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Du 15 avril au 8 juin 2024 Téa MOALIC

LESSONIA

Rapport de stage

IUT de Saint-Nazaire, Techniques de commercialisation 2ème année BUT 2 - TCI


PARCOURS BUSINESS INTERNATIONAL

BATARDIERE Alexandre RILASSI Abdelhadi


Sommaire

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Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à LESSONIA pour m'avoir accueilli au sein de leur
entreprise lors de ce stage de deuxième année. Cette expérience a été extrêmement
enrichissante et je suis reconnaissante de l'opportunité qui m'a été offerte de faire partie de
cette équipe dynamique. J’ai eu l'occasion d'apprendre et de développer de nombreuses
compétences qui me seront précieuses pour mon futur. Je tiens également à remercier chacun
des membres de l'équipe et particulièrement mon maître de stage pour leur soutien, leur
guidance et leur encouragement tout au long de mon stage. Leur expertise et leur générosité
m'ont permis de m'améliorer et de m’épanouir tout au long de ces deux mois.

Introduction :

J’ai effectué mon stage de deuxième année au siège de LESSONIA qui se situe à Saint-Thonan
dans le Finistère. Le choix de Lessonia pour mon stage découle tout d'abord de la localisation,
cette région, renommée pour son dynamisme industriel et sa proximité avec l'océan, offrait un
cadre idéal pour explorer ma passion croissante pour l'industrie cosmétique. Ensuite,
l'opportunité de travailler aux côtés d'experts renommés de l'industrie cosmétique a été un
facteur décisif dans mon choix. La possibilité de bénéficier de leurs connaissances
approfondies représentait une chance pour moi d'acquérir une expérience professionnalisante.
Fondée en 2002, Lessonia est une entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication
d'ingrédients et de produits cosmétiques destinés aux marques, garantissant ainsi un savoir-faire
100% made in France. Dans le cadre de ce rapport de stage, je vais vous présenter une analyse
approfondie du marché des produits cosmétiques, ainsi qu'une étude interne de la marque
Lessonia. Cette analyse sera suivie du développement de mes missions au sein de l'entreprise,
accompagnée d'une analyse de mes résultats. Enfin, je présenterai les compétences que j'ai pu
développer tant sur le plan professionnel que personnel au cours de cette expérience
enrichissante.

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Partie 1: L’entreprise dans son environnement

Analyse externe :

Le marché :

Marché clé pour l’économie française, la beauté est un secteur dynamique en pleine
expansion. Presque quotidiennement, de nouvelles marques et entreprises cosmétiques voient
le jour autour de concepts révolutionnaires et inédits.
● Selon les chiffres du cabinet d’analyse Zion Market Research, d’ici 2024, le marché
mondial des cosmétiques devrait peser 863 milliards de dollars.
● Le marché mondial des produits cosmétiques affiche un taux de croissance annuel
impressionnant : 4,9 % en 2017, 5,5 % en 2018 et 5,25 % en 2019. En 2020, son taux
de croissance se situe entre 5 et 6 %. En 2022, il a atteint 451 milliards de dollars, soit
une augmentation de 6 % en valeur par rapport à 2021. Cependant, le volume de
produits de maquillage vendus a d’ailleurs reculé de 5,5 % ces dernières années
laissant place à une évolution de +7% en volume pour les cosmétiques bio en 2024.

La beauté joue un rôle essentiel dans l'économie française, étant un secteur dynamique en plein
essor. Chaque jour, de nouvelles marques et entreprises de cosmétiques émergent à partir de
concepts novateurs et inédits.
D'après les estimations de Zion Market Research, d'ici 2024, le secteur mondial des
cosmétiques devrait atteindre une valeur de 863 milliards de dollars.
La croissance annuelle du marché mondial des produits cosmétiques est grandissante : 4,9 %
en 2017, 5,5 % en 2018 et 5,25 % en 2019. En 2020, son taux de croissance se situe à nouveau
entre 5 et 6 %. En 2022, il a atteint 451 milliards de dollars, soit une augmentation de 6 % en
valeur par rapport à 2021.

30,4 MRD € de chiffes d'affaires


La fabrication cosmétique, domestique et les exportations représentent 30,4 MRD € de chiffres
d'affaires. 15% des parts de marché

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Avec 15% des parts de marché, la France est le leader mondial La France est le premier pays
exportateur et domine le marché planétaire des produits cosmétiques, avec un chiffre d’affaires
de près de 15 milliards d’euros.
La production de cosmétiques, à l'intérieur du pays et les exportations génèrent un chiffre
d'affaires de 30,4 milliards d'euros. Une part de marché de 15%.

En possédant 15% des parts de marché, la France occupe la première place mondiale. La
France se positionne en tant que leader mondial dans l'exportation de produits cosmétiques,
avec un chiffre d'affaires d'environ 15 milliards d'euros.

3ème secteur excédentaire


L'industrie cosmétique en France est le 3ème secteur contributeur de la balance
commerciale derrière l’aéronautique et l’aérospatial (23,5 milliards d’euros), et les vins et
spiritueux (15,7 milliards d’euros).
https://www.febea.fr/le-secteur-cosmetique/chiffres-cles-du-marche-cosmetique

Parmi les plus gros fabricants des produits cosmétiques, on trouve les États-Unis, la Chine et le
Japon. Avec plus de 15.000 milliards d’euros de produits cosmétiques fabriqués dans
l’hexagone en 2022, la France est le septième plus gros producteur mondial et deuxième en
Europe après l’Allemagne.

Une tendance novatrice pour le marché des produits cosmétiques est le secteur de la
cosmétique bio et naturelle, en hausse de 19% et représentant 6,4% du total des cosmétiques
ce qui représentent 757 millions d’euros de chiffre d’affaires en France.

Autre tendance du marché des cosmétiques, la personnalisation des produits se développe


de plus en plus. Lors du salon de l’innovation Cosmetic 360, l’individualisation et le « do it
yourself » se sont affirmés comme des tendances fortes pour tous les produits et en particulier
pour les shampoings. En progression également, la demande en produits naturels, d’origine
renouvelable, bios, biodégradables ou compostables, pour réduire l’empreinte des produits qui
proviennent du pétrole et d’origine synthétique.

La croissance du marché des parfums et cosmétiques a repris de la vigueur depuis 2010. Cette
dynamique d’ensemble masque toutefois des comportements contrastés par segment, au niveau
géographique (les marchés traditionnels sont matures tandis que les nouveaux marchés se
développent rapidement) et par niveau de gamme (sous l’effet du développement des classes
moyennes dans les pays émergents, le mass surperforme le premium).

https://www.planetoscope.com/hygiene-beaute/931-ventes-mondiales-de-produits-de-cosmetiq
ue.html

https://www.cma-auvergnerhonealpes.fr/sinformer/actualites/veille-economique-marche-des-c
osmetiques-les-tendances-a-suivre

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A exploiter :
https://www.cosmed.fr/download/?url=2022/10/rapport-cosmed-et-indicateurs-cles-3-trimestre-
2022.pdf

Les consommateurs : Mais elle doit aussi faire face en France à l’évolution des goûts et
des mentalités et au refus des produits chimiques par les consommateurs.
https://www.cma-auvergnerhonealpes.fr/sinformer/actualites/veille-economique-marche-
des-cosmetiques-les-tendances-a-suivre

Avec la naissance d’une véritable conscience écologique chez les consommateurs, les débats
sur le parabène, les perturbateurs endocriniens et les ingrédients potentiellement
cancérigènes, le marché de la beauté est l’un des secteurs les plus impactés par la vague du «
naturel » et la tendance du « mieux consommer ».
Ainsi, bien que la majorité des acheteuses continue d’utiliser des cosmétiques
conventionnels, elles plébiscitent de plus en plus les produits écologiques, sains et naturels,
ainsi que les différentes certifications (bio, végan, etc.) qui n’existaient pas il y a encore 20
ans .

Les chiffres d’un sondage réalisé en 2020 (post confinement) révèlent que les Françaises
tendent à réduire le temps qu’elles consacrent à leur routine beauté. Cela s’explique
notamment par leur désir de se maquiller de moins en moins :
● Aujourd’hui, 1 femme sur 5 se maquille tous les jours, alors qu’elles étaient 2 sur 5 en
2017.
● Ce phénomène du « no make-up » est particulièrement présent chez les moins de 30
ans : plus de 50 % d’entre elles déclarent avoir réduit la fréquence à laquelle elles
portent du maquillage depuis la crise sanitaire.
Si les consommateurs, et plus particulièrement les « millenials » (18 – 34 ans), se tournent de
plus en plus vers le e-commerce pour acheter des cosmétiques, l’expérience en magasin est
encore privilégiée car elle offre la possibilité de tester les produits sur place. Ainsi, 80,7 %
des ventes mondiales de produits de beauté sont encore effectuées en boutique.

https://www.alioze.com/chiffres-beaute

Les concurrents :

Le marché de la beauté se répartie entre les grands acteurs historiques qui rayonnent au niveau
mondial, et aux côtés desquels se développent de nombreuses PMEs :

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L’Oréal est le leader mondial du marché des produits cosmétiques, avec un chiffre d’affaires
s’élevant à 31,8 milliards de dollars en 2019. Unilever et Estée Lauder se classent en
deuxième et troisième position, avec respectivement un chiffre d’affaires de 22,4 et 14,2
milliards de dollars.

Elle est suivie par Nocibé (18,2%), Yves Rocher (16,4%), Marionnaud (11,5%), Kiko (4,1%)
et enfin Rituals (2,9%). Les marques L’Occitane, Aroma-Zone, Lush et Nyx complètent le
classement et récoltent respectivement des préférences comprises entre 0,7% et 2,6%. Les
16,4% des répondants restants ont choisi d’autres marques ou n’ont pas mentionné celle
qu’ils préféraient.

Les distributeurs : Le chiffre d’affaires total de la distribution de cosmétiques est de 19,4


milliards d’euros. Avec 8,7 milliards d’euros de cosmétiques vendues, soit 45% des parts de
marché, la grande distribution est le premier canal de vente de la filière. Elle est suivie par la
distribution sélective (19%), les parapharmacies et officines (16%), les enseignes
monomarques (6%), les instituts et coiffeurs (6%), et les pures players de la vente en ligne
(2%).

Le Pestel :

Les cosmétiques françaises ont fait preuve de résilience face à l’épidémie du Covid-19 et ont
rattrapé la baisse de 6% du chiffre d’affaires en 2020, rebondissant de 14% en 2021.
https://independant.io/tendances-chiffres-marche-cosmetiques/

https://www.etudes-et-analyses.com/blog/decryptage-economique/analyse-pestel-marche-cosm
etiques-26-09-2017.html

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Influenceurs :
Dynamisé notamment par des influenceurs populaires et très influents
https://www.alioze.com/chiffres-beaute
D’après la plateforme d’influence Hivency, 4 consommateurs sur 5 achètent un produit après
avoir vu une recommandation sur les réseaux sociaux. Kylie Jenner et Rihanna
(respectivement avec Kylie Cosmetics et Fenty Beauty).
La France compte 3 000 influenceurs beauté.

5+1 forces porter :


Mais l’étude insiste aussi sur l’enjeu de résistance du secteur face à une nouvelle donne : des
tendances de consommation émergentes (local, écologique, fait maison, digital) et l’arrivée
de marques cosmétiques d’autres cultures comme celles venues d’Asie ou du Brésil.

Facteurs clés de succès :

Analyse interne :
Son organisation managériale et juridique
- Son historique
- Sa performance
- Sa stratégie
- Ses pratiques
Segmentation : Le secteur des cosmétiques réunit une diversité de sous-secteurs, comme les
produits de beauté, parfumerie, hygiène et maquillage.
https://www.etudes-et-analyses.com/secteur/luxe-mode-beaute/cosmetiques.

Analyse de la concurrence par zone géographique


Le marché des cosmétiques est également très différent selon la zone géographique. Les
régions les plus importantes en termes de consommation de cosmétiques sont :
Amérique du Nord
Europe
Asie-Pacifique

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https://www.alioze.com/chiffres-beaute

https://www.loreal-finance.com/fr/rapport-annuel-2022/marche-de-la-beaute/#scrollto-anchor-9
7534

Ciblage :
Fidélité:
Gamme de produits:
Positionnement :
Portefeuilles d’activité :
Notoriété:
Image de marque :
Mix marketing :
Swot Diagnostic
Recommandations à l'entreprise.

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