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TD 1 : La modélisation des systèmes électriques en transmission

Partie 1 : Modélisation externe globale d’un système élémentaire de transmission

Question 1 :
Quadripôle A dit idéal : Quadripôle B : Quadripôle C (diviseur de
tension) :

Question 2 :

B est équivalent à A si r = 0 (ne freine aucun courant). Elle sera assimilé à un fil.
C est equivalent à A si r = 0 (assimilé à un fil) et R2 = ∞ (assimilé à un circuit ouvert)

Question 3 :

La chaine de transmission en utilisant le quadripôle B.

Partie 2 : La détermination des caractéristiques d’une transmission / d’un quadripôle de


transmission

Vin = E
Question 1 : Calcul du gain en tension (Facteur en tension) de la chaine totale

On exprime le gain en tension :


Ru
E
Vout Rs + R + Ru Ru
Gvb = = =
Vin E Rs + R + Ru
Ru
Dans le modèle A, R = 0 , donc Gva =
Rs + Ru
Donc Gva > Gvb

Question 2 : Calcul du gain en puissance intrinsèque de la chaine totale de transmission

Pout Vout × I u Vout Ru


ηchaine B = = = =
Pin Vin × I e Vin Rs + R + Ru

Ru
Dans le modèle A, R = 0 , donc ηchaine A =
Rs + Ru
Donc ηchaine A > ηchaine B
Ainsi, le rendement avec quadripôle idéal est toujours meilleur que le rendement de quadripôles en série.

Question 3 : Calcule du gain en puissance intrinsèque du quadripôle

Ru × E
Pout qdp Vout qdp × I u V R + R + Ru Ru
ηquadripole B = = = out = s =
P
!in"qdp
#
Vin qdp × I e Vin qdp
!
( R + Ru ) E R + Ru
U2 on obtient Rs + R + Ru
P= par pont
R diviseur de
R tension
P= 2
I

Ru
Dans le modèle A, R = 0 , donc ηquadripole A = =1
Ru
Conclusion : Le rendement est strictement inférieur à 100% car toute ligne à des pertes dues aux
résistances parasites

Question 4 : Calcul du gain en puissance apporté par le quadripôle à la chaine

(V )
2 2
⎛ Ru × E ⎞
(V )
u avec qdp
⎜⎝ R + R + R ⎟⎠ ( Rs + Ru ) ( Rs + Ru )
2
( Ru × E )2
2 2
Pavec qdp Ru
ηp =
u avec qdp
= = = s u
= × =
( ) (V ) ( Rs + R + Ru )2 ( Rs + R + Ru )2 ( Ru × E )2 ( Rs + R + Ru )2
2 2
Psans qdp Vu sans qdp u sans qdp

Ru
Conclusion :

ηp B =
( Rs + Ru )2
( Rs + R + Ru )2
Avec le quadripôle A : R = 0
Donc η p A =
( Rs + Ru )
2

=1
( Rs + Ru )2

Partie 3 : Récupération de la puissance maximale

Question 1 :

Cas de Ru très petit ( Ru → 0 ) :


Pu = Vu
! × Iu →0
0

! = Ru × Iu
Vu
0

Cas de Ru très grand ( Ru → ∞ ) :


Pu = Vu × Iu →0
Vu
Iu =
Ru → ∞

Cas de Ru adapté :
Ru = Rth = ( Rs + rq ) / /rp
Pour adapter en impédance la puissance reçue par Ru est maximale quand Ru à la même valeur que la
résistance de Thévenin.
⎧Vu = Ru × Iu
⎪⎪ Vu
On aura donc : ⎨ Iu =
⎪ Ru
⎪⎩⇒ Pu = maximal
TD 2 : La fonction amplification
Partie 1 : L’amplification d’une information à valeurs continues

Question 1 :

Modèle simplifié : Il y a en entrée consommation de courant proportionnel à Vin.

Cas d’un ampli à sortie tension :


Eth
Eth = K × Vin ⇒ K =
Vin
K est le gain

Cas d’un ampli sortie en courant :


In = H × Vin
H est une transductance en en Siemens.

Dans le cas d’un ampli idéal :


Vin Eth Is
Ie = Is = A=
Re Rth Ie
Re est infinie (elle est assimilable à un circuit ouvert).
Rth est nulle (assimilable à un court circuit).

Un ampli idéal possède une impédance d’entrée très grande et une impédance de sortie très petite.
Dans le cas d’un ampli sortie en courant : Re et Rn sont grands.

Question 2 :

Association d’un générateur de courant idéal et d’une résistance de charge

Vout(t) = R × H × Vin(t)
Vout(t)
⇒G= = R× H
Vin(t)
On a bien réalisé une amplification de tension Vin(t) , d’un gain R × H
Question 3 :

In
Rappel : H =
Vin

Loi d’Ohm : Vout = R × I out


Rn
Théorème du diviseur de courant : Vout = R × × Jn ( t )
Rn + R
Rn R × Rn
Vout = R × × H × Vin = H × × Vin
Rn + R R + Rn

Vout R × Rn
On obtient alors =H×
Vin R + Rn
R × Rn
Par rapport au cas précédent, le gain a diminué car est plus petit que R
R + Rn

Question 4 :

Vout
= H × ( Rn / /R / /Ru ) Le gain est encore plus petit que le précédent
Vin

Question 5 :

Pout
Rendement η =
Pin
Cas d’un triplet idéal :
Vin
Rendement infini I in = !0
Re
Pin = Vin × I in = 0
Le rendement est donc infini en théorie.
Dans la pratique, Re n’est jamais infime donc Pin > 0 donc η n’est pas infini.
Dans tous les cas, on a η > 1 ⇒ Le quadripôle fournit plus d’énergie en sortie qu’il n’en consomme en
entrée. Il doit donc prélever cette énergie d’une source extérieur au montage.

Partie 2 : L’amplificateur opérationnel

Question 1 :

En théorie, il est considéré idéal :


Vin V
A= ⇒ Vin = out
Vout A
Avec A , coefficient d’amplification très grand (infini) ⇒ Vin très faible (quasiment nul).
Pour éviter le phénomène de saturation et avoir des valeurs de Vout non infinies, il faut que Vin = ε = 0 ⇒
les intensités d’entrée sont nulles.
Il faut boucler la sortie avec l’entré inverses d’où le régime linéaire

Question 3 :

(voir schéma sur feuille)


Loi des mailles :
Maille sortie : Vs − R2 I − R1 I = 0
Vs = R2 I + R1 I = ( R1 + R2 ) I

Maille d’entrée : E − R1 I = 0 ⇒ E = R1 I
Vs ( R1 + R2 ) I R1 + R2 R
On obtient alors = = = 1+ 2
E R1 I R1 R1
Il s’agit d’amplification en tension et d’une amplification de puissance car la puissance consommée à
l’entrée est nulle (le courant débité par la source E est nulle).

Question 4 :

On insère une résistance d’utilisation à la sortie du montage (entre VS et le montage).


Vs reste inchangé, il dépend toujours de R1 et R2 et E du fait de la contre-réaction.
Vs
reste donc inchangé.
E

TD 3 : Régénération et commutation
Partie 1 :

Question 1 :

Loi des mailles : I b + I c = I E

Régime linéaire :
Ic = β × Ib le transistor joue le role d’un amplificateur
Vbe = 0,6V (tension entre k’émetteur et la base)

Régime bloqué :
Cas particulier du régime linéaire.
Ib = 0
I c = 0 le transistor ne conduit pas : mode OFF
Vbe = 0

Régime saturé :
Cas particulier où I c est limité par l’alimentation.
I c <= β × I b
Vbe = 0 I b continue à augmenter et I c atteint I c saturé
Vce = 0
Question 2 :

Rb permet de convertir la tension Ve en un courant T , le transistor permet d’amplifier Ib par un facteur


β pour donner Ic .
Re permet de convertir I e en tension E via Rc permet de maintenir une certaine tension sur le collecteur
afin que le courant puisse passer dans le transistor.

Remarque : S’il n’y a plus de tension sur le collecteur, I c ne peut plus augmenter et le transistor passe en
mode saturé.

Question 3 :

Maille d’entrée :
Ve − Vrb − Vbe = 0
Vrb = Ve − Vbe
Loi d’Ohm Vrb = Rb × I b

Maille de sortie :
E − Rc I c − Vs = 0
Vs = E − Rc I c
Vs = E − Rc β I b
V
Vs = E − Rc β rb
Rb
V −V
Vs = E − Rc β e bc
Rb
On néglige Vbe devant Ve (Vbe << Ve )
β Rc
Vs = E − Ve
Rb
β Rc
Vs = E − Ve
Rb
Vs _ fixe = E
Vs = Vs _ fixe + Vs _ var avec β Rc
Vs _ var = Ve
Rb
Vs _ fixe βR
⇒K =G= =− c
Ve Rb

β = 100 Rc = 100Ω Rb = 1kΩ


Calculer K :
100 × 100
K=− = −10dB
1000
Le gain en tension est donc de −10dB

Question 4 :

On remplace ce schéma par un schéma simplifié :

Déterminons Eth et Rth :


E
On obtient Eth grâce au théorème du diviseur de tension : Eth = Ru ×
Rc + Ru
Rc × Ru
On obtient Ru en court-circuitant E Rth = Rc / /Ru =
Rc + Ru
Par analogie :
Vs − var R × Ru
Gain Ru = = −β c << G
Ve Rc + Ru
La résistance de charge fait chuter le gain.
Question 5 :

Plage de la tension d’entrée permettant une amplification linéaire :


0 < Vs < E Ve − Vrb − Vbe = 0
0 < E − Rc I c < E Rb × I b = Ve − Vbe
0 < E − Rc β I B < E V −V
I b = e be
V −V Rb
0 < E − Rc β e be < E
Rb
β Rc
K =
Rb
Donc :
−E < −K × (Ve − Vbe ) < 0
E
− < − (Ve − Vbe ) < 0
K
E
0 < Ve − Vbe <
K
E
Vbe < Ve < + Vbe
K
On sait que Vbe << E donc la plage de Ve est :
E
− < Ve < Vbe
K
Et la plage de Ve est :
Vbe < Ve < E

Partie 2 :

Question 1 et 2:

Mode bloqué : Ve < Vbe ⇒ I b = 0 ⇒ I c = β I b = 0 ⇒ Vs = E


E
Mode saturé : Ve > ⇒ I b important ⇒ I c important ⇒ Rc I c grand ⇒ Vs ≈ 0
K
Il s’agit d’un inverseur logique.
Si on attribue le niveau 0 à V = 0V et le niveau logique 1 à V = E

Question 4 :

Pour réaliser un non-inverseur, on fait un chainage de 2 inverseurs.


Partie 3 :

Le transistor MOS est assimilé à un barreau résistait entre le drain et la source, dont la valeur de la
résistance change en fonction de la tension VGS (entre la grille et la source)
(voir page 11 du poly 2)

En dessous de VGS _ th , Rds est très élevé ( M Ω ) , le transistor est bloqué.


AVGS _ th , Rds est en mode intermédiaire ( 50 à 1KΩ )
Au dessus de VGS _ th (2 ou 3 foisVGS _ th ), Rds très faible ( mΩ ) le transistor est saturé.
TD 4 : Caractéristiques des filtres
Notions :
V
- Gain réel en tension : Gv = V Gv (db) = 20 logGv
out

in

P
- Gain réel de puissance : G p = P G p (db) = 10 logG p
out

in

Partie 1 :

G(dB) -6dB 0dB 1dB 3dB 6dB 10dB 20dB 40dB

Gain réel 0,5 1 1,12 1,4 2 3,7 10 100

V out 0,5 V 1V 1,12 V 1,4 V 2V 3,7 V 10 V 100 V

Gv ( dB ) = 20 logGv
Gv ( dB )
= logGv
20
Gv ( dB )
10 20
= Gv
Vout
Gv = ⇒ Vout = Gv × Vin
Vin
Quand le gain en (dB) est négatif, il s’agit d’une atténuation. Vout < Vin
Quand le gain en (dB) est nulle, il s’agit d’un gain unitaire. Vout = Vin
Quand le gain en (dB) est positif, il s’agit d’une amplification. Vout > Vin

A(dB) 1dB 3dB 6dB 10dB 20dB 40dB

G(dB) -1dB -3dB -6dB -10dB -20dB -40dB

Gain réel 0,8 0,5 0,25 0,1 0,01 0,0001

P out 0,8 0,5 0,25 0,1 0,01 0,0001

G p ( dB ) = 10 logG p
G p ( dB )
= logG p
10
G p ( dB )

10 10
= Gp
Vout
Gv = ⇒ Vout = Gv × Vin
Vin
Partie 2 :

H ( p ) avec p = jω variable de Laplace

On décompose H ( p ) en produit de fonction élémentaire.


H ( p ) = h1 × h2 × h3

Module : H ( p ) = h1 × h2 × h3

GH ( p ) ( dB ) = 20 log ( h1 × h2 × h3 )
= 20 log h1 + 20 log h2 + 20 log h3

p +1 1 1
H1 ( p ) = = ( p + 1)
( p + 2 )( p + 3) p+2 p+3
1 1
= (1+ p )
⎛ p⎞ ⎛ p⎞
2 ⎜ 1+ ⎟ 3 ⎜ 1+ ⎟
⎝ 2⎠ ⎝ 3⎠
1 ⎛ ω⎞ 1 1
= × ⎜ 1+ j ⎟ × ×
6 ⎝ ω 0 ⎠ 1+ j ω ω
!#"#$ 1+ j
ω1 ω2
h1
!"
# # $ !" # # $
h2 h3

jω 1 1
h1 = 1+ h2 = h3 =
ω0 jω jω
1+ 1+
2 ω0 = 1 ω1 ω2
⎛ω ⎞
h1 = 1+ ⎜ ⎟ 1 1
⎝ ω0 ⎠ h2 = 2
h3 = 2
⎛ω⎞ ⎛ω ⎞
1+ ⎜ ⎟ 1+ ⎜ ⎟
⎝ ω1 ⎠ ⎝ ω2 ⎠

1
H= × h1 × h2 × h3
6
H = h1 × h2 × h3

G H ( dB ) = 20 log + 20 log ( h1 × h2 × h3 )
1
6
1
= 20 log + 20 log h1 + 20 log h2 + 20 log h3
6
2
1 ⎛ω ⎞ 1 1
= 20 log + 20 log 1+ ⎜ ⎟ + 20 log + 20 log
6 ⎝ ω0 ⎠ ⎛ω⎞
2
⎛ω ⎞
2

1+ ⎜ ⎟ 1+ ⎜ ⎟
⎝ ω1 ⎠ ⎝ ω2 ⎠
A basse fréquences (ω → 0 ) :
1
G H = 20 log + 0 + 0 + 0
6
A haute fréquences (ω → ∞ ) :

1 ω ω ω
G H ( dB ) = 20 log + 20 log − 20 log + 20 log
6 ω0 ω1 ω2
TD 5 : Réalisation des filtres
Partie 1 :

Question 1 :

Impédances :
ZR = R
1
Zc =
jcω
Vs
Fonction de transfert : H ( jω ) =
Ve

Ve
Appliquons le théorème du diviseur de tension : Vs = Z c ×
Z R + ZC
Vs ZC
On obtient : H ( jcω ) = =
Ve Z R + ZC
1
jcω
=
1
R+
jcω
1
jcω 1
= =
Rjcω + 1 1+ jRcω
jcω
1
Zc =
jcω
Si ω → 0 ZC → ∞ Vs ≈ Ve
Si ω → ∞ ZC → 0 Vs = 0

Déterminons le module et le gain en dB :

1 1
H ( jω ) = =
1+ jRcω 1+ ( Rcω )
2
1
G ( dB ) = 20 log H ( jω ) = 20 log
1+ ( Rcω )
2

Pulsation et fréquence de coupure :


H ( jω ) max
Par définition, on obtient une pulsation de coupure pour : H ( jω ) =
2
1 1
=
1+ ( Rcω )
2
2

Question 2 :

Appliquons le théorème du diviseur de tension :


Ve
Vs = Z R ×
Z R + ZC
Vs ZR
On obtient H ( jω ) = = (fonction de transfert)
Ve Z R + ZC
R 1 1
H ( jω ) = = =
R+
1 1 ⎛ 1 ⎞
1+ 1+ j ⎜ −
jcω jRcω ⎝ Rcω ⎟⎠
1 1
H ( jω ) = =
⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
2
1+ j ⎜ −
⎝ Rcω ⎟⎠ 1+ ⎜ −
⎝ Rcω ⎟⎠
Déterminons la pulsation de coupure :
H ( jω ) max 1 1
ω 0 est obtenue pour H ( jω ) = ⇔ 2
=
2 1 2
1+
Rcω
1 2 1 2 1 1
1+ =2 ⇒ =1 ⇒ =1 ⇒ ω0 = pulsation de coupure
Rcω Rcω Rcω RC
1
2π f0 =
RC Fréquence de coupure
1
f0 =
2π RC
Etude des limites :

Vs
ω →0 H ( jω ) → 0 ⇒ →0
Ve
⇒ Vs → 0
Donc ce filtre ne laisse pas passer les basses fréquences.
G ( dB ) = 20 log 0 = −∞

1
ω → ω0 H ( jω ) =
2
1
G ( dB ) = 20 log = −3dB
2

Vs
ω →∞ H ( jω ) → 1 ⇒ =1 ⇒ Vs = Ve
Ve
On récupère le signal à haute fréquence.

Il s’agit donc bien d’un filtre passe haut

Question 3 :

On néglige Re . Donc le montage final est :


Il s’agit d’un montage d’un filtre passe haut avec une fréquence de coupure
1 1
f0 = =
2π ReqC 2π ( R1 / /Ru ) C
Cette fréquence est plus haute que la précédente.

Conclusion : Pour caractériser la fréquence de coupure d’un filtre, c’est comme pour le gain d’un ampli, il
faut le faire en considérant ce qui est branché derrière (la charge)

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