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RC RC
VS
RB RB
T1 T2
V1 I0 V2
RE
VEE
RB RB On donne : RB = 1 kΩ ; RC = 10 kΩ ;
R1 = R2 = R = 20 kΩ ; RE = 5 kΩ ;
VEE = -20V ; VCC= 20V.
Calculer les courants continus I0 et IC
(on néglige IB devant IP).
V1 V2
R1
I0
R2
IP RE
VEE
Solution :
Calcul des courants continus I0 et IC :
VEE 20
On a: (R1 + R2)IP + VEE = 0 I P 0,5mA .
R1 R2 40
et VBE + REI0 + VEE + R1IP = 0 ou VBE + REI0 - R2IP = 0
R I V BE
I0 2 P
RE
IC = 1 mA
R2 I P 10
I0 2mA
RE 5
Vu que le transistor se comporte comme une source de courant, alors le schéma devient
équivalent à :
2 mA
Figure4
2.3. Etude dynamique
Soit l’amplificateur différentiel de base suivant :
iB1 iB2
v1
RC v2 RC
vE RE
( ) ( )
= = ( )( )
Or =−
( )
= ( )( )
=
=
4ème cas : Entrée ve = V1
Sortie vs = Vc1 (sortie unique)
Calcul du gain en mode différentiel
.
= = = or VE = 0 car =−
.
=
=
Remarque : =
.
= ( )( )
Or iB1 = iB2
. .
= ( )
=[ ( )]
= ( )
3. Taux de rejection du mode commun(TRMC)
Le taux de réjection en mode commun : = = exprime la qualité de l’amplificateur
différentiel. Plus le taux de réjection est élevé, meilleur est l’amplificateur. Ce taux s’exprime
souvent en dB. Le taux de réjection de mode commun (TRMC) est donné par la formule
suivante:
( ) =
Remarque : Pour les 4ème cas :
− −
= = = =
+ ( + )
( )
= =
Si k doit être grand, alors on augmente RE (mais on est limité par la polarisation du transistor).
Dans ce cas, au lieu d'utiliser RE, on utilise le schéma suivant :
I0
− +
= ≈
Figure 8
En pratique, on utilise les deux schémas suivants pour représenter l'A Op.
3.3. Alimentation
Tout amplificateur nécessite une alimentation par tension continue pour apporter l’énergie
indispensable à l’amplification.
L’alimentation de l’AOp est double : +Vcc et -Vcc.
En général, les alimentations sont symétriques : (par exemple: +15/-15V,+12/ 12V,….)
Figure 12
3.4. Modèle idéal
L’AOp est un amplificateur de différence il amplifie la tension V+ - V-, notée ε.
Vs = A.(V+ - V-) = A.ε
A est très grand (104 à 106). Dans le modèle idéal, on le considèrera souvent comme ∞ .
Vs est limité par des tensions de saturation Vsat+ (Vsat) et Vsat- (-Vsat) voisines de Vcc+ (Vcc)
et Vcc- (-Vcc) à 1 ou 2V près.
Vsat = Vcc+ -1 à 2V (par ex : 13 à 14 V pour Vcc+ = 15V) et Vsat- = Vcc- + 1 à 2V (par ex :
-13 à -14 V pour Vcc- = -15V).
Figure 13:
La tension de sortie ne peut dépasser Vsat+ et Vsat-
La caractéristique réelle Vs (ε) est alors la suivante :
Figure 14:
La relation Vs (ε) n’est donc linéaire que pour des faibles valeurs de ε, comprises entre εmax+ et
εmin- : au delà, il y a saturation.
Par exemple, si Vsat = 14V et A = 105, εmax+ = Vsat/A = 140µV
Si l’A Op n’est pas saturé, ε est donc très faible : dans le modèle idéal, on retiendra ε = 0, ce
qui revient à considérer que A = ∞
Figure 15
Par ailleurs, les courants sur les entrées de l’A Op, I+ et I-, sont très faibles (de l’ordre de
100nA avec des entrées à transistors bipolaires, de quelques pA si les entrées sont à transistors
à effet de champ ou FET).
Modèle idéale de l'AOP
I+ = I- = 0
A=∞
en fonctionnement linéaire : ε = 0 et Vsat- < Vs < Vsat+
en fonctionnement non linéaire (ou saturé) : ε ≠ 0 et Vs = Vsat+ ou Vsat-
Ce modèle est très utilisé pour faire les calculs sur les montages classiques à A Op.
3.5. Réaction positive et réaction négative (contre-réaction)
Dans les montages à A Op, la sortie est très souvent reliée à une des 2 entrées par un composant
passif (résistance, condensateur,…).
Lorsque Vs est bouclée sur l’entrée +, il y a réaction positive.
Lorsque Vs est bouclée sur l’entrée -, il y a réaction négative, rétroaction négative ou
contre réaction négative.
Sur un exemple, étudions la stabilité de ces 2 types de montage en partant d’un état initial où
ε = 0 et Vs = 0.
Les 2 montages sont identiques mis à part que les entrées + et – sont interverties
3.5.1. Réaction positive
Puisque I+ = I- = 0, on peut écrire, VR1 = α Vs,
α = R1/(R1+R2) étant le coefficient du diviseur de tension constitué par R1 et R2.
Figure 16:
3.5.2. Réaction négative
Figure 17:
Par conséquent :
V+ = V- = 0 NB : On dit que le point B est une masse
I1 = I2 car I- = 0 virtuelle.
On peut alors écrire : B est une masse pour les tensions mais un
Ve – V- = R1 . I1 = Ve circuit ouvert pour les courants.
Vs - V- = - R2. I2 = - R2. I1 = Vs En effet, le potentiel V- en B est bien nul
comme celui de la masse mais il n’y a pas
de courant entre B et la masse,
contrairement à une masse réelle.
NB : On peut aussi utiliser le théorème de
Mill Mann
Vs et Ve sont de signe opposé, l’amplificateur est « inverseur ».
Cette relation Vs(Ve) n’est valable que tant que Vs n’atteint pas ses valeurs de saturation.
La caractéristique Vs (Ve) est alors la suivante :
On a Vs/Ve = 1.
On obtient un adaptateur d’impédance en tension parfait puisque Re = ∞, Rs = 0
On peut vérifier au laboratoire que la sortie « suit » l’entrée (amplification =1) tant qu’il n’y
a pas saturation.
4.4. Amplificateur additionneur inverseur (sommateur)
Ce circuit permet d’additionner des tensions issues de différentes sources. Il permet aussi
d’ajuster l’amplification pour chacune d’elles.
V1 R2
V2
= = . (Principe de Millman)
= (Diviseur de tension)
V+ = V- . =
1 2
= +
1 2
Si R1 = R2 alors = +
4.6. Soustracteur
Ce circuit permet de faire la différence de 2 tensions. Il permet aussi d’ajuster l’amplification
pour chacune d’elles. D'après le modèle de l’AOP idéal : = 0
V- = V+
Calcul de V- et V+
= = .
(Principe de Millman)
= (Diviseur de tension)
2
V- = V+ . = 2
1+ 2
= − ⟹ = ( − )
Si R1 = R2 alors = −
iC
ic
En effet, en petits signaux, le potentiel de la borne négative est pratiquement égal au potentiel
de la borne positive qui est la masse. Le courant Ie qui est injecté par le signal d’entrée passe
directement dans la diode. La tension
de sortie devient : VS = −Vdiode = −VD. Or le courant Ie (qui passe dans la diode) est donné par
: = = −1 = −1
IS est le courant de saturation de la diode. Soit, pour des tensions VS suffisamment négatives :
| |> , on peut négliger le terme « 1 » devant le terme exponentiel.
On obtient une tension de sortie qui est donnée par : =−
Ce montage ne peut fonctionner correctement que dans une plage limitée en tension. On
trouve des variantes de ce montage qui font intervenir généralement un transistor pour jouer le
rôle de la diode. Le fait de permuter la résistance et la diode permet d’avoir une tension de
sortie qui varie d’une façon exponentielle. Il s’agit d’un amplificateur dit « anti-logarithmique
».