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II Un espace de conflits entre chrétiens et musulmans

A En orient : les croisades et les Etats latins

« Avec les croisades l'orient devient une zone d'affrontement entre chrétiens et
musulmans.
La croisade est une affaire essentiellement religieuse, c'est comme un pèlerinage
(voyage vers un lieu sacré), mais armé. La croisade , comme le pèlerinage , est une
pénitence (pratique pénible pour expier les péchés, expression du regret d'avoir offensé
dieu, moyen de se racheter de ses péchés, d'expier ses fautes, et de s'assurer le salut, le
paradis) . La croisade présente l’avantage de permettre aux chevaliers de garder le même
mode de vie, de continuer à combattre, mais cette fois pour une guerre juste, une guerre
sainte , qui apporte des récompenses spirituelles (le salut).
La croisade doit permettre de repousser les musulmans, et peut apporter la gloire,
la richesse, des terres aux croisés. La première croisade, victorieuse, avec la prise de Jé-
rusaleme en 1099 a ainsi permis de fonder les Etats latins d'Orient gouvernés par des fa-
milles de chevaliers « francs » ou par moines-soldats, ordres religieux et militaires comme
les templiers

En 1099 Jérusalem est prise par les croisés, dans un bain de sang. Beaucoup, de
croisés rentrent, mais un petit nombre de chevaliers restent, ainsi que les membres des
ordres militaires (ordres religieux mais aussi combattants de moines soldats, comme les
Templiers) pour diriger les Etats latins d'Orient nés de cette conquête . (carte p 56 )
Mais ces Etats sont ensuite harcelés par les Musulmans, qui ont remis au goût du
jour la notion de jihad, face à la guerre sainte des croisés. Ainsi le gouverneur d'Egypte,
Saladin, reprend Jérusalem en 1187. De nouvelles croisades sont lancées pour porter
secours aux Etats latins (1145) ou pour reprendre Jérusalem ( à partir de la 3e croisade
1189 et suivantes voir tableau 2 p 57)
Par ailleurs une hostilité naît et s’accroît aussi entre les Byzantins et
les « Francs » (chrétiens d’occident). Les occidentaux reprochent à l’empereur Byzantin
de trop peu soutenir les croisades, et d’en profiter pourtant pour se renforcer face aux
musulmans. Les Byzantins eux reprochent aux marchands italiens installés dans la région
de faire trop de concurrence aux marchands byzantins. Cette tension entraîne le
détournement, à la demande de Venise, de la 4e croisade vers Constantinople, et la sac
de Constantinople en 1204, qui marque la véritable rupture entre Orient et Occident (+
relire B p 56 ) »

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