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UE 5 : ADMINISTRATION ET REGLEMENTATIONS

ECUE 1 : Législation Scolaire et les textes règlementaire

OBJECTIFS GENERAUX

1- Connaître les généralités sur la législation scolaire et les principaux


textes règlementaires (actes administratifs et actes officiels).
2- Comprendre l’importance de la législation scolaire

OBJECTIFS SPECIFIQUES

1- Définir les concepts : législation, législation scolaire.


2- Expliquer l’importance de la législation scolaire.
3- Connaitre les enjeux de la législation scolaire.
INTRODUCTION

Toute structure, toute administration établit une barrière limitant le permis


et le défendu. Il est nécessaire qu’elle prenne un ensemble de précautions
contre les écarts individuels et/ou collectifs toujours possibles.

L’institution scolaire ne déroge pas à cette règle. C’est ainsi qu’il existe un
ensemble de textes législatif et réglementaire qui régissent son
fonctionnement que l’enseignant doit connaitre nécessairement pour bien
exercer sa profession.

I- NOTIONS DE LEGISLATION ET DE LEGISLATION SCOLAIRE

1- La législation

La législation est l’ensemble des lois, des dispositions règlementaires qui


concernent la gestion de la cité. Il s’agit d’un ensemble de textes juridiques
qui balisent la vie en société. Elle dit ce qui est permis et ce qui est défendu.

La législation donne les règles qui organisent la société de façon globale ou


des domaines particuliers de la vie sociale. Ces textes sont contenus dans
des documents à caractères juridiques, c’est-à-dire des actes dont la non
application ou la mauvaise application peut entrainer des sanctions devant
les tribunaux

2- La législation scolaire

La législation scolaire est un ensemble de textes législatifs et


réglementaires qui régissent le système d’enseignement.

Elle est aussi une discipline dont l’objet est l’étude des lois et règlements
qui organisent l’institution scolaire. Elle légifère en matière de gestion des
ressources humaines, de gestion financière, matérielle, didactique, de
recrutement, de certification etc.

2.1- Importance et objectifs de la législation scolaire

a- Importance de la législation scolaire

Il est nécessaire pour tout acteur social embrassant l’un ou l’autre des
emplois du système éducatif de connaitre les textes qui le réglementent
et/ou l’organisent. Ces textes permettent à l’acteur concerné non seulement
d’exercer sa profession mais aussi et surtout de le faire dans le respect
des directives, instructions définies par l’autorité hiérarchique.

En cas de manquement à ses obligations l’agent en question fait l’objet de


sanctions pénales et/ou disciplinaires.

Dès lors, la nécessité pour l’enseignant de maitriser les textes relatifs à


l’exercice de sa profession s’impose. La législation scolaire lui permet de
connaitre les obligations spécifiques liées à sa profession.

La législation scolaire apporte un éclairage qui permet de mener à bien les


actions éducatives. Elle permet de connaitre ce qu’il convient d’éviter et
ce qu’il convient de faire pour rendre son action légale. Elle renseigne sur
les droits et devoirs des élèves et des enseignants, les possibilités qui leur
sont offertes pour progresser et gravir les différents échelons de
l’institution.
b- Enjeux (objectifs) de la législation scolaire

La connaissance de la législation scolaire permet à l’acteur éducatif de :

- Comprendre l’importance de la législation


- Connaitre les droits et devoirs de l’enfant
- Connaitre ses propres droits et devoirs
- Connaitre les textes régissant l’organisation des examens et concours
scolaires ou professionnels
- Connaitre les textes régissant la mobilité dans l’emploi et les
différents emplois
- Connaitre les textes régissant les textes péri-para
et postscolaires
- Connaitre les règles de la correspondance administrative
- Connaitre l’organisation du système éducatif
- Connaitre le système d’évaluation du système éducatif
- Comprendre les principes d’évaluation des fonctionnaires de l’Etat
- Etc.,

Ces actes juridiques sont soit de nature législative soit de nature


règlementaire.

II- LES ACTES DE NATURE LEGISLATIVE

1- La loi

La loi est une délibération régulièrement votée par le parlement. La


délibération consiste en une discussion orale des députés et un examen des
textes composant le projet et/ou la proposition de loi. Elle est votée à la
majorité absolue et promulgué après déclaration de sa conformité avec la
constitution par le conseil constitutionnel. La loi n’entre en vigueur qu’après
promulgation.

La promulgation est un acte par lequel le chef de l’état constate qu’une loi
a été régulièrement adoptée par le parlement et est rendue applicable.

L’initiative des lois appartient au gouvernement, aux députés et au peuple.


Les projets de loi émanant des députés et du peuple sont appelées
« proposition de loi » et celles émanant du gouvernement sont appelées
« projet de loi ».

2- L’ordonnance

C’est un acte de même valeur que la loi pris par le chef de l’état après
délibération du conseil de ministres ; l’ordonnance est prise dans un contexte
d’absence d’organe législatif ou après que l’assemblée nationale ait pris une
loi d’habilitation autorisant le chef de l’état à la prise d’une ordonnance ou
à gouverner par ce biais.

III- LES ACTES DE NATURE REGLEMENTAIRE

Les actes de nature règlementaire sont pris par les organes du pouvoir
exécutif pour l’exécution d’une loi : le décret, l’arrêté et dans une moindre
mesure la décision.

1- Le décret

Il est pris par le chef de l’Etat ou le Premier ministre en sa qualité de Chef


du Gouvernement, c’est-à-dire chef de l’administration pour fixer les règles
d’application d’une loi. Le décret est contresigné par le ou les membres du
gouvernement compétents.
Exemple : Le Décret n° 2008-236/PRES/PM/MENA du 08 mai 2008, portant
organisation de l’enseignement primaire.

2- L’arrêté

C’est un acte émanant d’une autorité administrative autre que le chef de


l’Etat ou le Premier Ministre pour fixer les spécificités d’application d’un
décret. Il peut s’agir des ministres, des gouverneurs, des préfets, Maires…
Exemple : l’Arrêté 2015-0195/ MENA/SG/DECEB portant définition et
administration des épreuves du certificat d’étude primaire et du concours
d’entrée en 6ème du 16 juillet 2015

3- La décision

D’une manière générale, l’appellation « décision » est réservée aux mesures


d’ordre interne des ministères et des autorités secondaires (Gouverneurs,
hauts commissaires, Préfets, Maires…). Lorsqu’elle prend forme d’un acte
administratif.
La décision est prise pour exécuter une mesure : réorganisation du service,
mesures individuelles ou nominations, affectations, mutations, mises en
stage, congés, etc.

NB : Au sommet de ces actes juridiques, il y a la Constitution qui crée et


organise les institutions de l’Etat et en détermine les compétences.

IV- LA LEGISLATION DANS LES CAFOP (VOIR ANNEXES)

31 Décrets portant réorganisation des CAFOP de 2001 révisé en 2019, 32


Arrêtés portant modalités d’application de 2019
CONCLUSION

La législation donne de façon globale les règles qui régissent la vie sociale.
La législation scolaire porte sur l’ensemble des textes qui organisent le
système d’éducation. Tout acteur social embrassant l’un ou l’autres des
métiers d’enseignement doit connaitre les textes qui les régissent pour agir
en tout légalité conformément aux directives et orientations des autorités
compétentes. Ce qui le mettra à l’abri de tout manquement passible de
sanctions disciplinaires et/ ou pénales.

TD1

1) Qu’est-ce que la législation ?


2) Qu’est-ce que la législation scolaire ?
3) Quels sont les actes de nature législative ?
4) Dis pourquoi la législation est importante pour un agent.
5) Cite trois objectifs de la législation scolaire.
6) Quels sont les actes de nature règlementaire ?

Correction TD 1

1. La législation est l’ensemble des lois, des dispositions règlementaires qui


concernent la gestion de la cité.
2. La législation scolaire est l’ensemble des textes législatifs et
règlementaires qui régissent le système de l’enseignement. Elle est aussi
une discipline dont l’objet est l’étude des lois et règlements qui organisent
l’institution scolaire.
3. Les actes de nature législative sont : la loi, l’ordonnance.
4. La législation permet à l’agent concerné non seulement d’exercer les
fonctions liées à son emploi, mais aussi de respecter les directives et les
instructions définies par l’autorité hiérarchique.
5. Je cite trois objectifs de la législation scolaire :
- comprendre l’importance de la législation scolaire,
- connaître les droits et devoirs de l’enfant,
- connaître les différents textes relatifs aux examens et concours scolaires
et professionnels,
- connaître les textes fondamentaux concernant les emplois des personnels
du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation.
6. Les actes de nature règlementaire sont : la décision, le décret, l’arrêté.

TD2

1) LA LOI N°95-696 DU 7 SEPTEMBRE 1995 DU 7 SEPTEMBRE 1995, QUELLE


EST LA NATURE D’UE TELLE LOI ? RAPPELER LE PROCESSUS DE
L’ADOPTION D’UNE TELLE LOI.
2) DECRET 2014-678 DU 05/11/2024 PORTANT ORGANISATION DU MEN.
3) ARRETE 0111 DU 24 DECEMBRE 2014 PORTANT CODE DE CONDUITE
DES PERSONNELS DES STRUCTURES PUBLIQUES ET PRIVEES DU MEN
MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE UNION - DISCIPLINE - TRAVAIL
LA FORMATION PROFESSIONNELLE

DECRET N° …………..du……………………………
Portant réorganisation des Centres d’Animation
et de Formation Pédagogique (C.A.F.O.P)

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Sur rapport du Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et


de la Formation Professionnelle

Vu la Constitution ;
Vu la loi n°95-696 du 7 septembre 1995 relative à l’enseignement telle que
modifiée par la loi n°2015-635 du 17 septembre 2015 ;
Vu le décret n°66-125 du 31 mars 1966 portant fixation d’indemnités de
fonction en faveur de certains personnels enseignants du premier degré, de
l’enseignement du second degré et de l’enseignement technique ;
Vu le décret n° 68-52 du 02 février 1968, portant création des Centres
d’Animation et de Formation Pédagogique (CAFOP) ;
Vu le décret n° 77-5977 du 10 août 1977 portant organisation de la formation
professionnelle des candidats fonctionnaires et fonctionnaire de
l’Administration de l’Etat ;
Vu le décret n°2001-224 du 04 mai 2001 portant réorganisation des Centres
d’Animation et de Formation Pédagogique (C.A.F.O.P)
Vu le décret n°2017-150 du 1er mars 2017 portant organisation du Ministère de
l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation
Professionnelle tel que modifié par le décret n°2018-960 du 18 décembre
2018 ;
Vu le décret n°2018-614 du 04 juillet 2018 portant nomination du Premier
Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2018-617 du 10 juillet 2018 portant nomination du Premier
Ministre, Chef du Gouvernement en qualité de Ministre du Budget et du
Portefeuille de l’Etat ;
Vu le décret n°2019-726 du 04 septembre 2019 portant nomination des Membres
du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2019-755 du 18 septembre 2019 portant attributions des
Membres du Gouvernement ;

1
LE CONSEIL DES MINISTRES ENTENDU,

DÉCRÈTE

TITRE I

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article premier : les Centres d’Animation et de Formation Pédagogique en abrégé


CAFOP, sont des établissements mixtes d’Enseignement public, placés sous la tutelle
du Ministre en charge de l’Éducation Nationale.

Article 2 : Il est prévu un CAFOP dans chaque Direction Régionale de l’Éducation


Nationale.

Article 3 : les CAFOP ont pour mission :

- La formation professionnelle initiale des Instituteurs Adjoints et


Instituteurs, destinés aux écoles préscolaires et primaires ;

- L’animation pédagogique au niveau de l’enseignement préscolaire et


primaire à l’échelon régional avec les antennes pédagogiques ;

- La recherche pédagogique, le recueil et la diffusion d’informations portant


sur des questions relatives à l’Enseignement Préscolaire et Primaire ;

- Les enquêtes, les expérimentations et les innovations en vue de l’adaptation


de l’Enseignement Préscolaire et Primaire aux réalités nationales.

TITRE II

ORGANISATION DES CAFOP

Article 4 : Les CAFOP sont dirigés par des Directeurs nommés par arrêté du
Ministre en charge de l’Éducation Nationale, parmi les enseignants de
l’enseignement préscolaire et primaire de la catégorie A ayant exercé au moins
trois (03) ans dans la fonction d’Adjoint au Directeur de CAFOP.

Ils bénéficient de l’indemnité de fonction allouée aux Chefs d’Établissements du


second degré de 4ème catégorie telle que prévue par le décret n°66 -125 du 31 Mars
1966 susvisé.

Article 5 : le Directeur de CAFOP est assisté dans sa tâche de trois adjoints


recrutés par voie de concours parmi les inspecteurs pédagogiques disciplinaires de
2
CAFOP, les inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire ayant exercé au
moins trois (03) ans dans l’emploi.

Ils sont désignés dans les fonctions de :


- Chef de Département chargé des Enseignements ;
- Chef de Département chargé des Stages ;
- Secrétaire Général chargé de la gouvernance.

Article 6 :
Les adjoints au directeur de CAFOP sont nommés par arrêté du Ministre en charge
de l’Education Nationale.

Ils bénéficient de l'indemnité allouée aux adjoints aux chefs d'Établissement telle
que prévue à l'annexe II du décret n° 66-125 du 31 mars 1966 susvisé.

Article 7 : Les professeurs de CAFOP sont chargés des enseignements, de


l’encadrement et du suivi des stages.

TITRE III

RECRUTEMENT DES ELEVES-MAITRES

Article 8 : les élèves-maîtres sont recrutés par voie de concours en fonction des
besoins en personnel de chaque Direction Régionale de l’Éducation Nationale.

- Un concours direct ouvert aux ivoiriens et ivoiriennes titulaires du Brevet


d’Études du Premier Cycle (BEPC) pour le niveau I ;

- Un concours direct ouvert aux ivoiriens et ivoiriennes titulaires du


Baccalauréat pour le niveau II ;

- Un concours professionnel ouvert aux instituteurs-adjoints et aux


Éducateurs préscolaires-adjoints.

Article 9 : la composition des dossiers de candidature et les modalités pratiques du


concours d’entrée au CAFOP, sont fixés par arrêté conjoint des Ministres en charge
de la Fonction Publique, du Budget et du Portefeuille de l’État et de l’Éducation
Nationale.

Article 10 : les élèves-maîtres perçoivent par mois :


En première année :
Internes : sept mille cinq-cents (7500) francs ;
Externes : quinze mille francs (15000) CFA par mois ;
En deuxième année :
Pécule d’un montant de trente mille (30 000) francs à chaque stagiaire.

En troisième année
Bourse de quarante-cinq mille (45 000) francs à chaque stagiaire en responsabilité

3
de classe

Article 10 : En cas d’admission, les élèves-maîtres issus du concours direct sont


astreints au régime d’externat.

Ils perçoivent une bourse dont le montant est fixé, par mois, à :
 Quarante-cinq mille (45 000) francs pour la première et deuxième année ;
 Cinquante mille (50 000) francs pour la troisième année.

TITRE IV

FORMATION INITIALE DES INSTITUTEURS-ADJOINTS ET DES INSTITUTEURS

Article 11 : la durée de la formation initiale des instituteurs-adjoints et des


instituteurs est de trois (03) ans, dont deux (02) années de formation théorique au
CAFOP et une (01) année de formation pratique en responsabilité dans les
circonscriptions de l’Enseignement Préscolaire et Primaire.

Article 12 : A l’issue des deux premières années de formation théorique :

- Les élèves-maîtres du niveau I subissent les épreuves du Diplôme


d’Instituteur Adjoint Stagiaire (D.I.A.S) ;

- Les élèves-maîtres du niveau II subissent les épreuves du Diplôme


d’Instituteur Stagiaire (D.I.S).

La nature et la durée des épreuves ainsi que les modalités des examens du D.I.A.S
et du D.I.S, sont fixés par arrêté conjoint des Ministres en charge de la Fonction
Publique et de l’Éducation Nationale.

Article 13 : les élèves-maîtres admis au D.I.A.S ou au D.I.S. sont mis en stage en


responsabilité dans les établissements d’Enseignement Préscolaire et Primaire
respectivement en qualité d’Instituteur-Adjoint Stagiaire et Instituteur Stagiaire.

Un seul redoublement est autorisé durant la formation.

Article 14 : en cas d’échec au D.I.A.S ou au D.I.S, les élèves-maîtres issus du


concours direct qui ont épuisé leur possibilité de redoublement sont exclus.

Article 15 : en cas d’échec au D.I.S, les élèves-maîtres issus du concours


professionnel qui ont épuisé leur possibilité de redoublement sont reversés dans leur
emploi d’origine et remis à la disposition du Ministère en charge de l’Éducation
Nationale, pour être affectés à un poste d’enseignement.

Article 16 : en cas d’indiscipline ou de mauvaise moralité dûment constatée, tout


élève-maître du CAFOP sera traduit devant le conseil de discipline de
l’établissement.

Le conseil peut prononcer les sanctions suivantes :

4
- L’avertissement ;
- Le blâme ;
- L’exclusion temporaire ;
- L’exclusion définitive.

Article 17 : en cas d’indiscipline ou de mauvaise moralité dûment constatée, tout


élève-maître issu du concours professionnel sera sanctionné conformément au
Statut général de la Fonction Publique.

Article 18 : A l’issue de l’année de stage pratique, les stagiaires sont soumis à un


examen pédagogique pour la certification de fin de formation théorique.

En cas d’admission :

- Les Instituteurs-Adjoints Stagiaires obtiennent le Certificat Élémentaire


d’Aptitude Pédagogique en abrégé C.E.A.P ;

- Les Instituteurs Stagiaires obtiennent le Certificat d’Aptitude Pédagogique


en abrégé C.A.P.

En cas d’échec :

- Les stagiaires sont autorisés à accomplir une année de stage pratique en


responsabilité supplémentaire ;

- Après un deuxième échec au C.E.A.P ou au C.A.P, les stagiaires issus du


concours direct, sont exclus ;

- Après un deuxième échec au C.A.P, les stagiaires issus du concours


professionnel sont reversés dans leur emploi d’origine.

TITRE V

DISPOSITIONS FINALES

Article 19 : sont abrogées les dispositions du décret n°2001 – 224 du 4 mai 2001
portant réorganisation des Centres d’Animation et de Formation Pédagogique.

Article 20 : le Ministre de la Fonction Publique, le Ministre du Budget et du


Portefeuille de l’État et le Ministre de l’Éducation Nationale sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal
Officiel de la République de Côte d’Ivoire.

Fait à Abidjan le ………………

Alassane OUATTARA

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