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commentairecompose.fr/lorenzaccio-resume/
Scène 1
La première scène met en place le cadre spatio-temporel de la pièce : on apprend que la
scène se déroule en hiver, à Florence, et qu’il est minuit.
Son frère, Maffio, apparaît et se fait désarmer alors qu’il cherche à protéger sa sœur.
Scène 2
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Le lendemain matin, les bourgeois de la rue marchande de Florence constatent que les
nobles sont débauchés depuis un certain temps.
Leur dialogue met en place le cadre historique de la pièce : la ville de Florence est prise
entre le pape et l’empereur, donc le duc Alexandre a pris le pouvoir pour gérer la ville.
Scène 3
Autre scène, chez les marquis Cibo : le mari part en voyage, et confie sa femme à son
frère, le cardinal Cibo.
Scène 4
Le même jour, dans le palais du duc, les envoyés du pape reprochent au duc Alexandre
d’être indulgent envers la débauche générale de la cour, et en particulier celle pour Lorenzo
(qu’on surnomme avec mépris « Lorenzaccio ». Le suffixe « accio » signifie « le petit »).
Il se retrouve face à Sire Maurice (le chancelier du duc), dont il se moque, et qui le
provoque en duel.
Lorenzo fait semblant de s’évanouir à la vue de l’épée pour échapper au duel et être vu
comme un lâche.
Scène 5
Cette scène met en place le cadre politique : elle se passe à l’église San Miniato, où les
gens se font brutaliser par la garde allemande mise au service du duc.
Scène 6
Le soir, au bord du fleuve Arno, on voit les personnages de la mère et de la tante de
Lorenzo (Catherine Ginori). Elles se plaignent des débauches de leur fils/neveu.
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Au même moment passent sous leurs fenêtres les gens bannis de Florence par le duc.
Parmi eux, il y a Maffio, qui voulait défendre l’honneur de sa sœur.
Il alterne les scène populaires qui font comprendre au lecteur les enjeux de la pièce
(enjeux politique : la tyrannie du duc), et les scènes privées où apparaît Lorenzo, héros de
la pièce.
Lorenzo n’est d’ailleurs pas du tout présenté comme un héros : tous les éléments qu’on
apprend sur lui sont négatifs (lâche, dépravé, complice d’une tentative de viol sur
Gabrielle…). D’ailleurs, son surnom est péjoratif : Lorenzaccio.
Scène 1
Son fils ainé est en colère parce qu’un des courtisans du duc a dit qu’il allait séduire sa
cousine Louise.
C’est la mise en scène de la colère de la famille Strozzi, qui est républicaine, face à la
tyrannie d’Alexandre.
Scène 2
Un autre jour (il n’est pas précisé si c’est le lendemain matin ou plusieurs jours plus tard),
Lorenzo et Valori (un autre courtisan) vont chez le peintre Tebaldeo.
Le peintre est patriote et aime la ville de Florence, alors qu’elle est devenue un lieu de
débauche : c’est un idéaliste.
Lorenzo se moque de lui, mais finit par lui demander de venir faire un portrait chez lui le
lendemain.
Scène 3
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De retour chez les Cibo, on assiste à une tirade du cardinal. On apprend qu’il est un agent
double au service du pape, et qu’il cherche à manipuler le duc en utilisant la marquise
Cibo, que le duc veut séduire.
Scène 4
Lorenzo, de retour dans sa famille, annonce à sa mère et sa tante qu’il va faire quelque
chose qui les étonnera.
Scène 5
Chez les Strozzi, Pierre révèle que pour venger sa cousine Louise, il a tué Julien Salviati,
un ami du duc.
Scène 6
Le lendemain, au palais du duc, le peintre Tebaldeo fait poser le duc, torse nu.
Lorenzo en profite pour voler la cotte de mailles qui protège habituellement Alexandre.
Scène 7
Salvati interrompt les soupçons de Giomo : il entre plein de sang dans la pièce, en révélant
que les Strozzi l’ont assassiné.
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Cet acte met en place des intrigues secondaires (l’histoire des Strozzi), qui se mêlent à
l’avancement de l’intrigue principale (l’action encore mystérieuse de Lorenzo, qui est
esquissée quand il prend la cotte de maille).
Scène 1
Le lendemain, Lorenzo s’entraine à l’épée avec Scoroconcolo.
Les deux hommes crient, et font du bruit, pour habituer les voisins au bruit d’un
assassinat.
Cette scène montre aussi que le moment où Lorenzo s’évanouit en voyant la lame (I, 4) est
fausse : il sait se battre, et n’est pas un lâche.
Scène 2
Pendant ce temps, chez les Strozzi, Pierre est furieux d’apprendre qu’il n’a fait que blesser
Salviati.
Il convainc son père (Philippe) de se rendre chez les Pazzi, qui mettent en place un complot
républicain.
Scène 3
Il lui explique son masque : il était avant vertueux, mais a choisi de se pervertir pour devenir
l’homme de confiance d’Alexandre, et le tuer.
Mais cette débauche l’a aussi corrompu, et il se sent mal car il n’arrive plus à connaître sa
vraie identité.
Il avoue qu’il tuera le duc deux jours plus tard, même s’il craint que son geste ne change
rien à la situation politique de Florence.
Scène 4
Dans la maison de Lorenzo, sa tante Catherine s’étonne d’avoir reçu un billet galant du
duc.
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Elle et sa mère sont contrariées : la mère de Lorenzo se sent mourir de voir son fils être si
débauché, et envisager que sa sœur soit séduite par le duc.
Scène 5
Scène 6
Après s’être donnée au duc, la marquise parle avec lui de politique. Elle lui explique que s’il
ne s’en occupe pas un peu au lieu de passer son temps à séduire des femmes, il finira
assassiné.
Scène 7
Pendant un dîner chez les Strozzi, Philippe appelle à l’action des membres républicains
contre le duc.
Tous les convives crient vengeance, mais Philippe rentre dans ses appartement, épuisé par
les épreuves de ces derniers jours.
Dans cet acte, le projet de Lorenzo se révèle : il annonce le héros que prédit le titre.
Pourtant, Lorenzo est peu présent dans l’acte.
Scène 1
Le lendemain, au palais du duc, Lorenzo l’interroge au sujet de sa cotte de mailles, qu’il n’a
pas remplacée. Mais le duc s’intéresse plutôt à la tante de Lorenzo.
Celui-ci le rassure sur son pouvoir de séduction, et lui promet un rendez-vous avec elle
dans sa propre chambre, pour le soir même.
Scène 2
En même temps, chez les Strozzi, Pierre et Tomas ont été libérés de prison.
Mais lorsqu’ils apprennent le meurtre de leur cousine Louise, ils décident de se venger.
Ils apprennent aussi que leur père, Philippe, s’est réfugié dans un couvent.
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Scène 3
Puis, seul, dans un monologue, il s’interroge sur le sens de ce meurtre, et sur ce qu’il va
lui apporter, sur son destin et sur son identité.
Scène 4
Chez les Cibo, le cardinal fait pression sur la marquise pour gouverner à la place
d’Alexandre. Il menace de révéler à son mari qu’elle l’a trompé avec le duc.
Le marquis arrive à ce moment précis, et la marquise lui révèle tout, avant de s’évanouir.
Scène 5
Pendant ce temps, Lorenzo s’occupe des derniers détails dans sa chambre, pour
accueillir (et tuer) le duc.
Il a une conversation avec sa tante, qui apprend au lecteur qu’elle n’est pas au courant
que le duc passera la nuit chez Lorenzo, et encore moins qu’il est censé la passer avec elle.
Lorenzo, une fois seul, se lance dans un monologue sur sa corruption, qui l’oblige à
vendre sa tante pour réussir le meurtre.
Scène 6
Pierre veut s’allier au roi de France pour renverser le tyran. Il se sépare de son père, qui
refuse cette proposition.
Scène 7
Au bord de l’Arno, au coucher du soleil, Lorenzo annonce aux républicains qu’il va tuer le
duc, mais personne ne le croit.
Scène 8
Pierre Strozzi se joint aux bannis, qui veulent rejoindre le roi de France, mais ils lui
reprochent de ne pas avoir amené son père, qui est très renommé. Ils se disputent, et
aucune décision n’est prise.
Scène 9
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Nouveau monologue de Lorenzo, dans les rues de Florence. Il médite une dernière fois
sur le meurtre, qui devrait sauver son âme et sa conscience.
Scène 10
Il est près de minuit, chez le duc. Le cardinal Cibo et sire Maurice le mettent en garde
contre Lorenzo, mais Alexandre n’écoute pas, et suit son ami.
Scène 11
Le duc Alexandre est attiré dans la chambre de Lorenzo car il pense y retrouver Catherine.
Dans le noir, il est assassiné par Lorenzo.
Les voisins ne se rendent compte de rien car Lorenzo les a habitué au bruit du meurtre (III,
1).
Scène 1
Le lendemain matin, le cardinal Cibo et le conseil des Huit cherchent un successeur pour
Alexandre. Ils décident de donner le pouvoir à Côme de Médicis, qui est attendu le
lendemain.
Scène 2
A Venise, plusieurs jours plus tard, Lorenzo annonce à Philippe Strozzi la mort du duc.
Philippe est heureux, mais Lorenzo n’a pas retrouvé son âme malgré le meurtre du tyran.
Ils apprennent que la tête de Lorenzo est mise à prix. Philipe le cache dans sa chambre.
Scène 3
Scène 4
Pierre reçoit l’hospitalité du roi de France, mais est en colère contre Lorenzo qui lui a volé
sa vengeance en tuant le duc.
Scène 5
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En même temps, à Florence, on apprend que les républicains n’ont pas su agir assez
vite après la mort du duc : le meurtre n’a servi à rien.
Scène 6
Des étudiants provoquent un soulèvement, mais qui échoue très vite.
Scène 7
Il demande à Philippe de l’accompagner faire une balade, ce qui équivaut à un suicide (la
tête de Lorenzo est en effet mise à prix).
Il avoue que le meurtre ne l’a pas changé, qu’il se sent toujours aussi vide et troublé
concernant son identité.
Si le meurtre d’un tyran n’a pas su lui rendre son identité, il ne voit pas pourquoi il se
donnerait la peine de vivre.
Il sort, et Philippe appelle du secours, pour le protéger si on attaque Lorenzo. Mais on lui
apprend que ce dernier est déjà mort, car on l’a tué à sa sortie de la maison. Le peuple le
pousse dans l’eau.
Scène 8
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