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REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle

Institut Spécialisé en Technologies Industrielles

Cours de

DIAGRAPHIES DE PRODUCTION

Parcours

TECHNICIEN SUPERIEUR EN PRODUCTION


PETROLIERE ET GAZIERE
AKROUT DHAOU Année 2021-2022

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Introduction
Ce module permet aux étudiants de maitriser toutes les étapes d’acquisition des
logs électriques, de distinguer leurs types, d’évaluer leurs qualités, d’entreprendre une
démarche d’identification des réservoirs potentiels et d’interprétation pétrophysique et
contenue en fluides.

• Acquérir les principes de base d’acquisition des sondages électriques des parois
du puits : capteurs, instruments et systèmes utilisées.
• Références et unités de mesures des logs de forage.
• Etapes d’acquisition et de contrôle qualité des logs électriques.
• Méthodes et techniques d’interprétation et d’évaluation des paramètres
diagraphiques.
• Éléments d’appréciation, calcul et évaluation des réservoirs et estimation des
réserves.

Module N°06 : Diagraphies de production Durée : 60 heures

Énoncé de la compétence Contexte de réalisation

Exploiter les résultats des Diagraphies de • Individuellement


production • A partir de :
o Directives de production
o Consignes écrites
o Rapports de puits
• A l’aide de :
o Ordinateur
o Logiciels de diagraphies
Documentations techniques
o Formulaires de production
o Enregistrements de puits
o Equipements et outils adéquats pour
chaque méthode

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Introduction
La diagraphie est une méthode géophysique qui consiste à mesurer, à l'aide de
différentes sondes, les caractéristiques des roches traversées lors d'un forage. D'une
manière générale, on appelle diagraphie tout enregistrement d'une caractéristique des
formations géologiques traversées par un sondage.
La diagraphie est un enregistrement (continue) des parois d’un sondage.
Objectif : L’acquisition des paramètres physiques (mécaniques, thermique,
hydrauliques, électriques…) et chimiques en relation directe, ou indirecte, avec les
caractéristiques de la roche.
Le suivi de la géologie dans un forage se fait par l’analyse des échantillons de roches
collectés, à pat régulier, et en considérant le temps de transit, des déblais de forage.
Le Temps de transit ou Lag Time : C’est le temps nécessaire à un échantillon (déblais
ou cutting) pour remonter du fond du puits jusqu’à la surface.

Avantage : Les données récoltées à partir de l’observation de cet échantillon constitue la


seule et unique donnée réelle et objective sur la géologie.
Inconvénient : à l’exception du carottage, cette observation est discontinue.
➔ Les échantillons représentent une information ponctuelle de la profondeur où ils sont
pris. Ainsi, L’habillage lithologique des Log de forage se fait, par conséquent, par
interpolation entre plusieurs mesures ponctuelles.

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Fig. 1 : Photos de collecte, traitement et observation des échantillons de déblais dans un forage.
Pour effectuer un habillage géologique complet et précis on associe les données
géologiques réelle issues de l’observation des échantillons de déblais et un paramètre
diagraphique qui varie en fonction de la lithologie. Ceci permet de bénéficier des
avantages des deux méthodes et pallier contre leurs inconvénients. Le résultat est une
interprétation précise et consistante qui permet de reconnaitre les limites des couches,
leurs épaisseurs et même de rendre compte de couches non explorées par l’observation
au microscope (Fig. 2).

Fig. 2 : Utilisation de la diagraphie et des donnés de forage pour la reconstitution du log lithologique

La diagraphie électrique permet de mesurer plusieurs caractéristiques des roches


concernant :
• Partie solide
• Fluides qui occupent la porosité

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Types de diagraphie
On distingue 2 types de diagraphie :
1) Diagraphie instantanée ou temps réel
C’est tous les paramètres géophysiques acquis au cours de la réalisation du sondage.
On y distingue deux catégories :
a- Mudlogging : consiste au suivi géologique des opérations de forage,
b- Mesure/Logging au cours de forage (MWD / LWD).
2) Diagraphie différée (Carottage électrique)
C’est l’enregistrement de paramètres géophysiques après la réalisation d’une partie, ou du
sondage entier, en utilisant des sondes diagraphiques qui communique avec la surface par
le biais de câble électrifiée.
Références de mesure
On diagraphie les paramètres mesurés peuvent être enregistré en fonction :
1) Du temps : c’est le cas de plusieurs paramètres de la diagraphie instantanée
2) De la profondeur : qui correspond à la profondeur total (MD) du forage à partir de
la table de rotation comme origine des mesures. Par la suite des transformations sont
effectuées pour convertir les profondeurs totales, ou mesurés, vers les profondeurs verticale
(TVD) ou la côte par rapport au niveau marin (TVDSS) (Fig. 3).

Fig. 3 : Références de mesure des profondeurs dans un forage, notions de MD, TVD et TVDSS.

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Dans les forages profonds, la profondeur est
enregistrée en mètre (système métrique ou international)
ou en pieds (système api). Avec, 1 pieds (ft) = 0,3048 (m).

Par ailleurs, les équipements qui permettent de


mesurer la profondeur dans un forage sont soit les tiges (Côte foreur : Driller Depth), par
simple cumule de leurs longueurs, ou le câble de diagraphie (Côte logging : Logger Depth).
Les deux équipements montrent toujours des profondeurs légèrement différentes, mais les
deux sont considérés officiels et valable et sont utilisés en fonction de l’opération de forage
en question. On utilise la côte foreur pour forer ou descendre un tubulaire de forage,
cimentation ou complétion. On utilise la côte diagraphie pour toutes les opérations de
travail au câble (Fig. 4).

Fig. 4 : Mesure des profondeurs dans un forage : côte foreur (au tiges) et côte logging (au câble).

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II. Acquisition
II.1 Le capteurs
Un capteur est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée
en une grandeur utilisable, telle qu'une tension électrique, une hauteur de mercure, une
intensité ou la déviation d'une aiguille. Le capteur est souvent constitué d’un ou plusieurs
transducteurs. Le transducteur est un dispositif convertissant un signal physique en un
autre.
Le capteur se distingue de l'instrument de mesure par le fait qu'il s'agit d’une simple
interface entre un processus physique et une information manipulable. Par opposition,
l'instrument de mesure est un appareil autonome disposant d'un affichage ou d'un
système de stockage des données. Le capteur, lui, en est dépourvu.
Les capteurs sont les éléments de base des systèmes d'acquisition de données.
Leur mise en œuvre est du domaine de l'instrumentation.

Fig. 5 : Schéma conceptuel de fonctionnement d’un


capteur et son système d’acquisition

On distingue des centaines de types de capteurs. Les métrologues les classent en


2 types :
1. Numérique (à pulse ➔ mesure fréquentielle : couplé à un minuteur)
2. Analogique (varie d’une manière synchrone avec le paramètre mesuré)
Pour chaque capteur qui mesure un paramètre physique, donne un signal de sortie,
transformé en signale électrique par les transducteurs correspondants puis filtré,
amplifié et enfin conditionné pour être pris en charge par un ordinateur.

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L’amplitude et la variabilité du signale de sortie ne correspond pas à la valeur du
paramètre physique mesuré ! : Elle lui est juste corrélable. Il est donc, indispensable de
calibrer le signale pour obtenir une lecture correcte.
La calibration : est une étape obligatoire dans le contrôle qualité des donnés.
Elle se fait par la mesure du même paramètre sur un étalon ou sur un objet de valeur est
connue.
II.2 Contrôle qualité
Le contrôle qualité des paramètres diagraphiques obtenue comprends plusieurs
étapes importantes pour s’assurer de la validité des donnés et leurs marges d’erreurs
avant d’entamer l’interprétation.
1. Étalonnage : l’étalonnage est une opération qui s’effectue sur le capteur lui-même et
consiste à adapter son domaine de sensibilité à celui du paramètre physique à mesurer.
En effet, certains capteurs sont conçus à détecter une très large gamme d’un paramètre
physique ce qui réduit la résolution dans le spectre de son utilisation pour les roches
sédimentaire. Donc, l’étalonnage, si nécessaire, améliore la sensibilité du capteur.
2. Calibration : cette étape se fait à l’aval dans le dispositif d’acquisition et affichage
constitué souvent d’un ordinateur. La calibration est effectuée par corrélation entre le
signale physique donné par le capteur aux valeurs physiques connues d’objets
spécifique qu’on appelle étalons. Cette étape est indispensable dans le processus
d’acquisition et très influente sur la qualité des données. Par ailleurs, le signale
électrique de sortie ne dépends pas que du paramètre physique mesuré de la roche.
En effet, d’autres bruits peuvent affecter le signale et d’autres paramètres physiques
telle que la température qui augmente au fond d’un puits et qui fait changer la résistance
du câble, et donc la valeur du signale. Pour cette raison, la calibration est souvent
effectuée quand le capteur est connecté à tout le dispositif, et à plusieurs reprises dans
le processus d’acquisition. Exemple : avant et après le carottage électrique.
3. Cohérence : consiste à observer les résultats numériques et graphiques d’un log et de
s’assurer qu’ils varient dans le domaine prévu (valeurs logiques) pour les roches
sédimentaires auscultées.
4. Corrélabilité : c’est une autre manière de valider la cohérence dans le cas où on
dispose de logs anciens pour le même intervalle dans un forage voisin.

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5. Répétitivité : elle consiste à répéter un petit intervalle de la zone à scanner (de 20 à
200 m en fonction de la longueur du log à acquérir) et elle permet de valider la
reproductibilité de la mesure en superposant les deux courbes. Cette opération permet
d’estimer la marge d’erreur du capteur et c’est une étape indispensable dans toutes
acquisition de diagraphie différée.
6. Bruit (ratio Bruit / Signal) : pour chaque capteur il existe un ratio Bruit/Signal qui
détermine le degré de précision des données obtenues par rapport aux bruit existants
au cours de d’acquisition.
7. Résolution (sensibilité) ➔ erreur : c’est un paramètre intrinsèque du capteur régit
par son constructeur. En fonction du progrès technologique les nouvelles générations
de capteur ont toujours une meilleure résolution et donc une plus faible erreur.
8. Vitesse d’acquisition (Résolution temporelle) : la résolution temporelle consiste au
temps d’exposition minimal nécessaire à une bonne acquisition du capteur. Puis ce que
les logs sont acquis avec des sondes en mouvement, la résolution temporelle se traduit
par des vitesses d’acquisition. Ainsi une bonne résolution temporelle permet d’effectuer
le carottage électrique avec une vitesse rapide. Toutefois, les sondes diagraphiques
sont constituées de plusieurs capteurs : ainsi, il est nécessaire d’acquérir les logs en
considérant la vitesse critique la plus faible des capteurs utilisés.
9. Référence de mesure (profondeur) : tous les paramètres diagraphiques sont acquis
en fonction du temps ou de la profondeur. La référence temporelle est souvent très
fiable grâce aux minuteurs intrinsèques des systèmes (horloges interne ou
synchronisés des ordinateurs). Par contre, la profondeur si elle est mal acquis tous les
paramètres diagraphiques ne seront pas valides. Ainsi, il est indispensable de calibrer
rigoureusement la profondeur et de prendre toutes les mesures pour vérifier et corriger
ce paramètre. Exemple, l’utilisation de double capteur (poulies de type : encodeur
incrémentale), correction de l’élongation élastique et thermique du câble et vérification
du re-zéro après l’acquisition.

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III. Equipement
III.1 Diagraphie instantanée
a. Mudlogging
Le service « Mudlogging » consiste initialement au suivi géologique et des
opérations de forage, mais récemment il inclue l’acquisition et le control des tous les
paramètres mécaniques et hydrauliques au cours du forage. Ainsi, l’unité de mudlogging
est constituée de deux compartiment :
- Laboratoire géologique équipé de loupe
binoculaire, porte-échantillons, réactifs
divers, calcimètre, fluoroscope et d’autres
équipements de laboratoire pour le traitement
d’échantillon.

Fig. 6a : Compartiment laboratoire


- Un compartiment électro-mécanique nécessaire
à l’acquisition, affichage et interprétation des
paramètres physiques et hydrauliques suivis au
cours du forage.

Fig. 6b : Compartiment électro-mécanique

Ce service est indispensable durant toute la période du forage et parfois de la


complétion et interventions ultérieurs sur forages (workover). En détail ce service assure
l’acquisition, le contrôle et l’archivage de plusieurs paramètres dont le plus importants :
• Collecte des échantillons de déblais (cuttings) : sur lesquels on effectue
l’observation à la loupe binoculaire pour l’identification lithologique et description de
faciès, attribution lithostratigraphique. D’autres types de tests au réactifs chimiques et
analyse de florescence sont aussi possibles. De même, d’autres échantillons sont
récoltés étiqueté et conserver pour archivage ou autres analyses ultérieurs
(conservation à la carothèque du maître d’œuvre). La description géologique à la base
de l’observation des cuttings constitue la base fondamentale de l’habillage des logs

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de forage et le calage/calibration des paramètres diagraphiques (méthodes
géophysiques indirects) ultérieurs.
• Acquisition et interprétation des donnés de gaz : avec les déblais solides, les
fluides de forage conduisent à la surface les gaz qui occupent les pores des roches
traversées ou qui étaient juste dissous dans le fluide de formation (eau ou pétrole).
Avec le progrès technologique des équipements de séparation et détection des gaz
d’hydrocarbures, le système de gaz du service mudlogging est actuellement capable
de détecter des traces de gaz très faible présent dans la boue. La teneur et la
composition chromatographique de ces gaz est corrélable avec le fluide formation qui
occupe les pores. En effet, le système de gaz comporte deux types de détecteurs :
Détecteur de gaz total et Chromatographe en phase gazeuse spécifique aux
hydrocarbures.
• Vitesse d’avancement (ROP: Rate Of Penetration) : consiste à la vitesse de forage
de la roche mesurée en (m/hr) ou en (min/m). Quand les paramètres mécaniques de
forage sont constants (Poids sur l’Outils, Vitesse angulaire de rotation et Débit de
circulation du fluide de forage, la vitesse d’avancement dépend de la dureté de la
roche et de son taux de compaction. Ainsi, la vitesse d’avant est un paramètre qui
aide à la reconnaissance des différentes couches et formations géologiques.
• Volumes et variations de volumes de boue : au cours du forage les échanges entre
les fluides de formation et celui de forage est possible dans les formations poreuse et
perméables (réservoirs). Cet échange est aussi dangereux pour l’intégrité de
l’ouvrage, de l’environnement et du personnel qu’informatif pour les géologues. En
effet, l’occurrence de ces types d’échanges trahit l’existence de bon réservoir et
informe sur leurs états de la pression des pores en fonction du sens de l’échange et
son amplitude (différence de pression).
• Pression annulaire : en période de forage normal, l’annulaire est ouvert sur la
pression atmosphérique et ne possède donc aucune pression. Mais en cas de
fermeture de l’obturateur d’éruption, ce capteur permet de mesurer la pression
annulaire et de conclure la pression de la formation qui a donné naissance à la venue.
• Torsion des tiges (Torque) : ce capteur mesure la valeur du couple appliqué aux
tiges et qui permet d’obtenir une vitesse angulaire constante. Quand la vitesse de

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rotation et le poids sur l’Outils sont constants. Le couple dépend de la cohésion des
grains de la roche et donc de la lithologie. En effet la valeur du couple est faible dans
les argiles et les grés non consolidés et élevée dans les carbonates. Par ailleurs, ce
paramètre permet de détecter aussi la fatigue de l’Outils : l’usure des taillants pour les
Outils à lames fixes, et d’éventuel rupture/coincement de mollette pour les Outils
tricône.
• Poids sur l’Outil (WOB: Weight On Bit) : ce paramètre indique la pression mécanique
exercée sur le fond du trou par transfert partielle du poids des tiges. On ajuste cette
force en fonction du terrain traversé, à partir du système de levage en surface.
• Vitesse de Rotation (RPM) : correspond à la vitesse angulaire de rotation des tiges
appliquée par le système de rotation en surface et transmise à l’Outils par les tiges.
Cette force est aussi ajustée en fonction de la nature du terrain et le type de trépan.
• Pression de la boue de forage : correspond à la pression hydraulique due au
pompage du fluide de forage. Elle correspond à la somme des pertes de charge du
cycle de circulation entier. Cette perte de charge dépend des propriétés intrinsèques
de la boue de forage et des caractéristiques géométriques du circuit de circulations.
• Débit de circulation : correspond au débit de pompage du fluide de forage. Il est fixé
par le foreur en fonction des caractéristiques de la boue de forage, diamètre du trou
et de la vitesse d’avancement. ,
• Gaz toxiques : au cours de forage on peut enregistrer l’émanation de gaz toxiques
véhiculé vers la surface par la boue de forage. Certains gaz peuvent atteindre des
teneurs léthales pour le personnel de l’appareil et ceux du voisinage. Le plus fréquent
et plus dangereux de ces gaz est le Sulfired’Hydrogène (H2S). Il est toxique et mortel
à de très faibles teneurs (> 1%). Pour cette raison, on installe des capteurs de H2S
dans plusieurs zones à risque de l’appareil de forage.
• Densité de boue : c’est un capteur qui mesure en continue la densité de la boue de
forage à la sortie du puits au niveau des tamis vibrant et à l’admission à l’amant des
pompes à boue.
• Résistivité de la boue : mesure la résistivité électrique de la boue de forage à la
sortie et à l’admission, afin de déceler d’éventuel contamination par des fluides de
formation ou par des sels dissouts. Cette mesure est exclusive au boue à base d’eau.

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• Température de la boue : la température de la boue de forage est mesurée à la
sortie et à l’admission. Elle dépend de la profondeur et du gradient géothermique.

Fig. 7 : Emplacement de différents capteurs du service mudlogging dans un appareil de forage.

Parmi les paramètres acquis, il y a plusieurs qui n’ont pas d’intérêt géologique
directe telles que certains paramètres mécaniques (la rotation : RPM et le poids sur
l’Outils : WOB), certains paramètres hydrauliques (Pression et débit d’injection), alors que
plusieurs apportent des données géologiques irremplaçable telle que l’observation des
échantillons de déblais, les données de gaz d’hydrocarbure, la vitesse d’avancement, et
les échanges de fluides avec les formation poreuses et perméables. Ainsi, l’acquisition et
interprétation de ces paramètres permettent l’exécution et le suivi de toutes les opérations
de forage en temps réel :
- Profondeurs et épaisseurs des différentes formations traversés,
- Côtes sabots intermédiaires et final,
- Côtes réservoirs objectifs et secondaires,
- Identification et évaluation préliminaire des réservoirs,
- Côtes opérations spéciales (carottage : core-point), déviation : kick-off point),

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- Identification des problèmes de forage liée à la géologie (certains types de
coincement, pertes et venues),
- Récupération et interprétation préliminaires des carottes.

Le système du gaz : l’équipements utilisé pour l’acquisition et l’analyse de gaz


d’hydrocarbures véhiculés par la boue de forage est complexe et diversifié. Pour cette
raison on l’appelle système et non pas équipement ou instrument. Ce système se
compose principalement d’une enceinte de dégazage mécanique appelé dégazeur qui
permet de séparer un maximum de volume de gaz de la boue. Le gaz séparé est aspiré
par une pompe à boue de ligne, au niveau de l’unité de mudlogging, à travers une ligne
de gaz étanche et assez fine pour réduite le temps du parcours.

Fig. 8 : Schéma simplifié du système de gaz de l’unité de mudlogging.

Le gaz aspiré est traité en cabine par deux équipements de détection différent :
- Le détecteur de gaz total : il mesure, en temps réel et en continue, les quantités
totales des gaz combustibles échantillonné par des détecteurs à ionisation de flamme
ou, moins fréquemment, un détecteur à conductivité thermique. Le détecteur à
ionisation de flamme (FID) permet de quantifier avec précision le gaz combustible
présent par un principe simple et efficace. Le principe du FID repose sur la

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conductance de l’air excité par l’incandescence de la flamme. Ainsi, plus la flamme
est vive plus il y aura de courant généré. Par la suite, le signale électrique obtenue
est amplifié et calibré l’injection de gaz à teneurs connue.
- Le chromatographe : qui contient le même type de détecteur à ionisation de flamme
(FID) mais précédé par une colonne chromatographique à phase gazeuse pour
séparer les différentes composantes de gaz d’hydrocarbures : Méthane (CH4), Éthane
(C2H6), Propane (C3H8), Butane (C4H10) et Pentane (C5H12). Pour les molécules de
gaz les plus lourdes (butanes et pentane), on commence à avoir des isomères
géométriques qui sont le normal-Bbutane (nC4) et normale-Pentane (nC5) et
isométhyle-Butane (iC4) et isométhyle-Pentane (iC5). Pour cette raison on aura pour
chacune de ces molécules deux pics chromatographiques où l’isomère en isométhyle
arrive en premier grâce à son volume moléculaire plus compacte que la chaîne
linéaire saturée (Fig. 9).

Fig. 9 : Détail de cellule de détection FID et chromatogramme type de gaz d’hydrocarbures.


Au cours du forage, les ingénieurs géologues responsable du service mudlogging,
synthétisent et fournissent des rapports réguliers et des documents importants qui
résument les opérations techniques et géologiques du forage. Le document géologique
de base consiste au Master-log ou Mud-log et contient toutes les informations géologiques
représenté sur un log détaillé et interprété : avec interprétation des différentes couches et
attributions stratigraphiques et lithostratigraphiques (Fig. 10). Ce log permet d’identifier
les différents réservoirs, d’en évaluer les potentiels en hydrocarbures et de prendre les
décisions adéquates en conséquence : continuer ou arrêter l’exploration, compléter ou
abandonné le puits et préciser les outils nécessaires à utiliser, ou les intervalles à évaluer
en détail, au cours de la diagraphie différée.

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Fig. 10 : Extrait de Masterlog qui permet de représenter les formations traversées sous forme de
log et d’évaluer les réservoirs potentiels grâce à l’observation des déblais et au système de gaz.

b. Mesure / Logging au cours de forage (MWD/LWD)


Le service mesure au cours de forage (Measurment While Drilling : MWD) consiste
initialement à la caractérisation géométrique et le contrôle des profils de forage déviés.
En effet, ce service se compose des equipments suivants:
- Équipements de fonds : qui consiste à des sondes logées à l’intérieur de masse-tige
amagnétique au fond du train de tiges. Ces sondes permettent de mesurer des
paramètres géométriques du puits (inclinaison, azimut), des paramètres mécaniques
(poids réel sur l’Outil, vibrations, pression) et des paramètres diagraphiques
(Rayonnement gamma, Résistivité, Logs acoustiques, Log neutrons, imagerie
électrique ou sonic…). Dans le cas où l’en enregistre des paramètres diagraphiques
diverses, on appellera le service : diagraphie au cours de forage (Logging While
Drilling : LWD). Le service LWD est particulièrement intéressant du moment où on peut
avoir tous les enregistrements possibles en temps réel. C’est un service
particulièrement intéressant dans les forages à fortes déviation (>40°) où la diagraphie
différée au câble devient impossible à faire descendre. Pour les forages à faibles

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inclinaisons (<40°) il est toujours recommandé d’utiliser le service de diagraphie
différée conventionnelle car elle reste toujours plus économique, de meilleure qualité
et plus flexibles : choix des types d’outils et logs possibles plus nombreux.
- Equipements de surface : consiste à une cabine qui communique avec les sondes de
fond et affiche les valeurs de déviation / azimut mesurés. Ces valeurs permettent
d’exécuter, contrôler et corriger les trajectoires des forages déviés. Et aussi d’acquérir
les autres paramètres mécaniques ou
diagraphiques. La communication entre les sondes
de fond et équipements de surface se fait grâce au
« Pulsar » qui consiste à une turbine tournante qui
crée des étranglements au passage de la boue ce
qui engendre des vagues surpressions à faible
amplitude et à fréquences variables. Les vagues de
fréquence créées sont codé en binaire et peuvent
ainsi, envoyer une matrice de données en temps
réel et sans encombrer les tiges par un câble
électrifié. Les signaux de pressions envoyé sont
récupérés et décodé en surface par le biais d’un
capteur de pression (Fig. 11).
Fig. 11 : Schéma du services MWD/LWD.

III. 2) Diagraphie différée


La diagraphie différée est enregistrée lors d’un arrêt ou en fin du forage. Des
sondes spécifiques sont descendues dans le trou de forage à l’extrémité d’un câble. Le
câble assure le maintien, l’alimentation électrique, et la communication avec des
instruments de surface qui commandent les opérations. Les commandes des instruments
sont exclusivement informatisées et sont soit regroupées dans un camion, soit dans une
cabine transportable.
Ce service se compose (Fig. 12) donc de :

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- Une unité de diagraphie logé sur un
camion ou adapté dans une cabine
Fig. 12 : Schéma de transportable (système adapté au forage
montage de diagraphie offshore). L’unité de diagraphie est constituée
différée (Chapellier, 2009)
de deux compartiments : un pour le contrôle et
manipulation du câble (tension, sens de
mouvement, vitesse, profondeur), et un
compartiment ingénieur pour la
communication avec les sondes et
l’acquisition des données diagraphiques.
- Un câble spécial à gaine centrale
constituée de lignes électriques, et fils
périphériques pour la manutention. Le câble
est centré dans le puits grâce à deux poulies
dont l’une est suspendue au croché et l’autre
fixée sur le plancher.
- Une ou plusieurs sondes à base de capteurs et transducteurs. Grâce au nombre
importants de câbles électriques dans la gaine centrale on peut mettre en série plusieurs
sondes dans la même descente, ce qui permet d’économiser le temps d’acquisition.
Toutefois, il est souvent nécessaire de faire plusieurs descentes pour effectuer tous les
logs programmer car certains outils ne sont pas cumulables avec d’autres et il y a une
longueur/poids limite à ne pas dépasser pour la ligne de sonde (Chapellier, 2009).

IV. Principes et interprétation


Les mesures diagraphiques en relation avec la géologie permettent d’identifier et
de caractériser les roches sédimentaires sur plusieurs aspects litho-physiques. Les
applications des méthodes diagraphiques sont diverses et ramifiés et permettent en
générale de :
❖ Identifier et caractériser physiquement la nature des roches :

o Facilité l’interprétation de la lithologie : habillage du log (voir exercices)

o Déterminer les épaisseurs (total, efficace et utile) et limites de couches

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o Permet l’estimation/calcul de la porosité

o Estimation de la Perméabilité

o Echantillonnage solide

o Caractérisation des failles, fractures et stratifications

o Identification de faciès et de quelques figures sédimentaires

❖ Identifier et caractériser la nature du fluide qui occupe la porosité

o Estimation de la Salinité

o Détermination de la Pression interstitielle

❖ Corrélation entre sondages

o Stratigraphie séquentielle à base de la diagraphie et corrélation

o Géométrie de réservoir et cubage des réserves

o Paléogéographie et sédimentologie du bassin

Pour acquérir les informations ci-dessus mentionner en utilise des sondes de


diagraphique permettant de mesurer des paramètres très diversifiés. Les sondes les plus
utilisés et qui vont-être détaillés dans ce cours sont :
1. La potentiel spontanée (PS)

2. Les radiations naturelles (Gamma Ray ou GR)

3. Le log acoustique (Sonic)

4. La résistivité électriques (Resistivity) 10. Log d’integrité de tubage (CBL)


11. Vitesse sismique (VSP)
5. Le diamètre du trou (Caliper) 12. Déviation (Inc. Az.),
13. Température (BHT) ,
6. La densité/porosité (Neutron log) 14. Carottage de paroi (SWC),
15. Perforation (CP)
7. La pression de formation (MDT)

8. L’inclinométrie (Dipmetry)

9. L’imagerie (FMI, UBI, OBMI)

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VI. Les outils de la diagraphie différée
IV.1. Le Potentiel Spontanée (Log PS) : C’est un log à
principe électrique mais de type acquisition passive (sans
injection de courant). La Polarisation Spontanée représente
l’état de polarisation naturelle des parois du puits par les
ions (anions (-) et les cations (+)) contenues dans les fluides
de formation sous l’interaction avec les ions du filtrat de
boue.
Fig.13 Principe du PS
La PS est mesurée par la différence de potentiel électrique entre une électrode de
référence fixe, placée à la surface, et une électrode mobile qui parcourt la longueur du
forage. On observe, souvent, qu’en face des argiles les potentiels restent plus ou moins
constants sur des valeurs élevées de tension. La droite que défini cet enregistrement est
appelée, ligne de base des argiles, ou « shale base line ».
En face des bancs poreux et perméables, la courbe montre de faibles valeurs de potentiel.
Lorsque ces bancs sont assez épais, il est possible de tracer une droite appelée ligne de
base des sables, « sand line » (Serra, 1979 ; Chapellier, 2009).
N.B : La limite entre deux couches à potentiel différent est toujours indiquée par le point
d’inflexion de la courbe.
Le log PS est un log relatif : il dépend (1) de la différence
de salinité entre le fluide de forage et celui de formation
et (2) de l’état de la polarisation de l’électrode de
surface. Le log PS est dit Normal si la ligne de base
des argiles est à un potentiel plus élevé que la ligne de
base des sables. Dans le cas contraire, le PS est dit
inverse.
En général, le PS dépend de la différence de salinité
entre le filtrat de boue (Rmf) et l’eau de formation (Rw).
Fig. 14 : Types de PS. Divers cas peuvent se présenter (Fig. 14, Serra, 1979)
:

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a. Eau de formation plus salée que le filtrat de boue [ Rmf > Rw ]. La P.S. est dite
normale c’est le cas envisagé jusqu’à présent. La déflexion est plus importante
quand le contraste de salinité est important.
b. Eau de formation moins salée que le filtrat de boue [ Rmf < Rw ] Dans ce cas on
obtient une P.S. dite inverse, le positif est en face des sables et le négatif en face
des argiles. (N.B: ce cas est assez fréquent!).
c. Eau de formation de même salinité que le filtrat [Rmf = Rw]. La P.S. est donc plate,
l’enregistrement ne montre pas de différence entre les argiles et les bancs poreux et
perméables.

Le PS permet d’estimer le pourcentage d’argiles en cas d’absence d’enregistrement GR


qui reste toujours le Log le plus fiable pour l’identification des réservoirs.
IV.2. Le Gamma Ray (ou Radioactivité Gamma) : correspond à
l’émission naturelle de la radioactivité gamma des roches. Par
conséquent, les roches les plus riches en éléments radioactifs (tel
que les argiles) montrent les GR la plus élevées. On utilise des
compteurs mesurant le nombre d’impulsion radioactive par unité de
temps (cps : coup/sec) ou en unité api avec : cps = Cte x api (Wahl,
1983). Fig. 15 : Capteur GR.

Cette mesure est proportionnelle à l’énergie de la radiation gamma incidente. Dans les
roches sédimentaires l’activité gamma varie généralement de 0 à 200 api. Le
rayonnement Gamma possède la plus petite longueur d’onde, et par conséquent, la
fréquence la plus élevé du rayonnement électromagnétique.➔ Rayonnement à fort
pouvoir de pénétration.

Roches à radioactivité élevée : • Évaporites non potassium, halite,


• Argiles, gypse, anhydrite,
• Marnes, et calcaire argileux,
• Sable, grès et silts.
• Sables, grès ou silts argileux,
• Sel potassiques (Sylvite : KCL,
Polyhatlite : K2MgCa2(SO4)4, 2H2O)
• Roches riches en matière organique,
Roches à radioactivité faible :
• Calcaires et dolomies pures,

21
- Le GR peut être enregistrés en trous ouverts ou tubés, vides ou remplis et dans
n’importe quel type de boue.
- Le log GR apporte des informations qui aide à l’interprétation lithologiques.
- Le GR permet de préciser les limites/épaisseurs des couches/Top Formations.
- Le GR sert à identifier les réservoirs et calculer les épaisseurs (Total, Efficace).
- Le log GR permet d’estimer le % d’argiles dans les couches réservoirs.
- Le GR sert pour la corrélation et enregistrement des autres diagraphies.
- Le GR est utilisé dans la corrélation entre sondages.
- Le GR peut servir à l’analyse séquentielle, reconstitution de l’évolution du milieu
de dépôts et modélisation de bassin.

Le Log GR permet d’identifier les limites des couches ➔ ces limites correspondent
aux points d’inflexion des courbes,
Valeurs GR ➔ toujours élevée dans les argiles (riches en K). Par contre une argile
pure peut enregistrée entre 80 --> 250 api d’amplitude radioactive en fonction de son
degré de compaction. Dans les grès, et réservoirs carbonatés, L’amplitude GR est
relativement plus faible, mais jamais nulle. Ce faible rayonnement est dû à la faible
présence d’un pourcentage d’argiles (K) ou de trace de matière organique (Ur, Th)
dans ces roches réservoirs.
Les compteurs de rayonnement Gamma, sont des capteurs fiable, facile à calibrer et
à haute résolution spatiale et temporelle ➔ ils permettent la détection de minces
couches (centimétriques) et à vitesse d’acquisition élevée.

Fig. 16 : Interprétation lithologique en utilisant le log GR.

22
Le Log GR est utilisé dans la reconnaissance des réservoirs et autres limites de
couches, dans la corrélation des descentes multiples (run A, run B, run C…), dans la
corrélation de profondeur entre phases (run 1, run2, run 3…) ainsi que dans la
corrélation lithostratigraphiques entre sondages. Dans ce dernier cas, si l’objectif de la
corrélation est géométrique, il est impératif d’utiliser la profondeur verticale par rapport
au niveau marin (TVDSS : True Vertical Depth SubSea).

Fig. 17 : Exemple de corrélation entre sondage établie grâce au log GR. NB. la référence est le
TVDSS.
Le gradient de changement des valeurs de GR apporte une autre information sur
l’évolution des conditions de dépôt. En effet, la variation relative du niveau marin
permet d’affecter directement le niveau d’énergie dans un point donné et donc
d’affecter les proportions de décantation des argiles dans la roche. Ce postulat est
aussi valable dans les environnements continentaux. En conséquence, en fonction de
type de changement (augmentation ou diminution) et du gradient du changement (fort
ou faible) en identifie des cyclicités répétitives et représentatives des empilements de
séquences de dépôts relatives à des cycles sédimentaires. Un cycle sédimentaire
correspond donc au retour au même point de départ en termes d’amplitude GR. En
termes d’interprétation, ce cycle peut représenter une morphologie symétrique ou
dissymétrique, et caractérise une séquence sédimentaire unitaire limité par deux
isochrones type surface d’inondation maximal (mfs) et renfermant quelque part entre
ces deux points, une discontinuité relative à une variation brutale des valeurs GR
(Changement brutal de l’énergie du milieu de dépôt), ou inversion du gradient GR
(passage d’un cycle transgressif à un cycle régressif ou l’inverse). Les différents cas
de figures permettent d’obtenir des séquences à signatures caractéristiques
permettant d’identifier et de classer la séquence diagraphique en :

23
Séquence de type entonnoir (Funnel shape) : séquence dissymétrique à tendance
régressive dominante où la discontinuité est située au sommet. Séquences
caractéristiques de milieux marin pro-deltaïque. La tendance granocroisssante
témoigne de la progradation progressive des corps clastiques vers le bassin.
Séquence de type cloche (Bell Shape) : séquence dissymétrique à tendance
transgressive dominante où la discontinuité est située à la base. Séquences
caractéristiques d’un milieu fluviatile où à la base on identifie une surface de
ravinement puis une tendance granodécroisssante témoignant du comblement
progressif du chenal.
Séquence de type cylindre (Cylinder shape) : séquence symétrique où les deux demi
séquences (transgressive et régressive) sont presque d’égale épaisseurs. Ceci
procure une tendance aggradante favorable à la stabilité des conditions de dépôt et
donc à l’empilement de séries épaisses de même faciès.
Séquence de type ovale (Egg Chape) : séquence symétrique à tendance aggradante
comme celle de type cylindre mais juste la variation de GR est plutôt progressive que
brutale entre les facies argileux et non argileux.

Fig. 18 : Types de séquences diagraphique en utilisant le log GR (Serra et Serra, 1979 ;


Chambre et al., 1986).
Les types de GR : Il y a deux types de détecteur qui peuvent enregistrer le Log GR
en diagraphie :
o Un compteur de GR : il mesure tous les rayonnement Gamma quel que soit leur
source ou niveau d’énergie.
o Un spectromètre GR : qui distingue les sources d’émission en fonction de
l’énergie du rayonnement Gamma émis. On distingue ainsi 3 sources différentes :

24
Uranium, Thorium et le Potassium. Ce Log est celui utilisé pour mesurer le %
d’argiles (GR Potassium).

❖ GR du « K » : Potassium

❖ GR du « Tr » : Thorium

❖ GR de l’ « Ur » : Uranium

Fig. 19 : Energies des différentes


sources GR dans un spectrogramme.

IV.3. La résistivité électrique : c’est une des


méthodes électriques à mode actif (avec injection du courant) contrairement au mode
passive (sans injection) telle que le log PS. Dans ce cas, il s’agit d’injecter un courant
entre deux électrodes d’injection, souvent appelé (A et B) et de mesurer la différence
de potentiel entre deux électrodes neutres de mesure appelé (M et N). Il s’agit donc
d’un quadripôle électrique (Archie, 1950 ; Chapellier, 1987 ; Chapellier, 2009).
En fonction de la géométrie du trou et du phénomène d’invasion du filtrat de boue dans
les formations poreuses et perméables, le courant électrique transit à travers plusieurs
milieux qui influence son l’enregistrement : La boue (m), le cake (mc), le filtrat de boue
(mf), le fluide de formation (w), la formation
solide (t), et la formation vierge (xo).

• Mud ➔ Rm
• Mud cake ➔ Rmc
• Mud filtrate ➔ Rmf
• Fm. Fluide ➔ Rw
• Fm. Solid ➔ Rt
Fig. 20 : •Schéma du phénomène
Fm. S+W ➔ R d’invasion du
xo
filtrat de boue dans les niveau réservoirs.
Les dispositifs géométriques mis en
œuvre ont beaucoup évolué. En effet, au
milieux du XXème siècle, on utilise le dispositif normal. Puis, à la fin du XXème siècle, on
a mis en place le dispositif latéral qui est plus avantageux en résolution spatiale (sonde
latéral ou latérolog). Au début du XXIème siècle, on a généralisé l’utilisation du dispositif
inductif qui possède une sensibilité nettement meilleur dans la lecture des résistivités.
25
Fig. 21 : Dispositifs électriques utilisés dans l’acquisition du log résistivité (Serra, 1979 ; .

❖ Dispositif normal : Le potentiel mesuré en M est issu de A ; B et N étant considérés


à l’infini. I étant maintenu constant, le potentiel mesuré varie avec R, on a :

Le point de mesure est O, milieu de AM.


NB: Le rayon d’investigation d’une telle sonde est égal à 2 AM.
L’espacement entre les électrodes permet de contrôler deux paramètres :
La résolution spatiale : elle augmente dans les dispositif compact (électrodes
rapprochés),
La profondeur d’investigation : elle augmente dans les dispositifs éclatés
(électrodes éloignés).
Ainsi, afin de détecter la résistivité du fluide de formation, les dispositifs éclatés sont
plus avantageux. Toutefois, la profondeur d’invasion du filtrat de boue est très variable
d’un niveau réservoir à un autre. Pour pallier à ce problème, en utilise dans le forage
d’eau deux configurations.
• La Petite Normale (PN), N 16", Short normal (AM = 40 cm),
• La Grande Normale (GN), N 64", Long normal (AM = 160 cm).
La Grande Normale possède une profondeur d’investigation plus importante (2 x 160
= 320 cm) est à, donc, plus de chance d’atteindre la zone vierge qui caractérise le
fluide de formation de résistivité Rw. Par contre, la Petite Normale qui ne prospecte

26
que 80 cm, reste le plus souvent dans la zone lavée de résistivité Rmf (Chapellier,
1987).
Pour l’exploration pétrolière en utilise plusieurs espacements telle que : • 10", 20" , 30"
, 40" , 50" , 60" , ….. 120" en dispositif normale ou latérale.

❖ Le dispositif inductif :

Le principe de la sonde à induction consiste à créer un


champ électromagnétique par le biais d’une inductance
(bobine) ➔ Ce champ va créer un courant électrique induit
dans la roche ➔ Ce courant va générer son propre champ
magnétique ➔ Ce champ magnétique va créer, à son
tour, un courant induit secondaire dans la bobine de la
sonde. Fig.
23 : Schéma du dispositif inductif.
Ce dispositif permet de lire à distance la résistivité de la
roche sans que le courant soit obligé à transiter physiquement à travers plusieurs
milieux avant d’atteindre son objectif (fluide de formation) : c’est une mesure à
distance !
La résistivité permet d’identifier la nature de fluide (hydrocarbures ou eau salée) et en
fonction de l’invasion du filtrat de boue, la loi d’Archie permet de définir les relations
entre les paramètres de la roche et du fluide :

27
Quand la salinité de l’eau est connue, la loi d’Archie permet dans ce cas de calculer la
saturation en eau (Archie, 1942, 1947 ; Chapellier, 2009).

IV.4. Le Log acoustique (SONIC)


Le principe du log sonique repose sur la création d’une onde acoustique qui se
propage dans les couches entre un émetteur et un récepteur.

28
Le récepteur analyse deux caractéristique de l’onde :
1- Le temps de transit (entre l’émission / réception) ➔ Δt
2- L’amplitude de l’onde reçus
Deux types d’onde acoustique :
• L’onde Longitudinale (Longitudinal wave),
• L’onde de Cisaillement (Shear wave).

Fig. 24 : Onde de compression et onde de cisaillement

29
30
Fig. 25 : Exemple d’enregistrement sonic dans les formations évaporitiques, clastiques et
carbonatés

IV.5. Log d’intégrité de tubage (CBL: Cement Bond Log)


Le log CBL contient un outil Sonic capable de générer des ondes cisaillantes qui
contient plus d’énergie que l’onde longitudinale. Le principe d’acquisition se base sur
l’écho produit par la propagation de l’onde acoustique dans le Tubage. Si le tubage est
bien cimenté, l’onde reçus indiquera une amplitude faible ➔ atténuée. Si le ciment est
très faible ou absent l’écho sera très important (Amplitude très forte). Le temps de
transit (Δt) dans tous les cas doit être le même car l’onde se propage toujours dans le
même milieu qui est l’acier du Tubage.

Fig. 26 : Exemple d’un Log CBL

Tous les assemblages de log CBL contiennent également un outil CCL (Casing
Collar Locator) qui permet par magnétométrie de détecter la position des joints de
connexion des Tubages.
Les équipements utilisés consistent en un aimant permanant et un magnétomètre.

31
NB.: L’assemblage CBL contient toujours un outil GR pour la correction et la
corrélation des profondeurs.

IV.6. Vitesse sismique (VSP)


Ce log appelé sismique de puits, ou profil sismique verticale (VSP), consiste à
mesurer plusieurs paramètres acoustiques qui permettent de déterminer les vitesses
d’intervalles dans la section explorée en forage. L’acquisition de la sismique de puits
demande une source sismique placé en surface et des géophones (souvent au nombre
de 4) qui se translatent de points en points pour couvrir l’intervalle du trou ouvert.

Fig. 27 : Mise en œuvre de l’enregistrement de profil sismique vertical (VSP).

Avec les géophones on place toujours un capteur GR pour corriger la


profondeur, identifier la stratigraphie et la corréler aux réflecteurs. En détail, tous les
types de cette diagraphie permettent de déterminer le temps de transit acoustique
(Transit Time : TT) entre la source et le géophone. Ce temps, permet d’établir la loi de
vitesse locale du bassin sédimentaire, ce qui permet de convertir convenablement les

32
réflecteurs temps doubles (TWT) des profils sismiques en profondeur réelles. Dans
certains types d’acquisition VSP (Zéro offset), les événements temps simple (OWT)
permettent d’identifier les réflecteurs.
Dans d’autres types acquisition (exemple : offset, walk away, walk above, salt prox,
3D, passive monitoring…) ce type de log permet d’apporter des précisions
géométriques supplémentaire permettant de reconstituer une section sismique en 2D
ou en 3D à haute résolution et à vitesse réelle corrigée.

Fig. 28 : Enregistrement du temps de transit (TT) en relation avec le temp simple (One-Way
Time) et temps double (Two Way Time) (Shlumberger, 1989).

IV.7. Le log Caliper

33
Le principe du Caliper consiste à des bras qui s’ouvrent au cours de la
remonté pour mesurer le diamètre réel du puits sur plusieurs diagonales (Chapellier
et Mari, 1989). Les données du Caliper donne une information sure :
1. La stabilité des parois du puits, mobilité de certaines formations ➔ La
possibilité de descente de Tubage ou la nécessité d’un alésage,
2. Le volume de ciment nécessaire,
3. Côte de tubages précédents,
4. Estimation relative de la pression de formation par rapport à la densité de
fluide de forage (cavage homogènes)
5. Présence de contrainte tectonique compressives (cavage différentiel).
6. Mise en évidence de certaines failles !
7. Evaluation qualitative de certains réservoirs Fig. 29 : Outils Caliper

Fig. 30 : Exemple d’un Log Caliper

34
Fig. 31 : Exemple d’un Log Caliper (Akrout et al., 2021).
IV.8. La pression de Formation (MDT : Modular Dynamic Tester)
Le MDT ou autres outils tel que RFT, XPT… sont des outils qui donnent des mesures
ponctuelles et non pas des graphes continues. Le principe du MDT consiste à des bras
qui s’ouvrent pour mettre la formation en contact avec un Probe (Shlumberger, 1989).

35
Le probe est équipé par une pompe qui aspire le fluide de formation et permet de le
dériver vers 3 directions possibles après avoir été analysé par un capteur de Densité
Optique permettant de reconnaître la nature du fluide :
- Vers l’extérieur (dans le puits);
- Vers une chambre d’analyse contenant un capteur de pression très sensible
(Quartz Gauge);
Fig. 32 : Outil MDT.
- Ou vers un récipient d’échantillonnage de fluide de formation.

Fig. 33 : Nomenclature de l’outil de la pression de Formation pour différentes compagnies.

Les données de pression de Formation donnent des informations sures :


1. La pression réel et exact du fluide de formation,
2. Le gradient de pression qui permet de déterminer :
- La densité et donc la nature du fluide,
- La connectivité des niveaux réservoirs,
- Les contacts Gaz-Huile et Huile-Eau
3. La mobilité au point de mesure (perméabilité de la couche),
4. La température,
5. Cet outil peut prendre des échantillons de fluide de formation.

36
Fig. 34 : Intégration des donnés MDT dans le log composite.

IV.9. L’inclinométrie (Dipmetry)


Le « Dipmeter » (inclinomètre) est un appareil capable de mesurer :
• L’inclinaison des couches,
• L’inclinaison des stratifications obliques et schistosité,
• L’inclinaison des failles et fractures.

L’inclinaison est mesurée par rapport aux parois du puits. Ceci permet de
déterminer le pendage réel des couches sédimentaires et les
caractéristiques des autres types de stratifications (Shlumberger, 1989). Fig. 35 : Inclinomètre
Les stratifications obliques, pour les réservoirs gréseux, permettent de
déterminer, en fonction de leurs types et tailles, la qualité du réservoir et la
position de la couche dans la séquence de dépôts. Le principe de
fonctionnement de ce type de log est initialement mécanique : un Caliper
multibras qui mesurent les diamètres de puis sur plusieurs diagonales 12, 24
ou 48 (multifingers). Actuellement, il est simplement remplacé par des outils d’imagerie
(voir plus loin).
IV.10. Les log Neutron (Densité/porosité)
Le log Neutron est un log nucléaire qui repose sur l’excitation de la roche par des
particules subatomiques de type Neutrons. Cette radiation entraine la vibration des

37
atomes d’hydrogènes qui se trouvent à densité égale dans les hydrocarbures
(CnH2n+2) ou l’eau (H2O). L’excitation des atomes d’hydrogène produit des
rayonnements Gamma qui sera mesurée par deux détecteurs (proche et lointain)
(Shlumberger, 1989).

Fig. 36 : Principe de fonctionnement de l’outil Neutron (Schlumberger, 2010).

La différence de lecture entre les capteurs GR proche et lointain, permet de mesurer


la porosité réelle de la roche (Neutron Porosité : NPHI) et d’en déduire la densité
moyennant des corrections lithologiques (Neutron Density : ROHB).
Dans certains cas, ce log permet de déterminer la nature des fluides de formation (gaz,
pétrole ou eau) en se basant sur la variation de la densité de la roche (Serra et Serra,
2000).

38
Fig. 38 : Caractérisation des fluides de réservoir par les logs GR, résistivités et Neutron.

IV.11. Mini-carottes de parois de puits (Side Wall Cores)


Les carottes de parois de puits permettent d’échantillonner des petites carottes dans
des couches spécifiques (réservoirs) pour avoir une meilleure idée sur la lithologie
que les échantillons de déblais (Shlumberger, 1989).
Ces carottes sont déclenchées à l’explosifs en face des niveaux à échantillonner et
reste suspendue à l’outils par des câbles en acier.
L’avantage de cette technique est qu’elle permet de récupérer des mini-carrottes
selectives uniquement dans les niveaux objectifs contrairement au carrottage
conventionnel qui est continue, couteux et non sélectif. L’inconvénient de ces mini-
carrottes est que le tir à l’explosif entraine une compression et donc une déformation
de la roche susceptible de faire changer ses charcateristiques pétrophysiques.
Fig. 39 : Schéma de carottage de parois.

IV.12. Les logs d’imagerie de parois (UBI – OBMI – WBI – FMI)


L’imagerie est une méthode géophysique qui permet de reconstituer une image
tomographique des parois de puits en utilisant des principes physiques différents. Les
principes les plus utilisés sont électrique ou acoustique. La différence entre l’outils
d’imagerie est les outils classiques utilisant le même
principe réside sur la résolution spatiale très forte
dans le cas de l’imagerie et la couverture angulaire :
mesure sur plusieurs bandes des parois de puits
(portions d’images) ou sur les 360° de l’espace (image
intégrale). En général, les images électriques sont
souvent de meilleur qualité et résolution que ceux
acoustiques. Certes, ils présentent deux
inconvénients, (1) dans les de boue à l’huile, cas très fréquent, le faible transit de
courant affecte la qualité de l’acquisition ; (2) en raison des bras de contact obligatoires
pour injecter et mesurer le courant par un dispositif en quadripôle, il est impossible de
couvrir toute la surface du puits : l’image résultante est sous forme de bande de
quelques centimètres de large. Souvent en utilise 4 bras qui enregistrent 4 bande

39
disposée en quadrature de phase (à 90°). Pour cela, les images acoustiques offrent
une alternative intéressante, surtout que l’outils de type sonar rotatif permet de
visualiser l’intégralité des parois de puits (Shlumberger, 1989).
Parmi les outils utilisés dans l’imagerie acoustique on site l’UBI (Ultrasonic
Borehole Imager), alors qu’on trouve l’FMI (Fullbore Fromation Imager) ou l’OBMI (Oil
Base Micro Imager) comme exemple d’outils d’imagerie en résistivité électrique.

Fig. 40 : Outils d’imagerie en résistivité


électrique à 4 bras. Chaque bras injecte et
mesure la résistivité par un quadripôle (2
d’injection et 2 de mesure) sur la bande
centrale la distance entre les électrodes de
mesure est très faible pour améliorer la
résolution spatiale. Sur chaque bande on
dispose de 5 couples de mesure pour
permettre la couverture angulaire.

Fig. 41 : Principe de mesure des outils d’imagerie électrique.

40
Les outils d’imagerie sont toujours utilisés en association avec des outils de
mesure de déviation (Inclinaison, Azimuth) pour permettre de reconstituer l’image dans
sa configuration géométrique identique à la nature. Ceci permet de procéder
correctement à l’interprétation quantitative : mesures des vrais pendages et directions
des plans et identifiés (Stratifications naturelles S0, stratification obliques, schistosité,
clivage et lamination, fractures et microfractures.

Fig. 42 : Exemple d’imagerie électrique, à


gauche, et acoustique, à droite enregistré
pour sur le même intervalle. Noter que à
cause du souci de contact, l’imagerie
électrique se fait sous forme de bandes
parallelles. Alors que l’imagerie acoustique
enregistre les 360° des parois du puits. Les
lignes vertes : plans de stratifications ;
lignes rouges : failles obliques. Une fine
ligne verte sub-verticale et centré sur le Bra
n°1 pour l’OBMI correspond à l’origine du
repère d’orientation (inclinaison, azimut) .

Pour pallier contre la faible résolution angulaire des images électriques, on peut
utiliser une combinaison à double outils disposé en opposition de phase. Ceci permet
d’enregistrer une grande surface des zones d’ombre obtenue avec un seul outil.

41
Fig. 43 : Dual OBMI, enregistrement électrique double en opposition de phase.

L’interprétation des images obtenue est effectué comme si on observe la roche


en face. En effet, on reconnait facilement le feuilletage lithologiques (succession des
couches) ce qui permet d’identifier les plans de stratification (S0). La lithologie des
couches est traduite en bades de couleurs contrastés selon l’échelle adopté et la
combinaison colorée de l’image tomographique. Ainsi la reconnaissance des couches
se fait en association avec d’autre log telle que le GR. On général, on attribue aux
niveaux réservoirs des couleurs clairs alors que les niveaux argileux des couleurs
sombres. L’imagerie peut être corrélé et calibré par des échantillons de carotte réelle :
ce qui permet de comparer et interpréter tous les éléments sédimentologiques (figures
sédimentaires) et structuraux (fractures et schistosité).

42
Fig. 44 : Corrélation et interprétation des log d’imagerie électrique de paroi avec la diagraphie
de résistivité et une carotte réelle.

L’interprétation structurale se fait par la suite en identifiant les plans de


stratification, souvent signalé en lignes vertes, et ceux correspondant à des failles et
fractures (rouges ou bleu) correspondant à des plans obliques aux S0. Par la suite, le
processing permet de carcatériser tous les plans identifié et les projeter sur des
diagrammes longiforme en respenctant leurs profondeur ou encore sous forme de
canevas pour analyse statistique. Le processing permet de comparer les mesures
projetés sur les parois de puits à l’orientation réelle de l’axe de forage ce qui permet
de reconstituer les carcatéristiques réelles des plans identifiés : direction et pendage.
On rappelle aussi que les mesures de l’axe d’un forage sont toujours effectué en
inclinaison (angle par rapport à la verticale), alors que les carcatéristiques des plans
de stratification ou de failles sont toujours représentés en pendage (angle par rapport
à l’horizontale).
Le diagramme longiforme présente des vecteus indiquant l’orientation du plan
qu’il représente. Par convention le Nord est toujours situé vers le haut et on adopte le
sens horaire pour les azimuts. Le pendage des plans est projeté sur une grille légendée
(0 – 90°). La couleur de la base des vecteurs, de forme ronde, est conventionnellement
du même couleur que le plan correspondant sur l’image (Exemple : pour la S0 identifié
en ligne verte, la base du vecteur est donc un rond de couleur verte).

43
Fig. 45 : Interprétation et résultat de processing d’un log d’imagerie électrique de parois.

Le log de contrôle qualité est important pour évaluer la crédibilité des donnés
surtout pour les outils à base de bars enregistreurs qui fonctionne mal dans le cas de
cavage.

Fig. 46 : Log de control qualité d’imagerie électrique.

44
Références

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46

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