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INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Examen FOAD LOGTRANS

Niveau : …M1… Semestre : …2...

Nom : AGBO..........................................................................................................................
Prénom : Enakpokpo...................................................................................................................
Centre d’examen (Pays de résidence) : TOGO..........................................................................
Session du : 29/11/2023................... De...............8 heure TU ...........10 heure TU
à
Module : Droit des affaires (DRAF).............................................................................................

I/ Selon vous, quels sont les critères de la nationalité de la société ?

La nationalité d'une société est un concept juridique qui détermine le pays dont la société relève. Ce
concept est important car il a des implications juridiques, fiscales et économiques. Les critères de la
nationalité de la société varient d'un pays à l'autre. Cependant, les critères les plus courants sont les
suivants :
1- L’enregistrement ou l’incorporation : consiste à rattacher la société à l’Etat sur le territoire
duquel les formalités d’enregistrement ont été accomplies.
2- Le siège social : Consiste à rattacher la société à l’Etat sur le territoire duquel elle est
effectivement fixée.
Le critère du centre d’exploitation est aujourd’hui abandonné du moins en tant que critère
autonome, en faveur du critère du siège social, plus stable et plus aisé à déterminer.
Pour être valable comme critère, le siège social doit être réel jusqu’à prévue siège social doit
être réel et non fictif. La solution admise est que le siège statutaire est présumé être le siège réel
jusqu’à preuve du contraire. La présomption est vérifiée en ce qui concerne les sociétés
anonymes, lorsque le lieu du siège social coïncide avec le lieu de réunion du conseil
d’administration de l’assemblée des actionnaires et des organes administratifs. Il n’est pas
nécessaire de tenir compte de l’existence dans d’autres pays d’agence ou de centre
d’exploitation, même importants.
3- Le contrôle : consiste à rattacher la société à l’Etat dont les nationaux composent le groupe
dominant des associés.
Pour appliquer le critère de contrôle, la jurisprudence ne se borne pas à prendre en
considération la nationalité des dirigeants apparents des sociétés, mais cherche identifier les
véritables maîtres de l’affaire
La notion de contrôle est définie différemment sans définition précise.
4- La convention de la Haye manifeste une certaine hésitation entre le siège statutaire et le siège
réel. Le siège réel constituerait alors le critère matériel permettant de rattacher la société à la
nationalité de l’Etat sur le territoire duquel se trouve leur centre d’exploitation.
5- Le critère du centre d’exploitation est aujourd’hui abandonné du moins en tant que critère
autonome, en faveur du critère du siège social, plus stable et plus aisé à déterminer.
Si leur gestion est placée, de quelque manière que ce soit, sous le contrôle d’étrangers ou
d’organismes dépendant eux même d’étrangers et si leur gestion est placée de quelque manière
que ce soit sous le contrôle de malgache ou d’organismes dépendant eux même de malgaches
d’autre part, la loi semble avoir laissé toute latitude à la pratique pour déterminer le contenu de
cette notion.

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6- En matière de conflits de loi, il est admis que c’est le siège social qui doit être pris en
considération, mais aussi par la détermination de l’aptitude d’une société à la jouissance des
droits. Le critère de contrôle reste complémentaire ou correctif.

II/ Quels sont les critères de détermination du contrat de transport ?

Les contrats de transport sont des contrats importants qui ont des implications juridiques, économiques
et commerciales. Ils sont régis par des règles juridiques spécifiques, qui varient en fonction du mode
de transport, de la nature des biens transportés et du caractère international ou national du transport.
- Le déplacement est l’objet de tout contrat de transport. Les différents éléments du déplacement
permettent de distinguer le contrat de transport de conventions voisines.
Ces éléments sont importants et précisent la prestation promise par le transporteur et attendue par le
cocontractant.
Cette détermination suppose la stipulation d’un lieu de départ et d’un lieu de destination. Le lieu le
plus important est le lieu de prise de charge, il doit être fixé avec la précision car il déclenchera le
transport. D’ailleurs, en droit international, à défaut de choix s’appliquera la loi de remise au premier
transporteur, c’est-à-dire le lieu de prise en charge.
Ces actes matériels vont faciliter la distinction du transport et du mandat. En effet, le mandat suppose
des actes juridiques et n’admet l’exécution d’actes matériels qu’à titre accessoire. En matière de
transport, les actes matériels sont fondamentaux. Il peut y avoir cumul de contrats : ainsi l’expéditeur
peut demander au voiturier de transporter la marchandise et lui donner mandat d’obtenir le paiement
contre remboursement, l’expéditeur peut aussi demander au transporteur de procéder au dédouanement
de la marchandise.
L’organisation du déplacement permet de distinguer le transport de la commission de transport.
- la maîtrise du déplacement : le transporteur est entièrement libre techniquement et
commercialement, il a l’entière maîtrise du déplacement promis à son client. Il utilise les moyens à sa
convenance, seule important l’arrivée à destination dans les délais impartis. Cette maîtrise va permettre
de distinguer le contrat de transport du contrat de remorquage et du contrat de location de véhicule
avec chauffeur.

- Le caractère professionnel de l’opération


Tout contrat de transport suppose que le déplacement de la marchandise soit effectué par un voiturier
professionnel.
Le contrat de transport a toujours un caractère commercial pour le voiturier puisque les transporteurs
ont la qualité de commerçants.
En revanche, pour l’expéditeur, le caractère civil ou commercial dépendant des circonstances : le
contrat est commercial si la marchandise est déplacée pour l’exercice du commerce de l’expéditeur,
dans le cas contraire, il s’agit d’un acte mixte qui sera donc commercial pour le voiturier et civil pour
l’expéditeur (ex : déménagement)

III/ Quels sont les droits et obligations du transporteur ?

Les droits
1- Droit de vérification
Le transporteur a le droit de vérifier à tout moment, si l'envoi correspond aux inscriptions portées sur la
lettre de voiture par l'expéditeur. La vérification peut également concerner le respect des conditions de
transport.
Elle doit être faite en présence de l'ayant droit, à défaut, le transporteur fait appel à deux témoins
indépendants. Il ne faut faire appel à ces témoins qu'à défaut d'autres dispositions dans les lois et les
prescriptions de L'Etat où la vérification a lieu.
Le transporteur peut réclamer le paiement des frais de vérifications. Le résultat des vérifications est
consigné sur la lettre de voiture.

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- Accomplissement des formalités administratives :
Si, pour l'accomplissement des formalités exigées par les douanes ou par d'autres autorités
administratives, l'expéditeur a désigné un lieu où les prescriptions en vigueur ne permettent pas de les
accomplir, ou bien s'il a prescrit, pour ces formalités, tout autre mode de procéder qui ne peut pas être
exécuté, le transporteur opère de la façon qui lui paraît être la plus favorable aux intérêts de l'ayant
droit, et fait connaître à l'expéditeur les mesures prises.
Cet accomplissement peut être fait aussi dans le cas où le destinataire n'a pas retiré la lettre de voiture
dans le délai prévu par les prescriptions en vigueur au lieu de destination et aussi lorsque l'expéditeur a
pris en charge le paiement des droits de douanes.
 Emballage et bâchage :
Si l'expéditeur ne les a pas accomplis convenablement, le transporteur peut y pourvoir, les frais en
résultant grèvent la marchandise.
- En cas d'empêchement au transport et à la livraison:
Le transporteur a droit au remboursement des frais que lui cause :
- sa demande d'instructions,
- l'exécution des instructions reçues,
- le fait que les instructions demandées ne lui parviennent pas ou pas à temps,
- le fait qu'il a pris une décision, sans avoir demandé des instructions, à moins que ces frais ne
soient la conséquence de sa faute. Il peut notamment percevoir le prix de transport applicable par
l'itinéraire emprunté et dispose des délais correspondants à ce dernier.
Le transporteur peut faire procéder à la vente de la marchandise sans attendre d'instructions de l'ayant
droit lorsque la nature périssable ou l'état de la marchandise le justifie ou lorsque les frais de garde sont
disproportionnés par rapport à la valeur de la marchandise. Dans les autres cas, il peut également faire
procéder à la vente lorsque, dans un délai raisonnable, il n'a pas reçu de l'ayant droit des instructions
contraires dont l'exécution puisse équitablement être exigée.
Si la marchandise a été vendue, le produit de la vente, déduction faite des frais grevant la marchandise,
doit être mis à la disposition de l'ayant droit. Si le produit est inférieur à ces frais, l'expéditeur doit
payer la différence.

2- Obligations

- Obligation de vérifier
Si l'envoi ne répond pas aux inscriptions portées sur la lettre de voiture ou si les dispositions relatives
au transport des marchandises admises sous condition n'ont pas été respectées, le résultat de la
vérification doit être mentionné sur le feuillet de la lettre de voiture qui accompagne la marchandise,
et, si le transporteur détient encore le duplicata de la lettre de voiture, également sur celui-ci. Dans ce
cas, les frais occasionnés par la vérification grèvent la marchandise, à moins qu'ils n'aient été payés
immédiatement.
On accorde à l'expéditeur qui charge la marchandise cependant le droit d'exiger du transporteur que
celui-ci vérifie également les indications sur la lettre de voiture concernant :
a) le nombre de colis, leurs marques et leurs numéros,
b) la masse brute ou la quantité autrement indiquée, à condition que le transporteur dispose des
moyens appropriés pour le faire.
- Obligation de chargement et déchargement de la marchandise :
L'expéditeur et le transporteur conviennent à qui incombe le chargement et le déchargement. A défaut
d'une telle convention, le chargement et le déchargement incombent au transporteur pour les colis.

- L'accomplissement des formalités administratives :


Le transporteur est responsable des conséquences de la perte ou de l'utilisation irrégulière des pièces
accompagnant la lettre de voiture. Nonobstant cela, sa responsabilité est limitée à l'indemnité à verser
en cas de perte de la marchandise. Mais sa responsabilité est renforcée puisqu'il ne pourra, se
décharger de cette responsabilité que si le dommage résulte de circonstances qu'il ne pouvait pas éviter
et aux conséquences desquelles il ne pouvait pas obvier.

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- Obligation de livraison:
Le transporteur doit remettre la lettre de voiture et livrer la marchandise ainsi que le surplus au
destinataire, au lieu de livraison prévu, contre décharge et paiement des créances résultant du contrat
de transport, cette livraison peut être soit la remise de la marchandise aux autorités de douane ou
d'octroi dans leurs locaux d'expédition ou dans leurs entrepôts, lorsque ceux-ci ne se trouvent pas sous
la garde du transporteur; soit, l'entreposage auprès du transporteur de la marchandise ou son dépôt chez
un commissionnaire expéditeur ou dans un entrepôt public.
Le transporteur est tenu d'indemniser l'expéditeur à concurrence du montant de remboursement
lorsqu'il a livré la marchandise sans encaissement préalable d'in remboursement grevant la
marchandise. (C'est une responsabilité pour obligation accessoire et non la responsabilité typique).

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