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, ,
1- ETAT DE CONTRAINTE PLANE : Rappel de cours
Soit un élément plan soumis aux contraintes , et dans le plan . Le tenseur des
contraintes s’écrit dans ces conditions :
, ,
ses vecteurs , de la base.
Illustrons cela par un dessin : Représentons tout d’abord l’élément avec son système d’axe et
Sur la face de surface S et de normale (Face de droite), on a le vecteur contrainte définit par
1
0
Soit graphiquement :
Sur la face de surface S et de normale (Face de gauche), on a le vecteur contrainte définit par
1
0
Sur la face de surface S et de normale (Face du haut), on a le vecteur contrainte définit par
0
1
Soit graphiquement :
Sur la face de surface S et de normale (Face du bas), on a le vecteur contrainte définit par
0
1
repère , , .
Et si l’une des deux facettes n’étaient pas orienté suivant l’un des axes du plan définit par le
'
'
cos
#
sin
#
D’où
cos
& #
# sin
En fait ce résultat n’est pas correct car la contrainte s’exerce à droite sur une surface ) et à gauche
sur une surface ) ∗ plus grande. Pour avoir l’équilibre des forces, on écrit donc :
cos
+, - ∗
cos
-
#
* Soit *
./ - -∗
sin
-
sin
., - ∗
# -∗
./ -
sin , d’où :
-
-∗
Par construction géométrique, on a
sin²
& #
# cos sin
1 cos 2
#
2
sin 2
#
2
Interprétation :
3- UN AUTRE EXEMPLE SIMPLE : TRACTION+CISAILLEMENT
'
∗
'
'
'
;
∗
'
C
'
'
;
D
#) => )1 = )6 ? cos > )6 = )1 ? sin 0
∗
'
∗
'
C
'
D
#) > )1 = )6 ? sin > )6 = )1 ? cos 0
∗
Tout d’abord, peu indiquer que la surface inclinée est plus grande que les deux faces à gauche et en
bas.
D’où,
> cos + sin ? sin + > sin + cos ? cos
@
#
On peut remarquer que ces deux équations représentent un cercle dans le système d’axe ;, < . En
effet, on peut écrire :
+ −
−I J= cos 2 + FGH2
#
2 2
−
= FGH2 − cos 2
#
2
6
En faisant le calcul suivant I − J +
./ E.K 6
# 6 #, on obtient :
+ − −
6 6 6
L #−I JM + =L cos 2 + FGH2 M + L FGH2 − cos 2 M
6
2 #
2 2
Soit :
=
6
L I JM = 6
#
2 #
6
cos² 2 = 2 cos 2 FGH2 = ² FGH²2
2 2
6
= FGH²2 2 FGH2 cos 2 = ² cos² 2
2 2
Ou encore :
=
6 6
L I JM = 6
= ²
#
2 #
2
./ 2.K 6
de rayon O P = ² . C’est ce que l’on appelle le cercle de Mohr.
6
Dessinons le système ;, < dont les deux axes sont orientés suivant les deux contraintes
'
# et #
<
6
O R = ²
2
'
= ;
NQ 2
0
On peut donc représenter n’importe quelle situation sur le cercle se rapportant à une configuration
particulière de l’élément :
<
'
'
'
'
;
=
' # I
2
J=
2
cos 2 = FGH2
<
FGH2 cos 2
#
2
STU D'
Y
VWXD'
'
D
;
=
I J STU D' = VWXD'
D D
5- CERCLE DE MOHR : Contraintes normales maximales
Cherchons les conditions sur qui vérifient des contraintes normales maximales/minimales :
cos 2 = FGH2
./ E.K ./ 2.K
#
On a : * 6 6
FGH2 cos 2
./ 2.K
# 6
Z.,
Z#
Calculons la dérivée :
[
2 sin 2 = 2 \]F2
#
[ 2
0;
Z.,
Z#
Recherchons la condition où
[
2 sin 2 = 2 \]F2 0→ sin 2 \]F2 0
#
[ 2 2
Ce qui est intéressant c’est que la condition qui vérifient l’existence d’un maximum de la contrainte
normale est que la contrainte tangentielle soit nulle.
FGH2 cos 2 0
./ 2.K
En effet, on a # 6
<
6
O R = ²
' 2
D' d
D' ' ;
=
e d
d
NQ 2
0
Calculons les valeurs maximales des contraintes normales :
= −
I J= cos 2 .a + FGH2
#ba
2 2 .a
−
= FGH2 .a − cos 2 .a
#ba
2
− = cos 2 I + _`H2 .a J
./ E.K ./ 2.K
#ba 6 .a 6
= cos 2 I _`H2 − J
./ 2.K
Soit :
#ba .a 6 .a
b/ cbK B
i − = cos 2
E+B /K
.a j k
./ E.K
g
B
#ba 6
b/ cbK
B
h
= cos 2 j − k=0
./ 2.K +/K
D’où :
g #ba .a
f
b/ cbK
6
B
b/ cbK B
i −
./ E.K
=±
1
j B
E+B /K
k
g #ba 6
P1Emn9²6#ba
b/ cbK
B
h
Ou encore :
= cos 2 j − k=0
./ 2.K +/K
g #ba .a
f
b/ cbK
6
B
./ 2.K 6
= ±P + ²
./ E.K
Finalement, on obtient : * #ba 6 6
#ba =0
On aurait pu utiliser une autre méthode en calculant les valeurs propres associées au tenseur
des contraintes
=
Faisons une recherche des valeurs propres et des vecteurs propres associés à cette matrice
Δ= ² + ² +2 −4 +4 6 = 6 + 6 −2 +4 6
soit :
− 6
D’où :
Δ = > − ? + 4 6 = 4@ + 6 u
6
2
Les valeurs propres sont données par :
i > = ? 6
gp1 R = 6
v
2 2
h > = ? 6
gp 6 =R = 6
f
w
2 2
Cherchons les conditions sur qui vérifient des contraintes tangentielles maximales/minimales :
cos 2 = FGH2
./ E.K ./ 2.K
#
On a : * 6 6
FGH2 cos 2
./ 2.K
# 6
2 cos 2 = 2 FGH2
Z+, Z+, ./ 2.K
Z# Z# 6
Calculons la dérivée :
\]F2 =
./ 2.K
Ce qui est intéressant c’est que la condition qui vérifient l’existence d’un maximum de la contrainte
# 6
sin 2 0
tangentielle est que la contrainte normale soit nulle. En effet, on a
b/ cbK
<
d 6
O R = ²
' 2
D' d
=
;
NQ
'
2
0
D' d
e
Calculons les valeurs maximales des contraintes tangentielles :
=
I J cos 2 = FGH2
#xa
2 2 +a +a
FGH2 cos 2
#xa
2 +a +a
cos 2 I = _`H2 +a J
./ E.K ./ 2.K
#xa 6 +a 6
cos 2 I _`H2 J
./ 2.K
Soit :
#xa +a 6 +a
i
b/ cbK
cos 2 j k 0
./ E.K ./ 2.K
g
B
#xa 6 +a 6 +/K
h
b/ cbK B
E+²/K
cos 2 j k
D’où :
g #xa +a
B
f +/K
i
b/ cbK
cos 2 +a j k 0
./ E.K ./ 2.K B
g #xa 6 6 +/K
h
b/ cbK B
E+²/K
∓ j k
1
Ou encore :
g
B
#xa +/K
f P1Emn9²6#xa
i
b/ cbK
cos 2 j k 0
./ E.K ./ 2.K
g
B
#xa 6 +a 6 +/K
h
g ∓P
./ 2.K 6
Finalement, on obtient :
f #xa 6
= 6
• •
€
{
On applique sur cet élément les forces suivantes (exprimées en kN) :
: ƒ1 = −30 ; 1 = +15
2
{
= + : ƒ6 = +30 ; 6 = −15
2
}
= − : ƒ… = −30 ; … = +30
2
}
= + : ƒ† = +30 ; † = −30
2
6- En déduire l’angle ' d pour lequel on réalise ces contraintes normales maximales
précisées dans les paragraphes précédents.