule ?
Calculer, dans le cas où 𝑖 est nul, les courants qui circulent dans toutes les autres
branches du circuit.

Exercice 4 : Convertisseur numérique-analogique


Le montage ci-dessus est considéré comme une suite de réseaux dipolaires qui
n’échangent du courant qu’avec la droite ; dans la figure, la suite comporte quatre
termes, chacun entouré en pointillé, mais on considéra qu’elle se comporte un nombre
quelconque 𝑝. Le premier terme de la suite est un conducteur ohmique de résistance 𝑅0
en parallèle avec une source de courant électromoteur 𝐼1 ; le deuxième terme est un
réseau comportant deux résistances 𝑅0 , une résistance 𝑅 et deux sources de courant
𝐼1 , 𝐼2 .

Le modèle de Norton du 𝑘 − 𝑖è𝑚𝑒 terme de cette suite est constitué d’un conducteur
ohmique de résistance 𝑅𝑁,𝑘 en parallèle avec une source de courant électromoteur 𝐼𝑁,𝑘 .
On veut que quel que soit 𝑘, 𝑅𝑁,𝑘 = 𝑅0 .
1) Dessiner les deux montages équivalents d’après ces deux exigences utilisant
𝐼𝑁,𝑘 , 𝐼𝑁,𝑘−1, 𝐼𝑘 , 𝑅0 , 𝑅.
2) En mettant en équation cette équivalence, exprimer 𝑅 en fonction de 𝑅0 et 𝐼𝑁,𝑘 en
fonction de 𝐼𝑘 et 𝐼𝑁,𝑘−1.
3) Exprimer 𝐼𝑁,𝑘 en fonction des 𝐼𝑘 .

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Exercice 5 : Montage potentiométrique
1) Le montage ci-contre peut être réalisé au moyen d’un
potentiomètre (R1, R2) alimenté par un générateur (𝑒, 𝑟) et
débitant sur une résistance de charge Rs.
Calculer l’intensité 𝑖 traversant R1 en fonction de 𝑒, R’ = r +
R1, R2 et Rs.
2) Déterminer l’intensité is traversant Rs. En déduire la tension us en sortie du
montage.
3) Comparer la puissance Pg débitée par le générateur (𝑒, 𝑟) à Ps, celle débitée dans Rs.
AN: 𝑒 = 5,0 𝑉, 𝑟 = 5,0 Ω, R1 = 220 Ω, R2 = 1,0 kΩ, Rs = 1,0 kΩ. Calculer le rendement
𝜂 = Ps / Pg.

Exercice 6 : Régime transitoire pour deux condensateurs


en opposition
On suppose qu'à l'instant initial 𝑡 = 0 où l’on ferme l'interrupteur K, la charge 𝑞1 du
condensateur de la branche 1 vaut 𝑞0 et que celle de l'autre condensateur est nulle :
𝑞2 = 0. On note 𝑖(𝑡) l’intensité traversant l’interrupteur, orientée de (2) vers (1). On
pourra poser 𝑅 = 𝑅1 + 𝑅2 .

𝒂) Montrer que les charges 𝑞1 (𝑡) et 𝑞2 (𝑡) sont liées par une relation faisant intervenir
𝑞0 . Prévoir sans calcul différentiel les valeurs initiale et finale de l’intensité 𝑖(𝑡).
Déterminer 𝑞1 (𝑡), puis tracer l’allure des courbes solutions 𝑞1 (𝑡), 𝑞2 (𝑡) et 𝑖(𝑡).
Commenter le comportement du circuit pour 𝑡 tendant vers l'infini.
𝒃) Déduire l’énergie 𝑊 dissipée par effet Joule durant le processus à partir d’un bilan
énergétique.

Exercice 7 : Calcul de courants et de tensions


Soit le circuit suivant :

1. A 𝑡 = 0, les condensateurs étant déchargés, on abaisse 𝐾. Sans calcul, préciser les


valeurs de 𝑖1 , 𝑖2 , 𝑖3 , 𝑖, 𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 pour 𝑡 ⟶ 0+ et 𝑡 ⟶ + ∞.
2. Lorsque le régime permanent est établi, on relève 𝐾 au temps 𝑡 ′ = 0. Préciser les
nouvelles valeurs de 𝑖1 , 𝑖2 , 𝑖3 , 𝑖, 𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 pour 𝑡 ′ ⟶ 0+ et 𝑡 ′ ⟶ + ∞.
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CORRECTION DU DEVOIR SURVEILLÉ DE PHYSIQUE N°1

Exercice 1 : Chauffage d’un lingot

Exercice 2 : Resistance équivalente


On note que 𝑉𝐴 = 𝑉𝐷 et que 𝑉𝐵 = 𝑉𝐶 . Il est facile de montre que la différence de potentiel aux
bornes de chaque résistance est alors égale et que par conséquent, les 4 résistances sont en
parallèles.

𝑹
𝑹𝒆𝒒 =
𝟒

Exercice 3 : Circuit linéaire à trois sources


xR (1 x)R
C
E1
i E2
A R1
B

(1 x)R xR
D

E
1. Calcul de la tension 𝑼𝑨𝑩
Il y a une source de tension entre A et B donc 𝑼𝑨𝑩 = 𝑬
2. Détermination du courant 𝒊
Il y a 4 nœuds dans le réseau ⟹ 4 fois Millman à priori. Par ailleurs, entre 𝐴 et 𝐵, on a
une source de tension seule dans une branche ⟹ 𝑈𝐴𝐵 = 𝐸. On pose 𝑉𝐵 = 0 𝑉 ainsi 𝑉𝐴 =
𝐸 𝑉. Il n’y a plus que 2 inconnues 𝑉𝐶 et 𝑉𝐷 ⟹ 2 fois Millman
 Théorème de Millman en 𝑪

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𝑉𝐴 +𝐸1 𝑉 +𝐸
𝐵 2 𝑉 𝐸+𝐸1 𝐸 𝑉
𝑥𝑅
+ (1−𝑥)𝑅 + 𝑅𝐷 𝑥𝑅
2
+ (1−𝑥)𝑅 + 𝑅𝐷
1 1
𝑉𝐶 = 1 1 1 = 1 1 1 (1)
+ (1−𝑥)𝑅 + 𝑅 + (1−𝑥)𝑅 + 𝑅
𝑥𝑅 1 𝑥𝑅 1

 Théorème de Millman en 𝑫
𝑉𝐴 𝑉 𝑉 𝐸 𝑉𝐶
(1−𝑥)𝑅
+ 𝑥𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 (1−𝑥)𝑅 𝑅1
+
1
𝑉𝐷 = 1 1 1 = 1 1 1 (2)
(1−𝑥)𝑅
+ 𝑥𝑅 + 𝑅 (1−𝑥)𝑅
+ 𝑥𝑅 + 𝑅
1 1
𝐸+𝐸1 𝐸2 𝑉𝐷 𝐸 𝑉𝐶
𝑥𝑅
+ (1−𝑥)𝑅 + 𝑅 (1−𝑥)𝑅 𝑅1
+
1
(1) − (2) ⟹ 𝑉𝐶 − 𝑉𝐷 = 1 1 1 − 1 1 1
+ (1−𝑥)𝑅 + 𝑅 (1−𝑥)𝑅
+ 𝑥𝑅 + 𝑅
𝑥𝑅 1 1

1 1 1 𝐸 + 𝐸1 𝐸2 − 𝐸 𝑉𝐷 − 𝑉𝐶
⟹ (𝑉𝐶 − 𝑉𝐷 ) + + = + +
𝑥𝑅 (1 − 𝑥 )𝑅 𝑅1 𝑥𝑅 (1 − 𝑥 )𝑅 𝑅1
1 1 2 (1 − 𝑥 )(𝐸 + 𝐸1 ) + 𝑥 (𝐸2 − 𝐸 )
⟹ (𝑉𝐶 − 𝑉𝐷 ) + + =
𝑥𝑅 (1 − 𝑥 )𝑅 𝑅1 𝑥 (1 − 𝑥 )𝑅
𝑥𝑅1 + (1 − 𝑥 )𝑅1 + 2𝑥𝑅(1 − 𝑥 ) (1 − 𝑥 )(𝐸 + 𝐸1 ) + 𝑥(𝐸2 − 𝐸 )
⟹ (𝑉𝐶 − 𝑉𝐷 ) =
𝑥𝑅𝑅1 (1 − 𝑥 ) 𝑥 (1 − 𝑥 )𝑅
D’après la loi d’Ohm, on a : 𝑉𝐶 − 𝑉𝐷 = 𝑅1 𝑖 , il vient donc :
𝒙(𝑬𝟐 − 𝑬𝟏 − 𝟐𝑬) + 𝑬 + 𝑬𝟏
𝒊=
𝑹𝟏 + 𝟐𝒙𝑹(𝟏 − 𝒙)
3. Valeur de 𝒙 pour 𝒊 = 𝟎
𝑬 + 𝑬𝟏
𝑖 = 0 ⟹ 𝑥(𝐸2 − 𝐸1 − 2𝐸 ) + 𝐸 + 𝐸1 = 0 ⟹ 𝒙 =
𝟐𝑬 + 𝑬𝟏 − 𝑬𝟐

𝒙 = 𝟖, 𝟖𝟐. 𝟏𝟎−𝟏
4. Calcul des courants dans les autres branches du circuit.
Si 𝑖 = 0, on peut remplacer 𝑅1 par un coupe-circuit (circuit ouvert) dans le montage. On
a donc le schéma équivalent :
xR (1 x)R

i1
E1 E2
A B

(1 x)R i2 xR

i3

E
 Loi des mailles :
𝑬 + 𝑬𝟏 − 𝑬𝟐
𝐸 = 𝐸2 + [𝑥𝑅 + (1 − 𝑥 )𝑅]𝑖1 − 𝐸1 ⟹ 𝒊𝟏 =
𝑹

𝒊𝟏 = 𝟕. 𝟏𝟎−𝟐 𝑨
 Loi des mailles :
𝑬
𝐸 = [𝑥𝑅 + (1 − 𝑥 )𝑅]𝑖2 ⟹ 𝒊𝟏 =
𝑹
𝒊𝟏 = 𝟎, 𝟏𝑨

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 Loi des nœuds :
𝟐𝑬 + 𝑬𝟏 − 𝑬𝟐
𝑖3 = 𝑖1 + 𝑖2 ⟹ 𝒊𝟑 =
𝑹
𝒊𝟑 = 𝟎, 𝟏𝟕 𝑨

Exercice 4 : Convertisseur numérique-analogique


1) Les deux montages équivalents d’après ces deux exigences sont

2) Expression de 𝑹 en fonction de 𝑹𝟎 et 𝑰𝑵,𝒌 en fonction de 𝑰𝒌 et 𝑰𝑵,𝒌−𝟏


Dans la figure 1, remplaçons le modèle de Norton des 𝑘 − 1 premières cellules par son modèle
de Thévenin : nous obtenons la figure 3.

Figure 3
Après groupement des deux résistances en série et remplacement du modèle de Thévenin par
son modèle de Norton, nous obtenons la figure 4.

Figure 4
La resistance 𝑅𝑁,𝑘 = 𝑅0 de la figure 2 équivaut aux deux résistances 𝑅 et 𝑅𝑁,𝑘−1 + 𝑅0 = 2𝑅0 en
parallèle sur la figure 4 ; d’où :
1 1 1 1 1 1
= + ⟹ = + ⟹ 𝑹 = 𝟐𝑹𝟎
𝑅𝑁,𝑘 𝑅 𝑅𝑁,𝑘−1 + 𝑅0 𝑅0 𝑅 2𝑅0
Groupons les sources de courant et les résistances en parallèles. On a donc :

𝑅𝑁,𝑘−1 𝐼𝑁,𝑘−1 𝐼𝑁,𝑘−1 𝑰𝑵,𝒌−𝟏


𝑖= = ; 𝑰𝑵,𝒌 = 𝑰𝒌 +
𝑅𝑁,𝑘−1 + 𝑅0 2 𝟐

3) Exprimons 𝑰𝑵,𝒌 en fonction des 𝑰𝒌

𝒌
𝑰𝒋
𝑰𝑵,𝒌 =
𝟐𝒌−𝒋
𝒋=𝟏

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Exercice 5 : Montage potentiométrique

Exercice 6 : Régime transitoire pour deux condensateurs


en opposition
a) À 𝑡 = 0, 𝑢1 = 𝑞0 ⁄𝐶1 et 𝑢2 = 0 ; Loi des mailles : 𝑢1 = 𝑢2 + (𝑅1 + 𝑅2 )𝑖 ce qui donne

𝒒𝟎
𝒊 ( 𝟎) =
(𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 )𝑪𝟏

𝑑𝑞2 (𝑡) 𝑑𝑞1 (𝑡)


𝑖 (𝑡 ) = =− ⟹ 𝒒𝟏 + 𝒒𝟐 = 𝒄𝒕𝒆 = 𝒒𝟎
𝑑𝑡 𝑑𝑡

À l’infini les dérivées temporelles sont nulles : 𝒊(∞) = 𝟎

Loi des mailles : 𝑞1 ⁄𝐶1 − 𝑅2 𝑖 = 𝑞2 ⁄𝐶2 + 𝑅2 𝑖


En éliminant 𝑞2 on va tirer une équation en 𝑞1 (𝑡) :
𝑑𝑞1 1 𝐶1 + 𝐶2 𝑞0
+ 𝑞1 =
𝑑𝑡 𝑅1 + 𝑅2 𝐶1 𝐶2 (𝑅1 + 𝑅2 )𝐶2

La résolution, avec la condition initiale 𝑞1 (0) = 𝑞0 donne

𝑪𝟐 −𝒕 𝑪𝟏 (𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 )𝑪𝟏 𝑪𝟐
𝒒𝟏 (𝒕) = 𝒒𝟎 𝐞𝐱𝐩 + 𝒐ù 𝝉 =
𝑪𝟏 + 𝑪𝟐 𝝉 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐

𝑪𝟐 −𝒕 𝑪𝟏
𝒒𝟐 (𝒕) = 𝒒𝟎 − 𝒒𝟏 (𝒕) = 𝒒𝟎 𝟏 − 𝐞𝐱𝐩 −
𝑪𝟏 + 𝑪𝟐 𝝉 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐

𝑑𝑞2 (𝑡) 𝑑𝑞1 (𝑡)


𝑖 (𝑡 ) = =−
𝑑𝑡 𝑑𝑡

𝒒𝟎 −𝒕
𝒊 ( 𝒕) = 𝐞𝐱𝐩
(𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 )𝑪𝟏 𝝉

Allure des courbes

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b) W sera la différence entre l’énergie électrique initialement contenue dans le condensateur
𝐶1 et l’énergie électrique résiduelle à l’état final dans les deux condensateurs.

2( )
1 𝑞02 1 𝑞02 1 𝑞02 1 𝑞02
𝑊= 𝑅𝑖 𝑡 𝑑𝑡 = − (𝐶 + 𝐶2 ) = −
0 2 𝐶1 2 1 (𝐶1 + 𝐶2 )2 2 𝐶1 2 𝐶1 + 𝐶2
𝟏 𝒒𝟐𝟎 𝑪𝟐
𝑾=
𝟐 𝑪𝟏 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐
Exercice 7 : Calcul de courants et de tensions
1. les valeurs de 𝒊𝟏 , 𝒊𝟐 , 𝒊𝟑 , 𝒊, 𝒖𝟏 , 𝒖𝟐 , 𝒖𝟑 pour 𝒕 ⟶ 𝟎+ et 𝒕 ⟶ + ∞
 les condensateurs étant déchargés

𝒖𝟏 (𝟎− ) = 𝟎
Continuité de la tension dans C 𝒖𝟏 (𝟎+ ) = 𝟎

𝒖𝟐 (𝟎− ) = 𝟎 𝒖𝟐 (𝟎+ ) = 𝟎
 𝑢1 (0+ ) = 0 ⟹ Le condensateur C de la première branche est équivalent à un fil et
court-circuite les autres branches :
𝒊 𝟐 ( 𝟎+ ) = 𝟎 𝐞𝐭 𝒊 𝟑 ( 𝟎+ ) = 𝟎
 Loi des mailles
𝒖𝟐 (𝟎+ ) + 𝑹𝒊𝟐 (𝟎+ ) − 𝒖𝟑 (𝟎+ ) − 𝑹𝒊𝟑 (𝟎+ ) = 𝟎 ⟹ 𝒖𝟑 (𝟎+ ) = 𝟎
 Loi des nœuds
𝑖 = 𝑖1 + 𝑖2 + 𝑖3
⟹ 𝑖 (0+ ) = 𝑖1 (0+ )
𝑖2 (0+ ) = 0 𝑒𝑡 𝑖3 (0+ ) = 0
 Loi des mailles
𝑬
𝑅𝑖 − 𝐸 = 0 ⟹ 𝒊(𝟎+ ) = 𝒊𝟏 (𝟎+ ) =
𝑹
 En régime permanent les dérivées temporelles sont nulles
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𝑑𝑖3
𝑢3 (∞ ) = 𝐿 (∞) ⟹ 𝒖𝟑 (∞) = 𝟎
𝑑𝑡
𝑑𝑢1
𝑖1 (∞) = 𝐶 (∞ ) ⟹ 𝒊 𝟏 (∞ ) = 𝟎
𝑑𝑡
𝑑𝑢2
𝑖2 ( ∞ ) = 𝐶 (∞ ) ⟹ 𝒊 𝟐 (∞ ) = 𝟎
𝑑𝑡
 𝒊𝟐 (∞) = 𝟎 ⟹ La deuxième branche est supprimée à cause du fait que 𝑅 est en série avec
un circuit ouvert.
𝒖𝟐 (∞) = 𝟎
La branche comportant la bobine se comporte simplement comme une résistance. En
appliquant le pont diviseur de tension on a :
𝑬
𝒖𝟏 (∞) =
𝟐
 Lois des mailles
𝑬
𝑅𝑖(∞) − 𝐸 + 𝑅𝑖(∞) = 0 ⟹ 𝒊(∞) =
𝟐𝑹
 Loi des nœuds
𝑖 = 𝑖1 + 𝑖2 + 𝑖3 𝑬
⟹ 𝑖 (∞ ) = 𝒊 𝟑 (∞ ) =
( ) ( )
𝑖1 ∞ = 0 𝑒𝑡 𝑖2 ∞ = 0 𝟐𝑹
2. les nouvelles valeurs de de 𝒊𝟏 , 𝒊𝟐 , 𝒊𝟑 , 𝒊, 𝒖𝟏 , 𝒖𝟐 , 𝒖𝟑 pour 𝒕′ ⟶ 𝟎+ et 𝒕′ ⟶ + ∞.
 Lorsqu’on relevé l’interrupteur, il y a continuité de la tension aux bornes des
condensateurs et de l’intensité parcourant la bobine.
𝑬 𝑬
𝒖𝟏 (𝟎+ ) = ; 𝒊 𝟑 ( 𝟎+ ) = ; 𝒖𝟐 (𝟎+ ) = 𝟎
𝟐 𝟐𝑹
 K ouvert
𝒊 ( 𝟎+ ) = 𝟎
 Lois des mailles
𝑬
𝒖𝟏 (𝟎+ ) = 𝒖𝟐 (𝟎+ ) + 𝑅𝒊𝟐 (𝟎+ ) ⟹ 𝒊𝟐 (𝟎+ ) =
𝟐𝑹

𝒖𝟏 (𝟎+ ) = 𝒖𝟑 (𝟎+ ) + 𝑅𝒊𝟑 (𝟎+ ) ⟹ 𝒖𝟑 (𝟎+ ) = 𝟎


 Loi des nœuds
𝑖 = 𝑖1 + 𝑖2 + 𝑖3 𝑬
+ ⟹ 𝑖1 (0+ ) = −𝒊𝟐 (𝟎+ ) − 𝒊𝟑 (𝟎+ ) ⟹ 𝒊𝟏 (𝟎+ ) = −
𝑖 (0 ) = 0 𝑹
 En régime permanent les dérivées temporelles sont nulles
𝒖𝟑 (∞) = 𝟎 ; 𝒊𝟏 (∞) = 𝟎 ; 𝒊𝟐 (∞) = 𝟎
 K ouvert
𝑖 (∞ ) = 0
 Loi des nœuds
𝑖(∞) = 𝑖1 (∞) + 𝑖2 (∞) + 𝑖3 (∞)} ⟹ 𝒊𝟑 (∞) = 𝟎
 Le circuit n’étant pas alimenté :
𝒖𝟏 (∞) = 𝟎 ; 𝒖𝟐 (∞) = 𝟎

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