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CH 3 f ) Catalyst regeneration
section;
g) Reactor product separator;
h) Stabilizer;
CH 3
i) Recycle gas compressor;
CH 3
j) Product cooler
H 3C CH 2 CH 3
Master ‐ RP ‐ Note Chapitre II et IV 2018 n 7 Master - RP - Note Chapitre II et IV 2018 8
Indice d’Octane fonction du type d’hydrocarbure
W EXTRACTION
AROMATICS Paraffines:
E KEROSENE HYDROTREATER
JET FUELS/KEROSENE Alimentation : 30-70
R ATM. GAS OIL HYDROTREATER CATALYTIC
Produit: 30-50
CRACKER DIESEL & FUEL OILS
RESIDUUM
Oléfines Aromatiques
VACUUM GAS OIL
CATALYTIC Alimentation : 0-2 Alimentation : 20-60
CRACKER
Produit: 0-2 Produit: 0-3
Vacuum LUBRICATING OIL
Distillation
ASPHALT
Naphtènes
COKER COKE Alimentation : 7‐20
Produit: 45‐60
RÉACTIONS
Résumé des types de réactions en reforming catalytique 1. Déshydrogénation & Déshydrocyclisation
Réactions des Naphtènes Réactions des paraffines Hautement endothermique
Cause la diminution de la température
1. Déshydrogénation Aromatiques 1. Déshydrocyclisation Aromatiques Plus hauts taux de réaction
2. Isomérisations Différents 2. Isomérisation paraffines Les aromatiques formés ont un point + H2
naphtènes d'ébullition élevé d'où le point
3. Hydrocracking C4- d'ébullition final de l'essence
augmente
Quatre (4) réactions majeures classées comme: Conditions favorables
Souhaitables Température élevée n-C7H16 + H2
1. Déshydrogénation des naphtènes en aromatiques Faible pression
2. Déshydrocyclisation of paraffines en aromatiques Faible vitesse spatiale (Low space
3. Isomérisation velocity)
Non souhaitables Faible taux H2/HC
4. Hydrocraquage
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2. Isomérisation 3.Hydrocraquage
REFORMAGE CATALYTIQUE
Exemple de Réactions durant le Reformage
1) Dehydrogenation
CH3 CH3
+ 3 H2
3) Dehydrocyclisation
2) Dehydroisomerisation CH3
CH3 + 4 H2
CH3
+ 3 H2
5) Hydrocracking
+ H2
+
4) Isomerisation
Le procédé régénératif, plus récent, permet de maximiser la production d'H2 REGENERATION DU CATALYSEUR
et le rendement en essences à très haut indice d'octane, en travaillant à
plus basse pression. Il met en œuvre un catalyseur Pt—Sn qui permet La performance du catalyseur diminue avec le temps à cause de la
d'accroître la sélectivité des catalyseurs. désactivation qui est due à :
Reformage catalytique – procédé semi-régénératif et procédé régénératif La formation de coke
Contamination sur les sites actifs
Les conditions opératoires et les catalyseurs mis en œuvre pour réaliser les agglomération
trois réactions citées favorisent, des réactions parasites, notamment : Empoisonnement du catalyseur
le craquage des paraffines et des cyclanes ; L'activité pourrait être rétablie si la désactivation a eu lieu en raison de la
l’hydrodésalkylation des composés aromatiques, en particulier la déméthanation ; formation de coke ou de poisons temporaires.
la dismutation des composés aromatiques ; Objectif de la régénération :
l’alkylation des composés aromatiques. La surface spécifique devrait être élevée
Le platine Pt doit être très dispersé
Enfin, la forte proportion d’hydrocarbures aromatiques et les températures
L’acidité doit être à un niveau approprié
élevées mises en jeu favorisent la formation de coke qui se dépose sur les
La régénération change par la sévérité des conditions d'exploitation
catalyseurs et entraînent leur désactivation progressive.
La formation de coke peut être compensée pendant un certain temps en
augmentant les températures de réaction.
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Mise en œuvre industrielle Schémas
Conditions opératoires moyennes des différents procédés de reformage
•[1] ‐débit volumique liquide horaire par unité de volume du catalyseur. Jusqu’en 1971, on distinguait deux types d’unités de reformage catalytique :
Production 1. les unes semi-régénératives, avec traitement in situ du catalyseur, lors
Domaine Reformage Reformage
Conditions
général semi‐ régénératif
Reformage spécifique d’arrêts périodiques tous les six mois à un an ;
opératoires régénératif d’aromatique
d’évolution régénératif cyclique
s 2. les autres régénératives cycliques, avec utilisation d’un réacteur
Pression .
0,4 à 4 1,5 à 2,5 0,7 à 1,5 0,4 à 1 0,7 à 1,5
supplémentaire à même, lors des régénérations, de remplacer
(MPa) successivement chacun des autres réacteurs et d’assurer ainsi une
Température production ininterrompue (réacteur swing).
en début et
480 à 550 510 à 540 510 à 540 510 à 540 520 à 550
fin de cycle Avec le développement des systèmes catalytiques multimétalliques est
.(˚C) apparue une nouvelle génération de procédés dits régénératifs. Ils
Rapport
molaire opèrent par soutirage et régénération en continu du catalyseur qui est
H2/hydrocarb 3 à 10 5à6 4à5 3à4 »5 ensuite recyclé aux réacteurs. Cette technologie s’applique à la production
ures de la d’essence et spécifiquement à celle d’hydrocarbures aromatiques ; elle
charge
supporte en effet des conditions de traitement plus sévères qui permettent
VVH [1]..(h−1) 1à4 2 à 3,5 3,5 à 4 1,5 à 4 »2 une cyclisation poussée des paraffines, l’élimination par hydrocraquage de
celles qui subsistent et l’hydrodésalkylation des composés les plus lourds.
Les principales spécifications sont résumées (tableau 1). C5+ < 0,1 % en volume Produit
ppmv : partie par million volume, soit 10–6 volume par volume.
Sm3 : m3 aux conditions standard (1 bar, 15 oC)
Figure 3 - Schéma simplifié d'une unité de lavage aux amines(Une amine est un composé
organique dérivé de l'ammoniac dont certains hydrogènes ont été remplacés par un groupement
carboné.)
Une fois sec, le gaz naturel doit encore être débarrassé du mercure,
même s'il est présent en très faible quantité : risque de corrosion en
s’amalgamant avec l’aluminium. Le mercure est capturé à
température ambiante sur des masses de captation à base de
composés de soufre déposés sur alumine.
Le gaz naturel est ensuite refroidi aux alentours de – 30 oC avant
d'être envoyé à une section de fractionnement (figure 5) qui va
permettre à la fois :
de mettre le gaz naturel aux spécifications commerciales ; Figure 5 - Fractionnement typique de gaz naturel
d'enlever les composés lourds (benzène, paraffines lourdes, etc.)
susceptibles de cristalliser ; Habituellement, une première colonne permet de mettre le gaz aux spécifications
(scrubber, en anglais). En sortant le gaz à liquéfier en tête et les composés plus lourds
de soutirer les composés nécessaires pour les appoints des mélanges avec une toute petite quantité de méthane en fond, puis les autres composés sont
réfrigérants (C2, C3, parfois C4 et C5). fractionnés dans un train de colonnes : dé-éthaniseur, dépropaniseur, débutaniseur. Le
condenseur de tête de la première colonne, qui doit refroidir aux alentours de –
60 oC est habituellement inclus dans l'échangeur cryogénique principal.
Figure 7 - Principe de base des Les différents procédés peuvent être classés suivant (tableau 2) :
cycles de liquéfaction de gaz naturel 1. Le nombre de cycles en cascade : 1, 2 ou 3 ;
2. La nature des fluides réfrigérants :
les corps purs (propane, éthylène, méthane, azote),
les mélanges réfrigérants : mélange d'hydrocarbures (méthane, éthane,
propane...) et éventuellement d'azote ;
3. Le type d'échangeurs utilisés :
les échangeurs bobinés ou SWHE (Spool Wound Heat Exchanger ) (figures 10,
L'enthalpie de vaporisation est utilisée pour refroidir le gaz naturel, puis le 21et 22) constitués par des enroulements en spirale de tubes autour d'un noyau.
réfrigérant vaporisé est aspiré par un compresseur. Les dimensions sont voisines de 5 m de diamètre et 60 m de haut,
Plusieurs cycles peuvent être utilisés en cascade. Pour une cascade à deux
cycles : le premier cycle assure alors la condensation du réfrigérant du
deuxième cycle, le deuxième cycle, celui de la liquéfaction du gaz naturel.
Ce procédé s'est imposé dès les années 1970 et jusqu'à la fin des années
1990 comme le choix unique pour toutes les nouvelles unités. Le
démarrage de la première unité de Trinidad en 1999 avec un ancien
procédé, la cascade, remis au goût du jour est venu stopper ce monopole.
De nouveaux procédés se sont depuis lancés sur le marché :
les DMR (deux cycles à mélange réfrigérant) de Shell et Axens ;
le procédé Linde (trois cycles à mélange réfrigérant) ;
le procédé Air Products (C3 – Mélange réfrigérant et azote).
Figure 8 - Schéma
simplifié du procédé à
cascade Phillips – Bechtel
Procédé Linde
Ce procédé (figure 14) utilise trois cycles de mélange réfrigérant en
cascade, des échangeurs à plaques sur le premier étage et des échangeurs
bobinés pour les deux autres étages. Ce procédé est utilisé en Norvège à
Snohvit (4,2 MTPA).
Figure 13 ‐ Échangeurs à plaques brasées (photo Nordon Cryogénie) Figure 14 - Schéma simplifié du procédé à trois mélanges réfrigérants (Linde)
Figure 17 - Schéma de fonctionnement du terminal méthanier de Fos-sur-Mer en 1972 Figure 18 - Extraction des produits lourds contenus dans le gaz naturel avec compression
par pompe de la totalité du gaz à haute pression
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« Nouveaux » procédés
1) Procédé DMR Shell
Pour augmenter les capacités, spécialement dans le cadre du projet Sakhaline*
(capacité 5 MTPA), Shell a proposé un procédé à deux cycles de mélange
réfrigérant Dual Mixed Refrigerant (DMR) (figure 11). Ce procédé remplace le
premier cycle propane du C3-MR par un cycle à mélange réfrigérant, de manière
à augmenter l'efficacité du procédé
Les avantages de ce procédé sont l'amélioration de l'efficacité et la possibilité
d'atteindre des capacités plus élevées. En effet, le mélange réfrigérant lourd ayant
un poids moléculaire plus bas que le propane, la vitesse du son est donc plus
élevée dans ce fluide, repoussant ainsi les limites de capacité du compresseur du
premier cycle. Par ailleurs, la température d'entrée du second échangeur bobiné
est plus basse que dans le procédé C3-MR ; on demande ainsi moins de puissance
au second cycle.
Figure 9 ‐ Schéma du procédé C3‐MCR (Air Products)
* est un projet d'exploration et de production de 3 champs de gaz offshore en mer d'Okhotsk au large de l'île de
Sakhaline, qui est une île russe située dans le nord-ouest de l'océan Pacifique, au large de la Sibérie, à 9 000 km de
Moscou.
L'inconvénient est le nombre d'échangeurs bobinés, qui ne va pas dans le sens d'une
réduction des coûts et des délais de construction.
2) Procédé DMR Liquefin (Axens)
Ce procédé (figures 12 et 13) est aussi un procédé à deux cycles de mélange
réfrigérant DMR.
Les différences principales avec le DMR Shell sont, d'une part, l'utilisation
d'échangeurs à plaques en aluminium brasé, d'autre part, la température de
pré refroidissement beaucoup plus basse, qui permet de liquéfier totalement le Fin de la Note du Chapitre IV
mélange réfrigérant léger. Ces conditions permettent un arrangement beaucoup
plus simple et compact des trains d'échange thermique et une meilleure
efficacité. De plus, il est possible d'équilibrer la puissance entre les deux cycles
pour utiliser des turbines identiques sur chacun d'eux. La capacité maximale pour
deux turbines Frame 7 est environ de 5 MTPA.
Des arrangements de turbines à gaz ou de moteurs électriques en parallèle
permettraient d'atteindre de très grandes capacités (8 à 10 MTPA), grâce au
caractère modulaire des échangeurs.