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Chapitre 1 – introduction
SECTION 1 : Les principes directeurs de la méthodologie
juridique
1. La législation
= ensemble des règles générales de conduites édictées par
CONSTITUTION
les autorités auxquelles l’ordre juridique reconnait cette
compétence
Doit respecter
Lois (sens matériel) = tout acte qui, pris par une autorité LOIS, décrets
quelconque, présente un contenu normatif, càd s‘applique et ordonnances
Par le PL
de manière générale et abstraite. En ce sens, la loi a un effet
obligatoire
REGLEMENTS
→ Elles sont ordonnées et se placent dans un système
= arrêtés royaux/ ministériels
hiérarchique qui permet de déterminer leur validité
Par le PE
et d’assurer la cohérence du système
2. La doctrine
= ensemble des publications par lesquelles des auteurs commentent une matière juridique déterminée
→ Pas d'autorité officielle (peut être écrite par un professeur, un avocat, un conseiller juridique, …)
→ Une opinion doctrinale n’engage q’un auteur : Les auteurs de doctrine n’ont reçu dans l’ordre juridique
aucun pouvoir d’édicter des règles contraignantes au droit, ni de rendre des décisions contraignantes au
droit.
→ Type : Ouvrages, articles de revues, note d’arrêt dans une revue
→ Auteurs : un professeur, un avocat, un conseiller juridique en entreprise, …
3. La jurisprudence
= ensemble des décisions prises par les juridictions (voir ???)
→ Le juge (l’auteur) consigne par écrit la solution du litige qu’il a jugé, ainsi que les motifs de
cette décision jurisprudentielle
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
DOCTRINE
Commente Aide pour trancher un litige
(commentaire doctrinaux)
Appréhender le droit :
Droit = antithèse des mathématiques
→ Les maths ne souffrent pas d’interprétation, il n’y a qu'une seule réponse, c'est soit VRAI, soit FAUX
→ Le droit c'est l'inverse = discipline de l'argumentation, du discours
Et pour avoir un bon discours il faut se baser sur des sources
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
→ Donc visée sous ce terme la loi au sens matériel : toute règle de droit générale et abstraite (effet
obligatoire), quelle qu’en soit la source, qu’elle soit écrite ou non
→ tout le droit ne se trouve pas dans écrit la loi et il y a aussi des règles non-écrites (coutumes, principes
généraux de droit, …)
→ Autorité = pouvoir législatif et exécutif
→ Ordre adressé à la population.
Norme : tout commandement qui est revêtu d’un caractère général et abstrait, avec effet obligatoire erge
omnes, adressé à la population.
2. Typologie
|1| Le niveau constitutionnel
La précaution fondamentale d’un juriste est donc de retrouver, à propos du sujet étudié, la ou les normes en
vigueur
1. Instabilité et complexité :
3 facteurs de complication :
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|3| L’incidence du contrôle objectif exercé par la cour constitutionnelle et la Section du contentieux
administratif du Conseil d’Etat
La C. Const. Et Le C. d’Etat rendent des arrêts qui vont affecter directement le Cour const : juridiction qui
droit positif existant va contrôler le travail du
→ Elles peuvent annuler/suspendre des normes si elles sont contraires à pouvoir législatif
des normes hiérarchiquement supérieures
Conseil d'Etat : juridiction
o Elles les font disparaitre et donc elles ne sont plus dans le texte
qui va contrôler le travail
de loi
du pouvoir exécutif
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Il ne faut pas confondre le recueil officiel, les codes officiels et les codes officieux.
→ Recueil officiel : Le moniteur belge : un recueil dans lequel sont publiée au jour le jour toutes les normes
o 1 SEUL SUPPORT
→ Code officiel : différents textes de lois ou règlements qui ont été rassemblés
o le code civil, pénal : toutes ces normes qui ont pour objet de codifier des textes
o C’est de la législation PAR NATURE
→ Code officieux : support réalisé par une entreprise privée donc non officiel
o Ex : Code bac :
o Mais peut contenir aussi bien des codes officiels que des actes normatifs
L’avantage qu’elles soient en ligne est qu’elles sont très régulièrement mises à jour.
En 2016, une loi réclamant une plus grande transparence vis-à-vis des travaux préparatoires a été imposée,
→ Jusqu’alors ils étaient inexistants, ou du moins, n’étaient pas rendus publics
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2. Typologie
Chaque assemblée (au fédéral : la Chambre des représentants et le Sénat) consigne les activités législatives qui
se déroulent en son sein.
3. Supports
Disparu en format papier, ils sont disponibles sous format électronique
→ via le site de l’assemblée concernée.
→ Et pour les avis de la section de la législation du conseil d’État via le site de celui-ci depuis 2017
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Il ne faut pas utiliser que de la doctrine car c’est un langage normal, avec une structure pas forcement
scientifique.
→ Elle n’a pas de statut officiel. Elle n’est pas contraignante.
→ La doctrine n’a pas de statut officiel ni d’autorité particulière >< législation et jurisprudence
→ Doctrine = source du droit au sens heuristique (>< officiel), une source documentaire que tout chercheur
doit consulter
→ Mais ça reste une opinion, il faut donc plusieurs sources concordantes pour approcher la certitude de
l’état du droit
→ Souvent des commentaires doctrinaux sont composées de commentaires des deux catégories
SECTION 2 : Typologie
→ Une doctrine bénéficie de son statut doctrinal seulement si elle est publiée
o Pas de doctrine non publiée
→ Pas de classification certifiée : chaque auteur donne à la doctrine la forme qu’il veut
→ Les commentaires doctrinaux sont alors rangés en fonction de leurs supports : ouvrages et revues
o Elles ont également des spécificités en matière de contenu, les sous catégories
→ Pas de hiérarchie formelle entre les commentaires doctrinaux,
o Classification informelle et mouvante en fonction de la rigueur et du sérieux du commentaire
ou de la notoriété de l’auteur
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→ Traités : très volumineux qui comporte beaucoup de théorie sur une sou branche du droit déterminée.
o Ex : traité élémentaire de droit civil belge
→ Monographies (ouvrage basique) : commentent une matière juridique bien circonscrite (aspect d’une
subdivision de branche de droit).
o Son ampleur permet un examen approfondi.
o Traitent de sujets divers, il y en a énormément et leur valeur n’est pas égale.
→ Manuels et précis : objectif didactique, contient des exposés plus courts et pratiques.
o Manuel ou précis selon la préférence de l’auteur
o Intéressant pour démarrer car c’est bien expliqué, démarre à 0
Attention, le syllabus n’est pas une source doctrinale (pas publié, uniquement diffusé)
« Chroniques de jurisprudence »
→ Etude critique d’un ensemble de décisions rendue par différentes juridictions à propos d’une même
matière pendant une période déterminée
→ C’est bien de la doctrine et non de la jurisprudence
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3. Ouvrages collectifs :
Ouvrages collectifs :
Différents auteurs rédigent, chacun, une contribution spécifique autour d’une thématique commune
→ C’est un ouvrage écrit à plusieurs où l’on précise qui a fait quoi
→ Par exemple, chacun écrit un chapitre
La personne qui a défini la thématique de l’ouvrage, organisé le rassemblement d’auteurs et lus les différents
textes avant la publication est le directeur
→ Il est crédité sur la couverture
→ Ils peuvent êtres plusieurs
Examens ou chroniques de jurisprudence : Peuvent se trouver sous forme d’ouvrages collectifs avec un contenu
spécifique
Les revues juridiques spécialisée sont, pour la plupart mixtes et sont spécialisé :
− Soit par matière ou branche du droit
− Soit en fonction de la provenance des décisions de jurisprudence qu’elles publient
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Ces revues peuvent contenir (outre de la jurisprudence) des articles, des chroniques de jurisprudence ou des
notes d’arrêt :
Du général au particulier
→ D’abord on prend une vue d’ensemble de la matière pour bien la cerner :
o On lit à propos du thème de la recherche : encyclopédies, traités, monographies, manuels et
précis
→ Les travaux généraux font souvent référence aux travaux spécialisés approfondis à « effet boule de
neige »
o On lit les articles, les examens de jurisprudence, les notes et les conclusions
→ On ne doit pas toujours suivre cet ordre
De l’enseignement à la thèse
→ D’abord lire les études décrivant le droit applicable (doctrine de lege lata)
→ Ensuite celles qui le critiquent et suggèrent de le modifier (doctrine de lege ferenda)
→ Il faut savoir de quoi on parle avoir de pouvoir avoir un esprit critique dessus
Support informatique :
→ La doctrine sur supports informatiques se développe lentement
→ Quand elle existe : scan de la version papier via un lien proposés par les moteurs de recherches privés
→ Les ouvrages apparaissent progressivement sur les sites des bibliothèques sous forme d’e-book
o Également des scans de versions papier
→ Elle est absente des données fournies par les sites publics accessible à tous
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1. Définition
Jurisprudence : l’ensemble des décisions rendues par les juridictions c’est-à-dire les institutions chargées de
trancher, sur la base des exigences de la règle de droit, les conflits qui leur sont soumis
→ c’est le droit concret, incarné, vécu, pratiqué sur le terrain
2. Rôle
Le rôle de la jurisprudence est, au minimum, quintuple :
|1| Qualification : Le juge doit qualifier les faits qui lui arrivent et décider du texte de loi qui leur est appliqué
(=opération de qualification). La législation est en général abstraite et générale, le juge applique à un cas
précis la loi générale et explique comment il arrive à cette décision.
|2| Interprétation : Comme le législateur est un groupe d’hommes et de femmes et non pas des machines, les
règles (rédigées le plus souvent en des termes généraux et abstraits) requièrent parfois d’être interprétées
avant d’être appliquées aux situations concrètes surtout si elles sont imparfaites.
→ Le juge est donc chargé d’appliquer la loi, le cas échéant en faisant un travail d’interprétation
|3| Créativité : Lorsque le juge se retrouve face à un fait pour lequel il n’existe pas Il y a déni de justice
de loi, il doit tout de même rendre la justice en se basant principalement sur lorsque le juge refuse de
les principes généraux du droit (souvent non-écrits) en faisant preuve de juger sous quelque
créativité prétexte que ce soit,
→ Déni de justice interdit même du silence, de
l'obscurité ou de
|4| Adaptation : Ils existent des règles inchangées depuis 1804, le juge, pour
l'insuffisance de la loi
trancher, doit pouvoir adapter ces règles aux évolutions de notre société et aux
réalités actuelles
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|5| Incitation : Le juge peut parfois attirer l’attention du législateur quand il faut faire une nouvelle réforme ou
combler une lacune. La jurisprudence a également un rôle d’« incitation législative ».
→ Possibilité que se crée des « courants de jurisprudence » : La force de plusieurs jurisprudences qui
vont dans le même sens peut devenir une règle pour les autres juges
o Revirement de jurisprudence = infirmation des courants de jurisprudence (rares)
→ Un courant de jurisprudence est le lieu d’émergence de la coutume et des principes généraux du
droit
La cour de cassation :
→ Chapeaute l’ordre judiciaire C’est de manière très
→ Juge du pouvoir judiciaire schématique et très
→ art. 147 C° et art. 608 à 615 C. jud simplifiée qu’on peut dire
que chaque juridiction
Le conseil d’état, section du contentieux administratif :
suprême est juge de l’un des
→ Haute juridiction administrative trois pouvoirs (législatifs,
→ Juge du pouvoir exécutif
exécutifs, judiciaire)
→ lois coordonnées du 12 janvier 1973 sur le Conseil d’État,
La cour constitutionnelle :
→ haute juridiction constitutionnelle o
→ Juge du pouvoir législatif
→ loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour constitutionnelle
1. Le concept de pyramide
Les juridictions se déploient suivant un ordre précis convergeant vers un point central
Elles s’étagent par degrés lesquels incarnent la possibilité d’introduire un recours contre une décision de justice
→ Socle de la pyramide = décisions de premier ressort (le premier degré de juridiction)
→ Au-dessus = juridiction de dernier ressort (le second degré de juridiction) à degrés d’appel pour les
décisions rendues par les juges de premier ressort
o Certaines juridictions statuent en premier et dernier ressort
→ Les décisions de dernier ressort peuvent être soumises au contrôle de la cour de cassation
2. Les compétences
→ Voir schéma
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3. Les recours
Recours ordinaire : l’appel
→ Vise à substituer à une décision de 1er ressort une autre décision (de dernier ressort) rendue par une
juridiction différente
→ Il est porté dans la juridiction directement supérieure dans la pyramide
→ Elle va rejuger les faits et le droit : aborde le fond du dossier
→ C. jud. Art. 616 : Tout jugement peut aller en appel sauf si la loi en dispose autrement
→ Attention : il ne peut y avoir qu’une procédure en appel entres les mêmes personnes, pour le même
litige
la Cour de cassation vérifie si un jugement ou un arrêt rendu en dernière instance (après épuisement des voies
de recours ordinaires d’appel et d’opposition), viole la loi ou ignore une règle de droit.
→ Bonne application de la loi : pas de cassure, la décision attaquée reste irrévocable et celle valable
→ Mauvaise application de la loi : cassure, renvoie la décision vers une autre juridiction de dernier ressort
mais de même rang
o Dans ce cas, la Cour de cassation annule la décision attaquée et renvoie l’affaire devant une autre
juridiction qui examinera à nouveau l’affaire sur le fond en se conformant à l’arrêt de la Cour de
cassation sur le point que celle-ci a tranché (= juridiction de renvoi)
4. La terminologie :
C. C. C.
cass cass cass
- Les tribunaux rendent des - Les magistrats siégeant dans En règle générale, les parties sont
jugements un tribunal sont des juges demandeur et défendeur sauf :
- Les cours rendent des arrêts - Les magistrats qui siègent - en cour d’appel : appelant et
dans une cour sont des intimé
conseillers - en matière pénale :
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prévenu (assises : accusé)
Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
d. Le ministère public
→ Exerce sa fonction au sein d’un « parquet » et sont donc aussi appelé « le Parquet »
→ Double rôle :
o Représenter et défendre la société
o Punir l’auteur d’une infraction
→ Rend des avis dans des affaires déférés aux juridictions de fond et des conclusions de ses représentants
devant la Cour de cassation
o Qui sont parfois publiées dans une revue juridique en sus de la décision de justice
o Sont qualifiée d’œuvre de « para-jurisprudence » car même si l’arrêt constitue de la
jurisprudence, les conclusions n’en font pas formellement partie et ne sont donc pas à considérer
comme de la jurisprudence au sens strict (constitue pas non plus un élément de doctrine)
→ Ils changent de noms en fonction de la juridiction à laquelle ils sont attachés :
C.
cass → Arrondissement judiciaire : procureur du roi (+substituts)
→ Tribunal du travail : auditeur (+substituts)
Cour C. C. → Cour d’appel et cour d’assises : procureur (+avocats généraux)
d’appel ass trav → Cour du travail : auditeur général (+ avocats généreux)
Tr. 1°
Tr. Tr. → Cours de cassation : procureur général (+avocats généraux)
Fam- entr trav
Corr civ jeu
Trib.
P.J
pol.
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2 types de jurisprudence (= désigne l’ensemble des décisions prises par les cours et tribunaux de Belgique) :
→ Jurisprudence inédite = celle qui n’est publiée nulle part mais qu’on s’est procuré via un avocat ou le
magistrat
→ Jurisprudence publiée = partie de la jurisprudence qui sera jugée suffisamment digne d’intérêt pour être
publiée
Pour éviter de trahir la pensée du magistrat, de nombreux sommaires consistent simplement en la reproduction
d’une ou plusieurs phrases de la décisions
→ Mais ces extraits manquent de lisibilité
Il faudra se diriger vers le texte intégral de la décision (en ligne ou en bibliothèque), dont la revue qui la publier
nous sera indiqué par le site
Mais si le texte intégral n’est pas disponible (ce qui arrive): possibilité d’utiliser la décision qui a simplement et
publiée par extraits
→ cela reste de la jurisprudence (même amputée)
→ contrairement au sommaire, qui constitue une aide à la recherche développé par la maison d’édition
publiant la revue
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Dans la bibliothèque :
− Il y a seulement les formats originaux des revues publiées dans l’année
− A la fin d’une année, toutes les revues publiées sont reliées et transformées en un volume annuel rangé
dans les rayons à ( revues reliées ≠ ouvrages)
− La forme dépend de l’année de publication
Revues publiées dans l’année : sur les présentoirs à l’extrémité de la salle située près de l’accueil par ordre
alphabétique (nom de la revue)
→ Plus récent à l’avant et plus anciens en dessous du présentoirs qui se soulève
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2. Sources jurisprudentielle
Décisions jurisprudentielles publiées dans des revues
→ Mais la plupart sont des revues mixtes (jurisprudence et doctrine)
→ Seules quelque unes sont consacrées qu’à la jurisprudence (les décisions rendues par un type de
juridiction peuvent être publiées au sein d’une revue qui leur est exclusivement réservées).
Décisions jurisprudentielles (qui non publiées sous format papier) sont généralement disponibles par voie
électronique
3. Sources législatives
Les actes législatifs
Dans un ordre hiérarchique : les sources législative : Constitution, lois, règlements
Législation : il arrive au législateur de faire des codifications, c'est à dire, rassembler en un corps unique des
règles précédemment éparses = code officiels
→ Du point de vue de la hiérarchie des normes, les dispositions rassemblées par le législateur dans un code
ont valeur de loi
→ Code civil, code pénal, code judiciaire, …
Code officieux (ex : Larcier) ≠ Code officiel (ex : Code Civil) ≠ Recueils officiels (ex = MB)
→ Version papier et électronique, consultable à partir d’ordi de la bibliothèque ou d’ordinateur perso
localisés dans les bâtiments de la bibli
Moniteur Belge :
→ Version électronique est le principal support
→ Version papier en magasin jusque 1997 (date du début de leur numérisation)
Ils sont rassemblés par branche du droit et par matière (droit civil, droit des affaires, droit pénal, …)
→ La branche ou matière majoritairement représentée dans une rangée est indiquée sur la face latérale de
la première étagère
→ Chaque ouvrage a une cote et une sous-cote
→ De plus en plus sont disponibles via des sites payants
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
1.4. Le magasin
Pour avoir accès aux sources :
→ Aller sur le site de la bibli et s’identifier
→ Une fois la source trouvée : cliquer sur « demande en magasin »
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De manière générale, les outils informatiques présentent un triple avantage, mais ils connaissent également
certains inconvénients et dangers, auxquels le chercheur doit être particulièrement attentif :
Hypothèse : Si Jura ou Strada lex ne fournit que la référence d’une source il faudra procéder en
deux temps.
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Strada lex ‘’ ‘’ ‘’
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Site de la - référence et cote des ouvrages et des - référence et cote des revues de
bibliothèque revues de cette bibliothèque cette bibliothèque
de - hyperlien vers le contenu des revues - hyperlien vers le contenu des
l’Université électroniques et des e-books de cette revues électroniques de cette
SaintLouis bibliothèque bibliothèque
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- référence et cote des ouvrages et des - référence et cote des revues des
Boreal revues des bibliothèques de l’UCL, bibliothèques de l’UCL, l’UNamur
l’UNamur et Saint-Louis et Saint-Louis
Jura semble être une bases de données plus ergonomique et fonctionnelle que Strada Lex
→ Les deux bases de données peuvent faire des choix différents en matière de mots clefs.
→ Les sources référencés peuvent varier en fonction des deux sites.
→ Utilisé les deux bases de données permet d’éviter de passer à côté de sources incontournables et permet
d’étoffer une bibliographie
Pour toutes recherches, on utilisera ces deux bases de données en commençant par Jura
→ Après leur consultation, on aura toutes les sources législatives nécessaires et pertinentes en textes
intégrales.
→ Mais il peut être utile de multiplier les outils de recherche afin d’avoir un maximum d’infos pertinentes
et de repérer d’éventuelles erreurs
Pour la doctrine et la jurisprudence, elles donnent soit le texte intégral soit une référence (pris en relais par
d’autres outils)
→ Détermine le support (ouvrage ou revue)
o Ouvrage : taper le titre dans la barre de recherche du site saint louis –> obtenir cote de l’ouvrage
(attention : si on veut une contribution publiée dans un ouvrages collectifs on doit taper le nom
de l’ouvrage collectif)
o Revue : taper sur Jurisquare ou sur le site de saint louis le titre complet ou en abrégé
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Les actes normatifs énoncent des dispositions qui modifient l’ordre juridique existant.
→ Ils constituent une source de droits et d'obligations juridiques en ce qu'ils ordonnent, interdisent,
octroient des droits et/ou imposent des obligations.
On trouve deux types de publications des actes normatifs : le Moniteur belge (§1) et les recueils officieux (§2).
→ Ces publications sont complémentaires, car elles offrent chacune des avantages distincts
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Contrairement aux autres rubriques, le sommaire du Moniteur ne liste pas les différentes informations
contenues dans cette rubrique-ci, mais se contente de renvoyer aux pages qui les reproduisent
→ délivre le texte officiel des normes qu’il publie → ne fournit aucun renseignement sur l’évolution
→ renseigne son lecteur, au jour le jour, sur normative des textes qu’il publie : il donne le
l’actualité juridique droit à l’instant T
→ sa complétude (le Moniteur est complet puisque, → il n’incorpore pas les modifications successives
par définition, il publie, dans leur intégralité, d’un texte, à l’inverse par exemple du site de la
toutes les normes dont l’opposabilité est Législation belge (Justel) qui fournit une version «
conditionnée à cette formalité) consolidée » de la législation
→ Fournit, en principe, les références aux travaux → on ne trouve pas la mention des arrêtés
préparatoires. d’exécution pris sur la base d’une législation
→ Possible de comparer la version française avec la déterminée, puisque, par hypothèse, ces arrêtés
version néerlandaise : certains termes, obscurs de sont postérieurs à ladite législation
prime abord, sont en réalité mal traduits
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Le dispositif Le protocole
→ « Cœur » du texte normatif : le fond, le contenu même → constitué de deux groupes qui entourent
du texte normatif le dispositif
→ en principe situé au milieu → c’est l’aspect protocolaire ou formel du
→ consacre la volonté de son auteur texte normatif
Comporte : Destiné à :
→ la formulation des règles nouvelles → identifier les textes et leur auteur
→ un certain nombre de dispositions destinées à → faire foi de leur légalité et de leur
o assurer la concordance de ces règles avec la régularité
législation et la réglementation en vigueur, → parfois justifier leur opportunité
o fixer le moment de l’entrée en vigueur du texte → renseigner sur l’identité de textes cités
o déterminer éventuellement l’autorité chargée ou référés au dispositif
de l’exécution
Le Moniteur belge publie aussi, au bas des lois, les références à leurs travaux préparatoires
DATE :
→ Tout texte est daté, mais sa date aura une signification différente en fonction du type de norme
o Loi : date de sa sanction et de sa promulgation par le Roi
o Décret/ordonnance : date de sa sanction et de sa promulgation par le gouvernement
compétent
→ La date d’un règlement est celle à laquelle il a été adopté par son auteur
o Arrêté royal : date de la signature du roi !
INTITULE :
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b. Le dispositif
Agencement formel du dispositif
Le dispositif se compose principalement d’articles et
→ contient des subdivisions et /ou des regroupements d’articles en fonction de la longueur de la norme
et de la nécessité de le structurer
→ en vue d’une meilleure compréhension (et donc d’une meilleure application).
PROMULGATION :
→ La promulgation est l’acte par lequel le Roi, agissant sous contreseing ministériel (art. 106 C°) et en sa
qualité de chef du pouvoir exécutif (art. 37 C°), atteste l’existence de la loi (c’est-à-dire l’accomplissement
des formalités requises) et en ordonne l’exécution (art. 109 C°).
→ Elle conditionne la force exécutoire de la loi, c'est-à-dire son aptitude à recevoir des mesures d'exécution
par les agents de l'autorité publique
→ Sa formule est fixée
DATE :
→ à nouveau reproduite à la fin de celui-ci.
→ Pour rappel, la date de la loi est celle de la promulgation de celle-ci, et non de sa publication
SIGNATURE :
→ authentifie la sanction et la promulgation des lois.
→ Le Roi signe également les arrêtés royaux, puisqu’il en est formellement l’auteur.
CONTRESEEING :
→ nécessaire en raison du principe de l’irresponsabilité du Roi (art. 106 C°).
→ est traditionnellement donné par celui ou ceux des ministres dont les attributions correspondent à
l’objet de la loi ou de l’arrêté royal.
2. Atouts et faiblesses
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Les travaux préparatoires des normes sont habituellement classés en trois catégories :
|2| l’exposé des motifs (pour les projets) ou les développements (pour les propositions)
|3| l’avis de la section de législation du Conseil d’État, ainsi que le texte de l’avant-projet soumis au Conseil
d’État.
Les documents qui suivent référencés /2, /3, ..., reprennent, pour leur part :
|4| les éventuels amendements déposés par les parlementaires en commission (pour apporter des
modifications)
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
|5| le rapport établi au nom de la commission compétente par l’un de ses membres et relatant les travaux de
celle-ci
|7| les éventuels amendements déposés par les parlementaires avant la discussion en séance plénière,
|8| le cas échéant, le ou les avis du Conseil d’État sollicités en cours de procédure
Dans la plupart des cas, une fois le texte voté en séance plénière, il est soumis à la sanction royale
→ Si, au contraire, le processus législatif implique que les deux chambres interviennent (Chambre des
représentants et Sénat), le texte est alors transmis à l’autre chambre et les travaux préparatoires de
celles-ci relatent également les étapes ayant eu lieu en son sein.
→ Toutefois, lorsqu’il est transmis à l’autre chambre, le projet change de numéro.
Elles contiennent tant les débats des réunions publiques de commissions que les discussions en séance publique,
ainsi que le résultat des votes
Le classement se fait par session et est chronologique, de sorte qu’il y a lieu de se référer à la date de la séance
au cours de laquelle les débats et/ou le vote ont eu lieu.
Depuis 2000, le nom officiel des Annales parlementaires de la Chambre a muté en Compte rendu intégral
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− Seul moyen d’accès au Moniteur belge depuis la fin de son impression physique, le site internet du
Moniteur belge
− Il est également possible de faire des recherches par le biais d’une interface similaire à celle de
Législation belge (cf. infra, B), à laquelle on accède via l’onglet « Nouvelle recherche »
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− ce site opère une consolidation pour tous les actes normatifs depuis 1994.
− Moyen de faire des recherche avec 4 champs de recherche
o nature juridique, date de promulgation, date de publication au M.B. et mot(s).
→ contient les versions → Ce site n’a pas le caractère officiel du Moniteur belge. Il peut dès
consolidées des textes lors comporter certaines erreurs
législatifs : prend en compte les
Pas de recensement systématique des normes fédérées
modifications que chaque
(communautés et régions)
législation apporte au droit en
→ le site tend à être moins à jour et moins fiable lorsqu’il s’agit de
vigueur
ces normes. Dès lors, l’on se réfèrera directement au site
→ 2 langues
internet de l’entité émettrice de la norme en question
→ Publication le lendemain de leur
→ Ne contient pas de version consolidée des normes
publication au MB
c. Le site RefLex
http://reflex.conseildetat.be
→ contient les versions consolidées des textes Ne permet pas d’accéder à une législation non
législatifs : prend en compte les modifications que identifiée à propos d’une thématique déterminée
chaque législation apporte au droit en vigueur → contrairement aux sites de la Législation belge
→ 2 langues et du Moniteur belge, son moteur de
→ Publication le lendemain de leur publication au MB recherche ne permet pas de faire une
→ Période couverte très étendue (jusqu’avril 1487) recherche en plein texte au départ d’un
→ renvoie, directement aux décisions rendues et aux verbo.
recours pendant devant le Conseil d’État et la Cour → Pour accéder aux informations recelées par
constitutionnelle cette base de données, il faut nécessairement
→ Permet un croisement avec les informations du site connaître la date de promulgation ou de
de la Législation belge (qui n'est pas officiel et qui publication au Moniteur belge de la norme
peut avoir des erreurs ou manquer d’information) recherchée, ou, en tout cas, l’un ou l’autre
mot(s) de son intitulé
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d. Le site SenLex
Elaboré par le Sénat
a. Jura
Par rapport aux sites publics, tel que le site de la Législation belge, Jura présente l’avantage de contenir des
informations supplémentaires, tel que le renvoi à de la jurisprudence pertinente.
→ Pour le reste, il offre dans l’ensemble les mêmes renseignements que ceux qui sont disponibles sur les
sites publics repris ci-dessus
→ propose une version consolidée des textes législatifs
b. Strada lex
Celui-ci n’est que succinctement abordé dans la mesure où il présente moins d’avantages que les sites
précédemment évoqués
→ A l’instar de Jura et des sites publics reprenant la législation consolidée, Strada lex indique le numéro
des documents parlementaires, la date de la promulgation et de la publication de la loi et de son entrée
en vigueur ainsi que des modifications apportées au texte depuis son adoption
→ A la différence de Jura¸ toutefois, Strada lex ne contient pas d’hyperlien vers les documents
parlementaires.
→ Il ne reprend pas non plus la liste des actes ayant modifié la loi concernée ou de ses arrêtés d’exécution,
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
→ Mais un précieux système de fourniture d’informations sur l’évolution des normes sous forme de ligne
du temps est mis en place progressivement
→ Pour cette raison notamment, il est recommandé de se tourner plutôt vers d’autres sites en ce qui
concerne la recherche d’une norme spécifique.
Les avis de la section de législation du Conseil d’État sont (ou vont être) désormais publiés sur le site du Conseil
d’État
Quant aux normes émanant des entités fédérées, leurs travaux préparatoires respectifs sont publiés sur le site
de chaque parlement concerné, dont les principaux sont :
→ Région wallonne : parlement-wallonie.be
→ Flandre : vlaamsparlement.be
→ Communauté française : pfwb.be
→ Région de Bruxelles-Capitale : parlement.brussels.be
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Par « doctrine » on entend l’ensemble des textes à travers lesquels des auteurs développent un
raisonnement, un commentaire à propos d’un sujet donné de nature juridique et qui sont ensuite publiés sous
une forme ou une autre
S’agissant de cette seconde étape (la recherche en bibliothèque), l’étudiant est susceptible d’affronter une
autre difficulté : la source recherchée n’est pas nécessairement disponible dans son université. En effet,
→ pour des raisons évidentes de place et de budget, la bibliothèque de l’Université Saint-Louis par
exemple n’est pas abonnée à l’ensemble des revues existantes, très loin de là, pas davantage qu’elle ne
fait l’acquisition systématique de tous les ouvrages juridiques qui paraissent sur le marché.
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
→ Une série de sources identifiées comme pertinentes ne se trouvent donc pas à Saint-Louis...,
→ mais il y a moyens de trouver les doctrines manquantes via des sites qui offrent un précieux appui, en
donnant la localisation de la source en question (et la cote précise !) au sein de chacune des
bibliothèques des universités du Royaume qui la possèdent
o Boréal : pour l’Académie Louvain
o Libis : pour les universités flamandes
o UniCat : regroupant l’ensemble des bibliothèques universitaires du pays, entre autres)
JURA STRADALEX
Fournit généralement, en plus de la référence, le plan donne accès aux contributions doctrinales
de l’article de doctrine en question, → sous forme de références,
→ permet au de jauger avec plus ou moins de → sauf pour les articles publiés dans vingt revues
fiabilité l’intérêt que présente le texte, avant papier de la maison d’édition Larcier (Journal
d’aller le quérir en bibliothèque des tribunaux, Jurisprudence de Liège, Mons et
Bruxelles, Journal de droit européen, Journal
Offre l’accès au texte intégral des articles parus dans des tribunaux du travail...),
certaines revues papier, → qui, eux, sont consultables en version full text
→ principalement celles de la maison d’édition par voie électronique
Kluwer qui détient Jura (Revue générale de droit
civil, Revue de droit communal, Aménagement- Quant aux e-books proposés :
environnement, Chroniques de droit social, → de plus en plus nombreux, ils sont
Actualités juridiques des baux... au total une → scindés en autant de résultats qu’il y a de
trentaine) auxquelles l’Université Saint-Louis est chapitres ou de sections dans leur table des
abonnée, ce qui constitue une particularité de matières,
grande valeur → ce qui ne simplifie hélas ni la recherche ni leur
référencement
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
La jurisprudence recouvre l’ensemble des décisions rendues par les juges dans les litiges qui leur sont soumis et
eu égard aux règles de droit
L’ordre dans lequel ces éléments sont classés présente des variantes en fonction des revues.
a. La fiche d’identité
La fiche d’identité de la décision est composée de la provenance et la date de la décision.
→ Provenance : la juridiction, voire la chambre, qui a rendu la décision, avec le détail de la localité où elle
siège
o sauf s’il s’agit d’une juridiction suprême, auquel cas elle est unique
o Cette inscription se fait souvent en abrégé.
→ La date comprend le jour, le mois et l’année
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
b. La notice
La notice est l’indication, par une série de mots-clés ou de verbos, des divers problèmes juridiques dont il est
question dans la décision.
→ Ces mots-clés, énoncés par ordre de généralité décroissante
→ le plus souvent imprimés en majuscules
→ Elle se retrouve également souvent indiquée en caractères gras.
→ Œuvre de l’éditeur de la revue et ajoutée après coup, elle ne fait pas partie de la décision.
c. Le sommaire
Le sommaire constitue « le résumé de la décision ou, plus précisément, la mise en formule raccourcie du ou des
principes juridiques que la décision utilise ».
Il s’agit souvent d’un « copier-coller » de passages importants de la décision.
Il est généralement présenté en italique.
Établi par la rédaction de la revue et destiné à faciliter les démarches du lecteur, le sommaire n’a rien d’officiel non plus
Si le nom des parties en cause est mentionné, il l’est selon le schéma suivant :
→ « demandeur c. défendeur »
→ « appelant c. intimé » : en degrés d’appel le « c. » signifiant « contre »
→ « demandeur en cassation c. défendeur en cassation »,
Certaines revues publient également le nom du ou des magistrats ayant siégé, ainsi que le nom des avocats
plaideurs.
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Se place après le corps de la décision proprement dite, donc tout à la fin du texte
Nous passerons en revue les jugements et arrêts des différentes juridictions de droit interne, tout en signalant
que les décisions de juridictions de droit supranational se présentent selon un schéma globalement similaire
La présentation des décisions des juridictions de fond a sensiblement évolué ces dernières années.
→ Chaque juridiction possède ses propres habitudes et spécificités, qu’elle fait évoluer de manière
autonome.
→ Il n’en demeure pas moins que subsistent, dans toutes les décisions des juridictions de fond, deux
grandes parties : les motifs et le dispositif
a. Les motifs
Sens strict : Pris dans leur sens large, les motifs se subdivisent en visas, en préalables et en examen des moyens
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Bien qu’ils fassent partie intégrante de la décision, les visas sont rarement reproduits dans les revues
Sur le fond, le juge confronte les arguments de l’un et de l’autre à la réalité des faits (problèmes de preuve) et
aux exigences des règles de droit
→ À l’issue de cet examen, le juge prend parti : il fait droit, en tout ou en partie, aux prétentions (ou
défenses) de l’un des plaideurs
b. Le dispositif
L’expression « Par ces motifs » introduit le dispositif du jugement ou de l’arrêt
→ c’est-à-dire la solution que le juge impose aux parties comme étant celle qui est exigée non par lui, mais
par la règle de droit.
→ Cette solution n’anéantit pas l’éventuelle décision précédente mais, en revanche, s’y substitue
entièrement.
Le dispositif est, bien évidemment (pour les parties en tout cas), l’élément essentiel de la décision
→ Il ne se conçoit cependant que comme le prolongement et la conclusion des motifs
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
La présentation des arrêts de la Cour de cassation obéissait jusqu’il y a peu à un formalisme rigoureux, qui rendait
ces arrêts difficilement compréhensibles pour le lecteur non initié
→ Depuis 2002, des efforts graduels ont été entrepris pour « démocratiser » le langage judiciaire, et celui
de la Cour de cassation en particulier
→ Nous pouvons donc identifier et détailler trois périodes
[ JUSQU’EN 2001 ]
Tout d’abord, les arrêts prononcés jusqu’en 2001 comprenaient quatre parties, formant de véritables entités
distinctes et présentées comme suit :
a. Les visas
Précédés du participe « Vu », les visas
→ renvoient à la décision attaquée par le demandeur en cassation.
→ Pour un approfondissement de la problématique portée par l’arrêt, il peut être utile de lire au préalable
la décision attaquée.
Articulée sur un ou plusieurs moyens (eux-mêmes divisés, le cas échéant, en branches), son argumentation était,
jusqu’en 2001, toujours développée selon un schéma comportant trois parties :
→ « Sur le moyen pris de » : énumération des dispositions légales ou des principes de droit que le
demandeur considère comme violés par le juge du fond
→ « en ce que » : condensé (ou reproduction par extraits) de la décision attaquée, passages que le
demandeur estime donc critiquables en droit
→ « alors que » : indication des griefs du demandeur (=reproches du juge), càd
o soit du raisonnement que, selon le demandeur, le juge du fond aurait dû adopter,
o soit des textes ou principes qu’il aurait dû appliquer,
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
o soit encore, si ces textes et principes sont adéquats, de la manière dont il aurait dû les interpréter
c. Les motifs
Vient ensuite le premier « Attendu », introduisant les motifs
En général, dès lors qu’un moyen s’avère fondé (ce qui suffit pour entraîner la
cassation de la décision attaquée), la Cour de cassation s’abstient d’examiner
les autres moyens du pourvoi
d. Le dispositif
Précédé de l’expression « Par ces motifs », le dispositif des arrêts de la Cour consiste essentiellement soit à casser
(anéantir) en tout ou en partie la décision attaquée, soit, au contraire, à rejeter le pourvoi. Dans l’hypothèse où
la Cour casse la décision querellée, la cause devra être à nouveau jugée quant au fond par une juridiction de
même degré que celle qui a rendu la décision cassée (mais pas la
même, naturellement). Si, par contre, la Cour rejette le pourvoi, la
décision attaquée devient irrévocable, puisque tous les recours
internes ont été exercés (un recours auprès de la Cour européenne
des droits de l’homme est toutefois toujours possible).
[ DE 2002 A 2005 ]
Depuis le 1er janvier 2002, une certaine évolution a marqué la rédaction des décisions de la Cour de cassation.
Les changements opérés dans un premier temps (2002-2005) peuvent être schématisés comme suit :
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Les visas (« vu que ») ont été remplacés par la subdivision « I. La décision attaquée »
L’exposé des moyens ne se fait plus selon le schéma « Sur le moyen pris de – en ce que Dans la foulée, tous
– alors que », mais est remplacé par « III. Le(s) moyen(s) de cassation », lesquels les « que » qui
distinguent clairement : débutaient toute
→ les « dispositions légales violées » (ancien : « Sur le moyen pris de ») nouvelle phrase ont
→ les « décisions et motifs critiqués » (ancien : « en ce que ») naturellement
→ les (ancien : « alors que »). disparus
Le dispositif termine toujours l’arrêt, avec les mots « Par ces motifs »
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
[ DEPUIS 2006 ]
D’autres adaptations ont suivi dans une seconde phase (depuis
2006), qui portent sur les éléments suivants :
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
[ EN GROS ]
JUSQU’A 2002 2002 A 2005 DEPUIS 2006
Les visas « vu » I. La décision attaquée
I. La procédure devant la Cour
II. La procédure devant la Cour
L’exposé des III. Le(s) moyen(s) de cassation II. Les moyens de cassation
moyens
« Sur le moyen pris de » « Dispositions légales violées » « Dispositions légales violées »
« en ce que » « Décisions et motifs critiqués » « Décisions et motifs critiqués »
« alors que » « Griefs » « Griefs »
L’examen IV. La décision de la Cour
des moyens « attendu que » III. La décision de la Cour
« attendu que »
Dispositif
« par ces motifs » « par ces motifs » « par ces motifs »
Cette double fonction explique que le Conseil d’État est constitué de deux sections indépendantes :
Forme une juridiction contentieuse, compétente notamment Dans les conditions prévues par les lois
pour suspendre ou annuler des actes administratifs (individuels coordonnées sur le Conseil d’État, cette section
ou réglementaires) d’autorités administratives donne des avis aux pouvoirs législatif et
→ C’est à ce titre que le Conseil d’État peut se targuer d’être exécutif qui souhaitent prendre une initiative
la juridiction administrative suprême en Belgique. législative
Le contrôle de légalité constitue, dans ce cadre, sa principale Attention : ces avis ne constituent pas, à
activité (qui lui est réservé à elle seule) l’inverse des arrêts de la section du
→ ne vise pas seulement le contrôle de la conformité des contentieux administratif, de la jurisprudence !
actes administratifs par rapport à la loi (au sens strict) → ces avis sont à retrouver soit dans les
→ mais aussi par rapport à toute norme de niveau législatif travaux préparatoires des normes
→ et, au-delà, par rapport à toute norme hiérarchiquement analysées, soit sur le site du Conseil
supérieure à ces acte d’État, dans sa partie dédiée aux avis
de la section de législation
Le siège de la matière se trouve dans les lois organiques sur le Conseil d’État (coordonnées par l’arrêté royal du
12 janvier 1973), spécialement aux art 14 et 17 (relatifs, bien entendu, à la compétence de la section du
contentieux administratif)
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
a. Les motifs
[ Jusque 2016-2017 ] (en fonction des chambres)
La première partie de l’arrêt comprend tout d’abord les visas
→ On y relate les différentes étapes de la procédure écrite (« Vu ») et de la procédure orale (« Entendu »)
→ on fait référence au fondement légal de l’arrêt.
→ Les visas ne sont pas reproduits au Recueil des arrêts du Conseil d’État (R.A.C.E.) ni dans les autres revues.
Une fois cet examen achevé, et pour autant qu’un constat positif soit émis par lui sur la compétence et la
recevabilité, le Conseil d’État abordera le fond de l’affaire.
→ Les moyens retenus sont envisagés en principe un par un.
→ Après chaque exposé à la fois du moyen formulé par la partie requérante et de la réponse apportée par
la partie adverse, le Conseil d’État se prononce sur le moyen (examen des moyens),
o en indiquant les raisons qui lui permettent de conclure que celui-ci est fondé ou, dans le cas
contraire, qu’il ne peut être accueilli
→ En général, dès lors qu’un moyen s’avère fondé et suffit pour entraîner l’annulation de l’acte attaqué, le
Conseil d’État s’abstient d’examiner les autres moyens de la requête
o à moins que ceux-ci soient de nature à aboutir à une annulation plus étendue.
La motivation des arrêts du Conseil d’État est généralement plus étoffée que celle des arrêts de la Cour de
cassation
→ Il convient, en somme, d’identifier les différents acteurs qui s’expriment dans ces paragraphes débutant
tous par « considérant »
o partie requérante, partie adverse, éventuellement partie intervenante, et Conseil d’État
→ Telle est la principale difficulté dans la lecture d’un arrêt rendu par cette juridiction jusqu’il y a peu
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
b. Le dispositif
[ Jusque 2016-2017 ] (en fonction des chambres)
Le dispositif contient la décision et débute traditionnellement
par le terme « Décide »
Elle est désormais compétente pour contrôler la conformité des lois, décrets et ordonnances
→ aux règles répartitrices de compétences (entre l’État, les communautés et les régions)
→ aux dispositions du Titre II de la Constitution (intitulé « Des Belges et de leurs droits ») ainsi qu’
→ aux articles 143, §1er (loyauté fédérale), 170, 172 (légalité et égalité des impôts) et 191 (protection des
étrangers) de ladite Constitution
Le siège de la matière se situe à l’article 142 de la Constitution ainsi que dans la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur
la Cour constitutionnelle.
→ Les arrêts de la Cour constitutionnelle sont rendus
o soit sur recours en annulation (art. 1er et s.),
o soit sur demande de suspension (art. 19 et s.), mais c’est plus rare
o soit encore sur question préjudicielle (art. 26 et s.)
Question préjudicielle : il s’agit d’une question posée par une autre juridiction nationale concernant la
compatibilité des normes de valeur législative invoquées devant elle avec les normes supérieures dont la Cour
constitutionnelle est garante
→ de la solution que le juge (qui pose la question) apportera au litige pendant devant lui dépendra de la
réponse à la question posée
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Recours en annulation : il peut être intenté par toute personne intéressée dans le but de faire annuler, et donc
de voir disparaître en principe avec effet rétroactif, une norme de niveau législatif de l’ordre juridique belge au
motif que cette norme viole les normes supérieures dont la Cour constitutionnelle doit assurer le respect
Les arrêts de la Cour constitutionnelle sont rédigés dans un style dépourvu des participes « vu », « considérant
», « attendu »
→ Il s’agit donc de textes se composant de phrases libres, construites de manière courante
→ L’objet de la question
→ II. Les faits et la procédure antérieure
→ III. La procédure devant la Cour,
→ IV. En droit.
[ En 2003 ]
Les chapitres I et III ont fusionné, de sorte que la structure d’un tel arrêt se présente aujourd’hui comme suit :
→ Objet de la question préjudicielle et procédure
→ II. Les faits et la procédure antérieure
→ III. En droit.
o constitue la partie substantielle de l’arrêt.
o Il est divisé en alinéas, eux-mêmes répartis sous les lettres A et B.
o La lettre A annonce des alinéas (appelés informellement « considérants »), dans lesquels la
Cour expose les points de vue des parties à la cause.
o La lettre B correspond aux considérants dans lesquels la Cour se prononce sur la question
posée.
o C’est donc sous la lettre B que résident les motifs sensu stricto de l’arrêt.
o À l’intérieur des parties A et B, les différentes phases de raisonnement sont annoncées avec
des chiffres
De manière générale, la Cour annonce le dispositif de l’arrêt par ces mots : « Par ces motifs »
→ Ce dispositif consiste en la réponse à la question posée
→ « La Cour dit pour droit… » que telle (partie de) disposition concernée par la question viole ou ne viole
pas les dispositions invoquées.
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
[ En 1997 ]
La structure d’un tel arrêt a été quelque peu modifiée : Il n’y avait alors, en principe, que 3 chapitres :
→ L’objet du recours
→ II. La procédure
→ III. En droit
[ Depuis 2003]
On ne compte désormais plus que 2 chapitres :
→ Objet du recours et procédure
→ II. En droit
On rappelle à cet égard qu’en ce qui concerne les décisions des cours et tribunaux judiciaires, et singulièrement
des juridictions de fond, seule une partie d’entre elles était, jusqu’à présent, publiée.
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Toutefois, par une loi du 5 mai 2019, le législateur a prévu que tous les jugements et arrêts seraient publiés,
après anonymisation, sur une banque de données électronique, accessible au public, à partir du 1er septembre
2021 au plus tard.
→ Il reste que, pour les décisions rendues avant le 1er septembre 2021, les instruments « papier »
répertorient des décisions de justice dont la trace n’apparaît nullement dans les bases de données.
→ Les outils informatiques et papier se révèlent donc intimement complémentaires
→ ils continueront d’ailleurs de l’être à l’avenir si l’encodage informatique des décisions rendues à partir
du 1er septembre 2021 n’atteint pas le degré d’exhaustivité annoncé
profondément remanié en 2007 et propose désormais un très large éventail de décisions de justice émanant de
toutes les juridictions belges, ainsi que de certaines juridictions supranationales.
→ Les décisions sont présentées soit dans leur texte intégral, soit sous forme de sommaire ;
→ parfois encore, seule la référence est mentionnée.
o C’est notamment le cas de la plupart des décisions des juridictions de fond, assorties de la seule
référence ou, au mieux, du sommaire de la décision.
o Dans cette hypothèse, et pour autant que la décision ait bien été publiée, il s’agira, dans un second
temps, de retrouver le document sur un autre site ou sous forme « papier », grâce aux références
identifiées au préalable (et dont la cote aura été fournie grâce au lien « bibliothèque » du site de
l’Université Saint-Louis)
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
La Pasicrisie belge
Toutefois, une revue générale mérite bien son appellation de revue de jurisprudence : la Pasicrisie belge (Pas.)
→ publication mensuelle (non mixte), éditée chez Bruylant depuis 1814 et la plus couramment utilisée.
→ Elle reproduit intégralement un grand nombre de décisions de jurisprudence sans les assortir de
commentaires
o sauf en ce qui concerne les arrêts de la Cour de cassation, auxquels sont souvent ajoutées des
notes infrapaginales, de concordance ou explicatives)
Et la fin de chaque année civile, les mensuels (/1, /2, etc.) sont reliés en fin d’année, dans 1, 2 ou 3 volumes
annuels (I, II et III), un volume supplémentaire constituant les tables annuelles
→ les 12 parties I dans un tome : Cassation : I (parfois divisé en deux volumes)
→ les 12 parties II, III et IV dans un second tome : Appels – Tribunaux – Conseil d’État : II)
→ un troisième tome étant constitué de tables
Toutefois, les livraisons mensuelles – qui reprennent donc les arrêts de la Cour de cassation prononcés durant
le mois en question – les plus récentes ne sont pas encore reliées.
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Q1- Séminaire de méthodologie juridique | Anna Sonnenschein
Devant l’inflation de la production jurisprudentielle, la Pasicrisie ne reprend cependant plus, depuis 1998, que
les arrêts de la Cour de cassation
→ ce qui en fait, depuis lors, une revue spécialisée du point de vue de la juridiction visée
Rappelons que, pour sa part, la revue officieuse Pasicrisie (Pas.) contient un nombre élevé d’arrêts de la Cour
de cassation, sans que la reproduction en soit toutefois automatique.
→ En revanche, le site internet de la Cour tend véritablement à la systématicité.
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