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EN GUISE DE CONCLUSION

Retour sur la méthode

Au terme de ce commentaire, il nous faut opérer un retour sur la méthode. Avant


tout pour souligner une dernière fois que la traversée du texte heideggérien n’a pas
seulement consisté à le lire comme il se doit, mais encore à tenter de faire revivre
les intuitions multiples et multiformes qui l’animent dans un esprit que nous croy-
ons conforme à celui qui les a exprimées. Cette « manœuvre » complémentaire de
l’enquête quant aux origines du propos et de l’effort de circonvenir ses significa-
tions n’est en rien assimilable à une « lecture “généreuse” » qui voudrait « montrer
que Heidegger, pour peu que l’on ne s’en tienne pas aux apparences, dit tout autre
chose que ce qu’il dit au premier abord »1. Il n’a jamais été question de « réécrire »
plusieurs parties de l’EPR afin de sauver Heidegger de ses contradictions ou de pal-
lier les lacunes de sa réflexion. Notre étude, en effet, n’est jamais allée contre
l’intention manifeste du texte. Au risque de prêter le flan aux mêmes critiques.
Comme à d’autres d’ailleurs, car il ne serait pas difficile de nous objecter quelque
excès de loyauté. Si nous ne démentons pas que l’EPR est parfois lue « comme » un
texte sacré, rappelons d’une part que cette impression s’explique en grande partie
par la méthode privilégiée, celle du commentaire, qui rappelle l’exégèse de la Bible
et qui lui est d’ailleurs historiquement liée, et d’autre part que nous n’avons pas
hésité à interroger le texte à chaque fois que tel ou tel point nous semblait l’imposer.
Car il ne souffrait aucun doute dans notre esprit que « l’accès à l’héritage opère par
une traduction sur-interprétative du texte pour lui faire dire ce qu’il n’a pas pu dire »,
et que cet accès n’est possible qu’au prix d’une certaine « violence herméneutique
et “analytique” »2. Aussi la question n’est-elle pas tant de savoir si nous avons assez
interrogé le texte que comment nous l’avons fait. En l’occurrence, ce fut davantage

1
M. Zarader, Lire Être et Temps de Heidegger, Paris, Vrin, 2012, p. 411.
2
C. Sommer, Heidegger, Aristote, Luther, p. 308.

© Springer International Publishing Switzerland 2017 803


S. Camilleri, Heidegger et les grandes lignes d’une phénoménologie
herméneutique du christianisme primitif, Phaenomenologica 221,
DOI 10.1007/978-3-319-45198-5
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en recherchant l’unité du tout que forment l’histoire, le sens et le potentiel de ce


texte, qu’en le harcelant de questions externes à son propre point de vue.
Cette attitude est sans nul doute critiquable, ne serait-ce que parce qu’elle ren-
voie à un choix interprétatif plutôt singulier dans la littérature spécialisée en général,
et dans celle qui s’est spécialisée dans le rapport de Heidegger à la religion en par-
ticulier. Il n’est cependant plus question de s’en justifier a priori – comme nous
l’avons anticipé dans une longue introduction – mais a posteriori, en revenant cette
fois sur l’idée avancée dans les dernières lignes de notre commentaire. Pour
mémoire : cette idée consistait à soutenir que l’efficacité philosophique de la phéno-
ménologie de la religion ne pouvait être garantie que par le maintien de son asysté-
maticité, cette dernière étant absolument constitutive de sa perséité. Si, comme nous
en sommes convaincu, telle était la conclusion de Heidegger lui-même bien qu’il ne
l’ait jamais formulée ainsi, nous savons désormais comment l’interpréter.
D’une part, il est clair qu’il faut y voir une provocation à l’endroit de l’histoire
de la philosophie. De Platon à Hegel en passant par Kant qui, dans la Kritik der
reinen Vernunft, définit le système comme l’unité d’une diversité de connaissances
à partir d’une idée ou d’un principe. Et ce qui fait que cette provocation n’est pas
gratuite, c’est que le thème comme l’horizon de l’enquête conduite par Heidegger
est effectivement la religion, c’est-à-dire à la fois le même et l’autre de la philoso-
phie dans la mesure où elle lui conteste son primat dans l’explication du monde.
D’autre part, c’est là une manière d’éclairer le portrait du phénoménologue de la
religion en archéologue tourmenté que nous dressions dans les premières pages de
ce travail, mais peut-être aussi de donner à ce chercheur d’Absolu un peu de paix.
Car son impuissance à unifier les résultats de sa recherche relève moins d’une inca-
pacité propre que d’une résistance du matériel qui en fait l’objet. Quelque chose
comme l’idée de la vie religieuse n’existe tout simplement pas. Nous n’avons jamais
affaire qu’à des fragments éparpillés dans l’histoire de la religiosité comme dans
celle du soi qui en porte la marque.
Mais plutôt que de revenir sur des caractéristiques assez longuement détaillées et
discutées dans nos précédents travaux comme dans cette étude, formulons une
ultime hypothèse. Du fait même de son objet, la phénoménologie de la religion n’a
donc qu’une seule forme possible, qui est au fond de ne pas en avoir d’uniforme. Il
est certes possible d’y voir une limite. Toutefois, celle-ci n’a rien de spécialement
rédhibitoire.
Tout d’abord car, nous l’avons dit, cette limite renvoie à la nécessité de « rapa-
trier » ou de « réintégrer » au moment opportun la phénoménologie de la religion
dans une philosophie de la religion qui porte les analyses sur un plan « gigan-
tomachique » auquel elle ne saurait accéder par ses propres moyens – sans compter
qu’elle a assurément plus à perdre qu’à gagner en s’y frottant seule. Si l’on nous
autorise la métaphore fluviale, nous dirons alors que la phénoménologie de la
­religion doit jouer dans la philosophie de la religion le rôle d’« écluse », cet ouvrage
destiné à retenir les eaux pour en élever, en rabaisser ou régulariser le niveau à volo-
nté grâce aux battants qu’il comporte.
Ensuite car, et nous introduisons là un point nouveau, la limite concernée révèle
une fonction productive en déterminant la dimension théologique de la phénomé-
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nologie de la religion comme ce qui lui permet de penser dialectiquement la critique


et la conviction tout en accordant enfin au phénomène scripturaire un rôle explicatif
à sa mesure dans la constitution transcendantale comme dans le déploiement de
l’expérience vécue.
Expliquons-nous sur ce point en glosant le propos lumineux de Jean-Yves
Lacoste à propos d’une certaine théologie3. La dimension théologique dont nous
parlons en question renvoie à l’idée que la phénoménologie de la religion est irré-
ductible à un « travail de sommation » dont la visée exclusive serait la « constitution
d’un discours maximalement cohérent »4. Sous la contrainte plus ou moins forte de
la religion, la phénoménologie de la religion, quand elle ne reste pas tout simple-
ment interdite devant son vis-à-vis, fait parfois le choix de se taire. Heidegger
témoigne de cette « mise au silence »5, contournant soigneusement certains sujets, se
refusant prudemment à en thématiser d’autres auxquels il semble pourtant faire
allusion. Il doit être montré ici qu’en dépit des apparences, « se taire n’équivaut pas
à s’absenter » et que « celui à qui les raisons font défaut » face aux énigmes qu’il
contemple « et qui donc choisit de se taire, choisit en fait un mode fort de la
présence »6. Sans doute les adeptes d’une phénoménologie de type husserlien
objecteront-ils une poétisation indue de notre propos, voire une embardée vers une
obscure « phénoménologie négative ». Il ne nous semble pourtant pas du tout impos-
sible d’affirmer de conserve une admiration pour la volubilité de Husserl et le droit
de la phénoménologie à se taire ou à faire silence sur certaines choses. Cela ne revi-
ent pas à récuser secrètement la phénoménologie comme méthode pour n’en retenir
qu’une inspiration7, mais à faire valoir cette idée triviale selon laquelle la méthode
phénoménologique dépend en quelque sens de la vie même qui l’applique et la
conceptualise. Est-il vraiment déraisonnable d’avancer que la phénoménologie
n’est pas seulement la reine des sciences mais plus fondamentalement encore une
« manière d’exister »8 ? Dire cela n’est pas existentialiser la phénoménologie ou
l’idéaliser dans le mauvais sens du terme, mais accepter qu’elle soit nécessairement
un « discours lacunaire »9, dissimulant une vulnérabilité intrinsèque dont les analy-
ses qu’elle propose portent le sceau.
Il en est particulièrement ainsi en phénoménologie de la religion pour une raison
que nous avions commencé de détailler dans le « prétexte » de ce travail et qui res-
sortit au rôle crypté que joue l’Écriture en elle et pour elle. La phénoménologie de

3
J.-Y. Lacoste, Présence et parousie, Genève, Ad Solem, 2006, pp. 169–191. Nous déracinons
quelque peu le propos de J.-Y. Lacoste puisque celui-ci n’évoque pas ici la phénoménologie de la
religion mais seulement la théologie. Ce qu’il en dit nous semble pourtant valoir de la phénomé-
nologie théo-logique de la religion.
4
Ibid., p. 169.
5
Ibid.
6
Ibid., p. 171.
7
Cf. les objections de D. Janicaud à Levinas dans Le tournant théologique de la phénoménologie
française, p. 27.
8
J.-Y. Lacoste, Présence et parousie, p. 172.
9
Ibid., p. 181.
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la religion se présente officiellement comme une phénoménologie des vécus reli-


gieux. Elle en a tout à la fois le droit et le devoir. Il est néanmoins avéré qu’elle a les
plus grandes difficultés à savoir que faire des sources scripturaires qui nourrissent
et façonnent de diverses façons les vécus religieux au centre de ses préoccupations.
D’ordinaire si prompte à revendiquer son primat, la phénoménologie se montre ici
plus réservée et renvoie habilement à l’herméneutique ou plus simplement s’y asso-
cie. Toutefois, l’idée de phénoménologie herméneutique, y compris dans sa déclinai-
son proto-heideggérienne, ne règle absolument pas le problème du rapport entre la
phénoménologie – de la religion – et le texte – saint ou sacré. Pourquoi donc ?
Parce que les sources scripturaires mentionnées plus haut y restent considérées
comme le simple « codicille » des vécus religieux. Sans remettre en cause
l’hétérogénéité de la vie et du texte, l’évidence même impose pourtant de recon-
naître que, dans le champ religieux, les sources scripturaires sont potentiellement
génératrices d’expériences. Allons plus loin et prenons le risque d’avancer qu’en
certains cas, le vécu religieux est littéralement post-scriptum. La phénoménologie
de la religion peine à le reconnaître, car elle aimerait retrouver l’essence de ce vécu
en deçà de toute contingence. Il est certes possible d’opposer contingence et néces-
sité et d’arguer que, le texte ne pouvant appartenir qu’à la première de ces deux
catégories, il est au mieux secondaire dans l’approche du vécu. C’est le droit le plus
strict de la phénoménologie d’affirmer une telle chose, mais ce n’est cependant pas
sa seule option. Il est possible d’opposer contingence et nécessité et d’avancer que
le texte relève en un certain sens – à la fois pratique et historique – de la seconde de
ces deux catégories, en sorte qu’il devienne ou redevienne primordial dans
l’approche du vécu. Il est encore possible d’opposer contingence et nécessité et
d’alléguer qu’une phénoménologie fidèle au projet de retour aux choses même doit
concéder que celles-ci sont nécessairement contingentes. Alors le sens du terme
« contingent » se rapprocherait de celui du terme « facticiel » ou encore de celui du
terme « historique ». Et cette qualité concernerait donc autant le texte que le vécu
qui s’en inspire, les deux ne pouvant guère être dissociés dans la cadre d’une entre-
prise génétique, qui est la seule voie viable pour une phénoménologie de la reli-
gion10. Il en résulterait qu’on ne pourrait faire autrement que de prendre enfin le
texte au sérieux.
Plaçons-nous maintenant du côté du texte et non plus du côté de la phénomé-
nologie. L’Écriture justifie-t-elle d’elle-même ou par elle-même sa « copriorité » ?
Nous pouvons répondre énergiquement par l’affirmative, à condition de préciser
qu’elle ne le fait justement pas indépendamment des vécus auxquels elle renvoie et
qu’elle reflète même au plus près. Expliquons-nous. Le texte ne donne certes pas la
vie, mais la vie s’en nourrit pour assouvir ce besoin primaire de se comprendre à la
lumière de ce qui lui préexiste et dont le texte conserve précisément la trace. Le
texte est donc un aliment de base. Mais à son tour le texte n’est pas autre chose que
le fruit d’une expérience qui en raconte d’autres. Il ne s’ensuit pas seulement une

10
Nous l’avons montré dans notre « pré-texte » à partir de la « situation » de la phénoménologie de
la religion, tout en éclairant comment l’approche de la religion appelle en toutes circonstances un
surcroît de génétisation.
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dépendance réciproque qu’éclaire la dialectique entre la vie de l’histoire et l’histoire


d’une vie, mais également une conséquence « restrictive » liée au fait que le texte ne
soit « que » l’ombre de l’expérience comme ce qui peut être à amené à demeurer un
temps encore après qu’elle soit passée.
Cette conséquence est que les sources scripturaires, sans lesquelles il n’est donc
guère possible de prendre toute la mesure des vécus religieux, possède inéluctable-
ment une « caractère à la fois fragmentaire et lacunaire »11. Cette conséquence en
amène une autre, cette fois pour la phénoménologie de la religion, qui ne saurait
prendre la mesure de l’entrelacs du vécu et du texte autrement qu’en respectant
absolument ce caractère fragmentaire et lacunaire et en se donnant la peine de le
traduire dans ses propres recherches. Chercher à faire disparaître ce caractère frag-
mentaire et lacunaire serait faire illégitimement violence à l’entrelacs précité. Cela
reviendrait même à briser cet entrelacs et se condamner ainsi à manquer un carac-
tère fondationnel de l’objet pris en vue. La phénoménologie de la religion a donc le
devoir de lutter contre toute tendance à la systématisation, susceptible de prendre
chez elle l’allure d’une « panphénoménologisation ». Elle doit apprendre à se con-
tenter de fragments et à compter avec des lacunes en son propre sein. Ce que la
phénoménologie de la religion « peut et doit dire est beaucoup de choses, mais n’est
pas toutes choses »12. En bref, elle doit savoir laisser le dernier mot lui échapper,
savoir ne pas conclure. Mais elle doit en même temps savoir que rien de cela ne lui
porte préjudice ni ne la prive des moyens devant la conduire aussi loin qu’il est pos-
sible d’aller dans la tâche qui lui est confiée. Précisons bien qu’il n’est pas demandé
de la phénoménologie de la religion qu’elle se limite à mimer le vécu, le texte ou
encore le vécu du texte – genetivus objectivus et subjectivus. Jamais la phénomé-
nologie de la religion n’est sommée de renoncer au « métalangage » qui est le sien
et qui seul permet d’éclairer leur articulation mieux qu’elle n’a pu l’être par le passé
ou qu’elle ne peut l’être par ailleurs13. Tout juste est-il exigé d’elle qu’elle se règle
et se régule d’après son matériel ; chose qui devrait l’amener à s’apercevoir que
celui-ci est réfractaire à toute « mise en ordre » et à plus forte raison à toute « mise
en système »14. Aussi la méréologie tout à fait spéciale de la phénoménologie de la
religion lui impose-t-elle de rendre « témoignage à l’asystématisme de ses sources »
et de faire en sorte que l’organisation de son penser s’en fasse l’écho. D’aucuns y
verront l’expression d’une kénose qui s’accorde très mal avec la mission canonique
de la phénoménologie. À tort, car en maniant le silence et le vide, la p­ hénoménologie
de la religion ne fait rien d’autre que créer un espace où la vie religieuse dans sa
différance scripturaire puisse venir à la visibilité, se révéler à son propre rythme et
dans le désordre originel qui est le sien, mais peut-être aussi livrer graduellement le
secret de sa logique énigmatique du recueillement inachevé.
La phénoménologie de la religion s’écrit dans les marges de la vie religieuse, et
c’est cette vie religieuse dans sa différance scripturaire qu’elle veut faire lire avant

11
J.-Y. Lacoste, Présence et parousie, p. 182.
12
Ibid., p. 183.
13
Ibid., p. 183.
14
Ibid., p. 184.
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ses notes marginales, qui elles-mêmes ne sont vraiment lisibles qu’en référence au
texte principal15. Elle doit ainsi accepter d’être instruite par la vie religieuse dans sa
différance scripturaire et de se laisser critiquer par elle au moins autant qu’elle est
forcée d’en critiquer certains aspects afin de mieux s’en approcher. Ce dernier point
est l’occasion de revenir une dernière fois sur le travail de discrimination attendu de
la phénoménologie de la religion. Dans la mesure où la Parole n’est pas figée dans
un espace et un temps restreints mais se déplace au courant de l’histoire et des actes
de parole qui en cette histoire l’événementialise toujours à nouveaux frais, il est
essentiel de ne pas écarter trop vite un phénomène sous prétexte qu’il ne s’identifie
pas ou trop aisément, ou qu’une certaine tradition nous le présente pour ainsi dire en
bout de chaîne. Mais il l’est tout autant de ne pas prendre le superflu pour du super-­
flux et de toujours distinguer le phénoménal du conceptuel et du représentationnel.
S’imposent alors à la phénoménologie de la religion une interrogation patiente des
lacunes et un tri méticuleux parmi les fragments visant à reconstituer l’économie de
la vie religieuse dans sa différance scripturaire tout en luttant contre son penchant
naturel à la reconstruction d’un système qui n’a jamais existé et dont l’idée chiméri-
que ne saurait donc guider ses analyses.
Enfin, voyons bien que dire que la pluralité de la vie religieuse dans sa différance
scripturaire doit empêcher la phénoménologie de la religion de s’établir dans un
langage univoque et a fortiori de muer en un grand système totalisant, c’est peut-­
être « nourrir de plus grandes ambitions encore qu’en nourrit la volonté de sys-
tème »16. Connaître le tout, c’est l’idéal. Connaître le fragment, c’est le réal. Car la
tension vers cette connaissance a quelque chose d’infernal qui dit mieux notre con-
dition que n’importe quel enchaînement panlogiste laissant accroire une certaine
légèreté de l’être et se révélant par là pure et simple hybris philosophique. Par suite,
la phénoménologie de la religion ne devra cesser de se répéter qu’« absence de sys-
tème n’est pas incohérence » et que la tâche qu’elle se fixe n’est autre que de « nouer
ensemble cohérence et fragments », en d’autres termes qu’elle est à la recherche de
« cohérences micro-systématiques » qui, tout en se sachant « fondées sur une con-
naissance partielle », n’en restent pas moins des « cohérences réelles, des sustèmata
capables de respecter rigoureusement le “désordre originel” » dans lequel la vie
religieuse dans sa différance scripturaire se donne et se maintient toujours jusqu’à
un certain point17.
Pour refermer le premier moment de cette conclusion, nous voulons montrer plus
clairement en quoi le propos développé dans les pages précédentes est directement
relié à la nécessaire dimension théologique de la phénoménologie de la religion.
Cela ne sera guère difficile. Non seulement parce que l’idée qui préside à cette fonc-
tion est assez triviale, mais également car le lecteur se sera progressivement rendu
compte de lui-même qu’une phénoménologie théologique n’est autre qu’une phé-
noménologie de la religion qui ne connait pas moins ses limites que ses possibilités.
Plus exactement une phénoménologie de la religion qui attribue à l’instance logique

15
Ibid., p. 186.
16
Ibid., p. 189.
17
Ibid., p. 190.
EN GUISE DE CONCLUSION 809

un autre rôle que celui de rayer Dieu du tableau de la situation herméneutique, ou


même seulement de s’emparer de Dieu et de ce qui le concerne pour les déterminer
selon des critères strictement étrangers à ce qu’ils sont et ce qu’ils signifient. En
théologie, le theos tient le logos à distance comme il le tient en respect. Et la phéno-
ménologie accepte de s’y associer, consciente que son propre logos en apprendra
davantage sur les phénomènes concernés en préservant le monde dont ils ont besoin
pour se déployer qu’en le soumettant à des réductions drastiques – voire sauvages –
qui ne manqueront pas de le faire se retirer. Comprenons que le théologique et plus
encore le « trait de désunion » en son centre sont là pour rappeler en toutes circon-
stances la « fragilité problématique » de toute interprétation trop simplement « épis-
témologique » de la phénoménologie de la religion18. À travers eux, le philosophe
est simultanément renvoyé à la finitude du comprendre et à l’infinité de la tâche qui
est la sienne. Peut-être l’est-il également et plus insidieusement au besoin vital de
se comprendre en s’accomplissant à l’ombre de ce qui l’excède et le précède.

Paulus in nobis

Les derniers mots seront pour Paul qui, progressivement, s’est révélé être le héros
de cette aventure. Tout ce que Heidegger en dit permet sans conteste de confirmer la
singularité du personnage à l’intérieur de l’histoire de l’esprit comme à l’intérieur
de l’histoire du christianisme primitif qui en constitue une étape décisive. Chaque
Apôtre se distingue assurément des autres, mais Paul est un cas plus particulier
encore. Indépendamment de toute considération relative à l’histoire du canon, il
apparaît en effet que Paul fait une différence que nous qualifierions volontiers de
différance et plus encore de différance scripturaire. Tandis que d’autres avant lui ont
vu mais n’ont pas écrit – tout au plus ont-ils consigné –, Paul est en quelque manière
le premier qui n’a pas vu mais a écrit.
Sans doute Paul a-t-il autant écrit pour se convaincre que pour convaincre, mais
il est plus clair encore que son écriture a la fonction d’avertir. D’avertir de ce qu’il
a commencé de comprendre après l’avoir vécu et qui devait être su, non de tous au
sens strict, mais de tous ceux qui étaient prêts à l’entendre. De quoi ceux-là devaient-­
ils être avertis ? De cette vérité que la fin viendra fatalement et qu’elle sera plus
éprouvante que ce que quiconque en ce bas-monde est capable de s’imaginer. Ne
pas pouvoir y résister ne signifie pourtant nullement ne pas s’y préparer et faire
comme si le destin adressait de manière subliminal un message contradictoire du
type : « vous êtes condamnés à passer et à finir, tous autant que vous êtes ; profitez-
­en donc pour chercher le sens de votre vie dans tout ce qui peut vous divertir de
votre sort ». S’y préparer signifie au contraire se montrer prêt à faire des sacrifices,
comme reconnaître ses faiblesses pour mieux les supporter et admettre que le panlo-
gisme ne délivre pas le sens de la vie. Ce dernier ne peut apparaître qu’à la fin juste-

18
Nous adaptons ici le propos développé par J.-L. Marion dans l’article « Théo-logique », in EPU,
pp. 17–25.
810 EN GUISE DE CONCLUSION

ment et se tient jusque là dans une certaine réserve. Voilé par les incertitudes
massives qui balisent l’existence, il n’y fait que des apparitions fugaces tendant
rapidement à recouvrir leurs propres traces. Le temps fait son œuvre et nous de
même. Des indices subsistent néanmoins, qui forment autant de repères certes
faméliques mais inestimables.
Les écrits pauliniens en recueillent un certain nombre19. Ils sont un écrin raffiné
pour une parure qui ne l’est pas moins. Pour cette raison, osons dire que Paul n’a pas
seulement écrit mais, d’une certaine manière, s’est fait écrire, au sens oublié de cette
expression qui nous pouvons reformuler dans le présent contexte comme suit :
inscrire son nom dans le monde afin de lui montrer qu’on y est passé. Non pour la
gloire qui peut éventuellement s’ensuivre sur le champ, ni pour le rayonnement ou
le prestige que cela peut procurer à court ou moyen terme. Plutôt pour accomplir
d’autres sens du mot « écrire ». Comme retracer au dehors de soi les graphèmes qui
signifient la foi originelle déposée dans la conscience20. Comme raconter par ce
moyen l’histoire du soi et de ses métamorphoses. Comme épeler le mélange de
dispositions affectives et intellectives qui préside à toutes ces aventures. Comme
s’engager formellement à (se) comprendre. Comme composer sa vie à mesure
qu’elle se déroule. Comme s’adresser aux autres et leur faire savoir tout cela.
Comme exposer ses raisons mêmes de vivre dans une requête pour les défendre.
Etc.
Paul dit-il et écrit-il vraiment tout cela ? La question se pose peut-être en d’autres
termes : quelqu’un entend-t-il tout cela et le déchiffre-t-il au sein des documents
originels qui nous ont été légués par l’Apôtre, qui lui ont été attribués ou qui le
concernent d’une façon ou d’une autre ? En l’état actuel des choses, ce n’est pas du
tout certain. Rien n’interdit cependant que tout cela se découvre progressivement à
partir d’une pénultième relecture des documents originels en question qui prendrait
Heidegger pour guide tout en restant l’artisane de ses propres découvertes. En même
temps, il faut bien mesurer l’effort requis pour réorienter l’approche de Paul en ce
sens et faire en sorte que l’état actuel de choses remplace l’état actuel des choses qui
se limite à l’état actuel de la recherche. Car insistons sur le fait que ce nouveau
chemin conduisant à passer les documents originels du « paulinisme » au tamis de la
différance scripturaire, qui d’ailleurs ne lui est pas imposée depuis l’extérieur mais
s’y révèle comme son dépôt le plus effacé et néanmoins le plus abondant en termes
de création et de recréation de sens, ne croise guère celui des « lectures philos-
ophiques de Paul » qui se ont multipliées ces vingt ou trente dernières années. À y
regarder de près, Breton, Taubes, Agamben ou Badiou, pour ne citer qu’eux, ne

19
Il faudrait rouvrir ici le débat sur l’authenticité des textes. Mais, grâce à Heidegger, nous serions
en mesure de ne plus le faire en des termes trop strictement historico-critiques, mais suivant un
questionner alternatif pour lequel les textes possèdent une historicité supérieure, moins liée à
l’identité civile du rédacteur qu’au sens d’accomplissement dont témoigne son écriture. Dans cette
nouvelle perspective, un texte trito-paulinien, sans valoir plus qu’un texte paulinien, pourrait en
tout cas ne pas valoir moins. Mais valoir pour qui ? pour quoi ? demandera-t-on à bon droit. Nous
tentons d’apporter dans les pages qui suivent de (très) modestes éléments de réponse à cette ques-
tion théo-logique qui se tient derrière la question historico-critique de l’authenticité.
20
Nous avons esquissé ce point dans notre PR&HT, p. 447 sq.
EN GUISE DE CONCLUSION 811

disent rien de particulièrement original ni radical. Nulle provocation dans ce con-


stat. Ce que les études de ces contemporains nous « vendent » comme autant de
nouveautés sont souvent préfigurées par les intuitions de Heidegger ou, plus simple-
ment, reprises d’exégèses antérieures mal connues ou ignorées des philosophes et
remises au goût du jour pour l’occasion21. Non seulement la démarche que nous
projetons ici entend résorber ce phénomène d’« amnésie »22 qui a pour effet plutôt
sévère de déformer la Wirkungsgeschichte inclusive du paulinisme des origines à
nos jours ; mais elle plaide également pour une coupure plus nette encore d’avec les
approches héritées des grandes théologies bibliques. Quelles que soient leurs orien-
tations, celles-ci sont systématiquement englobantes et thématiques. Elles nous
présentent successivement « Paul le disciple », « Paul l’écrivain », « Paul le théolo-
gien », « Paul le politicien », etc., ou la « cosmologie de Paul », l’« anthropologie de
Paul », « l’eschatologie de Paul », l’« éthique de Paul », etc. Et, si ce n’est pas forcé-
ment dit tout haut, l’ensemble doit faire système, au moins historiquement, au mieux
idéalistiquement. Même lorsqu’une unique section parmi celles énumérées est priv-
ilégiée, tout tourne autour de « binômes paradigmatiques » réels ou imaginaires23 –
Foi vs. Loi, Chair vs. Esprit, Universalité vs. Particularité, etc. – au travers desquels
on prétend ressaisir les tenants et les aboutissants du « paulinisme ».
En d’autres termes, les analyses soi-disant intempestives et parcellaires se pla-
cent elles-mêmes plus ou moins sciemment dans la perspective fameuse et déjà
ancienne de la reconstruction d’un Urbild des Paulus. Par où il faut entendre une
image qui serait à la fois fidèle à l’histoire du personnage et à l’Histoire de la reli-
gion née autour de lui et qui vaudrait donc comme prolégomènes à toute approche
future des textes pauliniens, voire à tous les usages pratiques et théoriques de son
christianisme qu’il est possible d’envisager. Les éléments du « paulinisme » que
sont les thèmes dont la liste a été esquissée plus haut doivent éclater au profit d’une
entrée asystématique dans le corpus paulinum qui traduise le mieux possible la
manière dont les réalités-vécues auxquelles ils renvoient se sont tissées dans les
diverses situations où l’Apôtre a révélé ce qu’il était. La destruction telle que
Heidegger la conceptualise et telle que nous l’avons vue à l’œuvre tout au long de
ce travail peut sans conteste aider à réaliser cette percée décisive. Car les repères
demeurant après elle, qui s’entraperçoivent derrière la poussière des ruines, ne sont
justement plus des Idées mais les fragments d’expérience dont elles ont été dérivées
et qui sont désormais rendus à leur incomplétude, c’est-à-dire encore à la finitude de
l’individuum qui forme leur dénominateur commun. Aussi car, en aval de cela, la
vocation du lecteur ou de l’herméneute s’en trouve fortement redéfinie : la tendance
n’est plus à rétablir des vérités historiques en réassemblant autrement les pièces de
ce qui a été déconstruit ou disloqué mais, sans faire du passé table rase, à dévoiler
ce qui de lui a marqué et continue de marquer l’histoire des existences temporelles
et contingentes et non celle des idées, des doctrines, des dogmes ou de tout ce qui
peut très rapidement en venir à constituer un dispositif dévitalisé qui se perpétue

21
Pensons aux catégories de l’« événement », du « comment », du « comme si », etc.
22
Nous reprenons le terme de F. Vouga dans « L’Épître aux Romains », p. 198.
23
Nous reprenons l’expression de M. Quesnel dans « État de la recherche sur Paul », p. 34 sq.
812 EN GUISE DE CONCLUSION

lui-même plutôt que la mobilité qui fonde ses éléments constitutifs. Cette mobilité
n’est rien d’autre que le réquisit le plus cher de notre cheminement avec Paul, quel
que soit par ailleurs le tour que nous souhaitons lui donner selon qui nous sommes
et qui nous voulons devenir.
Rien à voir, donc, avec la libération de la teneur éthique des textes ou la modula-
tion de nos postures épistémiques. Appelant à nier l’idée même d’une « recherche »
paulinienne pour lui substituer celle d’une exploration de la différance scripturaire
logée dans le corpus paulinum, la destruction se contente, ce qui est déjà beaucoup,
d’indiquer formellement des possibilités d’existence concrètes et signifiantes. Ce
même geste méthodique nous garde de surinvestir le principe empathique prôné par
Heidegger tout en lui accordant la place qu’il mérite dans cette expérience de pen-
sée. Il faudrait en effet élaborer plus avant un parallèle entre ces trois actions que
sont comprendre Paul, comprendre l’auto-compréhension de Paul et se comprendre
à la lumière de Paul.
Car, de tous côtés, il en va d’une même tentative de saisir les traits les plus sail-
lants de l’être-là-dans-le-monde-devant-Dieu. Ne perdons pas un instant pour expli-
quer que, dans cette structure, le complément « devant-Dieu » n’est pas ajouté
comme un colorant artificiel qui masquerait le goût d’une nue substance, pas plus
qu’il ne serait une façon grossière de réintroduire la cause de la métaphysique et sa
foule de préjugés obscurs dans l’affaire phénoménologico-herméneutique qui nous
occupe. Non. Ce complément se trouve plutôt dire un aspect irréfutable de notre
facticité, en l’occurrence le fait insigne que l’être-là s’envoie à lui-même par le
truchement d’une croyance originelle dans le monde, qui est aussi bien le seul
moyen dont il dispose afin de briser une solitude congénitale et de faire perdurer
l’espoir de dépasser en quelque façon le Sein zum Todes vers un Sein zum Jenseits
des Todes24. Que cet au-delà indique un lieu demeurant dans les limites de l’existence
finie ou pointe au contraire une région où nous en serions enfin émancipés, l’idée
reste que c’est effectivement ainsi que nous existons naturellement et même en
vérité : pas seulement là dans le monde mais également ici et maintenant devant ce
qui est tout autre que le monde tout en étant impensable sans lui et qui de tout temps
se fait appeler Dieu25. D’aucuns objecteront malgré tout que ce propos rethéologise
indûment ce qui a été dé-théologisé par Heidegger lui-même comme par d’autres et
n’y verront qu’une énième péripétie du « tournant théologique », etc. Ce serait pour-
tant lui faire un mauvais procès d’intention. Car il ne s’agit pas en la circonstance
de se prononcer philosophiquement ou théologiquement ou autrement quant à
l’existence ou l’inexistence de Dieu ou de ce qui en tient lieu, et d’ailleurs pas
davantage de travailler souterrainement à l’actualisation d’une religiosité en puis-
sance dans tout homme. Tout juste est-il question de l’art et de la manière de vivre

24
Nous reprenons cette expression de Henry Corbin. Il la forge suite à une lecture critique de
Heidegger et la confirme par ses découvertes successives dans le domaine de l’histoire comparée
des religions.
25
Il est à peine besoin de rappeler que, dans presque toutes les langues, l’étymologie reconduit le
terme « Dieu » à un nom commun et générique dans lequel s’est par la suite moulée une multitude
de noms propres.
EN GUISE DE CONCLUSION 813

et de s’interroger sur les différentes modalités de cette vie et les moyens que nous
avons de trancher entre celles-ci.
Puisque les sceptiques dogmatiques abandonneront plus volontiers leur scepti-
cisme que leur dogmatisme, tournons-nous plutôt vers cette question qui doit per-
mettre de relancer cette réflexion finale une dernière fois : de quel droit Paul serait-il
le miroir idéal de cette entreprise « spéculative » ou le compagnon exemplaire qui
devrait nous accompagner sur le chemin qui vient d’être esquissé ? Outre qu’il n’y
a bien entendu aucune nécessité de quelque ordre que ce soit en la matière, il serait
possible d’invoquer le droit de l’histoire. Mais cela ne serait sans doute pas suf-
fisant. La question continuerait de se poser et pourrait même se préciser ainsi : pour-
quoi donc Paul plutôt que Jérémie ou qu’Aristote ?
Peut-être pour cette raison très simple que les écrits pauliniens se présentent
comme une série de sources qui qualifient une existence concrète dans sa faiblesse
intrinsèque plus qu’ils ne la réfléchissent dans sa force occasionnelle ou casuelle.
Chez Paul, le sujet est véritablement individué et même individualisé dans l’exacte
mesure où il est nommé sans ambiguïté ou, mieux, dans l’exacte mesure où il
s’annonce lui-même, en sorte que je peux facilement me reconnaître en lui, ou du
moins me reconnaître comme son interlocuteur privilégié quoique des siècles me
séparent de sa prédication. Paul cristallise une image de la vie facticielle qui atteint
son paroxysme dans l’ordre de la plénitude du vécu comme dans celui de la com-
préhension de soi. Il y a chez lui un rapport de soi à soi des plus directs parmi tous
ceux dont les traditions ont conservé le souvenir. Ce rapport reste certes médiatisé,
en l’occurrence médiatisé par une certaine histoire. Mais il s’agit là de l’histoire de
la praxis, plus ancienne que celle de la theoria, en ce qu’elle inspire le vécu paulin-
ien lui-même. Paul, donc, parce qu’il mérite incontestablement d’être ce héros que
l’être-là se choisit, et parce que procéder à une authentique répétition de la possi-
bilité d’existence qu’il a accomplie une première fois peut rendre libre pour autant
que cette répétition comprenne un choix décisif pour l’être dans toutes ses dimen-
sions temporelles26. Paul souffre devant le monde entier cette question qu’on n’ose
à peine se poser dans l’intimité : jusqu’où suis-je prêt à m’abaisser et à me sacrifier
pour effleurer mon propre destin, pour jouir d’une once de la liberté qui m’est soi-­
disant promise, pour ne pas être noyé de regrets au moment de faire mes adieux à ce
monde ? C’est là une question qui pourra être jugée triviale pour la philosophie,
mais c’est tout le mérite de Paul d’en avouer le caractère déterminant pour cette vie
que la philosophie prétend penser, soit pour la magnifier, soit pour nous en délivrer.
À partir de Heidegger, nous plaidons donc pour une approche « charismatique »
du corpus paulinum, qui fasse de l’incroyable personnalité de l’Apôtre, déjà pétrie
de nos propres contradictions, le foyer d’une « fusion des horizons » qui ne signifie
pas une « unité stable et identifiable, mais quelque chose qui arrive à la faveur d’un
dialogue qui se poursuit toujours » (GGW 10, 130). Une telle lecture ne devrait pas

26
Cette idée provient bien sûr de SZ, p. 385. Et nul besoin de préciser que cette répétition doit être
distinguée de toute mauvaise imitation qu’entraîneraient forcément l’ignorance des motivations
propres de l’accomplissement inaugural et/ou l’inconscience de l’anachronisme de l’opération
consistant à le répéter.
814 EN GUISE DE CONCLUSION

plus servir des appropriations philosophiques et athées confortant une certaine post-
modernité que des réappropriations théologiques et confessantes qui contribuer-
aient à consolider le rôle de Paul dans l’histoire du christianisme. Entre et contre ces
deux dérives s’inspirant en définitive d’une seule veine apologétique, il y a une voie
pour un paradigme exploratoire qui s’autolimite à mesure de ses découvertes.
La clé est de se laisser instruire par le monde de Paul. Mais il faut aussitôt pré-
ciser deux choses. Premièrement qu’il ne s’agit pas de se laisser instruire par
n’importe quel monde, plus exactement par n’importe quelle conception du monde.
Deuxièmement qu’il n’est pas plus question de se laisser instruire par le monde de
Paul n’importe comment. L’idée que le monde de Paul nous renseigne aussi effi-
cacement, sinon plus, que la tradition, n’est pas neuve. Il nous a été donné de voir
qu’elle a porté tous ses fruits lorsqu’elle fut associée à la critique au tournant des
xixe et xxe siècles dans le cadre de l’exploration du Sitz im Wort und Leben des
textes testamentaires. Cette approche s’est révélée absolument incontournable,
quoique Heidegger nous ait donné les moyens de sa correction d’une part et de son
approfondissement d’autre part. L’examen du monde de Paul ne devait plus être
secrètement guidé par un idéal scientifique mais aussi conscient que possible de ses
acquis préalables, préconcepts, préconceptions et précompréhensions : afin de
mieux s’ouvrir à tous les angles de la Lebenswelt paulinienne et de mesurer la force
comme les directionnalités de la tension parcourant cette figure quasi-géo-métrique.
Cela impliquait donc de concevoir le monde non plus seulement comme ensemble
historiquement situé de réalités sensibles et intelligibles – c’est l’idée d’un micro-
cosme, en côtoyant d’autres, qui a guidé toutes les recherches spéciales de l’histoire
des religions –, mais comme monde de la vie, c’est-à-dire lieu du déploiement d’un
soi en interaction avec les autres et l’environnement et horizon d’un sens apparais-
sant à ce soi et le concernant différemment selon ce qu’il accomplit, comment il
l’accomplit et comment il se relie à cet accomplissement. Cette redéfinition du
monde appelait à son tour d’envisager celui de Paul autrement que par la considéra-
tion horizontale de son milieu. Cette dernière, qui permettait de préciser le caractère
syncrétique du paulinisme et de découvrir Paul en lutte avec les religions et les
religiosités de son temps, devait être complétée par une considération verticale
ayant pour fonction précise de mettre au jour que l’Apôtre est plus fondamentale-
ment en lutte avec lui-même. Nous en sommes donc là, mais rien n’est terminé.
Partant de Heidegger, nous ne sommes pas forcés de suivre aveuglément la voie
tracée par Bultmann et son kerygmatisches Reinheitsgebot. Sans remettre ce dernier
en cause, nous pouvons tout aussi bien saisir l’occasion offerte presque accidentel-
lement par Heidegger de partir en quête de ces « dangereux suppléments » où la
différance scripturaire a disséminé et inscrit du sens qui, loin de se limiter à sup-
pléer celui donné immédiatement dans la parole vive, en révèle d’autres secrets,
dont certains que le porteur de cette parole lui-même ignore au moment précis où
celle-ci est prononcée. Ainsi de l’énigme fascinante qui nous donne à voir en lisant
comment Paul parvient à partir de lui-même à faire basculer une époque des « visions
du monde » où tout se vaut en une ère de la décision.
BIBLIOGRAPHIE

Note préliminaire

Cette bibliographie reprend l’ensemble des travaux cités dans le présent travail. Elle
est organisée en quatre grandes sections.
I. La première grande section concerne Heidegger et se divise en deux sous-­
parties. La première sous-partie regroupe les principaux textes de Heidegger qui
font l’objet de ce travail. Nous citons et traduisons le philosophe d’après la
Gesamtausgabe (GA), Frankfurt a. M., Klostermann, 1975–. Nous indiquons les
traductions françaises existantes et marquons d’un astérisque celles d’entre elles
dont nous avons tenu compte, tout en prenant la liberté de les modifier quand cela
nous a semblé nécessaire. Concernant la traduction française du cours du WS
1920/1921 qui constitue le fil rouge de cette étude, nous renvoyons à notre
« Avertissement ». La seconde sous-partie regroupe l’ensemble de la « littérature
heideggérienne » citée, dont une très large part concerne en priorité le jeune
Heidegger. Monographies d’une part et articles de revues et de collectifs d’autre
part n’ont pas été séparés afin d’éviter de multiplier les entrées pour un même
auteur.
II. & III. Construites en miroir, les deux grandes sections suivantes concernent
respectivement la « littérature philosophique » et la « littérature théologique » utili-
sées au cours de la rédaction du présent travail. Précisons : a) qu’il nous a souvent
fallu trancher des cas-limites, en l’occurrence ceux d’auteurs dont les travaux se
situent à la frontière entre la philosophie et la théologie ou s’inscrivent alternative-
ment dans un domaine puis dans l’autre ; b) que, pour des raisons de commodité, des
œuvres anciennes relevant de l’histoire ou de la rhétorique ont été intégrées à la
section « littérature philosophique » ; c) que la section « littérature théologique »
accueille quant à elle aussi bien des références qui ne sont pas théologiques au sens
strict, comme des œuvres religieuses et des travaux exégétiques ou historico-­
critiques concernant la religion en général et la Bible en particulier. Chacune de ces

© Springer International Publishing Switzerland 2017 815


S. Camilleri, Heidegger et les grandes lignes d’une phénoménologie
herméneutique du christianisme primitif, Phaenomenologica 221,
DOI 10.1007/978-3-319-45198-5
816 BIBLIOGRAPHIE

deux grandes sections se divise en trois sous-parties suivant un critère chronologique


certes discutable mais pratique. Dans la première, nous avons placé les références à
la « littérature ancienne et médiévale » – des origines au xvie siècle environ – ; dans
la seconde les références à la « littérature moderne », comprenant les auteurs de la
première comme de la seconde modernité – du xvie au milieu du xxe siècle très
précisément – ; dans la troisième les références à la « littérature contemporaine » –
du milieu du xxe à nos jours.
IV. La quatrième et dernière grande section liste les « usuels » qui ont été consul-
tés à plusieurs reprises au cours de la rédaction de ce travail. Notons que, très sou-
vent, les articles de ces encyclopédies et autres dictionnaires comportent des études
de fond et non pas seulement des articles d’introduction ou de synthèse. Le lecteur
ne s’étonnera donc pas de voir des références particulières reprises dans la bibliog-
raphie de certains auteurs des sections II. 2, II. 3, III. 2 et III. 3.
Encore deux remarques relatives à la section III. 1. La première : concernant la
Bible, nous proposons régulièrement des traductions personnelles depuis le Grec ou
l’Allemand. La seconde : concernant la littérature patristique, les Patrologia Graeca
(PG) et Patrologia Latina (PL) – Patrologiae cursus completus. Accurante Jacques-­
Paul Migne. Series Graeca et Latina – ont été consultées presque systématiquement
pour vérifier les textes originaux. Toutefois, pour plus de commodité, nous avons
choisi de donner les notations universelles plutôt que les volumes et colonnes de ces
éditions. Par ailleurs, dans certains cas, nous avons utilisé des éditions séparées,
souvent plus récentes, corrigées et assorties d’une traduction française.

I. Heidegger

1. Textes de Heidegger

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der Religion (WS 1920/1921), pp. 1–156 , 2. Augustinus und der
Neuplatonismus (SS 1921), pp. 157–299, 3. Die philosophischen Grundlagen
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GA62 : Phänomenologische Interpretationen ausgewählter Abhandlungen des
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Phänomenologische Interpretationen zu Aristoteles. Anzeige der h­ ermeneutischen
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II. Littérature philosophique

1. Littérature ancienne et médiévale

Aristote, De anima [De an.] ; De interpretatione [De interpr.] ; De partibus anima-


lium [Part. an.] ; Ethica Nicomacheo [Eth. Nic.] ; Historia animalium [Hist.
an.] ; Metaphysica [Met.] ; Physica [Phys.] ; Poetica [Poet.]. Les traductions
sont généralement celles de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire aux éditions
Ladrange et Hachette, Paris, parues dans la seconde partie du xixe siècle, ou de
Jules Tricot aux éditions Vrin, 1951–1970.
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Théétète [Thaet.] ; Timée [Tim.]. Les traductions sont généralement celles parues
aux éditions Garnier-Flammarion.
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& Ruprecht : Bd. I, Einleitung in die Geisteswissenschaften. Versuch einer
Grundlegung für das Studium der Gesellschaft und der Geschichte, Hg. v.
B. Groethuysen, 1922, 61966 ; Bd. II, Weltanschauung und Analyse des
Menschen seit Renaissance und Reformation. Abhandlungen zur Geschichte der
Philosophie und Religion, Hg. v. G. Misch, 1914, 21977 ; Bd. III, Studien zur
Geschichte des deutschen Geistes. Leibniz und sein Zeitalter. Friedrich der
Große und die deutsche Aufklärung. Das 18. Jahrhundert und die geschichtliche
Welt, Hg. v. P. Ritter, 1927, 31962 ; Bd. V. Die geistige Welt. Einleitung in die
Philosophie des Lebens. I. Abhandlungen zur Grundlegung der
Geisteswissenschaften, Hg. v. G. Misch, 1924, 41964 ; Bd. VI, Die geistige Welt.
Einleitung die Philosophie des Lebens. II. Abhandlungen zur Poetik, Ethik und
Pädagogik, 1924, 41962 ; Bd.VII, Der Aufbau der geschichtlichen Welt in den
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Weltanschauungslehre. Abhandlungen zur Philosophie der Philosophie, Hg. v.
B. Groethuysen, 1931, 41968 ; Bd. XIII-XIV, Leben Schleiermachers, Hg. v.
M. Redeker, 1966–1970 ; Bd. XVII, Zur Geistesgeschichte des 19. Jahrhunderts,
Hg. v. U. Herrmann, 1974 ; Bd. XVIII, Die Wissenschaft vom Menschen, der
Gesellschaft und der Geschichte: Vorarbeiten zur Einleitung in die
Geisteswissenschaften (1865–1880), Hg. v. H. Johach, 1977 ; Bd. XIX,
Grundlegung der Wissenschaften vom Menschen, der Gesellschaft und der
Geschichte, Hg. v. H. Joach & F. Rodi, 1982, 21997. Les traductions françaises
(anciennes et nouvelles) disponibles n’ont pas été utilisées.
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Bayerischen Akademie der Wissenschaften [FGA], Hg. v. R. Lauth & H. Jacob,
Stuttgart/Bad Cannstatt, Frommann-Holzboog, 1962–2012 : Reihe I, Werke, Bd.
III, Werke (1794–1796), Hg. v. R. Schottky, 1966 ; Reihe II, Nachgelassene
Schriften, Bd. V, Nachgelassene Schriften 1796–1801, Hg. v. E. Fuchs et. al.,
1979 ; Bd. XIII, Nachgelassene Schriften 1812, Hg. v. R. Lauth & H. Jacob,
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Hermeneutik, 1990 ; Bd. III, Neuere Philosophie I: Hegel-Husserl-Heidegger,
1987 ; Bd. X, Hermeneutik im Rückblick, 1999 ; Philosophisches Lehrjahre.
Eine Rückschau, Frankfurt a. M., Klostermann, 1977 ; Die Idee des Guten
zwischen Plato und Aristoteles, Heidelberg, Winter, 1978 ; « Errinerungen an
Heideggers Anfänge », Dilthey-Jahrbuch, 4, 1986–1987, pp. 13–26 ; « Heideggers
„theologischen“ Jugendschrift », in M. Heidegger, Phänomenologische
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Fünf Vorlesungen, Hg. v. W. Biemel, 21974 ; Bd. III, Ideen zu einer reinen
Phänomenologie und phänomenologische Philosophie. Erstes Buch:
AllgemeineEinführung in die reine Phänomenologie (III-1: Text der 1.-3. Auflage
; III-2: Ergänzende Texte (1912–1929), Hg. v. K. Schuhmann, 1976 ; Bd. IV,
BIBLIOGRAPHIE 825

Ideen zu einer reinen Phänomenologie und phänomenologische Philosophie.


Zweites Buch: Phänomenologische Untersuchung zur Konstitution, Hg. v.
M. Biemel, 1991 ; Bd. VI, Die Krisis der europäischen Wissenschaften und die
transzendentale Phänomenologie. Eine Einleitung in die phänomenologische
Philosophie, Hg. v. Biemel, 1976 ; Bd. VIII, Erste Philosophie (1923/1924).
Zweiter Teil: Theorie der phänomenologischen Reduktion, Hg. v. R. Boehm,
1959 ; Bd. X, Zur Phänomenologie des inneren Zeitbewusstseins (1893–1917),
Hg. v. R. Boehm, 1969 ; Bd. XI, Analysen zur passiven Synthesis. Aus Vorlesungs-
und Forschungsmanuskripten (1918–1926), Hg. v. M. Fleischer, 1966 ; Bd. XII,
Philosophie der Arithmetik. Mit ergänzenden Texten (1890–1901), Hg. v. L. Eley,
1970 ; Bd. XVIII-XX, Logische Untersuchungen, Hg. v. E. Holenstein, U. Panzer
& U. Melle, 1975, 1984, 2002 ; Bd. XXII, Aufsätze und Rezensionen (1890–
1910), Hg. v. B. Rang, 1979 ; Bd. XXV, Aufsätze und Vorträge (1911–1921), Hg.
v. T. Nenon & H.-R. Sepp, 1987 ; Bd. XXVI, Vorlesungen über Bedeutungslehre.
Sommersemester 1908, Hg. v. U. Panzer, 1987 ; Bd. XXXIII, Die Bernauer
Manuskripte über das Zeitbewusstsein (1917/18), Hg. v. R. Bernet & D. Lohmar,
2001 ; Bd. XLII, Grenzprobleme der Phänomenologie, Hg. v. T. Vongehr &
R. Sowa, 2013. Pour quelques textes-clés – Logische Untersuchungen, Halle a.
d. S., Niemeyer, 1900– ; Ideen zu einer reinen Phänomenologie und phänome-
nologische Philosophie, Halle a. d. S., Niemeyer, 1913– ; « Philosophie als
strenge Wissenschaft » [HLA], Logos, 1, 1910–1911, pp. 289–341 ; Erfahrung
und Urteil, Hg. v. L. Landgrebe, Hamburg, Meiner, 1972 –, nous citons le plus
souvent les versions originales dont les paginations sont indiquées dans les
HUA. Les traductions françaises – publiées pour la grande majorité aux éditions
PUF, Vrin et Millon – n’ont pas été systématiquement utilisées. Lorsqu’elles
l’ont été, elles ont parfois fait l’objet de modifications minimes.
Husserl Edmund, Husserliana: Edmund Husserl Dokumente, Abt. III, Briefwechsel,
Hg. v. K. Schuhmann, Den Haag/Dordrecht, Nijhoff/Kluwer/Springer, 1994 :
Bd. II, Die Münchener Phänomenologen ; Bd. IV, Die Freiburger Schüler ; Bd.
V, Die Neukantianer ; Bd. VI, Philosophenbriefe ; Bd. VII,
Wissenschaftlerkorrespondenz. La correspondance avec Dilthey est citée d’après
l’éd. et la trad.fr. bilingue de J.-C. Gens, Correspondance Dilthey-Husserl (1911)
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Augustin, Ad Simplicianum [Ad Simpl.] ; Confessiones [Conf.] (PL 32) ; De civitate
Dei [De civ. Dei] (PL 41) ; De diversis quaestionibus [De div. quaest.] (PL 40) ;
De doctrina christiana [De doc. christ.] (PL 34) ; De Genesi ad litteram [De
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Gen. ad. lit.] (PL 34) ; De natura et gratia [De nat. et grat.] (PL 44) ; De Trinitate
[De Trin.] (PL 42) ; Enarrationes in Psalmos [En. i. Ps.] (PL 36 et PL 37) ;
Epistolae [Ep.] (PL 33) ; Expositio epistulae ad Galatas [Exp. ep. ad Gal.] ;
Expositio quarundam propositionum ex epistola ad Romanos [Exp. ep. ad. Rom.]
(PL 35) ; In Epistolam Ioannis ad Parthos tractatus decem [In Ep. Io.] (PL 35) ;
Psalterium [Ps.] (PL 40) ; Sermones [Serm.] (PL 38, PL 39 et PL 40). Les tra-
ductions sont généralement empruntées aux Œuvres complètes de saint Augustin,
publiées sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, Guérin, 1869.
Bible (La), Das Neue Testament, übersetzt von Carl Weizsäcker, Tübingen, Mohr,
1875, 101918 ; Novum Testamentum Graece et Germanice, Das Neue Testament
griechisch und deutsch, herausgegeben von Eberhard Nestle, 7. verb. Aufl.,
Stuttgart, PWB, 1910 ; J. Weiss (Hg.), Die Schriften des Neuen Testaments, 2
Bände, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 1906, 1907 ; Le Nouveau
Testament, traduction du Chanoine Osty revue par Joseph Trinquet, Paris, Siloé,
1961 ; Nouveau Testament interlinéaire grec/français avec, en regard, le texte d
e la Traduction œcuménique de la Bible et de la Bible « en français courant », par
Maurice Carrez, avec la collaboration de Georges Metzger et Laurent Galy,
Paris, Alliance Biblique Universelle, 1993. Les traductions françaises de l’AT
sont généralement empruntées à Louis Segond.
Ficker Johannes (Hg.), Luthers Vorlesung über den Römerbrief 1515/1516: Die
Glosse, Leipzig, Dieterich, 1908.
Hermès Trismégiste, Corpus Hermeticum, 4 vol., éd. et trad. fr. A. Nock &
A.-J. Festugières, Paris, Les Belles Lettres, 1946–1954.
Irénée de Lyon, Adversus Haereses (PG 7).
Jean Chrysostome, In epistulam secundam ad Thessalonicenses homiliae (PG 62).
Justin Martyr, Apologia [Apol.] et Dialogus cum Tryphone [Dial. C. Tryph.] (PG 6).
Lactance, De mortibus persecutorum [De mort pers.], éd. et trad. fr. J. Moreau,
Paris, Cerf, 1954.
Luther Martin, Martin Luthers Werke. Kritische Gesamtausgabe, Weimar, 1883
(reprint Graz, Bohlau, 1964–),Abt. I, Werke, Bd. 1, Schriften 1512/18, 1883,
dont : Sermones aus den Jahren 1514/17, pp. 18–141 ; Quaestio de viribus et
voluntate nominis sine gratia disputata (1516), pp. 142–151 ; Disputatio contra
scholasticam theologiam (1517), pp. 221–228 ; Disputatio Heidelbergae habita
(1518), pp. 350–374 ; Bd. 2, Schriften 1518/19, 1884, dont : In epistolam Pauli
ad Galatas M. Lutheri commentarius (1519), pp. 436–618 ; Bd. 3–4, Dictata
super Psalterium 1513/16, 1885 ; Bd. 9, Schriften und Predigten 1509/21, 1893,
dont : Randbemerkungen zu Augustin, pp. 1–27 ; Bd. 18, Schriften 1525, dont :
De Servo arbitrio, pp. 551–787 ; Bd. 28, Reihenpredigten über Mattheus 11–15,
Johannes 16–20 und 5. Mose (1528/29), 1903 ; Bd. 30–2, Schriften 1528/30,
1909, dont : Sendbrief vom Dolmetschen (1530), pp. 627–646 ; Bd. 42–44,
Genesisvorlesung (1535/45), 1911 ; Bd. 54, Schriften 1543/46, 1928, dont :
Vorrede zu Melanchthon, pp. 5–11 ; Vorrede zu Spalatin, pp. 11–115 ; Glossen
zu Erasmus, pp. 101–106 ; Bd. 56, Diui Pauli apostoli ad Romanos Epistola
(1515/16), 1938 ; Bd. 57, Diui Pauli apostoli ad Romanos Epistola – Diui Pauli
apostoli ad Galathas Epistola – Divi Pauli apostoli ad Hebreos Epistola, 1939.
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Lorsqu’elles sont disponibles, les traductions sont empruntées aux Œuvres,


Genève, Labor & Fides, 1957–, ou plus rarement au premier tome des Œuvres
dans l’édition de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1999.
Luther Martin, Martin Luthers Tischreden. Kritische Gesamtausgabe, Weimar,
1883 (reprint Graz, Bohlau, 1964–), Abt. II, Tischreden, Bd. 1, Tischreden
1531/46, 1912.
Luther Martin, Martin Luthers Werke. Kritische Gesamtausgabe, Weimar, 1883,
reprint Graz, Bohlau, 1964–, Abt. III, Deutsche Bibel, Bd. 6, Deutsche Bibel
1522/46. Das Neue Testament. Erste Hälfte (Evangelien und Apostelgeschichte),
1928 ; Bd.7, Deutsche Bibel 1522/46. Das Neue Testament. Zweite Hälfte
(Episteln und Offenbarung), 1931.
Origène, De Principiis (PG 11) ; Commentarius in Matthaeum [Comment. in
Matthaeum] (PG 13) ; Commentarius in canticum canticorum [Comment. in
canticum canticorum] (PG 13) ; Homiliae in Numerus [Hom. in Num.] (PG 12)
; Commentarius in Iohannem [Comment. in Iohannem] (PG 14).
Sulpice Sévère, Historia sacra [Hist. Sacr.], éd. et trad. fr. A.-L. Paul, Paris,
Delalain, 1851.
Tertullien, Apologeticus adversos Gentes pro christianis [Apol.] (PL 1) ; De resur-
rectione carnis [De res. carn.] (PL 2) ; Adversus Praxeam [Adv. Prax.] (PL 2).
Théodoret de Cyr, Interpretatio in Danielem [In Daniel.] (PG 81) ; In interpretatio
in quatuordecim epistulas Pauli sancti [II Th.] (PG 82). Traductions de
J.-N. Guinot.
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IV. Ouvrages de référence

DCT Dictionnaire critique de théologie, J.-Y. Lacoste (dir.), Paris, PUF, 1998
(22002).
EPU Encyclopédie philosophique universelle, A. Jacob (dir.), Paris, PUF,
1990–1998.
EPr Encyclopédie du protestantisme, P. Gisel (dir.) Paris/Genève, PUF/Labor
& Fides, 1995 (22006).
HWPh Historisches Wörterbuch der Philosophie, Hg. v. J. Ritter et al., Basel/
Stuttgart, Schwabe, 1971–.
RGG Religion in Geschichte und Gegenwart, Hg. v. L. Zscharnack et al.,
Tübingen, Mohr-Siebeck, 11909–1913, 21927–1931, 31957–1965,
4
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Stuttgart, Kohlhammer, 1933–1979 (21990).
TRE Theologische Realenzyklopädie, Hg. v. G. Müller et al., Berlin/New
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WPhB Wörterbuch der phänomenologischen Begriffe, Hg. v. H. Vetter,
Hamburg, Meiner, 2004.
INDEX AUCTORUM

A Baur, F.C., 284, 299, 363, 386–389, 395–396,


Agamben, G., lxxvi, 721, 723, 740, 742–743, 417–418, 438–439, 443, 519, 552,
750, 810 580–581, 599, 639–644, 694–695
Alain de Lille, 711 Becker, O., xl–xli, xlvii, lii–liii, lv–lvi, 221,
Aland, K., 478 268
Althaus, P., 287 Bengel, J.A, 603, 679
Anrich, G., 632 Bergson, H., 112, 200–201, 248, 445–448
Apelt, O., 153 Bernheim, E., 389
Arendt, H., lii–liii Bertholet, A., 781
Aristide, 318 Beyer, K., 685
Aristote, xxx, xliv, lx, lxxvi, lxxviii–lxxvix, Bèze, T. d., 563, 793
121, 125–126, 129, 131, 146, 176, 182, Bisping, A., 530, 566
184, 186–187, 217, 228–234, 235, Boeckh, A., 153, 159
238–239, 246, 259, 264, 362, 431, 459, Boeder, H., 6
467, 488, 491, 525–526, 544, 685, 813 Bolzano, B., 239
Arrien, S.-J., xxxiii, 328 Bonitz, H., 153
Augustin, xxii, xxx, liii, lv, lviii, lx, lxvi–lxvii, Bonhoeffer, D., 430
54, 121, 224, 256–258, 280, 289–293, Bornemann, W., 438, 440, 520, 581–582, 584,
322, 390, 458, 477, 629–631, 588, 592–595, 599–600, 603, 614–615,
641–642, 659–664, 689, 754–756, 627–628, 642, 648–649, 659, 663–664,
759–760, 778 675–676, 682, 685, 710, 712
Bousset, W., 129, 283, 296, 301–305,
308–310, 312–313, 317–320, 322–325,
B 327–328, 336–337, 340, 353, 360–361,
Badiou, A., 810 363, 365, 379, 381, 384, 410, 426,
Bahnsen, W., 577, 599 428–429, 441, 476, 479, 489, 532–534,
Barash, J.A., vii, lxxiv 581, 583–584, 597, 613–615, 620–622,
Barth, K., 88, 167, 278, 362, 370, 382–383, 631, 657, 663, 697, 699–700, 708,
385, 389, 429–430, 456–457, 488, 503, 730–732, 734, 739, 746, 756, 763, 784
626, 641, 678–679, 712 Braig, C., 77
Barth, U., 85, 115 Brandis, G., 159

Nota bene : cet index ne reprend que les auteurs et les noms qui apparaissent dans le corps du texte.

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S. Camilleri, Heidegger et les grandes lignes d’une phénoménologie
herméneutique du christianisme primitif, Phaenomenologica 221,
DOI 10.1007/978-3-319-45198-5
848 INDEX AUCTORUM

Bratke, E., 619 Döllinger, I. v., 685


Brecht, F.-J., xl, xlii–xliii Dorner, I.A., 551
Brentano, F., 47, 229–233 Droysen, J.G., 112, 137, 191
Breton, S., 810 Duns Scot, J., 214, 217, 222, 238
Bröcker, W., lii
Brückner, M., 669, 796
Bultmann, R., xxix–xxx, 71, 230, 276–278, E
329, 338, 363, 369-371, 372, 381, Ebbinghaus, J., lii
384–385, 394, 420–421, 428, 430, 441, Ebeling, G., lxvii, 430
624–625, 726–727, 757–758, 814 Eichhorn, A., 363, 379
Eckhart, 126, 238, 610, 652, 711
Empédocle, 318
C Ehrenfeuchter, F., 551
Calixte, G., 460, 570 Enckendorff, M.-L., 66
Calvin, J., 122, 557, 562–563, 665, 769 Épictète, 739–740
Casper, B., lxxiii Erasme, 294, 542
Cérinthe, 623 Eschyle, 569
Chantepie de la Saussaye, P. D., xix Euclide, 239
Chrétien, J.-L., xx, xxiii Ewald, H., 571, 594, 599, 705
Clemen, C., 589, 632
Clément Romain, 653
Cohen, H., 113, 115, 153, 155, 159, 195 F
Comte, A., 75, 150 Feine, P., 719
Courtine, J.-F., vii, 145, 233 Fichte, J.G., 16–17, 59, 84, 89–91, 386, 448,
Crowe, B.D., lxxx–lxxxii 468, 735
Cullmann, O., 492–493, 665–668, Ficker, J., 123–124, 286, 289
713–714, 744 Fink, E., lvii
Cumont, F., 631 Flasch, K., li
Cyrille de Jérusalem, 661, 664 Frege, G., 210, 219
Fries, J.F., 113, 353, 369, 410, 411, 798

D
d’Alexandrie, P., 318–319, 321, 324–324, 329, G
475–476, 571, 770, 783 Gadamer, H.-G., lii–liv, 22, 167, 199–200,
d’Aquin, T., liii 218, 257, 271, 293, 540
Deissmann, G.A., 300, 306, 342, 378, Georgii, W., 619
381–382, 420–421, 429, 531, 538–541, Gerhard, J., 70, 124–125
589, 632, 785–788 Gloël, J., 777
Deissner, K., 538 Goethe, J.W., 175
Delbos, V., 248 Gogarten, F., 167
Denys l’Aréopagite, 610 Gomperz, T., 153
Derrida, J., xxiii–xxiv, xxvii, lxxvi Greisch, J., vii–viii, lxxvii–lxxviii
Descartes, R., 18, 42, 59, 239 Gressmann, H., 381, 489
Dibelius, M., 381, 441, 478–481, 603 Grimm, C.L. W., 592
Dieterich, A., 300, 316, 363, 631, 635, 769 Gröber, C., 229
Dilthey, W., xii, lvi–lvii, 2, 5, 12, 17–24, 29, Grondin, J., 257–258
37–40, 78–80, 94–95, 110–113, 122, Grotius, H., 530, 552, 685
135, 137–138, 140–143, 145–147, Grumach, E., xlii–xliii
149–151, 153, 160–162, 167, 169, 173, Guggenheim, M., 153
179, 189, 191, 197, 201, 210–211, 217, Gunkel, H., 282–283, 296, 354, 363–365,
265, 362, 423, 630, 765 381, 384, 401–402, 408–409, 419,
Dion Chrysostome, 442 427–429, 432, 479, 489, 495, 581,
Dobschütz, E. v., 603, 607, 613–614, 642 583–584, 589, 626, 632, 657, 663,
d’Occam, G., 752 777, 780, 796
INDEX AUCTORUM 849

H Jaspers, K., lx, 5–6, 21, 167, 206–207, 217,


Haar, M., 554 223–225, 252, 264, 276, 449, 504,
Hagenbach, K.R., 551 751–752, 759–762, 765
Hahn, F., 405 Jean Chrysostome, 557, 570, 660–662, 664
Harnack, A. v., 72, 118, 122–124, 126, Jérôme, 294, 495, 542
128–130, 274, 284, 291, 299–300, Joël, K., 188
331–335, 366, 408, 524, 580, 583, 592, Jonas, H., lii–liv
619, 626–627, 630, 632, 695, 698, Josèphe, F., 310
703–704, 754 Jülicher, A., 296, 301, 380, 438–440, 534, 581,
Hausrath, A., 572 583–584, 641, 643, 696, 702, 781–785
Hegel, G.W.F., xix, liii, lix, lxix, lxxx, 68–69, Jung, M., xxxiv–xxxvi, xl, xliii, xlvi–xlviii,
84, 89–91, 95, 98–100, 109–112, 135, li, lxxv
189–191, 208, 210, 247, 248–250, 284,
300, 353–354, 357, 367, 386–389, 404,
410, 694, 786, 798–800, 804 K
Heiler, F., xix, lix, 275 Kabisch, R., 741
Heinrici, C.F.G., 730, 742, 746, 752, 756 Kaegi, D., xxxvi, li
Heitmüller, W., 288, 296, 589, 697 Kaftan, J., 123–124
Henry, M., xx, 218, 716 Kähler, M., 551
Herbart, J.F., 239 Kandinsky, V., 218
Herder, J.G., 191 Kant, I., xxiv, lix, lxxx, 17, 42, 59, 70, 72, 77,
Hering, J., xx, 730 79, 81, 89–92, 97, 99, 101, 103–104,
Hermès Trismégiste, 711, 770, 790, 795 106, 114–115, 140, 146, 154, 163, 181,
Hermann, G., 750 184, 187, 195, 207, 217, 234–237, 248,
Herrmann, K.F., 153 299, 631, 766, 784, 804
Herrmann, W., 71–74, 77, 88, 93–95, 108, Kaufmann, F., xl, xlii, xliv, lii
122–124, 274, 284, 313, 416, 536–537 Kern, F.H., 580, 596–597, 599, 685
Heydenreich, A.L.C., 756 Kierkegaard, S., lx, lxxix, 217, 223–227, 288,
Hilgenfeld, A., 577, 596, 598 533, 676, 688
Hofmann, J., v., 556, 571, 576 Kisiel, T., xxxviii–xxxix, lxxv–lxxvi, 16, 18,
Hollmann, G., 296, 579–585, 586, 597, 217, 267–268, 285, 317, 365, 373, 471
634, 676 Klöpper, A., 599
Holsten, C., 439 Klostermann, A., 706
Holtzmann, H.J., xlix, 301, 439, 520, 568, Knopf, R., 296
579–583, 597–599, 634, 702 Koch, D.-A., 530, 555
Housset, E., xx Köhler, R., 1920
Humboldt, W. v., 191 Koppe, J.B., 563, 685
Hupfeld H., 379 Krebs, E., lxxv
Husserl, E., xx, liii, lvi–lvii, lx, lxxvii, lxxix, Külpe, O., 214
3, 9, 13, 17–23, 24–26, 37, 39–40,
42–46, 47–49, 55–59, 72, 137, 139,
143, 145, 191, 197, 207, 210, 215, 217, L
219, 221, 230, 234–265, 356, 362, 381, Lacoste, J.-Y., xx, 805
397–398, 449, 504, 624, 751–752, 805 Lactance, 661
Lagarde, P. d., 735
Landerer, M.A., 551
I Landgrebe, L., lxxvii
Irénée de Lyon, 613–616, 623, 701–702 Lara, F. d., 240
Isocrate, 455 Lask, E., 16, 58, 89-90, 145, 214–215, 217,
259–260
Lehmann, K., liv, lvii–lix, lx, lxii, lxxiii, 218
J Leibniz, G.W., 237–240, 248–249
James, W., 76, 78–79, 106 Leisegang, H., 769
Janicaud, D., vii Levinas, E., xxiii
850 INDEX AUCTORUM

Lietzmann, H., 420 O


Lipsius, R.A., 91, 439, 442, 519–520 Oetinger, F.C., 551
Lotze, R.H., 93–94, 99 Olshausen, C., 566
Löwith, K., lii, lxxv, 167, 212–213 Origène, lxix–lxx, 627–629
Lucien de Samosate, 316, 471 Otto, R., xix, lviii, 113–116, 275, 367–369,
Lünemann, G., 500, 564, 570, 576, 407, 410–411, 429
592, 600 Overbeck, F., lxxvi, 128, 130, 703
Lueken W., 296, 438, 457, 594
Luther, M., xxii, lxv, lxxvi, lxxviii–lxxx, 88,
116, 121–125, 126, 230, 280, 283, P
285–293, 294–296, 303, 308, 312, 317, Palmer, C., 551
322–323, 327, 349, 431, 458, 467–469, Papias, 623
534, 542, 570, 589, 610–611, 642, Pelt, A.F.L., 555, 685
648–649, 652, 664, 675, 683–684, 711, Petri-Heidegger, E., 8
714, 732, 734, 739, 752, 754–756, 763, Pfleiderer, O., 305, 367, 599, 777
766, 780 Philonenko, A., 260
Pindare, 778
Platon, 18, 21, 42, 58–59, 73, 115, 119, 126,
M 145, 148–149, 153–160, 163, 173–177,
Maier, H., 231 180–187, 189–190, 193, 195–198,
Marcion, 126, 693–694 203–204, 209, 212, 238, 289–290, 341,
Marion, J.-L., xx, xxii–xxiii, lxxvii, 44–45, 357, 456, 488, 491–492, 713, 719, 755,
548, 709 767–770, 778, 780, 784, 786, 804
Martineau, E., vii Plotin, 780
Martyr, J., 701–702 Pöggeler, O., xxxii, xxxix, liv–lx, lxii, lxxiii,
Marx, K., 109, 218 17, 65–66, 218
Masson, C., 585 Pohlenz, M., 153
Mayerhoff, E.T., 580 Popkes, E.E., xxxvi–xxxvii
McGrath, S., lxxix Preuschen, E., 579
Meinecke, F., 139 Proclus, 239
Melanchthon, P., 70, 124–126
Meyer, E., 164–166
Meyer, H.A.W., 746, 769 R
Michaelis, W., 182 Radbruch, G., 66–67, 69
Mörchen, H., xxxv Rade, M., 123
Müller, M., lvii Rahner, K., lvii, lx
Ranke, L. v., 112, 137, 163, 191
Reimarus, H.S., 305
N Reinach, A., xx, xviii, 72
Natorp, P., 17, 24–27, 37–40, 58, 153, Reischle, M., 282, 359
155–160, 173–174, 181–186, Reitzenstein, R., 283, 300, 305, 315–316, 328,
195–198, 236, 246–251, 259–260, 363, 381, 441, 476, 631–637, 669, 697,
449, 766 769–780, 788–789, 791–797
Neander, A., 769 Reuss, E., 379, 580
Nepos, 623 Richardson, W.J., lx
Nestle, E., 293, 295, 312, 478 Rickert, H., 3–6, 17, 21, 25, 46, 55–58, 66,
Neumann, F., xl, xliii 80–82, 89–90, 99, 104–106, 109–111,
Niebergall, F., 124 113–115, 147, 153, 160–164, 167,
Nietzsche, F., lxiv, lxxi, 68, 169, 187, 351, 173–176, 178–179, 189, 192, 195–197,
703, 733–739 198, 203–204, 209, 259, 268–269, 334,
Nitzsch, C.I, 135, 551, 685 423, 765
Norden, E., 300, 369, 372, 419, 21–422, Ricœur, P., xxiii, xxv–xxvii, lxvi, lxxvii, 56,
441, 769 117–118, 247, 293, 376, 540
INDEX AUCTORUM 851

Riggenbach, C.J., 544, 566 Spranger, E., lxvi, 157, 422–424


Ritschl, A., 71, 73, 77, 87, 91–95, 122–125, Stagi, P., lxxxi, 524, 543, 759, 760
129–130, 273, 284, 288, 290, 299, 313, Stähelin, R., 551–553, 557–573, 576
333, 416, 439, 492, 551, 623, 699 Stein, E., xx
Ritter, C., 153 Storr, G.C., 685
Rohde, E., 631, 727, 769 Strauss, D.F., 254, 363, 386, 552
Rothe, R., 571 Strauss, L., xx
Ruff, G., lxvii Strohl, H., 290
Stumpf, C., 47
Suétone, 661
S Sulpice Sévère, 661
Sabatier, A., 568 Szilasi, W., lii, lv
Schaeber, J., 283
Scheler, M., xx–xxi, xxviii, lxv, 72, 444,
738–739 T
Schelling, F.W.J., 84, 90–91, 386 Tacite, 661
Schlegel, F., 153 Taubes, J., 810
Schleiermacher, F.D.E., xii, 3, 77, 79, 84, Tauler, J., 126
91–93, 118, 135, 153, 191, 256, Tertullien, 224, 660–662, 702
274–275, 284, 293, 299, 357, 359, 363, Thielicke, H., 278
378, 386, 411, 423, 756, 799 Théodore de Mopsueste, 661–662, 664–665
Schmidt, J.E.C., 579–580 Théodoret de Cyr, 565, 570, 659–665
Schmidt, P., 438–439, 441–442, 457, 461, 463, Thöma, D., lxiii, lxxiv
465–466, 500, 526, 528, 530, 551, Thomas a Kempis, 152
555–556, 561–562, 566, 567, 575–578, Thucydide, 569
579, 583–584, 596–597 Thuren, L., 330
Schmiedel, P.W., 686, 769 Tillich, P., 66–69, 71
Schneckenburger, M., 599 Tischendorf, C. v., 478
Schrader, C., 580, 599 Troeltsch, E., xliv, xlviii, 3, 61, 65–131, 137,
Schultz, W., 139 139, 142, 167, 175, 189, 192, 210, 287,
Schürer, E., 310 299–301, 333, 353, 356–360, 363, 386,
Schweitzer, A., 283, 305–307, 313, 416–417, 423, 429, 551, 630, 669, 757, 762
482–483, 493–495, 619, 624, 631–637, Turrettini, F., 562–563
658, 669, 698–699, 704, 774–776, 797 Turrettini, J.-A., 562–564
Semisch, K.G., 619
Semler, J.S., 280, 423, 756
Sénèque, 370–371 U
Senft, C., 387 Ueberweg, F., 91–94
Seuse, H., 126 Usener, H., 299, 363, 631, 769
Sextus Empiricus, 192
Sheehan, T., vii, liv, lx–lxii, lxxiii
Siegwalt, G., 711, 728 V
Siewerth, G., lvii Van Buren, J., lxxvi, 217, 223
Simmel, G., 66, 112, 113–115, 142, 153, Van der Leeuw, G., xix
160–170, 173, 179, 189, 199–202, Voltaire, vii
218, 423 Von Herrmann, F.-W., xxxi, lxviii
Socrate, 54, 157–159, 185, 229, 400, 455, 740 Von Soden, H., 381
Söderblom, N., 100, 102 Vouga, F., 302
Sommer, C., vii, lxv, lxxviii, 431
Spencer, H., 446
Spengler, O., 139, 142, 160, 166–175, W
178–179, 186–188, 192–194, 197–198, Wagenmann, J., 551
201, 205–206 Weber, M., 28, 75, 160, 173–174,
Spinoza, B., lxix, 241 177–179, 721
Spitta, F., 584, 599, 685 Weinel, H., 589, 670
852 INDEX AUCTORUM

Weiss, B., 562, 599, 705 147, 153, 160–161, 173–174, 176–179,
Weiss, H., xl–xlii, lii 189–190, 195, 214, 334, 356–357, 368,
Weiss, J., 296, 309–310, 313, 316, 319–320, 407, 765
328, 342, 351–352, 365, 369, 372, Windisch, H., 619
377–378, 384–385, 416, 419–420, 425, Winer, G.B., 750
429, 493, 589–590, 633, 696–699, Wobbermin, G., 77, 632
704–706, 723, 730, 731–734, 739, 741, Wrede, W., 305–306, 380–381, 580–584, 599,
746–748, 752, 756, 768, 778–779, 669, 694–696, 704
792–793 Wundt, W., 77–78
Weiszäcker, C., 295, 308, 312, 317, 526, 582
Wellhausen, J., 363, 365–366, 695, 704
Welte, B., lvii X
Wendland, P., 283, 300, 369, 372, 419–422, Xénophon, 570
589, 632, 769
Wernle, P., 288, 704
Wette, W. M. L. de., 363, 530, 653, Z
576, 580 Zaccagnini, M., lxxviii
Wieseler, K.D., 441 Zahn, T., 581n 583–584, 599, 640, 685, 702
Wilamowitz-Moellendorff, U., v., 377 Zarader, M., vii, lxv
Windelband, W., 2–3, 66–67, 81, 82–84, Zeller, E., 153, 159
89–91, 109–111, 113–116, 142–143, Zumstein, J., 279
INDEX RERUM

A C
Acceptation, 457–466, 470, 506–511, 521, Catégories, 15, 47, 68, 111–112, 145, 162,
529, 536, 543, 604–608, 622, 624, 180–181, 202, 214–217, 221, 231, 233,
645–650, 665, 674, 677, 726, 737, 748, 237, 239, 246, 249, 251, 259, 263, 300,
762–765, 793 393, 411, 472, 498, 504, 787, 811
Affectivité, xxiii, 1, 40, 43, 57, 166, 192, Christianité, 35, 130, 419, 499, 620, 671, 690,
240–241, 247, 256, 293–294, 308, 316, 710, 732
350, 362, 390, 400, 406–407, 427, Chair, 322, 341, 345, 347, 475, 477–479,
452–453, 461, 473, 475, 477, 514, 525, 515, 527, 543–544, 557, 690–691,
536–537, 568, 616, 639, 643, 650, 668, 701, 718, 728–729, 746, 756, 776–787,
689–691, 721–724, 738, 740, 759, 810 791–793, 811
Affliction, 325, 457, 466, 506, 508, 511, 513, Christologie, 341–342, 345, 347, 408–409,
521, 536–537, 556, 558–560, 564, 591, 425, 495, 540, 550, 629, 680, 696, 699,
671, 730, 746, 760 755, 775
Altérité, xxiii, xxv, 336, 458, 512, 530, 601, Chute, 53, 158, 206, 228, 467, 480–481, 511,
725, 746, 800 514, 534, 544, 554, 595, 605, 629, 645,
Angoisse, 141, 440, 473, 475, 485, 508, 647, 652, 672, 682–685, 688, 717, 722,
513–514, 520, 528, 535, 545, 578, 737, 760, 791
586–587, 605, 607, 612, 633, 638, 665, Communication, 217, 223–227, 329, 344, 384,
668, 673, 709, 717, 744, 749, 780 406–407, 419, 433, 435, 488, 498, 505,
Antichrist, 490, 611–622, 627–630, 639, 512, 536
647–652, 658–668, 679–688 Communauté, 77, 96, 102, 185, 210, 227–228,
Apocalypse, 130, 324–326, 479, 482, 495, 299, 313, 329–330, 337, 342–344,
548–552, 570, 572, 582, 596–600, 369–385, 408, 424, 432, 440, 443,
604–605, 608, 612, 619–620, 624, 626, 450–455, 473–480, 508–531, 537,
634, 657, 698, 703, 729–730, 741 542–565, 570, 584–587, 595–599, 607,
Athéisme, xxv, lxxv–lxxvi, 685 622, 638, 640, 661, 671–674, 687,
Attendre, 50, 53, 144, 265, 308, 324, 326, 352, 698–702, 707, 725, 736, 740, 744,
417, 440, 462–468, 470–501, 548, 555, 777–779, 796
558, 560, 637–638, 658, 688–689, 710, Conscience historique, 22, 37, 112, 131, 138,
712, 728, 731, 739, 741–742, 745, 758, 140–142, 150–152, 160, 168–169, 197,
767, 787 305, 389
Auto-suffisance, 31–37, 45, 52–55, 60, 141, Constitution, 39, 85, 95, 235–237, 246–251,
200, 644 407, 531, 547, 713, 759, 805

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S. Camilleri, Heidegger et les grandes lignes d’une phénoménologie
herméneutique du christianisme primitif, Phaenomenologica 221,
DOI 10.1007/978-3-319-45198-5
854 INDEX RERUM

Conversion, 24–26, 52, 54, 56, 291, 308–311, Espérance, 326, 352, 466–467, 470, 474,
316, 343, 457, 462–464, 480, 498, 478, 481, 483, 496–498, 507–509,
500–501, 569, 640, 679, 689, 696, 513, 518, 527–528, 535–536, 541,
719–720, 731, 755, 759, 774, 785 545–547, 550, 555–566, 572–573,
Croix, 153, 306–307, 327–329, 349, 415, 433, 606–607, 613, 633, 638, 660, 668,
459, 471, 477, 509–510, 529–535, 588, 673, 678, 710, 712–713, 721, 725,
607, 610–611, 714, 724, 735–737, 752, 728, 780, 785, 791
763 Étant, 182, 184, 229–237, 240, 246, 554,
708, 716
État de choses, 46–49, 136, 330, 405, 431,
D 449, 587, 724, 729
Dasein, lviii, 162, 168, 205, 207, 208, Éternité, 186, 212, 302–303, 349, 488,
265, 641 491–492, 511, 618, 652, 654,
Déchéance, 33, 54, 58, 60, 141, 261, 404, 433, 709–715, 790
468, 477, 504, 534, 539, 543, 547, 550, Éthique, xxi, 6, 13, 17, 66–67, 78–79, 82–84,
554, 556, 559, 608, 613, 650, 651, 656, 93–94, 101, 122, 128, 131, 182, 187,
664, 672, 716 288, 312–315, 336–337, 368, 407,
Décision, 668, 671, 673–674, 687–688, 761, 415–416, 433, 481, 500, 506, 567, 595,
781, 814 598, 602, 610, 642, 686, 694, 699, 707,
Déconstruction, 8, 148, 244, 377, 394, 417, 718, 733–739, 746, 755, 764, 784,
430, 469, 584, 628 811–812
Destruction, xliv, lxiv, lxv, lxxix–lxxx, 6, 8–9, Être-devenu,228, 308, 345, 350, 450–476,
13, 21–22, 26, 40–41, 59, 74, 92, 121, 481, 483, 485, 487, 496–498, 512,
135, 137, 140, 151–152, 195, 206–207, 535, 542–545, 555, 591–592, 605,
211, 233, 245, 261–262, 281, 327, 331, 608, 656, 670–671, 678, 682, 685,
333, 343, 346, 362–364, 369, 399, 403, 715,–716, 720, 724–725, 743–744,
428–432, 468, 488, 560, 578, 630, 701, 747–748, 763, 788
751–752, 769, 789, 793–794, 811–812 Événement, xii, 4, 34, 147, 162, 165, 169–170,
Détresse, 6, 452, 457–458, 466–467, 473, 485, 173–179, 204, 208–209, 213, 227, 229,
512, 542–545, 557, 587, 606, 608, 265, 273–802
617–618, 638, 654, 668, 687–689, 712, Évidence, 40, 48–49, 108, 191, 195, 210, 221,
725, 728, 740, 746, 753, 757, 760–762 372, 455, 643, 747
Diaherméneutique, 400
Différance scripturaire, xxiv, xxvii, 281, 375,
807–814 F
Directions de sens, 136, 148, 150, 232–233, Facticité de la fin des temps, 507–513
253, 260, 264, 373, 402, 412, 414–416, Foi, xxvi, lxxiv–lxxvi, 4, 35, 77, 88, 92–95,
463, 470, 488, 545, 568, 571, 588, 595, 101–103, 120–123, 127–129, 213, 224,
601, 603, 609, 637, 663, 686, 689, 225, 273–802
719–720, 723–724, 784 Formalisation, xli, 203, 224, 237–252,
Doctrine de la foi, 92–93, 407, 669 260–262, 265, 351, 374, 393,
Dogme, 92, 126, 218, 278, 307, 325, 331–336, 413, 720
387–389, 395, 455, 493, 533, 537–539,
541, 569, 572, 585, 623–628, 630–631,
639–645, 653, 669, 693–694, 811 G
Donation, xxiii, xxvii, 4, 8, 44–45, 208, 221, Gloire, lxxviii, 302–303, 349, 430, 442,
250, 318, 348, 374, 392, 396, 516, 521, 468–471, 483, 508–509, 526–527, 535,
524, 548, 751–752, 759 557, 563, 592, 606, 611, 613, 617, 695,
727, 757
Grâce, 8, 309, 314, 339, 344, 348–349, 352,
E 452, 458, 465, 475–478, 485, 520, 523,
Ego, 448 528, 531, 538, 558, 605, 608, 618, 624,
Empathie, 113, 399–402, 425, 444, 456, 531, 640–642, 652, 656, 660–662, 665, 678,
646, 654, 666, 718, 734, 740 679, 691, 700, 707, 712, 715, 720, 725,
Enfer, 611–612, 641, 650–654, 710 747–764, 766–767, 771, 788, 793
INDEX RERUM 855

H K
Hégélianisme, 90, 111, 190, 208, 210, 250, Kairos, 140, 174, 348, 414, 554,
353, 357, 387–389, 799 566, 658–659
Histoire littéraire, 372, 378–385, Kérygme, 123, 375, 386, 405, 455, 460–461,
418–422, 693 465, 470, 521, 532, 605, 618, 624, 628,
Historicité, xxv, xxviii, lviii, lxviii, lxxix, 1, 672, 748, 763
17, 19, 21, 95, 99, 116, 118, 133–215,
232, 266, 274, 300, 306, 342, 344,
355–356, 360, 391, 398, 407, 427, 484, L
492, 494, 522–524, 567, 569, 571, 695, Logos, lxxv, 11, 23, 159, 175, 258, 434, 534,
697, 726, 744, 810 541, 589, 628, 809
Historisme, 21, 99, 114, 134, 138–141, 152, Loi, 287, 297–298, 301–303, 312–317,
159–160, 168–169, 172, 191, 212 323–327, 336–341, 343–349, 421,
Histoire de l’esprit, 68, 88, 97, 134, 207, 359, 532, 534, 539, 684–685, 781, 785,
625, 809 791, 811
Histoire des religions, xix–xxii, xlv, liii, 66,
71, 96–100, 269, 273–802
Histoire du salut, 492, 495, 541, 553, 567, M
569, 571, 592, 617, 651, 654, 659, Mathesis universalis, 19, 238–244, 249, 251
663, 665–666, 676–679, 696, 699, Messie, 307, 324–326, 352, 417, 426, 450,
707, 714–715, 737, 744–746, 783, 482, 489–490, 518, 532–533, 571–573,
787, 789 576, 622, 657–658, 685–686, 693, 695,
Humilité, 1, 274, 279, 350, 386, 476, 498, 697, 699, 701, 706, 722
532, 752, 756, 759, 763, 797 Messianisme, lxxx, 297, 324–325, 343, 351,
482–483, 489, 495, 520, 559, 561–562,
571–573, 576, 619, 657–658, 696–699,
I 701, 704, 723, 741–743, 775
Indication formelle, lxvi, lxxxi, 54, 207, 211, Méthode historico-critique, 273–802
217–269, 278, 282, 285, 328, 334, 397, Mobilité, 1, 47, 52, 60, 119, 200, 232, 274,
413, 447, 695, 706, 739 374, 392, 412, 427, 431, 449, 466, 512,
Indifférence, 31–37, 52–53, 55, 60, 369, 672, 540–541, 544, 601, 608, 663, 684, 690,
717, 731, 741, 743, 764 707, 721, 723, 741, 766, 777, 788, 795,
Inquiétude, 52, 78, 191, 199, 205, 214, 473, 797, 812
513–515, 546, 774 Monde ambiant, 27–31, 33, 35, 37, 40–41, 58,
Insécurité, 1, 6, 78, 151, 186, 501, 511, 329, 360, 374, 380, 382, 397, 403,
670–671 413–414, 419, 443–445, 460, 471, 509,
Instant, 134, 162, 172, 457, 464, 473–474, 529, 665, 687, 689, 697–698, 707–708,
484, 487–488, 497, 501, 508, 511, 715–717, 720–726, 739, 741–744,
514, 553–554, 557, 652, 658, 729, 747–748, 772, 786, 795
745, 748, 758 Monde commun, 28–30, 35–36, 374, 443,
Intentionnalité, xx ; xxv, 32, 36, 40, 42–45, 451, 509, 511–512, 516–520, 529–534,
55–56, 215, 234, 278, 514 540, 546, 578, 665, 687, 689, 708,
Ipséité, 15, 18, 42, 448, 690 715–717, 731
Irrationnel, 41, 83, 85, 107, 113–114, 171, Monde propre, 28–30, 36–38, 41, 53, 55, 60,
203, 222, 367–368, 400, 410–411, 761 136, 255–256, 329, 374–375, 397–398,
414, 419, 443, 460, 465, 466, 475, 485,
509, 511, 516–519, 529, 536, 553, 578,
J 667, 677, 687, 717, 721, 723–724, 726,
Joie, 240–242, 325, 452, 457–458, 467–470, 743, 764, 795
473, 499, 508–509, 512, 522, 527, 535, Monde de la vie, xxxiii, 2, 13–14, 20, 28–37,
543, 545, 556, 558–559, 608, 734, 43–44, 108, 141, 194, 215, 254, 256,
739–740, 750 329, 335, 364, 373–375, 397, 404, 451,
Justification, 122, 288, 303, 312, 314, 326, 458, 460, 465–466, 475, 504, 509, 524,
335, 337, 339, 347–348, 389, 395, 426, 535, 601, 666, 671, 707–708, 717,
557, 566, 656 722–725, 765, 786, 788, 814
856 INDEX RERUM

Mort, 175, 298, 302–303, 315, 325, 335–336, Préconcept, xxxiv, 6, 59, 206, 214, 249, 252,
345–350, 417–418, 481–483, 490–491, 260, 263, 276, 361, 364, 369, 382,
508, 515, 530–531, 545–553, 559–562, 386–392, 403–404, 420, 423, 427,
617, 633, 650, 652, 658, 660–661, 431, 814
666–667, 676–678, 694–698, 700–701, Prise de connaissance, 27, 41–54, 56–57, 60–61,
709–710, 712, 715, 725, 727–731, 736, 369, 400–401, 406–407, 487, 503
762, 781–785, 797 Proclamation, 273–802
Mystique, lxxvii, lxxx, 23, 42, 81, 102–103, Proto-catholicisme, 307, 332, 334, 341, 477,
124, 131, 226, 235–238, 275, 286, 290, 493, 596, 632, 791
305–306, 309, 315–317, 342, 348, 362,
456, 476, 485–487, 538, 540, 561, 610,
633, 635, 769, 772, 775–776, 788, 793, R
795–797 Réduction, 45, 55, 74, 151, 237, 246–247,
281, 399, 483, 516
Révélation, xxii–xxiv, 68, 85, 88, 92–94, 101,
N 107, 128–129, 304–306, 311–312, 325,
Néo-platonisme, 286, 289–290, 630, 770, 383, 451, 459–461, 464, 470, 476, 490,
780, 784 492, 494, 516, 518, 524, 548, 559,
571–572, 588, 608, 611, 651, 659,
661–662, 687, 713–714, 729, 733, 743,
O 758, 762, 786
Objectivation, 22, 25–26, 38, 47, 138, 148, Résolution, 112, 430, 499, 589, 592, 594, 604,
237–238, 396, 625, 628, 636, 656, 609, 616, 674, 681, 727
658, 685
Œuvre, 606, 683, 690, 725
Ontologie, lxi, lxxix, 56, 104, 117, 234–235, S
237, 239–240, 399, 402, 410, 457 Sacré, xxvi, 67, 83–84, 271, 280, 368–369,
Ordre, 42, 58, 163, 208–210, 241–242, 262, 411, 803, 806
403, 410, 446–447, 679, 807 Satan, xliii, 322, 464, 475, 478–481, 527–528,
530, 603, 613–619, 639, 648, 680, 685,
688, 725
P Savoir de la foi, 335, 498, 514–515, 586, 590,
Parénèse, 385, 493, 506, 567, 593, 595, 649, 651, 666–667, 671, 687–688, 720,
602, 673 753, 766–768, 781
Parousie, 35, 185–186, 273–802 Scolastique, xxi, lxxix, 92, 104, 122, 124–126,
Passion, 225, 291, 297–298, 307, 327, 350, 233, 431, 468, 754
371, 392, 494, 503, 509, 539, 543, 589, Sécularisation, xxvi, 20, 30, 213
780, 785 Sécurisation, 140, 142, 149, 161, 168,
Péché, 121, 288, 314–315, 322, 340, 345, 347, 180–208, 212, 261, 388, 391–392,
437, 469, 487, 500, 517, 628–629, 642, 412–413, 422, 424, 470, 760
652–653, 663–665, 668, 674–676, 683, Sens d’accomplissement, 15, 32, 220, 244,
687–688, 728, 732, 752, 781–782, 785 254–255, 262–266, 297–298, 307, 376,
Piété, 94, 121, 123, 275, 290, 300, 318, 342, 392, 413, 464, 547, 558, 604–605, 733,
450, 540, 598, 697, 756, 774, 783, 799 742, 749, 755, 810
Platonisme, 153–155, 158–159, 163, 174–175, Sens référentiel ou relationnel, 15, 31–33, 47,
187, 193, 195–197, 203, 357, 456, 755, 54–55, 87–88, 190, 220, 243–245,
767, 770 251–252, 254, 261–262, 297–298, 307,
Pneuma, 306, 309, 325, 341–342, 345, 348, 376, 381, 496, 616, 672, 683, 712, 717,
401, 428, 435, 538, 552, 589, 605, 637, 748–749
690, 718–719, 726, 728–729, Sens de la teneur, 15, 57, 254, 297–298, 307,
738, 740, 742, 745, 756, 768–781, 376, 381, 486
784–794, 798 Servir, 262–264, 269, 350, 453, 462–468, 472,
Précompréhension, 6–7, 276–279, 409, 417, 526, 537, 637, 712, 715, 723, 731, 742,
541, 801, 814 745, 765, 767, 787
INDEX RERUM 857

Signifiance, 31–37, 41–43, 45, 47–58, 60, 68, 567, 570, 573, 585, 609–610, 624, 649,
86, 216, 277, 304, 374, 376, 385, 388, 652, 654, 656, 658–659, 667, 676–677,
399, 401, 419, 433, 450, 501, 539, 554, 681, 687, 698–701, 708, 712–714,
565, 655, 671, 678–679, 696, 708, 726–733, 739, 741, 743, 745
712, 715, 720–722, 726, 741, 753, Théologie dialectique, 69, 382, 384–385,
758–764, 777 429–430
Situation, 46–49, 145, 220, 230, 255, 263, Trace, 271, 322, 373–378, 754, 806
296–298, 303, 330, 403, 410, 442–451, Tribulation, 323, 349, 422, 457–458, 466–467,
502–505, 586–591, 757, 809 472–486, 496–497, 521, 535–536,
Souciance, 52, 54–55, 60, 198, 205–211, 249, 544, 557, 560, 587–588, 607,
412, 421–422, 434, 466, 473, 475, 478, 610–611, 658, 730
480, 496, 500, 506, 512–515, 522–524,
533–537, 541, 544, 558, 586, 588, 590,
592–595, 605–607, 613, 618, 646, 648, V
654, 670–672, 676–677, 679, 717, 760 Valeur, 54–61, 67, 75–76, 81, 93–94, 112, 126,
Stimmung, 364, 371, 414, 421, 425–428, 433, 128, 147, 154, 165, 174–175, 185, 190,
495, 521, 533, 541, 546, 569, 570, 577, 196–197, 204, 207, 238, 253, 351, 619,
590, 595, 634, 643, 649, 731, 780, 783 731, 739, 795
Supporter, 109, 480, 485–486, 510, 545, Validité, 23, 46, 51, 53, 56, 80–81, 84–86, 89,
557–558, 617, 671, 689, 726, 809 95–96, 103, 105, 114–116, 134–135,
146, 156, 162, 187, 190, 203, 209, 256,
356, 360, 362, 372, 384, 412, 415, 424,
T 430, 444, 492, 634, 798
Téléologie, 12–13, 22–23, 96, 99, 103, 110, Vision du monde, lxxxi, 5–6, 18–24, 31, 35,
118–119, 175, 188, 345, 354, 414 38–39, 70, 84, 90, 108, 128, 152, 274,
Temporalité, lxi, 134, 146–147, 212–213, 682, 761–763
264–267, 298, 303, 311–312, 325–326, Vocation, xxvi, lxxvi, 32, 298, 301–302,
344, 348, 354, 357, 373, 388, 393, 406, 308–309, 341–344, 369, 372, 406, 485,
414, 434, 448, 454, 467, 470, 473, 503, 508, 513, 516, 519, 555, 591, 595,
485–489, 491–493, 497, 500, 553–554, 606, 638, 719–720, 723, 811

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