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Exercice 1 : d’après concours Mines – Ponts : Mise en évidence de la présence d’ions calcium
Les ions calcium Ca2+ forment avec les ions oxalate C 2 O 24− un précipité blanc d’oxalate de calcium.
1. Écrire l’équation traduisant la formation du précipité d’oxalate de calcium. À quelle condition sur
les concentrations molaires initiales des différents ions y a-t-il précipitation ?
2. Une eau dure possède une concentration molaire en ions calcium [Ca2+]0 = 4,0.10–3 mol.L–1. Quel
volume minimal Vm d’une solution d’oxalate d’ammonium à C0 = 1,0.10–3 mol.L–1 faut-il verser
dans un tube à essais contenant V0 = 10 mL d’eau pour voir apparaître le précipité (on pourra
négliger la dilution) ? Conclure sur la pertinence d’un test à l’oxalate d’ammonium pour mettre
en évidence qualitativement la présence d’ions calcium dans une solution.
Donnée :
Produit de solubilité à 298 K : CaC 2 O 4(s ) : pK S1 = 8,4
Réponse : 2) Vm = 1,0.10-2 mL
Exercice 2.
Calculer la quantité d’ammoniaque à rajouter dans un litre de solution (sans variation de volume) pour
dissoudre 10–2 mole de chlorure d’argent.
( )
Données : pK S AgC (s ) = 10 ;
3 2
+
2 Ag NH = 10
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Exercice 3.
Calculer la solubilité de l’acétate d’argent dans l’eau pure.
Quel est le pH de la solution saturée ?
( ) ( −
Données : pK S AgCH 3 COO (s ) = 2,6 ; pK A H 3 CCOOH/H 3 CCOO = 4,8 )
Réponses : s = 0,05 mol.L-1 pH = 8,8
Exercice 4 :
Le précipité d’hydroxyde d’aluminium Al(OH)3(s) est un hydroxyde amphotère peu soluble qui se dissocie
suivant les réactions :
Données :
Al(OH)3(s) = Al3+(aq)+3HO−(aq) ; pKs = 32, 0.
Al3+(aq)+4HO−(aq) = [Al(OH)4]−(aq) ; log β = 33, 4.
Produit ionique de l’eau : pKe = 14.
1
2. Exprimer la solubilité s de l’hydroxyde d’aluminium en fonction du pH et déterminer la valeur du
pH pour laquelle celle-ci est minimale.
3. La courbe ci-dessous représente logCAg = f(pH) où CAg représente la concentration totale en argent
dissous.
On réalise le titrage pH métrique de V0 = 10,0 mL d’une solution contenant de l’acide nitrique et du sulfate
de cuivre (II) par une solution d’hydroxyde de sodium à CB = 0.10 mol.L–1.
La courbe de titrage obtenue est donnée ci-dessous :
1. Ecrire les équations des réactions de titrage qui ont lieu au cours de ce titrage.
Quel est l’ordre de réalisation de ces deux titrages ? Justifier.
2. Déterminer graphiquement les volumes équivalents. Calculer les concentrations C1 et C2 d’acide
nitrique et de sulfate de cuivre de la solution titrée.
3. Calculer, par le choix d’un point judicieux de la courbe, le pKS de Cu(OH)2.
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Exercice 6 : Nickel et Cobalt de Nouvelle – Calédonie
En 2007, la Nouvelle - Calédonie a produit 110 millions de tonnes de nickel. Elle dispose de gisements
constitués de deux types de minerais : les saprolites (appelées garniérites), minerais silicatés dont la teneur
en nickel est comprise entre 2,3 et 3 % et les limonites (appelés latérites) contenant 1,34 % de nickel et
0,12 % de cobalt. Ces minerais contiennent aussi du magnésium, du fer, du silicium et bien d’autres espèces
chimiques.
Nous nous intéressons, dans cet extrait, au début du traitement du minerai pour l’hydrométallurgie (qui
permet d’obtenir du nickel).
Les minerais de limonite et de garniérite sont mélangés avec de l’eau, criblés et broyés pour former une
boue, appelée pulpe. Le minerai mis en pulpe est préchauffé à la vapeur et injecté dans un autoclave avec
une solution aqueuse d’acide sulfurique, c’est la lixiviation. La haute température dans l’autoclave (270°C)
permet d’accélérer cette extraction et ainsi de traiter une plus grande quantité de minerai.
La pulpe « lixiviée » qui est ainsi obtenue contient des solides (principalement des oxydes de fer et des
hydroxydes de fer) et une solution aqueuse où se retrouvent des ions issus de divers métaux dont le nickel
et le cobalt mais aussi d’autres métaux non récupérables pour l’exploitation (magnésium, aluminium,
chrome, zinc, cuivre …).
Rechercher, à 298 K, dans quel domaine de pH il faut se placer pour que plus de 99 % des ions Fe3+
soient précipités sous forme d’hydroxyde de fer (III) sans qu’il y ait formation d’hydroxyde de nickel
(II) ou de cobalt (II) ; on fera les calculs dans le cas où 1,00 L de la solution de lixiviation contient
1,0.10–2 mol d’ions Ni2+, 1,0.10–3 mol d’ions Co2+ et 1,0.10–1 mol d’ions Fe3+.