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Il est intégré dans le train d’échange et comporte les trois phases suivantes :
1. lavage du brut avec de l’eau de dessalage pour extraire les sels minéraux, il
en résulte une émulsion de petites gouttelettes d’eau salée dans le brut.
2. Grossissement des gouttelettes d’eau par éléctrocoalescence
3. Séparation eau brut par décantation dans le ballon dessaleur ; le pétrole brut
dessalé, moins dense, est évacué au sommet du ballon, l’eau est soutirée à la
partie intérieure.
Toutefois, l’efficacité du dessalage n’étant pas totale, il est nécessaire de
luter contre la formation inévitable d’acide chlorhydrique. Pour cela on
procède à réaliser les deux injections suivantes :
1. -injection de soude dans le train d’échange pour transformer le HCL
en chlorure de sodium stable.
2. -injection d’ammoniac ou autre produit neutralisant dans la zone où
l’eau est susceptible de se condenser.
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A la sortie, sa température atteint 350°C. Ace stade le brut est envoyé vers la
zone flash de la colonne atmosphérique dans laquelle fonctionne du brut
(colonne de dislillation atmosphérique).
*5* colonne de distillation :
La distillation est un procédé qui consiste à séparer les fractions
d’hydrocarbures contenue dans le pétrole. C’est la première étape de raffinage.
Elle est basée sur la différence des températures, des produits purs contenus
dans le pétrole.
1. entrée du brut : le pétrole brut, partiellement vaporiser est introduit à la
base de la colonne constituée généralement d’une quarantaine de
plateaux placés les uns au dessus des autres. La colonne possède une
zone séparation des flux liquides et vapeurs à l’entrée de la colonne, est
appelée : zone d’expansion. Par ailleurs, cette colonne comporte
différentes sorties (ou soutirages) pour extraire les différents produits
pendant la distillation.
2. soutirage des produits : le soutirage est possible grâce à la différence
de température d’ébullition des composants en présence et grâce à la
vaporisation des plus ou moins légères ou lourdes. On peut obtenir
plusieurs coupes pétrolières ; du haut en bas on prélève :
-la fraction qui se trouve sur les parties supérieures de la colonne sont des gaz.
Leurs températures d’ébullition est de0°C et comportent C1 et C2, ils sont
utilisés en général comme combustible interne gazeux pour les fours de la
raffinerie ;
-les coupes propane et butane ; après des traitements d’épuration elles servent à
constituer les produits finis GPL(Gaz Pétrole Liquéfié) . la coupe butane rentre
également dans la fabrication des carburants auto.
-Les essences dont le point d’ébullition varis entre0°C et180°C, contiennent
des hydrocarbures de 5 à 10 atomes de carbone et elles sont de deux types
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o Essences légères destinée au <<pool>> carburant ou peut être
déisopentanisée et servir comme base pétrochimique.
o Essences lourdes constituant la charge de reformage catalytique .Elle doit
subir une épuration par hydrotraitement dans le but d’éliminer les poisons
du catalyseurs de reformage qu’elle peut contenir tels que soufre et azote.
-le kérosène appelé aussi pétrole lampant, bout entre 180°C et 250°C et
possède entre 10 et 14 atomes de carbones. Utilisé pour constituer les
carburéacteurs et le gasoil moteur du fuel-oil domestique.
-le gasoil renferment des hydrocarbures possédant de 14à 25 atomes de
carbones et qui bout entre 250°C et 380°C , destiné essentiellement aux gasoils
moteur et fuel-oil domestique, doit être hydrodésulfuré dans une proportion
importante quand elle est issue de brut à haut teneur ensoufre.
-coupe distillat, appelée aussi distillat sous vide, peuvent avoir plusieurs
utilisations comme :
° Base pour constituer des fuels lourds
° Charge d’unités de conversion : craquage catalytique hydrocraquage,
craquage thermique
° Charge des unités de fabrication des huiles de base.
- le résidu sous vides qu’il est impossible de distiller à pression atmosphérique
est le véritable fond du baril. Utilisé actuellement comme :
° Base pour la constitution des fuels lourds
° Charge d’une unité de viscoréduction
° Base pour bitumes sur des certains bruts adaptés
° Charge pour la fabrication des huiles de bases.
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plateaux et la revaporisation partielle des produits est obtenue par injection de
vapeur d’eau.
Les fractions revaporisées et la vapeur d’eau retournent dans la colonne
atmosphérique. La vapeur est condensée en tête de la colonne avec la coupe gaz
plus essence et elle est séparée par décantation dans le ballon de reflux. La
revaporisation des fractions volatiles conduit à une absorption de chaleur qui
provoque un refroidissement des produits strippées. Ces produits strippées
contiennent de l’eau qui est solubilisée à chaud, donc il est nécessaire de faire le
séchage sous vide après refroidissement qui est pratiquée sur les coupes gasoils
mais, il est possible de stripper un produit sans injection de vapeur en pratiquant
le stripage par rebouillage qui permet d’obtenir un produit sec.
Cette dernière opération est pratiquée pour le stripage du kérosène car cette
coupe est utilisée pour constituer des carburéacteurs.
4 Stabilisation des essences :
4.a\ colonne de stabilisation : Apres sa sortie par le haut de la colonne se
distillation atmosphérique, la fraction des essences légères demeura riche en
hydrocarbures de chaînes légères :C1, C2, C3, C4, C5…..
La première séparation est réalisée par une colonne de stabilisation des
essences ou débutaniseurs et fractionne la coupe gaz plus essences en gaz d’une
part ( C4 et plus volatil ) qui sont obtenus en tête et en essences totale stabilisée
d’autre part qui est soutirée en fond.
La pression de fonctionnement de cette colonne est environ d’une dizaine de
bars ce qui conduit à une température de l’ordre de 70°C en tête et supérieure à
200°C en fond.
4.b\ colonne splitter :L’essence totale stabilisée obtenue en fond du
débutaniseur est dirigée vers la colonne de fractionnement des essences qui
permet d’obtenir une essence légère, dite tête splitter et une essence lourde au
fond dite fond splitter.
5 Fractionnement des gaz :
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Elle se réalise dans le déetaniseur et le dépropaniseur . Dans le déethaniseur
se réalise la séparation de la coupe gaz combustible C1+C2. Alors que le
mélangez butane plus propane est séparé dans le dépropaniseur ; en tête on
obtient la coupe propane et fond la coupe butane. Cette colonne fonctionne à
une pression de l’ordre de 15 bars.
6 Distillation sous vide :
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L’objectif principal est donc d’augmenter la quantité d’essence produite,
mais aussi d’obtenir une essence de meilleur indice d’octane que celui de
l’essence directe de distillation.
* le catalyseur : les premiers procédés de craquage de coupe plus lourde pour
produire des essences étaient les craquages thermiques .
* l’hydrotraitement : le raffinage proprement dit des produits pétroliers
consiste à éliminer les ompurtés gênantes, plus particulièrement, le soufre,
l’azote et l’oxygène. C’est pourquoi on fait subir aux différentes fractions des
traitements catalytiques en présence d’hydrogène :
° Les composés sulfurés : présent sous forme de mercaptans, sulfures…
sont les sources de pollution atmosphérique par leurs produits de combustion, de
corrosion (H2, S, RSH, SO3)
Il ont souvent une odeur désagréable.
° Les composés azotés : ils sont présents dans une proportion plus faible
que les produits sulfurés. Ils sont responsables de problèmes de stabilité de
couleur surtout dans les coupes craquées
° Les composés oxygénés : ces composés sont présent en quantité notable
dans certains brut sous forme d’acide naphténique pratiquement corrosifs. On
les rencontre également à l’état de phénols dans les effluents de craquage
catalytique.
° Les composés insaturés : présent dans les coupes pétrolières ou les
produits craqués sont à l’origine de différent problèmes. L’élimination des
composés insaturés est obtenue par la mise en œuvre de réactions chimiques
d’hydrogénation par exemple.
° Les métaux :les réactions d’hydrogénation correspondent à la destruction
des molécules organométalliques et au piégeage des métaux sur la surface
catalytique.
8 Reformage catalytique :
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Certaines fractions du pétrole brut obtenue par distillation sont directement
utilisables, mais le plus souvent, elles doivent être soumises à un traitement
chimique ayant pour but d’en modifier la composition, d’augmenter la pureté ou
si on s’intéresse non plus à la quantité mais à la quantité comme si le cas de
l’essence, en particulier on cherchera à améliorer son indice d’octane, on
augmentera la teneur en hydrocarbures aromatiques et isoparaffinique au
détriment des paraffines linéaires et des cyclanes. En effet ; le fractionnement
initiale des pétroles bruts par distillation fournit des coupes essences à indice
d’octane faible. Celui de l’essence légère (C5-C6) varis entre 60 et 80 et celui de
l’essence lourde (C7- C10) entre 30 et 50. comme les moteurs à allumage
commandé exigent des indices d’octane relativement élevés ( 90- 92 ) pour
l’essence auto et (97- 99 ) pour le super carburant, on voit que le raffineur doit
améliorer assez considérablement la qualité de la coupe essence.
* Principe du procède de reformage catalytique : l’essence lourde contient en
proportion variable selon le pétrole brut d’origine des hydrocarbures de
différentes famille, et comme son indice d’octane est bas elle est toujours
relativement riche en paraffines normales et naphtènes
Les transformations chimiques recherchées dans le reformage catalytique
concernent essentiellement ces deux familles et conduisent aux conversions
suivantes :
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₪ Les réactions d’hydrocraquage : elles s’appliquent aux paraffines et aux
naphtènes dont les molécules sont craquée. Il en résulte des chaînes plus courtes,
saturées par l’hydrogène, le plus souvent, ces chaînes ont une structure
ramifiée.
₪ La formation de coke : c’est une réactions parasite très lente que l’on
cherche à éviter, elle provient de la condensation des noyaux aromatiques qui
conduit à la formation du produit solide riche en carbone appelé « coke » qui
reste reste déposé sur le catalyseur.