Juin2022 ECSMI (M1.5) - Devoir 1 : NOM : AZEROUAL Prénom : Mina Numéro Etudiant : a22117721 1. Quelles sont les motivations d’Amazon dans le rachat de Whole food market ? le groupe fait des acquisitions de croissance externe, et le rachat de Whole Foods constitut une très bonne acquisition pour le groupe, car Amazon achète un savoir-faire alimentaire, une vitrine, une image qualitative donc une très belle marque et il pourra décliner les gammes au niveau mondial. Voir aussi que Whole Foods est une enseigne qui répond à une demande forte des consommateurs en matière de produits santé avec la montée en puissance du "bio" (Leader américain de la distribution de produits alimentaires naturels et biologiques, Whole Foods Market est le premier distributeur américain « certifié biologique » et positionné comme le détaillant de produits alimentaires les plus sains en Amérique du Nord), du "veggie", du "sans gluten, elle a aussi la taille et la localisation idéale pour eux Leader dans la distribution de produits alimentaires naturels et bio en Amérique du Nord, Whole Foods Market a une solide réputation pour ses produits et son service client : le groupe a plus de 13 millions de fans et d’abonnés sur Facebook,. Ils vont pouvoir se concentrer sur les Etats-Unis puis ensuite étendre leur expérience sur le reste du monde. Amazon le géant du net va apprendre à gérer des magasins en dur, chercher des synergies entre le digital et le commerce physique. Le commerce alimentaire est très particulier. La logistique est très complexe. Il y a beaucoup de choses à apprendre dans ce domaine. Amazon, en bonne entreprise du web, avance sur le modèle du "test and learn" [teste et apprends, NDLR]. Et Whole Foods a la bonne taille pour cela. C'est un groupe sur lequel le groupe de Jeff Bezos va pouvoir agir aisément. C'est parfait pour changer d'échelle. Même si Amazon reste aujourd’hui marginalement rentable, l’opération est largement à sa portée grâce aux 21,5 milliards de dollars de trésorerie dont dispose l’entreprise. Elle lui permet de mettre la main sur plus de 460 magasins aux Etats-Unis, mais aussi au Canada et au Royaume-Uni. Un ensemble qui réalise 16 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Le réseau de magasins de Whole Foods Market va pouvoir à terme constituer un relais efficace pour déployer son modèle de livraison, sans nécessairement passer par des entrepôts éloignés des lieux de consommation. c'est à dire à casser son modèle existant pour en recréer un autre qui intègre non seulement le meilleur de l'expérience client mais aussi la logistique multi-canal d’où Amazon à intensifier son offre multicanal en se tournant vers Whole Foods Market.
2. Amazonfresh est-il l’avenir de la
grande distribution ? Explicitez aux regards des différents marketing qui s’affronte (marketing local, marketing biologique…) et de votre propre vision du monde le lancement d’AmazonFresh qui consiste en l’achat des produits préférés en un seul clic sur un bouton connecté via wi-fi, a des conséquences majeures non seulement pour les détaillants du secteur de l’alimentation, mais aussi pour tous les concurrents d’Amazon. Pour la première catégorie ; Carrefour est le premier à réagir à la menace Amazon avec le lancement d’un service qui met l’accent sur la rapidité de la livraison qui s’agit du¹ lancement de son offre de livraison en1 heure. Ce service, lancé par le biais d'un site web dédié livraisonexpress.fr, couvre 9 arrondissements de Paris avec des coûts à partir de 4,90€ et Le marché alimentaire britannique connaît de son côté une croissance relativement faible. Pour les distributeurs traditionnelles , ² Le déploiement de créneaux de livraison en une heure via Amazon Prime Now dans dix villes et comtés du Royaume-Uni, et dans plusieurs grandes villes d’Europe, a poussé les grands distributeurs à lancer leurs propres projets pilotes. Le « Click & Collect » (et en particulier Click & Drive en France) est déjà une pratique bien établie en Europe continentale, mais même ici, les distributeurs vont devoir réagir aux créneaux d’une heure. Pour les distributeurs, le principal défi sera d’offrir un service plus pratique sans rogner davantage leurs marges – d’où des frais potentiellement plus élevés pour les clients qui souhaitent le service haut de gamme en une heure. Avec la crise du covid 19, les magasins à bas prix se multiplient : Lidl et Aldi, Zeeman, Action, Normal et leurs semblables. Partagent un point commun en terme des coûts réduits (notamment au niveau du personnel et des structures centrales), ainsi un assortiment à bas prix, mais suffisamment qualitatif par présence de marques nationales pour attirer les classes moyennes et populaires appauvries par une dix années de stagnation économique d’une part ,d’autre part l’émergence au développement de formules commerciales spécifiques s’intensifier pour répondre à la diversité des attentes des consommateurs qui sont associés à des positionnements marketing de plus en plus précisément élaborés. Chaque enseigne, qui vise à cibler des segments de marché bien définis, tente de développer sa spécificité de manière à maximiser la rentabilisation de sa clientèle et à se démarquer de ses concurrents. Cette différenciation croissante au niveau des positionnements marketing contraste avec une certaine convergence des pratiques organisationnelles des entreprises cette convergence engendrée d’une part du recours intensif aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et, d’autre part, d’une plus grande centralisation de la gestion afin de permettre au personnel des points de vente de se concentrer sur leurs missions premières.
Sources :
L’avenir de la grande distribution De Philippe Moati