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(M, ) = =
Unité : La dimension d’une contrainte est le quotient de l’unité de force par l’unité de
surface : . Dans le système légal, cette unité est le pascal : 1Pa = 1N /m2.
Le pascal est très petit par rapport aux contraintes habituellement rencontrées en mécanique.
Pour cette raison nous utiliserons un multiple du pascal :
1 mégapascal = 1MPa = 106 Pa = 1 N /mm2.
1.3. Eléments de réduction en G du torseur des efforts de cohésion
L’ensemble des efforts de cohésion s’exerçant sur la section (S) se réduit à un torseur que l’on
peut exprimer au centre de surface G de (S) par :
M
- En un point M du solide
- Si l’on considère les deux facettes perpendiculaires l’une part rapport à l’autre dont les
sections sont orientées suivant les normales et , auxquelles correspondent les
contraintes et , la projection de sur la normale est
égale à la projection de sur .
Avec la notation et
Nous écrivons alors : ;
- Les contraintes tangentielles sont ainsi disposées symétriquement par rapport à l’arête
des facettes et
1.6. Faisceau ou champs de contraintes en un point M
Prenons l’ensemble des vecteurs contraintes passant par le point M et déterminés par leurs
facettes de directions normales , et ou ( , et ) comme montre la figure ci-dessous :
Dans le repère R(M, x,y,z), le vecteur contrainte lié à une facette de normale
s’écrit :
La matrice ∑(M) s’appelle matrice ou tenseur des contraintes. Elle est exploitable sous cette
forme au niveau des logiciels de calcul numérique.
C’est la raison pour laquelle, les critères limites de déformation ou de rupture que la MMC
utilise sont déduits directement à partir du tenseur contrainte . Nous verrons un peu
plus loin les critères de TRESCA et VON MISES pour la plastification des matériaux
(ductiles) ou de leurs ruptures.
Quel que soient les valeurs des composantes de cette matrice, elle est symétrique ; alors, il
existe dans ce cas un repère tel que la matrice est diagonale.
Les faces désignées par les normales correspondant aux axes { } du repère principales
sont dites faces principales.
Projetons dans ce cas le tenseur-contraintes sur les axes principaux ; nous obtenons le système
de vecteurs-contraintes suivants :
En effet, nous remarquons que l’écriture des vecteurs-contraintes du système (16) vérifie bien
l’écriture d’une contrainte principale définie par l’expression (14).
Et à partie de l’expression (17), nous déduisons que, pour les notations utilisées, nous avons :
Ce paragraphe concerne les solides dont la géométrie et les déformations peuvent être décrites
de façon bidimensionnelle.
Etude restreinte
sur le plan
Donc
Cette équation donne les deux directions principales et + . Ces deux directions
Procédé de calcul
Ce problème correspond à l’étude précédente ayant abouti aux relations suivantes :
, et = . On a ainsi = .
Soit ( )= 2
P
M
O
φ O
φ
B H A
C’
f( )= =
Contrainte pratique admissible
Coefficient de sécurité
Toute pièce mécanique doit être calculée pour satisfaire à son fonctionnement avec une
certaine marge de sécurité et sous les différentes sollicitations imposées durant son cycle de
vie. C’est pour tenir compte d’un certain nombre d’incertitudes relatives à la composition
réelle du matériau, à ses propriétés mécaniques, à la conformité de la pièce avec les
hypothèses de la Résistance des Matériaux, ou même aux états de surface de la pièce ainsi
qu’à son vieillissement , que les concepteurs sont conduits à adopter un certain coefficient de
sécurité s par rapport à la limite élastique qui s’exprime par :
ou