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MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DE LA PECHE

INSTITUT TECHNIQUE DE L'ARBORICULTURE FRUITIERE ET DE LA VIGNE

Synthèse de la filière
oléicole

SEPTEMBTRE 2018
1. Historique du profil oléicole de l’Algérie
De 1962 à 1971 :
L’oléiculture à garder, le même schéma d’organisation de la filière jusqu’au segment des
négociants, la commercialisation sur le marché international a été confiée d’abord, à l’office
national de commercialisation (ONACO) et ensuite à l’office national des produits oléicoles
(ONAPO).
Le potentiel oléicole était à cette époque détenu pour :
 80% par le secteur privé.
 20% par le secteur public principalement au niveau des plaines de l’Oranie et
intégré au secteur autogéré.
De 1971 à 1982 :
Pour soutenir la politique d’industrialisation ; et compte tenu de l’impossibilité pour
l’oléiculture de répondre à la demande du marché intérieur aussi bien en quantité que par
le niveau des prix, l’Etat procède par des importations d’autres matières grasses pour
l’approvisionnement d’une population urbaine en constante croissance et ce par le biais
de la SOGEDIA.
Durant cette même période, des investissements ont été consentis par le Ministère de
l’agriculture, dans le cadre d’un programme spécial de réhabilitation des oliveraies par la
taille coordonnée par l’INAF et par une première opération de modernisation de
l’industrie oléicole par l’acquisition de chaînes « Super –presse »réalisée par l’ONAPO. Ceci
notamment dans le cadre du plan triennal et du 1er plan quadriennal. Cet effort s’avérera
insuffisant pour faire face à la demande. C’est durant cette période que le taux de
couverture des besoins en matières grasses passe de 30% à 10%.
De 1982 à 1989 :
Un nouveau programme de plantation a été initié et conduit par l’INAF et accompagné par une
opération de modernisation de l’industrie oléicole qui a permis l’acquisition par l’ORECPO
de 186 chaînes continues à 03 phases. C’est durant cette période que la restructuration de
L’ONAPO a donné lieu à la naissance de 03 offices régionaux (ORPO, ORECPO et OREPO).
L’effort de développement de l’oléiculture reste axé sur la réhabilitation et la modernisation
au niveau des zones traditionnelles qui représentent, 90% du patrimoine national.
De 1989 à 1999 :
Cette période à été caractérisée par un désinvestissement quasi-total et forcé au niveau de
toute la filière. Les conséquences sont :
 Un affaiblissement physiologique du verger ;
 Une paupérisation des populations rurales ;
 Une dégradation des équipements de transformation, vu la difficulté d’approvisionnement
en pièces de rechange.
 Les efforts consentis pour le développement de la filière ont été anéantis et le taux de
couverture des besoins en matières grasses végétales est passé de 10 à 05% .
2000 à 2016 Programmes de Développement oléicoles successifs engagés par l’Etat
La nécessité de redynamiser le secteur agricole en général et la filière oléicole en
particulier, devenait un objectif majeur .Trois années de réflexion, de débats ont permis
d’aboutir à la mise en place du plan national de développement de l’agriculture (PNDA) puis le
PNDAR, qui a consacré la dimension rurale comme un élément incontournable et nécessaire
à la réalisation du développement agricole fondé sur la réalisation de projets
d’investissements :
 Economiquement rentables ;
 Socialement acceptables,
 Ecologiquement durables ;
L’objectif fondamental étant de garantir la sécurité alimentaire du pays.
Phase I de 2000 à 2007 : Extension du potentiel oléicole

- L’augmentation des surfaces oléicoles et l’amélioration des rendements à l’hectare ;


- Amélioration de moyens de récolte par le soutien d’acquisition des filets et appareils de
récolte ;
- Modernisation de l’outil de transformation et moyens de stockage (subvention d’acquisition
d’huilerie, confiserie, cuves en inox et autres), infrastructures de conditionnement
(chaines de triage, emballage)
Phase II de 2007 à 2016 : Poursuite de l’extension et amélioration des productions

- Renforcement du dispositif déjà entrepris dans la première phase, par la mise


en place de programme d’assistance et d’encadrement technique (PRCHAT), de
structures de régulation, d’encouragement de partenariat.

Phase III de 2016-2018 : Substitution des importations et promotion des exportations

- Développement des exportations de produits oléicoles haut de gamme sur le marché


international dont l’objectif de l’ordre de 5 million litre (environ 5000 tonne) ;

- La collaboration des institutions locales, des organisations de producteurs d’olives et,


surtout, des producteurs d’huile d’olives, pour accroître la présence de notre pays sur ce
marché international avec le soutien du Conseil oléicole international (COI).

2. Point de situation et chiffres clés


2.1. Situation mondiale

2.1.1. Huile d’olive

La campagne 2016/17, a donné une production mondiale de 2.538.000 t, soit une diminution
de 20 % (- 631 500 t) par rapport à la campagne antérieure 3,176.500 t, et une
consommation proche de 2.740.000t t (9 %). L’Algérie fait partie des principaux pays
producteurs d’huile d’olive, elle se positionne au 7éme rang 63 000 t (- 23 %) dont la majeure
partie est destinée à l’autoconsommation, après l’Espagne avec une production de 1.283.600 T
perdrait 8,5 % suivie de la Grèce, avec 195 000 t (- 39 %), de l’Italie avec 182 300 t (- 62
%) la Turquie avec 177.000 t (+ 24 %), suivie du Maroc avec 110.000 t (- 15 %), de la Tunisie
avec 100 000 t (- 29 %) et du Portugal, avec 69 400 t (- 36 %) qui sont par ordre
d’importance, les plus gros producteurs d’huile d’olive (COI, 2017).

2.1.2. Olive de table

La production mondiale d’olives de table de la campagne 2016/17 a atteint 2 758 500 t, ce qui
représenterait la meilleure campagne enregistrée jusqu’à présent. L’Espagne est le
premier producteur avec 595 000 t, suivie de l’Égypte, avec 500 000 t, de la Turquie
(433 000 t), de l’Algérie (234 000 t), de la Grèce (180 000 t), du Maroc (110 000 t), de
l’Iran (75 500 t) et de l’Argentine (60 000 t), les autres pays enregistrant des volumes
inférieurs.

2.2. Situation nationale

2.2.1. Superficie, production et rendement

Actuellement, la culture de l’olivier en Algérie occupe une superficie de 432.961 hectares


des terres agricoles, le nombre d’oliviers en rapport est de 36.117. 825 arbres du nombre
total d’oliviers 60.969.641 (DSASI ,2017). Quant à la production d’olives, elle est estimée à
6.844.606 qx pour une valeur de 160.283 millions DA, dont 3.915.794 qx d'olives destiné à
la trituration d’huile et 2.928.812 qx à la confiserie d'olive de table

Le rendement d’olives / Arbre est de 19 kg, alors que le rendement en huile par quintal est de
l’ordre de 17,5 Litres, ce qui a donné une production en huile de 685 215 hl lors de la dernière
campagne. L’Algérie se positionne au 7éme rang mondial après l’Espagne suivie de la Grèce, de
l’Italie ,de la Turquie, du Maroc, de la Tunisie et du Portugal qui sont par ordre d’importance,
les plus gros producteurs d’huile d’olive (COI, 2017).

Les wilayas potentielles productrices d'olives pour l'année 2017, sont Mascara avec une
production de 800.000 qx, Tlemcen avec une production de 730.000 qx et Bejaia avec une
production de 600.551 qx.

2.2.2. Structure variétale : Dans le Centre et dans l’Est prédominent les variétés ‘Chemlal’,
‘Azeradj’, ‘Bouchouk Soummam’, ‘Rougette de Mitidja’, ‘Blanquette de Guelma’ et ‘Limli’ pour
l’extraction d’huile et ‘ la grosse de Hamma’ pour la confiserie. Dans la région Ouest, les
variétés les plus diffusées sont ‘Sigoise’, ‘Verdial’, ‘Cornicabra’ et ‘Gordal’ destinées pour la
confiserie.

Le reste est formé par des variétés espagnoles, italiennes, françaises et Tunisiennes
concentrées dans les nouvelles zones oléicoles. La tendance actuelle observée dans les
nouvelles plantations est d’introduire de variétés telles qu’arbequina, picual et koroneiki en
intensif ou super-intensif.

2.2.3. Industrie oléicole

En Algérie, L’appareil de transformation pour la production d’huile d’olives regroupe 1704


huileries dont la majorité d’huileries traditionnelles et se répartit comme suit :

 Huileries Traditionnelles 919 (80% à l’arrêt)


 Huileries Super-presse 377
 Huileries Chaine continue 408
Recensement ITAF (Mars 2016)
Les systèmes d’extraction de l’huile d’olive sont essentiellement composés de trois
modèles :
 Les unités de trituration qui sont équipées en presses et qui sont classées selon la pression
exercée : huilerie traditionnelle communément appelée maâsra dont la pression est de l’ordre
100 à 200 kg/cm2 et les unités semi-modernes équipées en super-presses et qui peuvent
atteindre la pression de 400 kg/cm2 ;
 Les unités de trituration qui sont équipées en chaînes continues à trois phases avec deux
centrifugations la première pour séparer les grignons et les huiles plus margines et la
deuxième pour séparer les huiles et les margines (les trois phases sont les grignons, les
margines et les huiles) ;
 Les unités de trituration qui sont équipées en chaînes continues à deux phases avec une
centrifugation permettant de séparer l’huile et les grignons humidifiés par les eaux de
végétation provenant de l’olive.

Les confiseries sont localisées, en majeur partie dans les wilayas de Mascara et Relizane,
terroir de production des olives de table de la variété sigoise. Ces confiseries sont au nombre
de 288 petites unités, dont 41 confiseries réalisées dans le cadre du PNDAR (2000-2003),
cette partie de la filière se développe très bien et est organisée sur le terrain sous la forme
d’association de confiseurs pour la promotion de l’exportation des olives de table.
2.3. Consommation
2.3.1. Huile d’olive
La consommation moyenne annuelle par habitant est de 1.32 kg/habitant, ce niveau de
consommation d’huile d’olive reste très faible par rapport à celui enregistré au niveau
des pays producteurs méditerranéens tels que la Grèce (25,4Kg/habitant), l’Espagne (15,8
Kg/habitant), l’Italie (12,8 Kg/habitant), et la Tunisie (5 Kg/habitant).
2.3.2. Olives de table
La consommation moyenne annuelle par habitant est de 6,1 Kg/habitant/an. Ce niveau de
consommation classe l’Algérie en 2éme position au niveau mondial, la consommation est passée
de 14.000 à 244.000 t au cours de la période 1990/91 - 2016/17. L’Albanie arrive en tête,
avec une consommation annuelle de 10,7 kg par habitant (la consommation totale est de 31
000 t et le pays compte 2 889 000 habitants) ; suivie de l’Algérie ; puis de la Turquie et du
Liban (entre 4,2 et 4 kg) ; de l’Égypte et de la Jordanie (avec respectivement 3,7 et 3,3 kg) ;
d’Israël (2,6 kg) ; de la Libye (2,3 kg) ; et de la Tunisie (1,8 kg). Les habitants des autres
pays consomment entre 0,9 et 0,6 kg d’olives de table par an (dans l’ordre
décroissant : l’Uruguay, le Maroc, l’Argentine, l’Iran et l’Irak).
La consommation dans les pays de l’Union européenne a augmenté de 78,4 % durant
cette période, passant de 346 500 t en 1990/91 à 618 000 t en 2016/17. Le premier
producteur, l’Espagne, est aussi le premier consommateur, avec 4,1 kg d’olives per capita. Elle
est suivie de Chypre (3,1 kg), de Malte (1,9 kg), de la Grèce et du Luxembourg (1,8 kg), de la
Bulgarie et de l’Italie (1,7 kg) et de la Roumanie (1,1 kg). Viennent ensuite la France, la Suède,
la Belgique, la Slovaquie, l’Autriche, le Royaume-Uni et le Danemark, dont les habitants
consomment entre 0,9 et 0,5 kg d’olives de table par an. Les habitants des autres pays de
l’Union européenne – Slovénie, Lituanie, Finlande, République tchèque, Irlande, Pays-Bas,
Pologne, Estonie, Hongrie, Croatie et Lettonie – consomment entre 0,4 et 0,2 kg d’olives par
an.
3. Analyse SWOT (Forces, faiblesses, opportunités et menaces) de la Filière Oléicole Algérienne
Composante Description
Forces  Filière stratégique depuis 2008 du Plan national de diversification de l’économie
algérienne hors hydrocarbures
 Impact socio-économique très significatif
 Incitations à l’investissement
 Substitution des importations et promotion des exportations (5 million litre)
 Accès en franchise totale de douane de l’huile d’olive à UE contingent de 1000 t;
 Bonne réputation de l’huile d’olive dans le marché intérieur et extérieur (diaspora);
 niveau de satisfaction moyen des besoins intérieur par la production nationale ;
 filière dans le focus des institutions internationales (Banque Mondiale, UE, FAO)
Pépinière :

Faiblesses -Traçabilité du matériel végétal : Insuffisance de plants de qualité (authenticité


variétale et état phytosanitaire) et en quantité (la non fonctionnalité de la majorité
des serres de nébulisation ; réseau parc à bois limité).
- Gamme variétale restreinte : la dominance de deux variétés principales en
l’occurrence ‘’Chemlal’’ pour la trituration et la ‘’Sigoise’’ pour la confiserie.
- l’introduction de nouvelles variétés étrangères ayant un port dressé et qui s’y prête
pour l’intensif (arbequine, arbosana et koroneiki)
Foncier :
- - le morcellement des plantations dérivant à la complexité des statuts juridiques des
terres agricoles ayant régénéré 52,3% des superficies inférieures à 5 ha (RGA,
2003),
- -l’indivision et les terres Archs occasionnent des conflits ce qui limite
l'intensification de la culture ; accentuée par la dispersion et l’enclavement des zones
rurales et montagneuses, ce qui empêche la mécanisation ;
Vergers :
- Faible niveau d'intensification des oliveraies : les densités pratiquées varient de 100
arbres/ha en zone bour à 204 arbres/ha en irrigué.
- Techniques culturales obsolètes
- Les rendements demeurent faibles et oscillent autour de 1,0 T/Ha dans le bour et 3
T/Ha dans l’irrigué avec des amplitudes très larges d’une année à l’autre.
- Développement du système intensif par des opérateurs privés sans être précédé
d’expérimentations et de recherches préalables pour confirmer l’adaptabilité des
variétés inroduites aux nouvelles zones à écosystème fragilisé,
Récolte et Approvisionnement :
faible qualité de la matière première due aux pratiques de récolte et de collecte des
olives surtout le gaulage ;
- un manque de main d’œuvre qualifiée sujette à l’impact direct sur le coût d’achat des
olives
- temps de stockage long avant trituration
- Circuit d’approvisionnement patronné par les intermédiaires marquée par l’absence
de centres de cueillette pour l'approvisionnement des unités de transformation des
olives à huile due à l'absence des coopératives ; à l’exception de CAS COOPOLIV DE
Chetouane à Tlemcen.
Absence de marchés des olives à huile.
Transformation :
- Dominance des huileries traditionnelles dont 30% sont à l’arrêt ;
- Effets néfastes d’un secteur informel prépondérant d’huileries
- Niveau technologique de l’outil de transformation peu développé ;
- Absence d'auto - contrôle et d'assurance - qualité au niveau des unités de
transformation ;
- Mauvaise qualité des huiles produites : Fluctuation de l’offre et faible qualité de
l’huile (30% seulement en Vierge Extra et 30 % en huile impropre à la consommation
en l’état)
-Faible valorisation des sous-produits
Stockage et conditionnement
insuffisance des capacités de stockage de l’huile d’olive en inox
Normalisation des produits oléicoles
- Des normes commerciales mal connues sur le marché local et absence de suivi de
l'évolution des normes internationales (Coi, Codex, UE, Américaine, libanaise,
marocaine, tunisienne, syriennes)
- Absence de laboratoires d’analyses accrédités (certification des HO et OT) et jury
de dégustation.
Commercialisation :
- Prix relativement élevé vis-à-vis le marché mondial
- Des efforts insuffisants en matière de packaging et marketing ;
- Une forte concurrence étrangère ;
Circuit de commercialisation anarchique (informel) marqué par une multitude
d’intervenants pratiquants la vente Huile d’Olive en vrac
-La consommation de l’huile d’olive est peu concurrentielle par rapport aux huiles de
table. (le rapport prix sur le marché)
-Des importations oppurtunes
Exportation
Climat défavorables pour l’exportation, prix et lourdeur administrative
des exportations sans stratégie collective
Professionnel :
- Faible dynamisme dans l’organisation interprofessionnel ,
Opportunités - Marché intérieur en plein essor suite de l’évolution du modèle de consommation
- Croissance de la consommation sur le marché mondial et l’apparition de nouveau
marché Canada, Brésil, Japon, l’Inde et la Russie ;
- Accords de libre échange ave l’UE et ZALE
- Ouverture à terme des marchés d’exportation dans le cadre des accords bilatéraux
(Mali,….pays OCDEAO et éventuellement de l’OMC et zone africaine de libre échange
Menaces - faible taux de couverture des besoins du pays en huile végétale 12 % ;
- Concurrence déloyale du secteur informel sur le marché national.
- Forte concurrence des pays méditerranéens (Espagne, Grèce, Turkey ,Tunisie,
Maroc,
- Prédominance des activités traditionnelles ;
-cout de production élevé.
4. Impact des Programmes de Développement Agricoles successifs engagés par l’Etat de
2000 à 2017

 Augmentation remarquable au niveau des superficies ;


 Amélioration des quantités produites (rendements)
 Relance de l’appareil de production de plants

L’extension de l’oléiculture sur tout le territoire national avec différents systèmes de


production (extensif- semi intensif et intensif) se traduit par un triplement des plantations
d’oliviers en Algérie durant les dix sept dernières années.

- 2000 : 168 000 ha pour une production de 2 .17 millions Qx


- 2007: 276.253 ha pour une production de 2.1 millions de Qx
- 2017 : 432.961 ha pour une production 6.84 millions de Qx

5. Résultats attendus de la stratégie de développement à l’horizon 2035

L’Algérie a pour objectif d’améliorer le positionnement de ses produits oléicoles sur le marché
international en renforçant les activités de surveillance et de confinement des maladies et
des bactéries, en encourageant l’adoption de bonnes pratiques agricoles, en utilisant les
produits phytosanitaires de manière plus rationnelle et en renforçant la recherche
scientifique.

 Consommation 10 kg pour huile d’olive (7 Kgs en 2025) et 20 kg pour l’olive de table


(15 Kgs en 2025).
 Développement du contrôle, de la certification et des signes de qualité
 Protection des écosystèmes fragiles, luttes contre la désertification et
valorisation des sous/produits
 Développement de la Recherche, de la formation et de la vulgarisation dans le cadre
interprofessionnel
 Développement des espaces de Promotion des produits oléicoles de qualité et leur
mise en marché.

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