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(1 x)R xR
D
Pour chaque rhéostat, la résistance entre une borne fixe et la borne mobile est soit 𝑥𝑅,
soit (1 − 𝑥 )𝑅, avec 𝑥 pouvant varier de 0 à 1, de sorte que la résistance totale entre les
deux bornes fixes du rhéostat soit toujours égale à 𝑅 = 100 Ω.
1) Calculer la tension 𝑈𝐴𝐵 .
2) Déterminer le courant 𝑖 qui circule dans 𝑅1 .
3) Pour quelle valeur de 𝑥 a-t-on le courant 𝑖 qui s’annule ?
Calculer, dans le cas où 𝑖 est nul, les courants qui circulent dans toutes les autres
branches du circuit.
Le modèle de Norton du 𝑘 − 𝑖è𝑚𝑒 terme de cette suite est constitué d’un conducteur
ohmique de résistance 𝑅𝑁,𝑘 en parallèle avec une source de courant électromoteur 𝐼𝑁,𝑘 .
On veut que quel que soit 𝑘, 𝑅𝑁,𝑘 = 𝑅0 .
1) Dessiner les deux montages équivalents d’après ces deux exigences utilisant
𝐼𝑁,𝑘 , 𝐼𝑁,𝑘−1, 𝐼𝑘 , 𝑅0 , 𝑅.
2) En mettant en équation cette équivalence, exprimer 𝑅 en fonction de 𝑅0 et 𝐼𝑁,𝑘 en
fonction de 𝐼𝑘 et 𝐼𝑁,𝑘−1.
3) Exprimer 𝐼𝑁,𝑘 en fonction des 𝐼𝑘 .
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Exercice 5 : Montage potentiométrique
1) Le montage ci-contre peut être réalisé au moyen d’un
potentiomètre (R1, R2) alimenté par un générateur (𝑒, 𝑟) et
débitant sur une résistance de charge Rs.
Calculer l’intensité 𝑖 traversant R1 en fonction de 𝑒, R’ = r +
R1, R2 et Rs.
2) Déterminer l’intensité is traversant Rs. En déduire la tension us en sortie du
montage.
3) Comparer la puissance Pg débitée par le générateur (𝑒, 𝑟) à Ps, celle débitée dans Rs.
AN: 𝑒 = 5,0 𝑉, 𝑟 = 5,0 Ω, R1 = 220 Ω, R2 = 1,0 kΩ, Rs = 1,0 kΩ. Calculer le rendement
𝜂 = Ps / Pg.
𝒂) Montrer que les charges 𝑞1 (𝑡) et 𝑞2 (𝑡) sont liées par une relation faisant intervenir
𝑞0 . Prévoir sans calcul différentiel les valeurs initiale et finale de l’intensité 𝑖(𝑡).
Déterminer 𝑞1 (𝑡), puis tracer l’allure des courbes solutions 𝑞1 (𝑡), 𝑞2 (𝑡) et 𝑖(𝑡).
Commenter le comportement du circuit pour 𝑡 tendant vers l'infini.
𝒃) Déduire l’énergie 𝑊 dissipée par effet Joule durant le processus à partir d’un bilan
énergétique.
𝑹
𝑹𝒆𝒒 =
𝟒
(1 x)R xR
D
E
1. Calcul de la tension 𝑼𝑨𝑩
Il y a une source de tension entre A et B donc 𝑼𝑨𝑩 = 𝑬
2. Détermination du courant 𝒊
Il y a 4 nœuds dans le réseau ⟹ 4 fois Millman à priori. Par ailleurs, entre 𝐴 et 𝐵, on a
une source de tension seule dans une branche ⟹ 𝑈𝐴𝐵 = 𝐸. On pose 𝑉𝐵 = 0 𝑉 ainsi 𝑉𝐴 =
𝐸 𝑉. Il n’y a plus que 2 inconnues 𝑉𝐶 et 𝑉𝐷 ⟹ 2 fois Millman
Théorème de Millman en 𝑪
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𝑉𝐴 +𝐸1 𝑉 +𝐸
𝐵 2 𝑉 𝐸+𝐸1 𝐸 𝑉
𝑥𝑅
+ (1−𝑥)𝑅 + 𝑅𝐷 𝑥𝑅
2
+ (1−𝑥)𝑅 + 𝑅𝐷
1 1
𝑉𝐶 = 1 1 1 = 1 1 1 (1)
+ (1−𝑥)𝑅 + 𝑅 + (1−𝑥)𝑅 + 𝑅
𝑥𝑅 1 𝑥𝑅 1
Théorème de Millman en 𝑫
𝑉𝐴 𝑉 𝑉 𝐸 𝑉𝐶
(1−𝑥)𝑅
+ 𝑥𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 (1−𝑥)𝑅 𝑅1
+
1
𝑉𝐷 = 1 1 1 = 1 1 1 (2)
(1−𝑥)𝑅
+ 𝑥𝑅 + 𝑅 (1−𝑥)𝑅
+ 𝑥𝑅 + 𝑅
1 1
𝐸+𝐸1 𝐸2 𝑉𝐷 𝐸 𝑉𝐶
𝑥𝑅
+ (1−𝑥)𝑅 + 𝑅 (1−𝑥)𝑅 𝑅1
+
1
(1) − (2) ⟹ 𝑉𝐶 − 𝑉𝐷 = 1 1 1 − 1 1 1
+ (1−𝑥)𝑅 + 𝑅 (1−𝑥)𝑅
+ 𝑥𝑅 + 𝑅
𝑥𝑅 1 1
1 1 1 𝐸 + 𝐸1 𝐸2 − 𝐸 𝑉𝐷 − 𝑉𝐶
⟹ (𝑉𝐶 − 𝑉𝐷 ) + + = + +
𝑥𝑅 (1 − 𝑥 )𝑅 𝑅1 𝑥𝑅 (1 − 𝑥 )𝑅 𝑅1
1 1 2 (1 − 𝑥 )(𝐸 + 𝐸1 ) + 𝑥 (𝐸2 − 𝐸 )
⟹ (𝑉𝐶 − 𝑉𝐷 ) + + =
𝑥𝑅 (1 − 𝑥 )𝑅 𝑅1 𝑥 (1 − 𝑥 )𝑅
𝑥𝑅1 + (1 − 𝑥 )𝑅1 + 2𝑥𝑅(1 − 𝑥 ) (1 − 𝑥 )(𝐸 + 𝐸1 ) + 𝑥(𝐸2 − 𝐸 )
⟹ (𝑉𝐶 − 𝑉𝐷 ) =
𝑥𝑅𝑅1 (1 − 𝑥 ) 𝑥 (1 − 𝑥 )𝑅
D’après la loi d’Ohm, on a : 𝑉𝐶 − 𝑉𝐷 = 𝑅1 𝑖 , il vient donc :
𝒙(𝑬𝟐 − 𝑬𝟏 − 𝟐𝑬) + 𝑬 + 𝑬𝟏
𝒊=
𝑹𝟏 + 𝟐𝒙𝑹(𝟏 − 𝒙)
3. Valeur de 𝒙 pour 𝒊 = 𝟎
𝑬 + 𝑬𝟏
𝑖 = 0 ⟹ 𝑥(𝐸2 − 𝐸1 − 2𝐸 ) + 𝐸 + 𝐸1 = 0 ⟹ 𝒙 =
𝟐𝑬 + 𝑬𝟏 − 𝑬𝟐
𝒙 = 𝟖, 𝟖𝟐. 𝟏𝟎−𝟏
4. Calcul des courants dans les autres branches du circuit.
Si 𝑖 = 0, on peut remplacer 𝑅1 par un coupe-circuit (circuit ouvert) dans le montage. On
a donc le schéma équivalent :
xR (1 x)R
i1
E1 E2
A B
(1 x)R i2 xR
i3
E
Loi des mailles :
𝑬 + 𝑬𝟏 − 𝑬𝟐
𝐸 = 𝐸2 + [𝑥𝑅 + (1 − 𝑥 )𝑅]𝑖1 − 𝐸1 ⟹ 𝒊𝟏 =
𝑹
𝒊𝟏 = 𝟕. 𝟏𝟎−𝟐 𝑨
Loi des mailles :
𝑬
𝐸 = [𝑥𝑅 + (1 − 𝑥 )𝑅]𝑖2 ⟹ 𝒊𝟏 =
𝑹
𝒊𝟏 = 𝟎, 𝟏𝑨
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Loi des nœuds :
𝟐𝑬 + 𝑬𝟏 − 𝑬𝟐
𝑖3 = 𝑖1 + 𝑖2 ⟹ 𝒊𝟑 =
𝑹
𝒊𝟑 = 𝟎, 𝟏𝟕 𝑨
Figure 3
Après groupement des deux résistances en série et remplacement du modèle de Thévenin par
son modèle de Norton, nous obtenons la figure 4.
Figure 4
La resistance 𝑅𝑁,𝑘 = 𝑅0 de la figure 2 équivaut aux deux résistances 𝑅 et 𝑅𝑁,𝑘−1 + 𝑅0 = 2𝑅0 en
parallèle sur la figure 4 ; d’où :
1 1 1 1 1 1
= + ⟹ = + ⟹ 𝑹 = 𝟐𝑹𝟎
𝑅𝑁,𝑘 𝑅 𝑅𝑁,𝑘−1 + 𝑅0 𝑅0 𝑅 2𝑅0
Groupons les sources de courant et les résistances en parallèles. On a donc :
𝒌
𝑰𝒋
𝑰𝑵,𝒌 =
𝟐𝒌−𝒋
𝒋=𝟏
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Exercice 5 : Montage potentiométrique
𝒒𝟎
𝒊 ( 𝟎) =
(𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 )𝑪𝟏
𝑪𝟐 −𝒕 𝑪𝟏 (𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 )𝑪𝟏 𝑪𝟐
𝒒𝟏 (𝒕) = 𝒒𝟎 𝐞𝐱𝐩 + 𝒐ù 𝝉 =
𝑪𝟏 + 𝑪𝟐 𝝉 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐
𝑪𝟐 −𝒕 𝑪𝟏
𝒒𝟐 (𝒕) = 𝒒𝟎 − 𝒒𝟏 (𝒕) = 𝒒𝟎 𝟏 − 𝐞𝐱𝐩 −
𝑪𝟏 + 𝑪𝟐 𝝉 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐
𝒒𝟎 −𝒕
𝒊 ( 𝒕) = 𝐞𝐱𝐩
(𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 )𝑪𝟏 𝝉
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b) W sera la différence entre l’énergie électrique initialement contenue dans le condensateur
𝐶1 et l’énergie électrique résiduelle à l’état final dans les deux condensateurs.
∞
2( )
1 𝑞02 1 𝑞02 1 𝑞02 1 𝑞02
𝑊= 𝑅𝑖 𝑡 𝑑𝑡 = − (𝐶 + 𝐶2 ) = −
0 2 𝐶1 2 1 (𝐶1 + 𝐶2 )2 2 𝐶1 2 𝐶1 + 𝐶2
𝟏 𝒒𝟐𝟎 𝑪𝟐
𝑾=
𝟐 𝑪𝟏 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐
Exercice 7 : Calcul de courants et de tensions
1. les valeurs de 𝒊𝟏 , 𝒊𝟐 , 𝒊𝟑 , 𝒊, 𝒖𝟏 , 𝒖𝟐 , 𝒖𝟑 pour 𝒕 ⟶ 𝟎+ et 𝒕 ⟶ + ∞
les condensateurs étant déchargés
𝒖𝟏 (𝟎− ) = 𝟎
Continuité de la tension dans C 𝒖𝟏 (𝟎+ ) = 𝟎
⟹
𝒖𝟐 (𝟎− ) = 𝟎 𝒖𝟐 (𝟎+ ) = 𝟎
𝑢1 (0+ ) = 0 ⟹ Le condensateur C de la première branche est équivalent à un fil et
court-circuite les autres branches :
𝒊 𝟐 ( 𝟎+ ) = 𝟎 𝐞𝐭 𝒊 𝟑 ( 𝟎+ ) = 𝟎
Loi des mailles
𝒖𝟐 (𝟎+ ) + 𝑹𝒊𝟐 (𝟎+ ) − 𝒖𝟑 (𝟎+ ) − 𝑹𝒊𝟑 (𝟎+ ) = 𝟎 ⟹ 𝒖𝟑 (𝟎+ ) = 𝟎
Loi des nœuds
𝑖 = 𝑖1 + 𝑖2 + 𝑖3
⟹ 𝑖 (0+ ) = 𝑖1 (0+ )
𝑖2 (0+ ) = 0 𝑒𝑡 𝑖3 (0+ ) = 0
Loi des mailles
𝑬
𝑅𝑖 − 𝐸 = 0 ⟹ 𝒊(𝟎+ ) = 𝒊𝟏 (𝟎+ ) =
𝑹
En régime permanent les dérivées temporelles sont nulles
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𝑑𝑖3
𝑢3 (∞ ) = 𝐿 (∞) ⟹ 𝒖𝟑 (∞) = 𝟎
𝑑𝑡
𝑑𝑢1
𝑖1 (∞) = 𝐶 (∞ ) ⟹ 𝒊 𝟏 (∞ ) = 𝟎
𝑑𝑡
𝑑𝑢2
𝑖2 ( ∞ ) = 𝐶 (∞ ) ⟹ 𝒊 𝟐 (∞ ) = 𝟎
𝑑𝑡
𝒊𝟐 (∞) = 𝟎 ⟹ La deuxième branche est supprimée à cause du fait que 𝑅 est en série avec
un circuit ouvert.
𝒖𝟐 (∞) = 𝟎
La branche comportant la bobine se comporte simplement comme une résistance. En
appliquant le pont diviseur de tension on a :
𝑬
𝒖𝟏 (∞) =
𝟐
Lois des mailles
𝑬
𝑅𝑖(∞) − 𝐸 + 𝑅𝑖(∞) = 0 ⟹ 𝒊(∞) =
𝟐𝑹
Loi des nœuds
𝑖 = 𝑖1 + 𝑖2 + 𝑖3 𝑬
⟹ 𝑖 (∞ ) = 𝒊 𝟑 (∞ ) =
( ) ( )
𝑖1 ∞ = 0 𝑒𝑡 𝑖2 ∞ = 0 𝟐𝑹
2. les nouvelles valeurs de de 𝒊𝟏 , 𝒊𝟐 , 𝒊𝟑 , 𝒊, 𝒖𝟏 , 𝒖𝟐 , 𝒖𝟑 pour 𝒕′ ⟶ 𝟎+ et 𝒕′ ⟶ + ∞.
Lorsqu’on relevé l’interrupteur, il y a continuité de la tension aux bornes des
condensateurs et de l’intensité parcourant la bobine.
𝑬 𝑬
𝒖𝟏 (𝟎+ ) = ; 𝒊 𝟑 ( 𝟎+ ) = ; 𝒖𝟐 (𝟎+ ) = 𝟎
𝟐 𝟐𝑹
K ouvert
𝒊 ( 𝟎+ ) = 𝟎
Lois des mailles
𝑬
𝒖𝟏 (𝟎+ ) = 𝒖𝟐 (𝟎+ ) + 𝑅𝒊𝟐 (𝟎+ ) ⟹ 𝒊𝟐 (𝟎+ ) =
𝟐𝑹
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