Article scientifique

Sécheresse 2007 ; 18 (2) : 135-42

Inventaire des différents cultivars

de palmier dattier (Phoenix dactylifera L.)
des régions de Oued-Righ
et de Oued-Souf (Algérie)
Said Acourene1 Résumé
Abdelkader Allam2
Cette étude porte sur l’inventaire des cultivars de palmier dattier des régions de
Brahim Taleb1 Oued-Righ et de Oued-Souf (Algérie). Ainsi, le nombre de cultivars recensé est de
Mohammed Tama2 175 pour Oued-Righ et de 56 pour Oued-Souf. Par ailleurs, l’importance de la
diversité génétique varie suivant les types de plantations. Ainsi, les plantations
1
Institut national traditionnelles renferment l’ensemble des cultivars inventoriés. En revanche, les
de la recherche agronomique, plantations modernes renferment six cultivars : Deglet-Nour, Degla-Beida, Mech-
Station expérimentale, Degla, Ghars, Tinicine et Tantboucht. Enfin, les plantations nouvellement mises en
BP 17, valeur conservent encore une diversité variétale, même si elle est moins importante.
Touggourt En général, les neuf cultivars suivants ont été dénombrés : Deglet-Nour, Degla-Beida,
Ouargla Mech-Degla, Ghars, Tinicine, Tantboucht, Tafzwin, Tanslit et Hamraya. Néanmoins,
Algérie sur l’ensemble des cultivars dénombrés, uniquement sept d’entre eux présentent une
<acourtgt@yahoo.fr> importance économique réelle, à savoir Deglet-Nour, Degla-Beida, Mech-Degla,
<Taleb_brahim2007@hotmail.com>
2 Ghars, Tinicine, Tantboucht et Tafzwin ; les autres sont rares et produisent des dattes
Nezla Tougourt,
Wilaya de Ouargla, de faible valeur marchande. Enfin, plus de 50 % des cultivars inventoriés sont
Algérie menacés de disparition car ils sont âgés et ne produisent plus de rejets.
<Allam_abdelkader2002@yahoo.fr> Mots clés : Algérie, biodiversité génétique, palmier dattier, typologie.
<Tama_mohamed2007@hotmail.com>

Abstract
Inventory of the different date palm (Phoenix dactylifera) cultivars in the regions of
Oued-Righ and Oued-Souf (Algeria)
This study is focused on the systematic inventory of the date palm cultivars found in the
regions of Oued-Righ and Oued-Souf. Oued-Righ has 175 cultivars and Oued-Souf
56. The scope of the genetic diversity varies according to the types of plantations.
Thus, traditional plantations present all of the cultivars inventoried. Conversely,
modern plantations contain the following six cultivars: Deglet-Nour, Degla-Beida,
Mech-Degla, Ghars, Tinicine, and Tantboucht. Finally, recently established planta-
tions still maintain a varietal diversity even though it is less important. Generally
speaking, nine cultivars were counted, namely Deglet-Nour, Degla-Beida, Mech-
Degla, Ghars, Tinicine, Tantboucht, Tafzwin, Tanslit, and Hamraya. Nevertheless,
only seven out of all the cultivars listed have a real economic importance, namely
doi: 10.1684/sec.2007.0078

Deglet-Nour, Degla-Beida, Mech-Degla, Ghars, Tinicine, Tantboucht, and Tafzwin;

the others are rare and yield dates of low marketable value. Finally, more than 50%
of the cultivars inventoried are in danger of disappearing as they are old and
produce no shoots.
Key words: Algeria, date palm, genetic biodiversity, typology.

Sécheresse vol. 18, n° 2, avril-mai-juin 2007 135

L’
Algérie possède un nombre total
de palmiers estimé à 12 035 650
pour une production totale de dat-
tes évaluée à 437 320 tonnes [1].
Du point de vue répartition des palmiers et
production de dattes, on peut subdiviser le
Sahara algérien en sept régions productri-
ces de dattes : Zibans, Oued-Righ, Oued-
Souf, Ouargla, M’zab, Saoura, Touat et
Tidikelt [2].
La région d’Oued-Righ couvre une superfi-
cie phoenicicole de 24 037 hectares pour
un nombre total de palmiers de 2 633 200
[3]. En revanche, la région de Oued-Souf
possède une superficie phoenicicole de
6 000 hectares et un nombre total de pal-
miers estimé à 1 131 124 pieds [3]. Les
palmiers de Oued-Souf sont plantés dans
des entonnoirs appelés communément
ghotts et puisent l’eau directement de la
nappe phréatique. Toutefois, les terres
nouvellement mises en valeur sous forme
de blocs préétablis avec forages de puits
profonds commencent à prendre de
l’ampleur.
Concernant la diversité génétique, le
caractère dioïque du palmier dattier et son
nombre élevé de chromosomes (2n = 36)
ont pour conséquence une variabilité telle
qu’il semble impossible d’obtenir par
semis deux plants identiques [4]. Cette
variabilité a permis une sélection d’un
grand nombre de clones ayant des carac-
téristiques morphologiques et physiologi-
ques parfois fort différentes [4]. Ainsi, les
pays phoenicicoles possèdent un patri-
moine génétique extrêmement riche. Il est
nécessaire pour bien rendre compte de
cette richesse d’en distinguer deux for-
mes : le patrimoine lié à l’existence de
millions de palmiers dattiers hybrides pro-
venant de semis de graines et le patri-
moine variétal provenant de la reproduc-
tion végétative. Ces caractéristiques sont à
l’origine de l’existence d’un patrimoine
génétique très important et varié. En effet,
le nombre de cultivars de palmier dattier
recensé est estimé à plus de 500 en Irak,
400 en Iran, 300 en Libye, 223 au Maroc
et presque 250 en Tunisie [5, 6].
En Algérie, selon Hannachi et al. [7],
l’agriculture de subsistance ancienne a
donné naissance à plus de 800 cultivars
de dattier sélectionnés localement à partir
de semis en fonction de leurs qualités
propres (dattes précoces ou tardives,
sèches ou molles, à consommer fraîches
ou aptes à une longue conservation, etc.).
Les planteurs européens ou français ont
développé la culture intensive de deux ou
trois cultivars et en premier lieu de la
Deglet-Nour qui a la faveur des marchés
européens et maghrébins depuis plus de
50 ans. En outre, dans ces deux régions
de Oued-Righ et Oued-Souf, plusieurs
136
auteurs ont dénombré plus d’une centaine
de cultivars [7-9].
Les objectifs visés par cette étude sont
multiples :
– inventaire systématique des cultivars ;
– étude de la diversité génétique phoenici-
cole ;
– connaissance et caractérisation de ces
cultivars ;
– sauvegarde des cultivars présentant des
rejets par la création de collections.
Méthodologie
La méthodologie d’inventaire adoptée est
celle préconisée lors de l’atelier maghré-
bin sur la méthodologie de prospection
des palmeraies qui s’est tenu à El-Goléa
[10]. L’approche utilisée est l’inventaire
méthodique de tous les cultivars.
Zonage
On a subdivisé chaque région d’étude en
zones d’échantillonnage. Ainsi, les
régions d’Oued-Righ et Oued-Souf ont été
subdivisées en trois zones. Par ailleurs,
chaque zone a été subdivisée en palme-
raies et chaque palmeraie en lieux.
Les différentes zones et palmeraies des
régions de Oued-Righ et Oued-Souf sont
recensées ci-après.
• Région de Oued-Righ
Zone 1 : Haut Oued-Righ. Elle comprend
les palmeraies de Goug, Blidet-Amor,
Témacine, Tamelaht, Mahdjoub, Gardeche,
Merdjadja, Nezla, Touggourt, Tebesbest,
Zaouia-El-abidia, Sidi-Mehdi, Meggarine-
kedima, Meggarine-Djedida, Meggarine-
Elhadada, Ghamra, El-Ksour, El-Harhira,
Moggar et Sidi-Slimane.
Zone 2 : Moyen Oued-Righ. Elle com-
prend les palmeraies de Sidi-Amrane,
Skouna, El-Ayata, Tamerna-Djedida,
Tamerna-Guedima, Chmarra, Choucha,
Djamaa, Ourlana, Tigdidine, Sidi-Yahya,
Mazheur, Zaouiat-Riab, El-Arifiane et
Tinedla.
Zone 3 : Bas Oued-Righ. Elle comprend
les palmeraies de Sidi-Kehllil, El-Berd,
Mghaïer, M’sigha, Dendouga, Ourir et
Oum-Thiour.
• Région d’Oued Souf
Zone 1 : Robbah. Elle comprend les pal-
meraies de Robbah, Nekhla et El-Ogla.
Zone 2 : Guemar. Elle comprend les pal-
meraies de Guemar, Tarzout, Reguiba, El
Hamraya, Ouermes, Hobba et El-Afrdji.
Zone 3 : Dbila. Elle comprend les palme-
raies de D’bila, Akfadou, Trifaoui, Sidi-
Aoun, Hassani-Abdelkrim, Zgoum, El
Megren et Hassi-khlifa.
Échantillonnage
La méthode d’échantillonnage utilisée
comporte deux phases essentielles :
– phase d’enquête et de repérage : durant
cette phase, on a repéré les zones
d’échantillonnage selon la situation géo-
graphique, l’ancienneté et l’importance
de la diversité génétique ;
– phase d’échantillonnage global : cette
phase a été effectuée avant et pendant la
maturité des fruits. Elle consiste en un
inventaire de l’ensemble des cultivars se
trouvant dans chaque palmeraie. L’échan-
tillonnage concerne seulement les cultivars
sélectionnés par les phoeniciculteurs
(appellations locales) et qui ont fait l’objet
d’une multiplication par voie végétative.
Il est à noter qu’au moins le tiers des
exploitations existantes au niveau de cha-
que région ont été enquêtées.
Dix à vingt exploitations par type de plan-
tation ont été prospectées dans chaque
lieu. Le nombre total d’exploitations
enquêtées est de 8 745 à Oued-Righ, soit
37,6 % du total et de 6 752 à Oued-Souf,
soit 33,4 % du total. Pour les plantations
traditionnelles, le nombre d’exploitations
enquêtées est de 5 600, soit 34,4 % à
Oued-Righ et de 5 632, soit 32,6 % à
Oued-Souf. Concernant les plantations
modernes, le nombre d’exploitations
enquêtées est de 1 045 soit 100 %
d’exploitations existantes à Oued-Righ.
Enfin, pour les plantations de mise en
valeur, le nombre d’exploitations enquê-
tées est de 2 100 à Oued-Righ, soit
35,2 % et de 1 120 à Oued-Souf, soit
38 %.
• Choix des exploitations
Chaque exploitation échantillonnée pos-
sède au moins une cinquantaine de pal-
miers pour les plantations traditionnelles et
de mise en valeur. Par ailleurs, pour les
exploitations de mise en valeur, on a
choisi uniquement celles qui sont mises en
culture à plus de 50 % de leurs superficies
totales, et ce depuis au moins cinq ans.
Pour les plantations modernes, on a
échantillonné l’ensemble des exploitations
existantes.
• Établissement d’une fiche descriptive
pour chaque cultivar
La fiche descriptive comporte les éléments
suivants :
– localisation de l’exploitation ;
– type d’exploitation ;
– nom vernaculaire du cultivar ;
– sens du nom ;
– importance en nombre ;
– répartition (rare, fréquent, peu fréquent,
abondant) ;
– classe d’âge ;
– production de rejets ;
– date de maturité du fruit ;
– multiplication (dans quel type de planta-
tion) ;
– arrachage et son remplacement au
profit d’autres ;
Sécheresse vol. 18, n° 2, avril-mai-juin 2007
Tableau I. Nombre de cultivars de palmier dattier par zone. le cas des cultivars Abdelazzaz, Adjina,
Ammari, Bouarous, Litima, Tanslit, Tant-
Régions Oued-Righ Oued-Souf boucht, Tinicine, etc. dans la région
Zones H.O.R M.O.R B.O.R Robbah Guemar Dbila
d’Oued-Righ et des cultivars Abdelazzaz,
Bser-Hlou, Dfar-El-Gat, Missouhi, Tafar-
Nombre de cultivars par zone 84 105 55 40 51 51 zaït, Tafzwin, Tamarjort, Tinicine, etc.
Nombre de cultivars par région 175 56 dans la région d’Oued-Souf.
Cultivars communs aux deux régions 30 De plus, certains cultivars se trouvent uni-
H.O.R : Haut Oued-Righ sud ; M.O.R : Moyen Oued-Righ ; B.O.R: Bas Oued-Righ.
quement dans certaines palmeraies mais
dans plusieurs exploitations : ce sont des
cultivars rares. Tel est le cas des cultivars
– y a-t-il une multiplication de ces culti- accordé par les phoeniciculteurs pour les suivants :
vars ? Si oui, lesquels et pourquoi ? cultivars de qualité moyenne et faible est – Wabilli : présent uniquement dans la
– les cultivars existants sont-ils entretenus ? probablement responsable de cet appau- palmeraie de Goug ;
– quelle est la destination des dattes pro- vrissement du pool génétique. – Megresse : présent dans les palmeraies
duites par ces cultivars ? de Goug et Blidet Amor ;
Distribution géographique – Ba’Hmada et Dguel-Bahlal : présents
de la diversité génétique dans la palmeraie de Blidet-Amor ;
Résultats et discussions – Tachlilt et Tafourtane : présents unique-
La notion d’abondance relative est arbi- ment dans la palmeraie deTemacine ;
Inventaire traire et permet seulement de donner une – Degla-Maadhma : présent uniquement
Le nombre de cultivars recensé est de 175 idée de la distribution géographique et de dans la palmeraie de Nezla et Tebesbest ;
pour la région de Oued-Righ et de 56 pour l’importance quantitative du cultivar au – Basaid : présent uniquement dans la
celle de Oued-Souf (tableau 1 et niveau des palmeraies. Selon Rhouma palmeraie d’El Kssour ;
Annexe 1A et 1B). [14], un cultivar est dit abondant quand il – Dguel-Jeddi : présent uniquement dans
Il s’avère que ces deux régions recèlent est présent en dominance dans toutes les la palmeraie de Djamaa ;
encore une diversité génétique du dattier, exploitations ; il est dit fréquent quand il – Boukhannous et Dguel-Mchallat : pré-
mais celle-ci reste faible par rapport à la est présent dans presque toutes les exploi- sents dans la palmeraie d’El Mghaïer ;
région du Touat où on a recensé plus de tations ; il est peu fréquent quand il a une – Deglet-Fareh et Boufeggous : présents
500 cultivars [7, 11]. présence limitée dans les exploitations. Il uniquement dans la palmeraie de Gue-
Cependant, la région de Oued-Righ pré- est rare quand il y a présence de quelques
mar ;
sente une diversité génétique élevée par pieds dans quelques exploitations et enfin
– Dguel-Ech : présent uniquement dans la
rapport à la région de Oued-Souf et à la très rare quand il y a présence de un à
palmeraie de Robbah.
cuvette de Ouargla où on a recensé quelques pieds dans une à deux exploita-
tions par région. Enfin, d’autres cultivars se trouvent unique-
58 cultivars [12, 13]. ment dans une exploitation donnée. Ce
Par ailleurs, le nombre de cultivars recen- Les résultats obtenus montrent que les trois
principaux cultivars – Deglet-Nour, Ghars sont des cultivars très rares, tels que :
sés varie d’une zone à une autre, d’une – Deglet-Lahrir, Deglet-Zag : présents
palmeraie à une autre et au sein d’une et Degla-Beida – sont abondants et ont une
aire de répartition très large à large dans l’exploitation de Loussata à Goug ;
même palmeraie, il varie d’une exploita-
(tableau 3). – Moukh-Laadham : présent dans l’exploi-
tion à une autre. Ainsi, dans la région de
Par ailleurs, certains cultivars sont fré- tation d’Ain Naga à Blidet-Amor ;
Oued-Righ, la zone du moyen Oued-Righ
présente une diversité génétique plus quents ou peu fréquents ; ces derniers se – Deglet-Jitto : présent dans l’exploitation
importante, soit 105 cultivars par rapport trouvent dans plusieurs palmeraies. C’est d’El-Krab à Tebesbest ;
aux deux autres. En revanche dans la
région de Oued-Souf, la zone de Robbah Tableau II. Nombre de palmiers dattiers par cultivar et nombre d’exploitations.
est moins pourvue par comparaison avec
les autres, soit 40 cultivars. Toutefois, au
Région Cultivar Deglet-Nour Ghars Degla-Beida Autres Nombre d’exploi-tations
regard du nombre total de palmiers, cette
diversité génétique est faible. Oued-Righ Nombre 1 657 254 448 363 306 198 221 393 23 273
Ainsi, une orientation nette vers la Deglet- % 62,94 17,02 11,63 8,41 /
Nour, Ghars et Degla-Beida est notée. Oued-Souf Nombre 688 431 278 413 93 241 70 859 20 193
À cet effet, le cultivar Deglet-Nour repré- % 60,86 24,61 8,26 6,26 /
sente plus de 62,9 % à Oued-Righ et plus
de 60,8 % à Oued-Souf par rapport au Source : statistiques agricoles des directions des services agricoles des wilayas de Ouargla et El-Oued
nombre total de palmiers (tableau 2). (campagne 2004).
Ensuite, viennent Ghars et Degla-Beida,
respectivement, 17,02 % et 11,63 % à Tableau III. Distribution géographique des cultivars de palmier dattier.
Oued-Righ et 24,61 et 8,26 % à Oued-
Souf. En revanche, les autres cultivars Régions Oued-Righ Oued-Souf
représentent 8,41 % à Oued-Righ et
6,26 % à Oued-Souf. Importance par région Abondants 03 03
Enfin, dans ces deux régions, les cultivars Fréquents 17 02
Deglet-Nour, Ghars et Degla-Beïda consti- Peu fréquents 08 11
tuent plus de 92 % du patrimoine phoeni- Rares 137 36
cicole ; alors que les autres cultivars repré- Très rares 10 04
sentent à peine 8 %. Le manque d’intérêt

Sécheresse vol. 18, n° 2, avril-mai-juin 2007 137

Tableau IV. Nombre de cultivars selon le type de plantation.
Régions Oued-Righ
Types de plantations Traditionnelles Modernes
Nombre de cultivars 175 5 12
% 100 2,85
– Dguel-Bouh-Bouh, Ouma-Aicha : présents
dans l’exploitation d’Iouch à Temacine ;
– Baydh-El-Kadhi : présent dans l’exploita-
tion de Touatra à Nezla ;
– Harchaya : présent dans l’exploitation
de Loukda à Nezla ;
– Deglet-Meriem : présent dans l’exploita-
tion de Meggarine-Djedida ;
– Nbat-Dboub : présent dans l’exploita-
tion de Zgoum à Hassani Abdelkrim ;
– Kattalet-E’chaar : présent dans l’exploi-
tation de Sidi-Aoun à El-Megren ;
– Hammoussia et Chelgoumia : présents
dans l’exploitation de El-Aguila à El-Ogla.
Importance de la diversité génétique
selon les types de plantations
Les résultats obtenus montrent que la diver-
sité génétique diffère d’un type de planta-
tion à l’autre : elle est plus importante dans
les palmeraies dites traditionnelles par
rapport aux palmeraies dites modernes
(tableau 4).
Ainsi, dans la région de Oued-Righ, les
plantations dites traditionnelles renferment
l’ensemble des cultivars.
En revanche, dans les plantations dites
modernes (coloniales), on a recensé cinq
cultivars : Deglet-Nour, Degla-Beida,
Ghars, Tinicine et Tantboucht. Enfin, dans
les plantations de mise en valeur, on a
recensé une douzaine de cultivars, à
savoir : Deglet-Nour, Degla-Beida, Ghars,
Tanslit, Litima, Halwa, Tantboucht, Taker-
moust, Tinicine, Tafzwin, Hamraya et
Adjina.
Concernant, la région d’Oued-Souf, les
ghotts renferment l’ensemble des cultivars.
En revanche, dans les plantations de mise
en valeur, on a recensé cinq cultivars :
Deglet-Nour, Ghars, Degla-Beida, Taker-
moust et Hamraya.
Érosion génétique
Un cultivar est dit menacé d’érosion quand
il n’est plus multiplié dans aucune exploita-
tion et quand il est âgé et ne produit plus
rejets.
Les résultats obtenus montrent que la majo-
rité des cultivars recensés ne sont pas
multipliés pour plusieurs raisons, entre
autres, la faible valeur marchande des
dattes produites par ces derniers et le
manque de rejets pour certains.
À cet effet, les agriculteurs de ces deux
régions s’orientent vers une minorité de
138
Conclusion
Oued-Souf
On peut dire que Oued-Souf et surtout
Mise en valeur Ghotts Mise en Oued-Righ recèlent une diversité très
valeur
importante en cultivars.
56 5 Plusieurs raisons expliquent l’importance
6,86 100 8,92 de ce patrimoine génétique. La propaga-
tion par rejets et donc la création de culti-
vars remonteraient très loin dans le temps,
cultivars ayant une valeur marchande plus lorsque l’isolement des oasis empêchait les
ou moins élevée. échanges de variétés. Les meilleurs pal-
Dans les terrains d’extension et de mise en miers qui apparaissaient dans chacune
valeur de ces deux régions, uniquement des oasis ont été ensuite sélectionnés et
12 cultivars pour la région d’Oued-Righ et multipliés.
8 pour la région d’Oued-Souf sont cultivés, Toutefois, la tendance à la spécialisation
à savoir Deglet-Nour, Ghars, Degla- de la phoeniciculture dictée par des fac-
Beida, Tantboucht, Takermoust, Dguel- teurs commerciaux et politiques a conduit
Mghas, Adjina, Tinicine, Litima, Tanslit, à une régression importante de la diver-
Tafzwine, Safraya, Hamraya et Tafarzaït. sité, avec une énorme perte de gènes.
Par conséquent, à part les cultivars qui Cela peut probablement conduire à une
sont plantés dans ces nouveaux périmè- rupture de l’équilibre de l’écosystème
tres, les autres sont menacés d’érosion à oasien.
moyen terme si des actions de sauvegarde Dans les exploitations nouvellement mises
ne sont pas entreprises dans l’immédiat. en valeur, uniquement huit à douze culti-
Par ailleurs, une étude comparative des vars en moyenne sont plantés. Cela contri-
buera à moyen terme à une érosion géné-
résultats de cet inventaire avec ceux de
nombreux auteurs [5, 7-9, 15, 16] montre tique phoenicicole.
que plus de 9 cultivars recensés à Oued- En outre, plus de 70 cultivars recensés
Righ et plus de 7 cultivars recensés à dans Oued-Righ et plus de 50 dans Oued-
Oued-Souf ont disparu (tableau 5). Souf sont menacés de disparition car ils
sont âgés et ne produisent plus de rejets.
Les résultats obtenus indiquent que plus de
40 % des cultivars recensés dans la région Souvent, ils sont arrachés par les agricul-
teurs au profit de Deglet-Nour, Ghars et
d’Oued-Righ et à plus de 90 % dans la
région d’Oued-Souf sont menacés d’éro- Degla-Beida.
La préservation de cette diversité généti-
sion car les palmiers sont âgés et ne don-
nent plus de rejets. Tel est le cas de : que nécessite une valorisation des dattes
produites par ces cultivars et la sensibilisa-
Deglet-Khlif, Wabilli, Megresse, Deglet-
Lahrir, Degla-Elassala, Deglet-Zag, Baarat- tion des différents intervenants au niveau
de l’agriculture.
El-Jahch, Ba’hmada, Moukh-Laadham,
Tmouzit, Dguel-Bahlal, Sbaa-Badraa, Enfin, la sensibilisation des phoenicicul-
Oumma-Aicha, Dguel-Bouh-Bouh, Dguel- teurs sur le danger du bayoud qui menace
Hida, etc. à Oued-Righ, et de Tamarjort, ce patrimoine est souhaitable ainsi que la
Fezzani, Taferzait, Missouhi, El-Gosbi, conservation in situ par la mise en place
Chettaya, Gattara, Bezzoul-El-Khadem, de collections de cultivars de palmier
etc. à Oued-Souf. dattier. ■
Tableau V. Cultivars disparus et menacés d’érosion.
Régions Oued-Righ Oued-Souf
Cultivars disparus Bouaroua, Deglet-Tebba, Dguel-Banan, Halimi, Aïcha-Kathir, Ali-Trab, Badhin-Kleb, Manakher,
Boudheraa, Oum-Rouach, Azenchi, Chouika, Degla-Sefya, Deglet-Ech, Zagar-Maggar, Deglet-
Cheikh-E’Dgouls, Deglet- Djemaa, Deglet-Elanba, Namel.
Moukh-Labnat, Tamzaght.
Cultivars menacés Ajjal, Ba’Hmada, Bayd-El kadi, Bouhlas, Tous les cultivars, à l’exception de Degla-Beida,
d’érosion Megresse, Degla-Maadhma, Deglet-Lahrir, Deglet-Nour, Ghars, Halwaya, Hamraya, Litim,
Deglet-Zag, Misssouhi, Takermoust et Tinissine.
El-Horra, Dguel-BouhBouh,
Dguel-Khlif, Dguel-Laababssa, Lektebba,
Oumma-Aïcha, Wabilli, Dguel-Elhadj, Tazarza,
Tmouzit, Zagr-Mougar, etc.
Nombre de cultivars 70 50
menacés d’érosion
% 40,0 90,9
Sécheresse vol. 18, n° 2, avril-mai-juin 2007
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tute (IPGRI), 2005.
15. Bellabaci H. Contribution à l’évaluation du
patrimoine génétique phoenicicole du Sud-Est
algérien. El-Arifiane : Journées de Djebbars de
Touggourt, Institut technique de développement
de l’agronomie saharienne (ITDAS), 1994.
16. Maatallah A. Note sur les variétés de dattiers
cultivés en Algérie. Rapport INRA. Alger : Institut
national de la recherche agronomique d’Algerie
(INRAA), 1969.

Annexe 1
Cultivars recensés dans les régions de Oued-Righ et Oued-Souf.
A. Cultivars recensés dans la région de Oued-Righ.

N° Cultivars Haut Moyen Bas

Oued-Righ Oued-Righ Oued-Righ
01 ABDELAZZAZ - + ++
02 ADHAM-DEGLET- NOUR - 0 0
03 ADJINA ou ARECHTI + + +
04 AJJAL - 0 0
05 ALIANE - - 0
06 ALI-OURACHED + 0 0
07 ALLIG 0 - 0
08 AMMARI + + +
09 ARELOU 0 - ++
10 BAHMADA - 0 0
11 BAAR-EL-JAHCH - 0 0
12 BA’SAID - 0 0
13 BAYDH-EL-KADI -- 0 0
14 BAYDH-HMAM - - -
15 BECHAIR - 0 0
16 BELLIL 0 - 0
17 BENT-KBALA - 0 0
18 BEZZOUL-EL-KHADEM 0 - 0
19 BISM-ALLAH - 0 0
20 BOUAROUS - + +
21 BOUGLIB + 0 0
22 BOUHRAS 0 0 -
23 BOUKHANNOUS 0 - -
24 BOUZROUR 0 - 0
25 BSER-HLOU 0 - 0
26 CHEBBOUL-DEGLET-NOUR 0 - 0
27 CHETTAYA - 0 0
28 DAHI-WAHLEB 0 0 -
29 DARGINE 0 - -
30 DEGLA-BEIDA +++ +++ +++
31 DEGLA-El-ASSALA - 0 0
32 DEGLA-HALWA 0 - 0
33 DEGLA-MAADHMA - 0 0
34 DEGLA-SAFRA - - -
35 DEGLET-BA‘HDID - 0 0
36 DEGLET-GRARA - 0 0

Sécheresse vol. 18, n° 2, avril-mai-juin 2007 139

 Annexe 1 (A). Suite.

N° Cultivars Haut Moyen Bas

Oued-Righ Oued-Righ Oued-Righ
37 DEGLET-JITTO -- 0 0
38 DEGLET-LAHRIR -- 0 0
39 DEGLET-MECHA - 0 0
40 DEGLET-MERIEM -- 0 0
41 DEGLET-NOUR +++ +++ +++
42 DEGLET-ZAG -- 0 0
43 DFAR-EL-GAT ++ ++ ++
44 DGUEL-ECH 0 - 0
45 DGUEL-AMMARI 0 0 -
46 DGUEL-BAHI-BOUHRIZ 0 - 0
47 DGUEL-BAHLAL - 0 0
48 DGUEL-BDA‘LOUTA 0 - 0
49 DGUEL-BENAZZOUZ - 0 0
50 DGUEL-BENCHAREF 0 0 -
51 DGUEL-BENGHZAL 0 0 -
52 DGUEL-BENHMIDA 0 - 0
53 DGUEL-BOUHANNI 0 - 0
54 DGUEL-BOUHBOUH -- 0 0
55 DGUEL-BOURENANE 0 - 0
56 DGUEL-BOU’SBAA 0 - 0
57 DGUEL-BRAHIM 0 - 0
58 DGUEL-DEGLET- NOUR 0 0 -
59 DGUEL-DJEDDI - 0 0
60 DGUEL-E’DAB 0 - 0
61 DGUEL-E’DIOUF 0 - 0
62 DGUEL-ELAADI 0 - 0
63 DGUEL-ELANBA 0 0 -
64 DGUEL-ELBEUGRI 0 - 0
65 DGUEL-ELBASLA 0 0 -
66 DGUEL-ELBOUSSARI 0 - 0
67 DGUEL-BOUSSANFINE 0 - 0
68 DGUEL-ElBOUSTANE 0 - 0
69 DGUEL-ELGAMH 0 - 0
70 DGUEL-EL-GHARS 0 0 -
71 DGUEL-ELFASSA - 0 0
72 DGUEL-ELHALWA 0 - 0
73 DGUEL-EL-HAMDI 0 - 0
74 DGUEL-EL-HADJ - - -
75 DGUEL-ELKAKAOU 0 0 -
76 DGUEL-LAAROUS 0 - 0
77 DGUEL-ELMADJEUN 0 - 0
78 DGUEL-ELMESK 0 - 0
79 DGUEL-ELMOUSSAFIRINE 0 - 0
80 DGUEL-E‘SAFTI 0 - 0
81 DGUEL-ESAHRA 0 - 0
82 DGUEL-SEBKHA 0 0 -
83 DGUEL-ESSOUKAR 0 - 0
84 DGUEL-FERAOUN 0 - 0
85 DGUEL-GHASSAS 0 0 -
86 DGUEL-HARROUCH - 0 0
87 DGUEL-HARZALLAH 0 0 -
88 DGUEL-HIDA - 0 0
89 DGUEL-H’MAR ++ ++ ++
90 DGUEL-H’WIW 0 0 -
91 DGUEL-J’RANA 0 - 0
92 DGUEL-KHADRAOUI 0 - 0
93 DGUEL-KHAL ++ ++ ++
94 DGUEL-KHEIRA 0 - 0
95 DGUEL-KHLIF - 0 0
96 DGUEL-LAABABSSA - 0 0
97 DGUEL-LAHNOUKA 0 - 0
98 DGUEL-LAHMIDI 0 - 0
99 DGUEL-LAHCEN 0 - 0
100 DGUEL-LAMSSAREF - 0 0
101 DGUEL-LA ‘ WINE 0 0 -
102 DGUEL-LAZRAG 0 0 -
103 DGUEL-LITIMA 0 0 -
104 DGUEL-L’MIA - 0 0

140 Sécheresse vol. 18, n° 2, avril-mai-juin 2007

Annexe 1 (A). Fin

N° Cultivars Haut Moyen Bas

Oued-Righ Oued-Righ Oued-Righ
105 DGUEL-LOUSSI 0 - 0
106 DGUEL-MANZOU 0 - 0
107 DGUEL -MCHALLAT 0 0 -
108 DGUEL-MERTFA 0 - 0
109 DGUEL-MGHAS ++ - 0
110 DGUEL-NACEUR 0 - 0
111 DGUEL-OULEDSACI 0 - 0
112 DGUEL-RAHMANE 0 - 0
113 DGUEL-SADRAYA 0 - 0
114 DGUEL-SFAR 0 - 0
115 DGUEL-SFAR-CHEBHDHEN 0 - 0
116 DGUEL-SIDI 0 - 0
117 DGUEL-SIDI-KHLIL 0 - -
118 DGUEL-SLIMANE 0 - 0
119 DGUEL-TALEB-LARBI 0 - 0
120 DGUEL-YABES 0 + 0
121 DGUEL-ZAHRA 0 - 0
122 DGUEL-ZRIBA 0 0 -
123 DIMOULLOU - - 0
124 EL-CAID + 0 0
125 EL-HORRA - - -
126 GHARS +++ +++ +++
127 HALWA ++ ++ ++
128 HALWAT-EL-HORRA 0 - 0
129 HAMRAIT-EL-GAID 0 0 -
130 HAMRAYA ++ ++ ++
131 HARCHAYA -- 0 0
132 KABBALA 0 - 0
133 KEBBOUL-DEGLET-NOUR - - -
134 KHADRAOUI - - 0
135 KHAMMADJA - 0 0
136 KHOUDRI - 0 0
137 KSSEBBA - - 0
138 LEKTEBBA - 0 0
139 LITIMA ++ ++ ++
140 LOULOU ++ - 0
141 MOUKH-LAADHAM -- 0 0
142 MOUKH-LABNAT - 0 0
143 MECH-DEGLA ou KENTICHI - + ++
144 MEGRESSE - 0 0
145 MELK-LAHCEN 0 0 -
146 MAKOUNTICHI - - 0
147 NOUNA-EL-KHADRA 0 - 0
148 OUMA-AICHA -- 0 0
149 SEBAA-BEDRAA - - -
150 SEBBOUL-DEGLET- NOUR 0 - 0
151 SOUKRIA - - 0
152 TACHARWILT 0 - 0
153 TACHARWIT - 0 0
154 TACHLILT - 0 0
155 TAFOURTANE - 0 0
156 TAFZWINE ++ - -
157 TAGNIA 0 0 -
158 TAHAMRAIT - - 0
159 TAKERMOUST ++ - 0
160 TAKHOUDRAIT - 0 0
161 TAMOUKHAKHT 0 - 0
162 TANSLIT ++ - -
163 TANTBOUCHT ++ ++ ++
164 TAOUDANT - - -
165 TAOURAGHT + 0 0
166 TARMOUNT - - 0
167 TARTAGA 0 - 0
168 TATI - - 0
169 TAZOUGAGHT - ++ ++
170 TIMJOUHART - - -
171 TINICINE ++ ++ ++
172 TISSIBBI - 0 0
173 WABILLI - 0 0
174 ZAGAR-MAGGAR 0 - 0
175 ZAGRAY 0 0 -

+++ : abondant ; ++ : fréquent ; + : peu fréquent ; - : rare ; - - : très rare ; 0 : non recensé.

Sécheresse vol. 18, n° 2, avril-mai-juin 2007 141

 B. Cultivars recensés dans la région de Ouef-Souf.

N° Cultivars ROBBAH GUEMAR DBILA

01 ABDELAZZAZ - - -
02 AICHA-MIATA 0 0 -
03 ALI-OURACHED - - -
04 AMMARI - - -
05 ARECHTI - - -
06 BAYD-HMAM - - -
07 BEZZOUL-EL-KHADEM 0 0 -
08 BOUAROUS 0 - 0
09 BOUFAGGOU 0 - 0
10 BSER-HLOU - - -
11 CHELGOUMIA -- 0 0
12 CHETTAYA - - -
13 DEGLA-BEIDA ++ ++ ++
14 DEGLET-E ‘ NABI 0 - 0
15 DEGLET-FAREH 0 - 0
16 DEGLET-MAMEN 0 - -
17 DEGLET-NOUR +++ +++ +++
18 DFAR-EL-GAT + + -
19 EL-BAHIA 0 0 -
20 EL-GHAZI 0 0 -
21 EL-GOSBI - - -
22 EL-HADJA 0 - 0
23 FEZZANI + + -
24 FTIMI + + +
25 GUATTARA - 0 -
26 GHARS +++ +++ +++
27 HALWAYA 0 - 0
28 HAMMOUSSIA -- 0 0
29 HAMRAYA + + +
30 HAMRI - - -
31 KATTALET-ECHAAR -- 0 0
32 KHADRAYA - - -
33 KHEMMADJA 0 0 -
34 KEBBOUL-MGHAS 0 0 -
35 KENTICHI ou 0 - -
MECH-DEGLA
36 LALLET-DGOULS 0 0 -
37 LILOU - - -
38 LITIM + + -
39 MGHAS + + -
40 MESSOUHI + + +
41 NBAT-DBOUB 0 0 --
42 SEFRAYA - - -
43 SBAA-LAAROUSSA 0 - -
44 TAFARZAIT + + +
45 TAFZWIN + + +
46 TAKERMOUST-HAWA ++ ++ ++
47 TAKERMOUST-SAFRA ++ + +
48 TAMARJORT + + -
49 TAMR-ROUTAB 0 0 -
50 TANSLIT - - -
51 TANTBOUCHT 0 - 0
52 TAWADANT 0 0 -
53 TAWRAKHT - - -
54 TAZOUGGAKHT 0 0 -
55 TATI-KSEBBA 0 - 0
56 TINSSINE + + +

+++ : abondant ; ++ : fréquent ; + : peu fréquent ; - : rare ; - - : très rare ; 0 : non recensé. ■

142 Sécheresse vol. 18, n° 2, avril-mai-juin 2007