Géographie: La métropolisation et ses effets en France:

I) Paris métropole mondiale au sommet de la hiérarchie urbaine française

A) Paris, une ville globale

Paris est divisé entre Paris-ville, le Paris intra-muros et la banlieue
parisienne. Paris est une ville globale car elle concentre plusieurs fonctions
métropolitaines:
Paris possède le 1er quartier d’affaires d’Europe, la Défense, c’est une ville
possédant une énorme économie, plusieurs grandes entreprises(HSBC ou
encore TOTAL) ou sièges sociaux étant domicilié à Paris (3600
entreprises, 1500 siège sociaux).
La ville est technopole car elle possède plusieurs grand centres de
recherches internationaux ainsi que de grandes écoles. Le quartier des
affaires prend une grosse partie de la ville formant une ligne partant du
Centre Pompidou et atteignant l’extérieur de la ville, traversant les
Champs-Élysées. Le centre de la ville est tellement fort économiquement
que il est surnommé «le triangle d’or», plusieurs quartiers de start-up se
sont formé à plusieurs endroits de la ville (un près du grand rex, un près de
la cité des sciences, etc)
C’est une métropole économique forte, mais c’est également une ville
possédant plusieurs pouvoirs politique importants que ce soit pour la
France, l’Europe ou encore le monde entier:
possédant énormément d’ambassades, ou d’organes de pouvoirs politiques
(assemblée nationale, Élysée) , mais il y également plusieurs grand centre
de commandement (Unesco, OCDE)
La métropole est également une ville touristique, culturelle et universitaire
possédant plusieurs grands musées (Louvre), monuments (Tour Eiffel) ou
de grandes réalisations architecturales (Institut du monde arabe), ce
rayonnement culturelle attirant énormément de touristes, faisant de Paris la
ville la plus touristique au monde.

IDE= investissement direct étranger

IDE sortant: entreprises françaises investissant à l’étranger
IDE entrant: entreprises étrangères investissant en France
le rayonnement économique de Paris se lit aussi avec les nombreux IDE
qui s’installent à Paris, 80% des investissements proviennent
d’investisseurs occidentaux (Europe ou Amérique du Nord)
Le rayonnement culturel provient de l’histoire et de la beauté de la ville.
Paris est également considéré comme la ville de la mode à l’international.
Elle est notamment célèbre pour plusieurs grandes marques comme LVMH
ou encore Kering, les grandes maisons de coutures sont un grand objet
d’attractivité à l’étranger qui ont rendu glamour la ville. Paris est une ville
d’universités, elle attire de nombreux étudiants étranger, des congrès, etc.
C’est aussi la ville des médias en France. Plusieurs entités politiques y sont
situé nationales et internationales. Siège de l’OCDE et de l’Unesco(qui
classe les patrimoines et entités)

Pour être une métropole importante il faut être connecté au maximum de

métropole, Paris possédant plusieurs aéroports ou gares importantes c’est
une ville connecté au monde entier. Le réseau routier la relie à l’ensemble
de l’Europe.

B) Paris se recompose sous l’effet de la métropolisation

Paris est la ville la plus peuplée de France, mais le réseau des villes
français est marqué par une «macrocéphalie urbaine» la ville de Paris est
donc extrêmement dominante en France, C’est une caractéristiques assez
rare dans les pays occidentaux. Paris est une métropole doté de 12 millions
d’habitants.

On remarque que la ville de Paris a subit une évolution de prix du m² très

conséquente ( 6000$ en 2007 a presque 10000$ en 2017). Les groupes
sociaux les plus favorisés s’installe de plus en plus dans la capitale
( augmentation de 8% des cadres et de 10% des chefs d’entreprises). A
Paris on peut remarquer que les quartiers historiquement «beau» sont
principalement à l’ouest de la ville, et les quartiers les plus précaires sont
principalement au nord. Dans les années 70 les quartiers les plus cher était
ceux les plus proches de la tour Eiffel, Le centre et l’ouest était les plus
bourgeois, la hausse des prix et la gentrification sont présent dans tout les
arrondissements de la ville lumière. Mais les quartiers ouvriers et les
moins chers sont à l’est de la ville. Le centre-ville de Paris est le plus cher
de France. Dû au prix augmentant les habitants plus pauvres sont relégués
dans a banlieue de Paris. L’autre phénomène de la recomposition est
«l’edge city» (ville lisière) comme dans toute les autres métropoles on tend
à une organisation polycentrique. Les pôles secondaires émergents dans
toute la grande périphérie parisienne.

II Des trajectoires différenciés pour les villes françaises:

A) les métropoles régionales:

les métropoles régionales sont les principales villes du pays. La France a
défini un statut de métropole pour les principales villes françaises. Ces
métropoles ont comme compétence de mener des politiques de
développement économique en s’intégrant à la mondialisation. Ces
métropoles vont soutenir et tenter d’attirer les entreprises pour créer de
l’emploi et développer la nation. Leur objectif est de s’intégrer à la
mondialisation. Ces 22 métropole sont importantes pour la France car
elles participent fortement au PIB français (50% du PIB français) tandis
que Paris ne produit que 20% du produit intérieur brut national.

Émerger: sortir de la masse dans un critère, sortir du lot, se démarquer,

( sortir de l’eau au sens propre)
Brider: limiter

L’état a changé son fusil d’épaule au fur et à mesure des ans, la politique
de l’état par rapport aux métropoles a radicalement changé, dans les
années 60, l’état a souhaité brider le développement de Paris afin
d’encourager le développement des autres grandes villes françaises. Mais
l’état s’est rendu compte de impraticabilité de cette stratégie politique. En
initiant une nouvelle, permettant à tous le territoire de se développer
Les métropoles régionales ont comme politique de se développer en par
l’attrait de grandes entreprises et de grandes universités, la politique de
l’état vise à faire émerger des champions nationaux. L’état souhaite en
faire des «locomotives économiques» tirant le développement économique
national, si cette politique a été adopté, c’est à cause du «désert
économique» ou la capitale était la seule ville soutenant l’économie
française. Cette stratégie consiste en fait à assurer l’essor de la ville
lumière grâce au développement économique nationale «diviser pour
mieux régner».
Aujourd’hui dans le cadre de la mondialisation, l’état souhaite continuer à
développer Paris, mais souhaite aussi intégrer les métropoles de second
rang dans la mondialisation.
L’état à donc choisi des villes à fort pouvoir régionale et souhaite en faire
des «champions nationaux».
On remarque que ce système fonctionne bien dû à l’exode des cadres de
Paris pour les autres métropoles françaises.
Nous pouvons voir la mise en œuvre de cette stratégie par la création de
quartiers d’affaires dans les métropoles françaises,la rénovation des villes,
les reconstructions et les réaménagement urbain, ces aménagements
amènent souhaite notamment une gentrification des métropoles
européennes. Ces métropoles créent des cadres de vie attractifs pour les
cadres, des avantages fiscaux et des facilités d’installation pour les
entreprises. Cette stratégie de concurrence entre les métropoles françaises
et pour l’instant positive au niveau économique, mais à tendance à
repousser les habitants plus pauvres à l’extérieur des villes, dans les
périphéries des villes. Cette stratégie n’a pourtant pas énormément changé
la hiérarchie des villes françaises.
Classement des métropoles françaises:
Paris, Lyon, Strasbourg, Marseille, Bordeaux, Toulouse, les autres ne
possédant pas encore un rayonnement assez fort au niveau européen ou
nationale.

Les villes moyennes en France, entre déclin et dynamisme:

En France, sur le plan administratif, une ville c’est au moins 2000

habitants. Cette dénomination n’est pas correcte dans la réalité, les
habitants de ces communes ne se sentant pas dans des villes. Les habitants
des villes entre 10 000 et 50 000 habitants vivent dans des petites villes,
les villes moyennes se placent entre 50 000 et 200 000 et les grandes villes
sont supérieures à 200 000 habitants.
Il y a en France 38000 communes, 100 départements et 15 régions.

Les villes moyennes représentent ¼ de l’économie française et ¼ de la

population totale française. Les moyennes et petites villes représentent
40% de la population française.

Les villes moyennes sont exclues de politique de concurrence française et

du processus d’intégration à la mondialisation. La ville moderne ne doit
plus se caractériser au niveau régional ou national mais international. Ces
villes moyennes ont souvent un dynamisme économique trop faible et
leurs activités économiques ne sont pas assez diversifiées. Les villes
moyennes souffrent également d’un manque de connections aux autres
grandes villes ( pas d’aéroports proche, pas de grande gare proche). Dans
les villes moyennes le taux de jeunes diplômés est inférieur à celui des
jeunes des grandes métropoles. Ces villes souffrent d’un manque de main
d’œuvre qualifié et de haut diplômés parmi ses rangs. Les conséquences de
ce manque de dynamisme sont un taux de chômage fortement supérieurs à
celui des grandes villes amenant à un taux de pauvreté plus élevé que celui
des métropoles françaises. Il y a également un taux de logements vacants
plus élevés que la moyenne française, signifiant la volonté de quitter ces
villes et le peu d’intérêt d’aménagements des villes moyennes pour les
Français. En plus de ces logements vacants nombreuses de ces villes
moyennes voit des forts taux de vacances commerciales ( magasins
fermés). Les zones ou les villes dans des situations les plus défavorables
sont situé dans le nord ou dans la diagonale du vide. Les villes dans le
situations les plus favorables sont situés soit dans les littoraux, dans des
zones suscitant un fort tourisme ou proche de grandes métropoles
(métropole Aix-Marseille ou métropole Lyonnaise).