Introduction

Bonjour collègues et enseignante, aujourd’hui j’ai le plaisir de vous présenter

le thème : La mode en France.

La mode est un aspect important du paysage économique et culturel

français. Pour comprendre leur signification, nous devons d’abord
comprendre la véritable réalité des produits de mode. À mon avis, le produit
de mode présente quatre caractéristiques : il a une dimension esthétique et
artistique, est souvent associée à un designer et une marque, donne lieu à
des cycles courts et un renouvellement rapide, se trouve dans une tendance
actuelle et, parfois, il peut déterminer les tendances de l’avenir.

Ces divers aspects se rattachent aux commentaires de Charles Baudelaire

sur la modernité, qu’il percevait comme « éphémère, transitoire, contingent,
qui est la moitié de l’art, dont l’autre moitié est éternelle et immuable ». La
mode est une partie de la modernité qui intègre la créativité du designer et
les aspirations du consommateur. Pour nous tous, la mode est dans le «ici et
maintenant», tout en reprenant les traditions de notre passé et en façonnant
notre avenir.

Développement

La mode est une partie essentielle de notre économie et de notre société.

L’activité principale de la mode est de choisir comment nous nous habillons
et toilettons, porter des objets qui reflètent l’identité que nous voulons
projeter et les humeurs qui coulent à travers nous. La mode oscille toujours
entre l’expression personnelle et une tendance collective et conjointe.
Ainsi, l’économie de la mode dans son sens le plus strict se rapporte aux
secteurs économiques de notre environnement personnel : création,
production et distribution de vêtements, accessoires de mode (chaussures,
maroquinerie, etc.), parfums et cosmétiques. Ces activités représentent
ensemble 1,7 % du PIB de la France, 2,7 % si l’on tient compte de l’emploi,
notamment celui lié aux services et à leurs répercussions, qui représente
1 million d’emplois au total. Il est surprenant de constater que le
pourcentage dépasse celui des industries automobile et aéronautique
réunies.

Cependant, c’est la créativité et non la clientèle qui anime toutes les

grandes marques françaises, ainsi que les nombreuses entreprises jeunes.
Ce n’est pas qu’il méprise ses consommateurs et ses clients, mais qu’il veille
à ce que ses designers soient libres d’exprimer leurs talents artistiques.
Cette approche préserve un sentiment de continuité avec la tradition
française, qui plonge ses racines dans l’humanisme et le baroque, où les
sensations suscitées par l’œuvre d’art et l’objet priment sur son utilité
directe. Les marques affirment leur imagination, déploient une vigueur
créative et transmettent une émotion qui résonnera avec les consommateurs
et résistera au passage du temps.

La créativité et le succès des designers et des marques en France sont

inséparables de l’expérience des ateliers et des artisans qui fabriquent leurs
produits. Cette culture provient directement de la tradition des arts
décoratifs et de la haute couture. Documenté pour la première fois en 1298
par Etienne Boileau, recteur de Paris, l’artisanat se développe par
l’innovation de la technique et atteint son âge d’or pendant le Second
Empire, avant de connaître un renouveau avec l’art Déco. Quant à la haute
couture, elle fut prédite par Rose Bertin, « Ministre de la Mode » de Marie-
Antoinette, qui commença à libérer le corps féminin, tout en ornant ses
créations de broderies, de dentelles et de pétales de rose.

Les marques ont leurs propres ateliers où des dizaines de milliers d’employés
hautement qualifiés façonnent les créations des designers et leurs studios,
et garantissent la haute qualité des prototypes. En outre, il existe 3000
entreprises artisanales qui intègrent en permanence la mode et le luxe.

Les compétences en artisanat et industrie s’étendent aux régions

françaises. Certaines se sont spécialisées, comme le district de Choletais et
la région de Lyon , spécialistes respectivement des vêtements et de la soie.
Mais c’est à Paris que la mode est présentée à l’échelle mondiale.

L’économie de la Fashion Week de Paris est importante en soi. Les

expositions et événements connexes génèrent plus de 400 millions d’euros
par an, sans compter les salons liés à la Fashion Week, auxquels assistent
des dizaines de milliers de professionnels du monde entier, pour un coût total
de plus de 1,2 milliard d’euros par an.

Sans aucun doute, la révolution numérique, qui influence déjà tous les
niveaux de la chaîne de valeur, transforme la mode. Elle a conduit à une plus
grande individualisation des produits et des services, à la promotion de
l’unicité et au développement continu des connaissances : un code de
conduite dont le point de référence est la haute couture. La mode française
est également confrontée aux défis du développement durable. Les marques
qui incarnent la mode française aborderont cette question dans les années à
venir pour s’assurer que leur fiabilité écologique et sociale devienne le
fondement de leur identité.
De réputation mondiale, la mode française transmet, depuis plus de trois
siècles, une image d’exception liée au luxe et à la création artisanale. Une
relation particulière unit les Français à la mode : notre langue et notre
territoire national en sont profondément imprégnés. La France incarne très
souvent le pays de l’art de vivre et du luxe. La France est perçue comme le
pays des grandes marques, mais elle est également reconnue pour la qualité
exceptionnelle de ses artisans et petits créateurs, son savoir-faire et la
qualité de ses produits.

Conclusions

Le patrimoine de la mode française est particulièrement important. Les

collections privées des maisons de couture et les collections publiques des
musées consacrées à la mode, aux accessoires, aux vêtements et au savoir-
faire sont nombreuses sur le territoire. Le secteur de la mode est aujourd’hui
confronté à de nouvelles problématiques : transformation des
comportements des consommateurs, importance de l’expérience client,
intégration de nouvelles technologies, création 3D, données numériques,
attention particulière aux ressources et à l’environnement. De la production
à la vente, la mode doit rester compétitive, en conservant l’excellence et la
créativité. De son impact environnemental, de sa valeur créative, à son
importance économique, l’industrie de la mode française est une partie
essentielle du passé, présent et futur de la France.