Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
Université Sidi Mohamed ben Abdellah
Faculté des Sciences Dhar ElMehraz Fès
Département de Géologie
Problème 2
Pour trouver l’épaisseur des dépôts glaciaires au dessus du rocher, on a utilisé un dispositif
Schlumberger. Les lectures suivantes ont été faites :
2
Méthodes d’Interprétation
Cette méthode est très simple mais d’application limitée. Pour l’illustration, considérons deux
1
situations mettant en jeu deux bicouches avec des rapports de résistivité égaux à 3 et . La
3
première couche est résistivité 100 m ou 300 m selon le cas. Dans la première situation
(Tableau 1), nous sommes en présence d’une structure bicouche où la première est couche est
de résistivité 300 m et la deuxième couche est de résistivité 100 m. Dans la deuxième
situation (Tableau 2), nous assistons à l’inverse. Dans les deux situations l’épaisseur de la
première couche est de 100 m. Dans les deux cas nous avons procédé à des mesures de
résistivités avec un dispositif de Schlumberger et nous avons obtenu les résultats suivants :
Situation 1
Tableau 1. Mesures correspondant à la Situation 1
L (m) 1 2.5 5 10 20 50 100 200 300 1000
a(m) 300 295 290 285 270 240 195 130 110 100
Situation 2
Tableau 2. Mesures correspondant à la Situation 2
L (m) 1 2.5 5 10 20 50 100 200 300 1000
a(m) 100 101 102 105 115 135 165 205 250 300
Nous allons dessiner la courbe a f ( L) , correspondant aux deux situations, sur un papier
semi logarithmique (l’échelle des distances étant logarithmique). On obtient les courbes
représentées par la Figure 1. En Annexe 1, vous trouverez un modèle de papier semi-
logarithmique.
1
La courbe correspondant à la valeur 2 (Situation 1) est nettement asymptotique à 1 et
1 3
à 2 pour les petites valeurs et les très grandes valeurs de la distance de la distance entre les
électrodes A et B. La pente maximale de cette courbe est approximativement à 100 m. Dans
ce cas de figure on peut estimer la résistivité des deux terrains ainsi que la profondeur de
l’interface.
L’autre courbe (celle de la Situation 2) et qui correspond à 2 3 , donne la résistivité 1 de
1
la première couche pour des petites distances, mais ne permet pas d’apprécier la valeur de la
résistivité 2 de la deuxième couche. Si la distance avait atteint plusieurs milliers de mètres la
résistivité 2 aurait atteint 300 m. Le point de la courbe correspondant à la pente maximale
(le point d’inflexion) serait situé au-delà de 100 m, ce qui engendrera une erreur dans
l’estimation de la profondeur de l’interface.
3
Figure 1. Dispositif de Schlumberger.
Courbe de a f ( L) pour un terrain à deux couches horizontales
Conclusion
De ce qui précède, on peut donc conclure qu’il est possible de déterminer les paramètres
électriques (les résistivités) d’un terrain bicouche et aussi la profondeur de l’interface séparant
les deux couches à condition que le contraste de résistivité ne soit pas trop élevé et surtout que
la couche inférieure soit la moins résistance (ou la plus conductrice).
4
Figure 2. Courbe cumulative Cumulée f ( L) obtenue pour un terrain à deux couches
horizontales avec 2 0.67 et dont l’interface est située à 100 m de profondeur.
1
Remarque
L courbe cumulative donne des résultats acceptables pour les épaisseurs faibles et permet de
voir l’existence de plusieurs couches contrastées. Elle ne donne pas de bons résultats si les
épaisseurs sont importantes. Cette méthode n’est valable que si l’accroissement de la distance
est constant et petit devant l’épaisseur des couches.
5
Figure 3. Abaque pour un bicouche. Dispositif de Schlumberger.
6
Principe de la méthode
On trace en général ces courbes (les courbes de l’abaque) sur un support transparent. Pour
l’interprétation, il suffit de faire glisser le transparent sur la courbe expérimentale jusqu’à
obtention d’une coïncidence acceptable avec une des courbes théorique (ou une interpolation
entre deux courbes). Il faut garder parallèles les axes de coordonnées respectifs. Le point de
L
l’abaque pour lequel a 1 détermine les valeurs de 1 et de z sur les axes de la courbe
1 z
expérimentale ; la coïncidence donne la valeur de 2. (Figure 3). Noter que L représente la
AB
moitié de l’écartement des électrodes émettrices ( L ) et que z h1 .
2
Remarque
Pour une bonne interprétation des sondages il faut que le module de l’abaque soit identique à
celui du papier bi-logarithmique sur lequel est représentée la courbe expérimentale.
0 1 2
7
Annexe 1
Papier semi-logarithmique
8
Annexe 2
Papier bi-logarithmique
9
Plan de rédaction du compte-rendu de TP
10