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* présentation basée sur un travail joint avec Ch. de Beauffort et Th. Lejeune
Deux particularités de l’économie belge face à un
choc énergétique
But de l’exposé:
Identifier les conséquences pour l’économie belge de
chacune de ces caractéristiques et de leur interaction.
Question essentielle dans le cadre d’une nouvelle ère
de prix élevés de l’énergie.
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1a Taille du choc énergétique…
5 Conclusions
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1. Choc énergétique et impacts sur les indices de prix des consommateurs en
Belgique et zone euro
Prix de gros de l’energie IPCH-Energie
Prix de gros de l'énergie (en euros)
(en euros) IPCH-Energie
1200 100
1000
80
800
60
600
400 40
200 20
0
0
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Jun-21
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Exprimés en % de
déviation par rapport pétrole (brent) gaz naturel (TTF) électricité
au premier trimestre Belgique zone euro
de l’année 2021 IPCH-Energie, gaz naturel
IPCH-Energie, gazgaznaturel
IPCH-Energie, naturel IPCH-Energie, électricité
IPCH-Energie, électricité
200 100
160 80
120 60
80 40
40 20
0 0
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2. Représentation synthétique de la transmission d’un choc énergétique vers la
chaîne des prix
Prix de gros à l’énergie (internationaux): 𝑃𝑁𝑅𝐺
Prix au consommateur
𝐶
𝑃𝐶 = 𝛼𝑃𝑁𝑅𝐺 + 𝛽𝑃𝑖𝑚𝑝 + (1 − 𝛼 − 𝛽)𝑃𝑃
𝐶 𝐶
𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 = 𝑓 𝑚é 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙, 𝑃𝑡+1 , 𝑃𝑡−1
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3. Une simulation de référence pour le choc d’énergie commun en Belgique et
zone euro
Pour essayer de quantifier l’effet de ce choc énergétique sur le pouvoir d’achat et la compétitivité, il faut
recourir à un modèle d’équilibre général en économie ouverte, calibré pour la Belgique et la zone euro
(principal partenaire commercial)
• BEMGIE (Belgian Economy in a Macro General International Equilibrium): modèle néo-keynésien
trimestriel
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3. Une simulation de référence pour le choc d’énergie commun en Belgique et
zone euro
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3. Une simulation de référence pour le choc d’énergie commun en Belgique et
zone euro
NB: les courbes représentent les % de deviations des
Prix à la
Prix import (non-NRG) Prix des producteurs consommation variables par rapport à une situation sans choc.
T0 = 2021-T1
Référence: indexation des salaires complète en BE
après un an et IPCH-Energie imposé comme ci-dessus
(cfr. Section 1)
• Choc commun mondial: les prix importés de BE et ZE ∆+
Prix export (non-NRG) Coûts marginaux Salaire horaire réel
• Prix à la consommation BE ∆++ (cf. point 1 supra)
• Coûts marginaux (salaires, prix énergie prices et prix
importés) ∆++ => prix des producteurs ∆++
• compétitivité ∆− pour BE tant à l’import qu’à l’export
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4a. Simulation contrefactuelle axée sur l’indexation automatique en Belgique
Prix à la
Prix import (non-NRG) Prix des producteurs consommation Scénario 1: formation des salaires en Belgique
identique à celle de la zone euro
• l’arrêt de l’indexation automatique réduit l’inflation salariale,
et dès lors les coûts marginaux des entreprises dont les
marges sont moins comprimées
Prix export (non-NRG) Coûts marginaux Salaire horaire réel
• les entreprises belges sont alors plus compétitives tant sur
les marchés intérieur qu’extérieur
• la consommation se détériore un peu moins, synthétisant
• (+) meilleure perspective économique et légère
atténuation de l’inflation
Balance commerciale Consommation PIB réel
• (-) diminution plus forte du salaire reel par rapport à la
simulation de reference
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4b. Simulation contrefactuelle: quid si la zone euro adaptait plus rapidement ses
salaires à l’inflation passée ?
Prix à la
Prix import (non-NRG) Prix des producteurs consommation
Scenario 1 alternatif: plus forte réactivité à
l’inflation passée en zone euro par rapport au
passé
• idée: marché du travail tendu dans le contexte de la
reprise post-Covid dynamique
• résultats:
• moindre dégradation du salaire réel en ZE
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4c. Simulation contrefactuelle axée sur la transmission des prix de l’énergie aux
consommateurs
Prix à la
Prix import (non-NRG) Prix des producteurs consommation
Scenario 2: transmission identique des prix de
l’énergie aux prix des consommateurs en Belgique
et en zone euro
• l’effet direct sur le prix à la consommation soutient le
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5. Conclusion
Double handicap structurel en BE face à d’énormes chocs énergétiques persistents:
1. Le méchanisme d’indexation automatique amplifie la spirale prix-salaire
2. Une transmission plus rapide et plus forte des prix de gros de l’énergie aux consommateurs finaux
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Quelques références
Documentation de fond sur l’indexation automatique des salaires
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