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Le luxe à l’assaut des Millennials et de la Génération Z | HUB Institute - Digital Think Tank

 Louis Vuitton.
 Chanel.
 Hermès.
 Gucci.
 Rolex.
 Cartier.
 Burberry.
 Dior.

Marque cible
Louis une femme d'environ 40 ans, effectuant www.louisvuitton.com et sur
Vuitton  des achats de luxe régulièrement, www.24s.com*.
urbaine, ayant un fort pouvoir d'achat,
aimant l'univers du luxe pour la qualité des
produits et la valorisation sociale
rattachée à la symbolique du marché du
luxe.

Chanel La cible comprend des hommes et des Misant avant tout sur
femmes de 30 ans et plus, avec un revenu l'excellence et la recherche de la
supérieur à la moyenne. Néanmoins, il perfection, la marque entend
semble que Chanel élargisse cette cible, séduire une clientèle très
ces dernières années, en présentant dans exigeante, prêtant soin à
ses campagnes publicitaires des l'artisanat et au savoir-faire
personnes un peu plus jeunes. nécessaire à la confection des
produits, partageant ce souci du
détail et cette volonté de
sublimer tous les moments de la
vie
Hermes La marque Hermès cible une clientèle
haut de gamme ayant un niveau de vie
très aisé. Comme cœur de cible, elle
privilégie la femme de 30 à 50 ans, en
qualité d'acheteuse, même si elle
s'adresse à une cible de consommateurs
féminins comme masculins.
Gucci les catégories CSP++ aux moyens
financiers plus que aisés. Une clientèle
qui attend qu'on réponde davantage à ses
désirs qu'à ses besoins. Mais la marque
s'intéresse également aux jeunes.
la marque s'intéresse aux jeunes et à
Internet pour doper ses ventes. Depuis
quelques temps, un vent de
démocratisation semble souffler sur
l'entreprise Gucci. Si l'organigramme
reste immuable, c'est plutôt la clientèle
visée qui change.
Rolex Les clients de Rolex sont des personnes
appartenant à la classe supérieure de
revenus qui ont un penchant pour les
produits de luxe et mènent une vie
fastueuse.

Rolex cible également les classes aisées de


la population avec des montres dont
les prix de vente varient entre 5000€ et
50000€ (il est bien sûr possible d'en
trouver des plus chères lors de ventes
aux enchères).
Cartier Les Millennials [la génération née Le numéro un mondial,
entre le début des années 1980 et Cartier, est ainsi connu comme
« le joaillier des rois et le roi
le milieu des années 1990, NDLR] des joailliers », Van Cleef &
représentent 43 % de nos ventes. Arpels est réputé pour ses
Donc Cartier séduit très bien la formes inspirées de la nature,
jeune génération. En Chine, ce Bulgari pour son exubérance
baroque, et Tiffany pour ses
taux atteint plus de 50 %.22 avr. 2018 bagues de fiançailles et ses
diamants.
Burberry Leur omniprésence sur les
réseaux sociaux : Facebook,
Twitter et Instagram en fait une
marque très suivie à la fois par
leur cible classique ainsi que par
une jeunesse de plus en plus
connectée. Elle fait ainsi partie du
top 3 des marques les plus suivies
sur Facebook et twitter.7 mars 2019
Dior Cibles. La marque s'adresse à
différentes cibles selon ses produits
(haute couture, parfums, cosmétiques ou
joaillerie). Elle cible à la fois les jeunes
femmes aussi bien simples que sexy avec
la gamme « Dior Addict » ou
« Dior rebelle ».

Qui consomme les produits de luxe ?


La génération Y, aussi appelée les « millenials » (née entre 1980 et
1995), qui représente actuellement 35 % des achats de luxe et pourrait constituer 45
% du marché en 2025. Actuellement, les Chinois de cette génération sont les plus
gros consommateurs d'articles de luxe.11 sept. 2020

Qui consomme les produits de luxe en France ?

Ce sont principalement des jeunes avec un niveau de revenu élevé, qui sont à l'aise


financièrement sans pour autant être encore vraiment riches. Avec des revenus supérieurs à
100.000€ mais un patrimoine inférieur à 1.000.000€, ces clients rois sont la première
clientèle des marques de luxe.

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Luxe et développement durable : deux univers


contradictoires ?
L’analyse lexicale du discours du luxe et de celui du développement durable, très
révélatrice, dessine deux univers presque antagonistes :

 le luxe, comme le rappelle l’étymologie du mot, correspond à un déboîtement


(luxatio), un écart par rapport à la normalité. Le vocabulaire du luxe appartient
au registre de l’excès, du rêve, de l’extraordinaire, au bénéfice d’une minorité
privilégiée ;
 au contraire, le développement durable est lié à des termes comme
"réutiliser", "se restreindre", "faire attention", "partager", "échanger", "trier", au
profit de la communauté élargie.

Il n’est donc guère étonnant de constater que, d’après nos recherches, plus de
56,7% des Français acheteurs du luxe estiment que luxe et développement durable
sont contradictoires (Jean-Noël Kapferer et Anne Michaut, "Luxury and
sustainability : a common future ? The match depends on how consumers define
luxury", Luxury Research Journal, vol. 1, no 1, 2015, p. 3-17). Cette contradiction est
perçue différemment selon la façon dont les personnes définissent le luxe. Ainsi, elle
est ressentie par 70,2% de ceux pour qui le luxe désigne ce qui est cher et par
68,4% des personnes qui le définissent comme ce qui est rare. En revanche, ce sont
ceux qui voient dans le luxe un niveau de qualité exceptionnel qui perçoivent le
moins cette contradiction (48,2%). Les valeurs du développement durable se
retrouvent au niveau du produit lui-même. En effet, le véritable article de luxe
présente les caractéristiques suivantes :

  il est fabriqué en petites quantités donc n’épuise pas les réserves de matières
premières naturelles rares, dont la préservation assure la pérennité du
métier ; 
 il est réalisé en partie à la main, sauvegardant ainsi un artisanat local de
qualité ; 
 il manifeste un savoir-faire historique et maintient par conséquent une culture
locale ;
 il est fait pour durer longtemps donc répond à une exigence de durabilité, à
l’inverse de la mode ou de l’obsolescence programmée des objets techniques.

Fait significatif majeur, plus on est jeune, plus on considère que luxe et
développement durable sont contradictoires, aussi bien en France qu’en Allemagne,
en Chine, au Japon, aux États-Unis ou au Brésil (J.-N. Kapferer A. Michaut, article
déjà cité, 2015). Là réside un défi majeur pour les marques françaises et l’industrie
du luxe en général.

Luxe et développement durable sont-ils compatibles ? | vie-publique.fr

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