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INTRODUCTION GENERALE
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PREMIERE PARTIE : REDACTION DES ACTES LEGISTIQUES OU
NORMATIFS
La légistique est un art. Elle accède désormais au rang de science. Elle était
l’art de légiférer et elle n’a acquise que très progressivement son caractère
scientifique.
Elle est ce que l’on nommait autre fois la méthode législative, autrement dit
l’étude du processus intellectuel de l’élaboration des lois. La légistique a pour objet
de présenter l’ensemble des règles, principes et méthodes qui doivent être observés
dans la préparation des textes normatifs (lois, ordonnances, décrets).
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normatif notamment l’étude de la rédaction des lois. Dans le processus d’élaboration
d’un texte normatif, les questions préalables sont abordées avant que la rédaction
proprement dite des actes normatifs ne soit menée.
L’édition d’une norme unilatérale doit avant tout avoir pour objet de résoudre
un problème clairement identifié pour lequel des solutions non normatives
apparaissent manifestement inappropriées. De ce fait, le pouvoir réglementaire ou le
législateur doit assurer l’adaptation permanente des textes à l’évolution des
circonstances ou de droit ou de fait qui ont motivé leur adoption.
Pour ce faire, une étude d’impact doit être réalisée (Section I) autant qu’il doit
être tenu compte de la hiérarchie des normes juridiques (Section II).
Toute idée d’action publique dont la mise en œuvre peut conduire à l’édiction
d’une norme doit faire l’objet d’une étude même sommaire destinée à présenter les
problèmes à résoudre, la solution recherchée, les avantages et les inconvénients
respectifs des différentes options qui sont envisageables pour la mettre en œuvre.
Avant de rédiger un projet de texte, il convient d’examiner quelques questions.
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PARAGRAPHE 1. LE QUESTIONNEMENT DU POUVOIR
REGLEMENTAIRE OU DU LEGISLATEUR
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son contexte, la technique légistique a pour finalité de conserver la logique du
système juridique et d’en maintenir la légitimité.
A- LA CONSTITUTION
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Issues des engagements internationaux du Cameroun et régulièrement
introduite dans le système juridique, elles s’imposent à toutes les normes de droit
interne excepté celles qui ont valeur constitutionnelle.
L’acte législatif par excellence est la Loi qui fait l’objet de délibération et d’un
vote par le corpus législatif au sein d’un Parlement issu du peuple et rendu
exécutoire par sa promulgation par le Président de la République. La loi fixe les
règles générales relatives à l’organisation de pouvoirs publics, des services publics et
les prescriptions permettant le déroulement harmonieux de la vie sociale et politique.
Elle est la source essentielle du droit ; elle ne comporte en principe que des énoncés
d’ordre général dont les modalités d’application doivent par la suite être déterminées
par le pouvoir réglementaire par voie de décret ou d’arrêté.
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-la loi organique. Elle est relative à l’organisation et au fonctionnement des
institutions dont elle fixe les modalités sur la base des principes posés par la
Constitution ;
-la loi ordinaire. Elle est prise en fonction des circonstances pour organiser
dans différents domaines de la vie de la Nation.
2. Les Ordonnances
L’ordonnance ayant valeur de loi, elle peut abroger une loi antérieure. Du fait
qu’elle émane du Gouvernement, la présentation formelle à laquelle elle se
rapproche avec quelques variantes de terminologie dans le titre : la formule décisoire
et la formule finale exécutoire.
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L’ordonnance comporte des visas ; la formule finale exécutoire peut être celle
exécutée dans un décret : « la présente ordonnance sera publiée en français et en anglais
selon la procédure d’urgence et enregistrée au journal officiel » ; ou celle utilisée dans une
autre loi : « la présente ordonnance sera publiée en français et en anglais selon la procédure
d’urgence et enregistrée au journal officiel, elle sera exécutée comme loi de l’Etat ». Dans
certaines circonstances, la mention du recours à la procédure d’urgence en matière
de publication peut être de rigueur. Après ratification, l’ordonnance est assimilée à
une loi et ne peut être contestée que par la voie d’exception d’inconstitutionnalité.
Il existe une hiérarchie au sein des normes réglementaires. Ainsi, les décrets
s’imposent aux autres actes réglementaires émanent des autres autorités de l’Etat
comme les autorités décentralisées. Les actes individuels doivent de façon générale
respecter les actes réglementaires en vigueur dans le domaine où ils interviennent.
Les actes administratifs unilatéraux sont les actes pour lesquels l’expression
d’une seule volonté précisément celles de l’Etat, d’une Collectivité territoriale
décentralisée ou d’un établissement est suffisante pour créer une situation de droit
dont la disposition est obligatoire ; les actes administratifs unilatéraux se présentent
en deux catégorie :
Les actes administratifs unilatéraux peuvent être pris sous la forme d’une
décision, d’un arrêté, ou d’un décret.
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La décision a pour objet soit de régler un cas individuel ou des situations
collectives similaires soit de prescrire la solution à donner à une question déterminée.
L’appellation décision est réservée aux mesures d’ordre interne des ministres, des
autorités secondaires (gouverneur, maire, sous-préfet..), chefs d’établissement
publics lorsqu’elles prennent la forme d’un acte administratif.
Le décret est l’acte administratif du niveau le plus élevé dans la hiérarchie des
normes réglementaires. Il est du ressort du Président de la République et du Premier
Ministre dans les domaines dans lesquelles la compétence leur est reconnue par la
Constitution ou la loi. Le décret peut être individuel ou réglementaire. Les décrets
individuels sont ceux qui nomment aux emplois supérieurs de l’Etat, intègrent ou
révoquent au niveau de la fonction publique. Les décrets à caractère réglementaire
sont les décrets organiques qui portent généralement sur l’organisation des pouvoirs
publics.
E- LA JURISPRUDENCE
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L’étude de la légistique postule l’atteinte de deux objectifs :
-la simplification du droit qui non seulement permet de lutter contre toute
complexité technique qui limite la souplesse et l’adaptabilité nécessaire des textes.
D’où le rejet de toute ambigüité, totologie ou d’imprécision fâcheuse ;
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Par ailleurs, s’agissant des institutions locales ou infra étatiques, l’élaboration
des textes notamment réglementaire se fait de manière différente de celle évoquée
s’agissant de l’administration centrale. En effet, dans une structure administrative
décentralisée, le projet de décision et d’arrêté est préparé par le service juridique de
ladite structure et transmis à l’autorité principale pour signature.
Les textes normatifs (lois, décrets, arrêtés) doivent se conformer à des règles de
structure qui fixent tant leur présentation extérieure que leur contenu.
A. LE TITRE
Le titre d’un texte n’a aucune valeur normative. Si l’intitulé ne coïncide pas
avec le dispositif du texte, seul ce dernier a force obligatoire. Tous les textes doivent
toutefois être dotés d’un titre qui précise clairement l’objet du texte sous une forme
aussi concise que possible. Le titre est bâtit sur le schéma suivant : Loi ou décret n°…
du…modifiant…et relatif à…
B. LA PRESENTATION
Elle doit être bonne pour plus de clarté, de précision et d’intelligibilité du texte
normatif.
Il indique les raisons pour lesquelles le texte est élaboré, le projet de loi est
soumis au Parlement, l’esprit dont il procède et les objectifs qu’il se fixe. Il comporte
une brève explication par article. Il n’est pas discuté devant le Parlement et n’est pas
publié au journal officiel.
D. LES VISAS
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Seuls les textes réglementaires (ordonnances, décrets, arrêtés) ont des visas.
Les lois n’en ont pas. Les visas n’ont aucune valeur juridique et sont toujours
facultatifs. Ils montrent que l’acte administratif n’est pas pris de façon arbitraire et
s’inscrit dans la légalité. L’indulgence du juge administratif pour absence des visas
ne doit toutefois pas être pour le rédacteur un motif de négligence. Les visas ont pour
rôle :
-de donner la liste des textes dont l’acte fait application ou qu’il modifie tous
les textes dont il est fait application, doivent y figurer.
NB : Il faut viser le texte avec son intitulé exact ou officiel. Exemple : Vu la Loi
n°96/06 du 18/01/1996 portant révision de la Constitution du 2 juin 1972. L’ordre des
visas suit la hiérarchie des normes, la chronologie de leur édiction.
A. LES SUBDIVISIONS
-titre ;
-chapitre ;
-section ;
-article.
Les Codes seuls utilisent les parties et les livres. Le choix dépend de la
longueur du texte ; seul en principe les textes longs utilisent toutes les subdivisions.
L’unité de base d’un texte normatif est l’article. Une loi peut comporter un
article unique. Exemple : « la peine de mort est abolie ». L’article est subdivisé en alinéa
parfois regroupé dans un ensemble introduit par des chiffres romains. L’alinéa doit
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comprendre au moins une phrase entière ; les alinéas peuvent eux-mêmes être
subdivisés pour les besoins d’une énumération.
Le plan d’un texte normatif doit permettre une rédaction concise, un repérage
facile des dispositions et un minimum de renvoie d’une disposition à une autre. Le
plan d’un texte normatif peut en général être établit soit à partir des principaux
éléments du champ d’application de la loi ou du décret soit en présentant d’abord les
règles générales à toutes les matières puis les règles applicables à chacune d’entre
elles. Le plan d’un texte normatif résulte de la seule succession des articles.
Les articles sont numérotés dans l’ordre croissant. Les modifications d’un texte
suivent l’ordre des articles du texte modifié ; les modifications des articles d’un Code
se font également dans l’ordre des numéros de celui-ci.
-le lieu de signature. Les lois et les actes réglementaires portent la mention du
lieu de signature ou de promulgation. Cette mention peut déterminer le droit
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applicable ; elle authentifie la signature et atteste que le signataire a bien en personne
signé l’acte qui porte son sceau.
A. LES MOTS
Chaque fois qu’il est possible, le législateur doit s’exprimer de manière à être
compris de tous. Chaque fois qu’il est nécessaire, le législateur doit utiliser la
précision de son langage technique garantie de clarté, de sérénité et de liberté. Les
sigles et abréviations sont en principe prohibés. Toutefois, le recours à un sigle peut
être admis si celui-ci est d’usage courant et a été développé dans le texte la première
fois qu’il a été employé.
B. LE TEMPS ET LE MODE
C. LA PONCTUATION
D. LA CLARTE
Pour assurer cette clarté, il faut respecter les règles de rédaction suivante :
-être bref : les articles seront bref ; chaque phrase ne doit pas exprimer plus
d’une idée ;
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-séparer le principe des exceptions : le principe doit être posé avant les
exceptions ou dérogations qui feront l’objet des articles suivants ;
-ne jamais modifier le sens d’un mot à l’intérieur d’un même texte.
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l’administration publique communiquent entre eux avec les administrés ou usagers.
L’action administrative ne peut être utile voire efficace que si elle s’exerce dans la
clarté, la précision et la cohérence, d’autant plus que la qualité des correspondances
qui sortent d’une administration peut avoir un impact positif ou négatif sur l’image
de la dite administration. Il convient dans un chapitre préliminaire de présenter les
éléments préalables que l’on doit maitriser avant d’aborder tour à tour les caractères
de la rédaction administrative (chapitre 1), le style et le vocabulaire (chapitre 2) et les
documents de la correspondance administrative (chapitre 3).
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le rédacteur doit avoir présent à l’esprit que le destinataire de son texte présenté soit
dans une lettre, une note, soit un rapport ou un compte rendu n’aura d’autre moyen
de s’informer que par le message reçu. Pour ce faire, toute ambigüité, omission
volontaire ou non, peut provoquer des réactions inattendues.
PARAGRAPHE 1. LA LECTURE
PARAGRAPHE 2. L’EXERCICE
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L’aptitude à écrire facilement se développe si l’on s’astreint à rédiger des
textes cours que l’on relira en se corrigeant, en cherchant les termes corrects en
supprimant ceux inutiles et en améliorant la ponctuation.
On ne se lance pas dans une rédaction sans une préparation minutieuse, sans
réflexion. La préparation renvoie à la connaissance et l’analyse du dossier, la
synthèse des problèmes et la proposition des solutions, la maitrise des textes
législatifs et réglementaires, l’élaboration du plan.
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La rédaction doit être conduite dans le respect du principe de légalité
(juridicité), d’autant plus que l’administration doit poser des actes conformes à la
légalité au risque de voir ses agissements remis en cause par les administrés et
éventuellement sanctionné par le juge administratif ou judiciaire selon que sa
compétence est retenue.
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- Vous voudrez bien prendre les dispositions utiles pour…
La conclusion doit être soignée dans le fond que dans la forme, car le lecteur
reste sous l’impression des dernières phrases
Ecrire diffère du mot rédiger. En effet, alors que pour le premier (écrire) il
s’agit de transposer sur un support de façon quelque peu désordonné les signes
convenus ; pour le second (rédiger), il s’agit d’exprimer sa pensée dans un ordre
impératif.
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Par style et relativement au langage, il faut entendre : aspect de l’expression
littéraire dû à la mise en œuvre des moyens de pression dont le choix résulte dans la
conception classique des conditions du sujet et du genre et dans la conception moderne de la
réaction personnelle de l’auteur en situation.
C’est la manière d’être, de faire. Pour BUFFON, « le style est l’homme même ».
JOUBERT quant à lui soutient « qu’on reconnaisse souvent un excellent auteur au
mouvement de sa phrase et à l’allure de son style ». Paul VALERY écrit que « le style
résulte d’une sensibilité spéciale à l’égard du langage, cela ne s’acquiert pas, mais cela se
développe ».
Si chaque personne a son style, l’administration qui est une personne morale a
le sien ; il est alors indispensable que ceux qui parlent et surtout écrivent en son nom
s’imprègnent du style administratif au lieu d’utiliser celui qui leur est propre.
Étudier le style administratif revient à relever les caractères de tout style dont il est
porteur (section 1) avant de mettre en exergue ceux qu’ils singularisent en raison de
la spécificité de l’administration matérialisée par son activité (section 2).
PARAGRAPHE 1. LA CLARTE
Un style est clair lorsqu’on comprend sans effort, sans recherche inutile et
dans la première lecture la signification des phrases d’un texte. Il s’agit d’un aspect
fondamental car comme le soulignait LIVAROL, « ce qui n’est pas clair n’est pas
français ».
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Rédiger correctement ou avec clarté c’est choisir un langage qui sera compris
de la personne à qui on s’adresse. Cela suppose un langage clair, adapté et conforme
aux règles grammaticales. Il ne faut surtout pas perdre de vue que lorsqu’on rédige,
l’objectif est de livrer un message, de communiquer des informations, de poser un
problème ou d’en résoudre. Autrement dit, pour être compris de notre lecture nous
devons utiliser le vocabulaire connu de lui.
PARAGRAPHE 2. LA PRECISION
PARAGRAPHE 3. LA CONCISION
PARAGRAPHE 4. LA RIGUEUR
PARAGRAPHE 5. LA SIMPLICITE
C’est le caractère de ce qui est facile à comprendre, à exécuter. Un style est dit
simple lorsqu’il est naturel et de bon goût ; la simplicité se démarque de la familiarité
et de la vulgarité. Ce qui veut dire que le rédacteur n’écrira pas comme il parle mais
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il cherchera à traduire sa pensée le plus naturellement possible tout en évitant d’être
prétentieux.
PARAGRAPHE 1. LA DIGNITE
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L’administration est une vaste structure pyramidale organisée
hiérarchiquement. De la base de la pyramide jusqu’au sommet de l’Etat ou de la
société, il existe un ensemble complexe de rapport de subordination. Au sein de
l’administration, il y’a donc :
PARAGRAPHE 3. LA RESPONSABILITE
En outre, la première personne du pluriel ‘‘nous’’ est utilisée par des entités
dont la gestion repose sur des organes collectifs. Exemple : Conseil d’administration,
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Comité de gestion… Soit par l’administration pour des actes auxquels on veut accorder
une importance ou une solennité particulière ; dans ce cas, le ‘‘nous’’ prend le pluriel
de majesté.
PARAGRAGPHE 4. L’OBJECTIVITE
L’administration étant au service du public, elle sert non pas les intérêts
particuliers mais plutôt l’intérêt général qui reste et demeure la noble cause de son
administration. Elle se doit en conséquence d’être impartiale, objective, sans passion
et de ne pas exprimer des sentiments personnels. En effet, le signataire n’écrit pas en
son nom mais au nom de l’administration, et en raison des fonctions qu’il exerce au
sein de la structure administrative. Ces fonctions sont indépendantes de la personne
du titulaire. Le texte doit pouvoir être accepté par n’importe quel agent investi dans
les mêmes fonctions.
NB : J’ai le regret à la place de j’ai l’honneur atténue une réponse négative. J’ai le
plaisir est employé pour annoncer au destinataire un événement agréable.
PARAGRAPHE 5. LA COURTOISIE
Elle est due aux administrés qui sont des citoyens et dignes de respect. Elle
s’applique aussi entre les services ou elle se manifeste par le respect des nuances
hiérarchiques ; l’écrit administratif doit éviter les expressions injurieuses ou
péjoratives, les appréciations trop sévères, blessantes pour la dignité et l’amour
propre de celui qui en est l’objet. L’on doit éviter des refus brutaux qui rendent
choquantes les réponses négatives de même que des ordres trop secs ou impératifs. Il
faut éviter de mentionner les noms des tiers informateurs lorsque cela pourrait leur
causer des ennuis.
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-Votre demande est ridicule -Votre demande me paraît peu fondée
-Comment avez-vous pu présenter une -Je ne comprends pas comment vous
requête aussi stupide ? avez pu présenter une telle requête ou
une requête aussi mal venue
-Je refuse votre demande -Il ne m’est pas possible de donner une
suite favorable à votre demande
-Je regrette catégoriquement votre -J’ai le regret ou je suis au regret de vous
demande faire connaitre qu’il ne m’est pas possible
d’étudier votre dossier
-Je ne peux pas vous répondre -J’ai pris bonne note de votre demande
maintenant. Veuillez formuler votre que j’ai soumise à l’étude de mes
demande plus tard services. Je ne manquerai de vous
informer dans les meilleurs délais
-Je vous prie de me transmettre ce
-Transmettez-moi ce dossier dossier
-Je vous serai obligé ou j’attacherai du
-Tâchez d’apporter plus de soin aux prix à ce que vous apportiez aux dossiers
affaires qui vous sont confiées à vous confier
PARAGRAPHE 6. LA PRUDENCE
-toute faute, erreur ou négligence révélée par écrit sera imputée par le public à
l’ensemble de l’administration voire au gouvernement ;
-la mesure prise par le fonctionnaire doit pouvoir être acceptée par son
successeur dans l’optique de la continuité de l’action administrative ;
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Pour ces raisons, les affirmations, les appréciations et les souhaits seront
nuancés et le plus souvent exprimés au conditionnel.
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CHAPITRE 2- LE VOCABULAIRE ADMINISTRATIF
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s’interroger à la formule d’appel (paragraphe 1), les formules se référant à un
élément précédent (paragraphe 2) et enfin les autres formules (paragraphe 3).
La formule d’appel traduit les rapports qui existent entre l’auteur d’une lettre
et le destinataire. Elle permet de marquer le respect, la considération, l’autorité,
l’affection. Elle tient compte de la qualité de la personne à qui on s’adresse. Le
rédacteur administratif, pour éviter tout dégoût à son interlocuteur devra rechercher
la formule juste c’est-à-dire celle qui sied parfaitement au destinataire de la lettre. Le
Président d la République, le Premier Ministre, le Ministre des Relations Extérieurs,
le Ministre plénipotentiaire, l’Ambassadeur, l’Evêque sont des personnalités qui sont
traitées d’ ‘‘Excellence’’. Il convient de présenter les différentes formules d’appel.
On dira cher ami, cher Monsieur, chère Madame, cher Monsieur et ami, chère
Madame et amie, chère Mademoiselle et amie.
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2. Médecin, dentiste et chirurgien
-le Premier Ministre. On dira Monsieur le Premier Ministre s’il n’est pas Chef de
Gouvernement et Monsieur le Premier Ministre dans le cas contraire. Lorsque c’est le
Vice-Premier Ministre, on dit Monsieur le Vice Premier Ministre, Monsieur le Ministre
d’Etat, Monsieur le Ministre délégué. Lorsqu’il s’agit d’un Secrétaire d’Etat, on dit
Monsieur le Ministre.
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- Officiers généraux ou supérieurs. Mon Général, Mon Colonel y compris le
Lieutenant-Colonel, Mon Lieutenant, Mon Capitaine.
Remarque :
Il est un vieux principe selon lequel les honneurs ne se délèguent pas. Cela
suppose que le titre dû à une fonction ne s’étend pas de mari à la femme et vice-
versa.
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NB : La formule « par lettre en date du… » est un pléonasme à éviter dans la
rédaction administrative.
Par ailleurs, trois locutions verbales qui sont d’un usage généralisé et récurrent
méritent une attention particulière :
-Avoir l’honneur de… : Cette locution verbale est employée dans toute
correspondance administrative ; elle est permanente et constante. Toute
correspondance administrative qui ne contiendrait pas cette locution serait
inappropriée. Il ne doit y avoir qu’un seul usage de cette locution dans une
correspondance écrite. Si l’on en trouve plus d’une dans une même lettre, celle-ci est
inélégante et incorrecte. Exemple d’usage de l’allocution avoir l’honneur de…
*j’ai l’honneur est placé au début de la phrase : j’ai l’honneur d’accuser réception
de votre lettre du… par laquelle…
*j’ai l’honneur est placé dans le corps de la lettre : par votre lettre dont la référence
et l’objet sont repris en marge, vous avez très bien voulu me saisir au sujet de… y faisant
suite, j’ai l’honneur de…
*j’ai l’honneur est lacé vers la fin : « par votre lettre citée en référence, vous m’avez
saisi au sujet de… votre offre a fait l’objet d’un examen attentif par mes services spécialisés
qui ont relevé ce qui suit…
-Bien vouloir… : cette expression contient en elle l’idée de bien vaillance. Elle
est souvent utilisée avec l’allocution « avoir l’honneur de.. » dans la même phrase, ceci
pour rendre plus évident le respect que l’administration doit à ses usagers. Exemple :
j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir…
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-Vouloir bien… : cette formule est utilisée uniquement par le supérieur à
l’endroit du subordonné ; elle traduit un ordre qui doit être exécuté dans les
meilleurs délais. Exemple : en prélude de la réunion que je préside le… dans la salle… à …,
j’ai l’honneur de vous demander de vouloir bien apprêter les dossiers des participants et
veiller à la propreté des lieux.
A. ASSURANCE ET EXPRESSION
B. LA CONSIDERATION
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C. DEVOUEMENT
D.ESTIME
Ce terme est réservé aux personnes de rang élevé écrivant à leur inférieur.
Exemple : vous savez mon cher François que ma confiance vous est acquise ainsi que mon
estime la plus affectueuse.
E.GRATITUDE
F.HOMMAGE
C’est un terme de courtoisie que tout homme de bonne éducation doit utiliser
à l’endroit d’une femme mariée. En revanche, l’on utilise le vocabulaire respect vis-à-
vis d’une femme non mariée. Ce vocable est également utilisé à l’égard d’une femme
de qualité ou à l’égard d’un chef d’Etat.
G.RESPECT
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CHAPITRE 3 – LES DOCUMENTS DE LA CORRESPONDANCE
ADMINISTRATIVE
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SECTION I- LES DOCUMENTS A USAGE GENERAL
PARAGRAPHE 1. LA LETTRE
-La date. Elle est inscrite en haut et à droite de la feuille environ 15 mm du port
supérieur. Elle est précédée de l’indication du lieu où la lettre a été écrite. Exemple :
Ngaoundéré le 21 novembre 2017. En français, les noms de mois ne prennent pas la
majuscule.
La lettre entre service est comme son nom l’indique, la lettre adressée par un
service administratif à un autre service relevant d’un même Etat et d’une même
structure gouvernementale ; elle comprend l’entête, le corps de la lettre et le final.
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1. L’entête
Il comprend :
Direction du budget
2. Le corps de la lettre
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Il comprend les mentions suivantes : l’objet, la ou les références, les pièces
jointes. Ces mentions se placent vers la gauche de la lettre.
a) L’objet
b) La ou les références
Elle peut aussi être portée au bas de la lettre à gauche. Lorsqu’un ou plusieurs
documents sont jointes à la lettre, on en inscrit l’énumération soit par le nombre en
chiffre exemple : PJ/3 ; soit par le renvoie à l’annexe en cas de liste importante soit
par la nature précise du document.
3. Le texte de la lettre
4. Le final de la lettre
A. LE BORDEREAU D’ENVOI
1. Sa particularité
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Il a pour but la transmission d’un dossier ou d’une série de pièce relative à
une même affaire.
-« A toutes fins utiles ». Elle laisse le destinataire libre de donner ou non une
suite à l’affaire et le dispense dans tous les cas de rendre compte. Le document reste
entre ses mains.
-« Pour avis ». Elle précise au destinataire qu’il aura à émettre un avis motivé
sur le dossier qui lui est soumis.
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Encore appelé soit transmis, le bordereau de transmission interne est utilisé pour
les transmissions au sein d’une même administration. C’est un procédé qui permet
de garder la trace des transmissions effectuées.
3. La présentation du soit-transmis
C. La note
C’est un document de travail traitant d’une affaire courante qu’on adresse : soit à
un supérieur hiérarchique, soit à un collègue ou à un égal soit à un subordonné.
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résumer et de préciser pour le supérieur les raisons ayant conduit le rédacteur à
rédiger le rapport de telle ou telle façon et à justifier et expliquer les mesures
proposées ; elle est obligatoirement brève.
-La note d’information. Généralement plus brève que les autres, elle attire
l’attention sur un problème donné. Elle est adressée à un subordonné, un égal ou un
supérieur pour le mettre au courant d’une situation ou d’une affaire. Mais elle peut
aussi avoir pour but de demander l’avis d’un collaborateur ou collègue, soit
d’exposer à un supérieur une situation dont on analyse l’ampleur pour ensuite
proposer les solutions possibles tout en demandant la conduite à tenir.
-La note d’instruction. Elle n’existe que dans le sens de supérieur à subordonné et a
pour but de donner des directives nécessaires au règlement ou au traitement d’une
affaire. Elle est rédigée soit d’initiative soit en réponse à une demande préalablement
formulée par le subordonné.
-La note d’étude. Elle expose une question déterminée après une analyse faite la
plupart du temps à la demande de la hiérarchie. Elle propose des solutions et
accompagne un dossier de fond.
a) présentation
La note est une analyse précise des faits en vue d’orienter le destinataire vers une
action déterminée. Elle prépare la prise de décision. La note n’est soumise à aucune
forme particulière, elle ne comporte aucune forme de politesse ou de rappel.
Toutefois, elle obéit aux règles de présentation commune au document de la
correspondance administrative. Son libellé comporte le titre note suivis de la mention
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de son destinataire appelé soit par son titre soit par son nom. Exemple : note à
l’attention de Monsieur le Doyen ou note à Monsieur...
Lorsqu’il s’agit d’une note adressée à un supérieur, le libellé est le suivant : note à
l’attention de Monsieur… C’est une formule de déférence.
b) la rédaction
-Le préambule. Il est bref, précis, complet. Il renseigne sur l’objet de la note ou
du rapport, la cause qui l’a motivé, son importance, ses limites, son intérêt ; il oblige
le rédacteur à définir exactement le problème qu’il traite. Exemple : -Vous avez bien
voulu me transmettre en date du…pour examen et avis le dossier relatif à…
-Vous m’avez chargé par note du…de rendre la conclusion de mon rapport de mission du…
à…
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-L’introduction. Elle est claire, logique, impartiale ; elle indique la méthode
choisie pour réunir les éléments constitutifs de la note. Exemple : -l’étude de ce dossier
appelle de ma part l’analyse, les observations et les suggestions ci-après
*interpréter, c’est-à-dire rechercher les intentions pour juger la valeur d’un acte
-La conclusion. Elle est naturelle, simple, pratique. Elle découle tout
naturellement d’une argumentation rigoureuse et pour ainsi dire, s’impose d’elle-
même. Elle doit apporter la réponse à la question posée dans le préambule et doit
suggérer ou émettre un avis en vue d’une action précise.
Exemples :
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-au cas où ces propositions rencontreraient l’accord ou l’approbation de la hiérarchie,
le projet de lettre ci-joint ou ci-contre soumis à l’appréciation et à la signature éventuelle de
Monsieur le Ministre ou Monsieur le Directeur permettrait de…
Vos hautes ou très hautes instructions m’obligerait ou encore vos instructions sont
sollicitées ou haute instruction sollicitée.
PARAGRAPHE 1. LE COMPTE-RENDU
A. DEFINITION
C’est le récit, l’exposé plus ou moins détaillé des faits, d’évènements, de travaux
de discussions auxquels le narrateur a assisté activement ou non. C’est une relation
objective, exacte, précise de ce qui s’est passé sans que le rédacteur ait à prendre
parti, à intervenir personnellement pour le commenter. Il n’a à formuler à l’intention
du ou des destinataires du document aucune proposition d’action émanent
directement de lui. Il n’interprète pas les faits en vue d’une conclusion ; il ne propose
pas des solutions qui lui propres. S’il lui arrive d’analyser les faits, c’est pour mieux
informer le lecteur du document.
B. ELABORATION DU COMPTE-RENDU
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la réunion ; un développement consacré à la narration ; un final qui marque la fin de
la réunion.
1. Le préambule
Il indique la nature, l’objet, la date, l’heure et le lieu de la réunion ainsi que les
participants. Cela avec une précision minutieuse. Le préambule peut consister :
NB : il est d’usage lorsque les participants en nombre limité ont été convoqués
individuellement, leur présence étant une condition de la tenue de l’assemblée,
d’indiquer les noms des participants effectifs. On mentionne également les noms des
personnes qui ont prévenu de leur absence et ont fait connaitre la raison réelle ou
acceptable ; il importe donc d’éviter toutes erreurs. Les fautes d’orthographe d’un
nom ne sont pas admissibles ; il en est de même d’une confusion de qualité, titre ou
fonction. Une bonne méthode à ce sujet consiste à faire circuler pendant la séance une
feuille appelée « fiche de présence » sur laquelle chaque participant est invité à inscrire
son nom, sa qualité, voire son adresse. La liste de présence figurera dans le texte du
compte-rendu ou lui sera jointe en annexe.
2. Le développement
3. Le final du compte-rendu
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Le compte-rendu de réunion s’achève en principe sur l’exposé du dernier fait
relaté.
PARAGRAPHE 2. LE PROCES-VERBAL
A. DEFINITION
B. STRUCTURE DU PROCES-VERBAL
Le procès-verbal comprend :
PARAGRAPHE 3. LE RAPPORT
A. DEFINITION
B. STRUCTURE
Un rapport est composé de 3 parties d’inégale importance que l’on désigne par les
vocables exposé des motifs, développement et conclusion. Chacune de ces parties à une
utilité qui lui est propre.
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-Le développement contient les explications, les justifications, l’argumentation
relative au sujet traité. C’est l’élément fondamental qui doit éclairer, convaincre le
destinataire.
-La conclusion énonce les solutions, les propositions du rédacteur telles qu’elles
découlent du développement.
Ce sont les documents servant de support aux ordres et aux décisions, aux
prescriptions, aux recommandations et aux explications qu’une autorité adresse à ses
subordonnés pour fixer le cadre et les modalités d’exécution de leur tâche
conformément aux décisions de l’autorité supérieure. Il s’agit en clair des documents
qui prennent appuis sur la compétence du supérieur en matière d’organisation d’une
part et en matière d’orientation de l’activité des subordonnés d’autre part. Ces
mesures sont généralement écrites et leur portée est plus ou moins large.
PARAGRAPHE 1. L’ORDRE
A. DEFINITION
C’est une injonction faite à un agent d’exécuter une fonction. Il peut être collectif
mais reste le plus souvent individuel. Les ordres courants sont donnés verbalement.
Toutefois, lorsque la tâche ou la mission à accomplir présente une certaine
importance ou met en jeu la responsabilité de l’autorité hiérarchique, les ordres
doivent être confirmés par écrit et rédigés avec le plus grand soin en termes clairs et
précis pour ne laisser subsister aucune ambigüité, aucun doute sur le sens de
l’intervention ordonnée à l’agent.
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B. L’ORDRE DE MISSION
1. Définition
A. DEFINITION
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leur objet subsiste ou jusqu’à ce qu’une nouvelle note de service vienne les abroger.
La note de service peut s’adresser à l’ensemble du personnel d’un service ou
seulement à une partie de celui-ci. Elle peut être prise aux différents niveaux de la
hiérarchie par chaque supérieur à l’attention de ses subordonnés.
L’objet est présenté à part comme pour une lettre entre le titre et le texte à
partir de la marge de gauche.
-la suscription n’est pas indispensable lorsque la note de service est destinée à
l’ensemble du personnel ; dans le cas contraire, elle mentionne la qualité des
destinataires concernés (Exemple : à Messieurs les Chefs de service) qui reçoivent la
note de service « pour attribution ». Elle peut aussi être adressée « pour information » à
d’autres personnes non directement concernées par son application.
La note de service étant l’expression d’un ordre, il est capital que cet ordre soit
bien donné. Pour ce faire, elle doit être :
-claire et nette. La clarté est la qualité majeure d’une note de service. Il faut
pour ce faire comprendre, obéir et c’est la nécessité qu’on sache bien ce que l’on veut
et qu’on sache l’exprimer sans craindre d’employer les mots propres même fermes
qui conviennent.
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-Concise et d’une précision optimale.
-ordonnée. N’ayant pas en principe à plaider une cause, mais à formuler une
décision, à donner des instructions, la note de service est d’une construction facile.
Sans préambule, elle indique son objet, énonce l’information et en précise les
modalités d’application. Elle peut aussi faire connaitre le pourquoi de sa rédaction.
Un ordre motivé est mieux compris, plus facilement accepté et son exécution est
meilleure. Exemple : Il m’a été donné de constater que… Dans ce cas, la note part de
l’exposé du fait, de la situation, de la nécessité qui explique ou justifie son objet.
PARAGRAPHE 3. LA CIRCULAIRE
A. DEFINITION
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La circulaire en plus de contenir des prescriptions à un aspect documentaire.
Souvent prise à la suite de la publication d’un texte réglementaire important, elle vise
à en rappeler les buts et en préciser les modalités d’application à l’usage des services
subordonnés. Elle est interprétative dans le but de clarifier le sens d’une procédure
mais pour ajouter des éléments nouveaux à la loi ou au règlement et empiéter
illégalement sur leur domaine.
B. CARACTERE DE LA CIRCULAIRE
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-la circulaire s’annonce principalement par son titre suivi d’un numéro d’ordre
du sigle d’identification, du service rédacteur et la date. Exemple : Circulaire
n°…/MEP/CAB du…relative aux modalités d’application de…
C. LA CIRCULAIRE PRESIDENTIELLE
PARAGRAPHE 4. L’INSTRUCTION
A. DEFINITION
B. PRESENTATION
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permanente), suivi du numéro d’ordre et des sigles de référence du service d’origine,
de la date de signature et l’énoncé de l’objet. Exemple : Instruction n°…/PR/SG du…
relative à l’application du décret n°…du…instituant…
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