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2 dissertations au choix, épreuve en janvier / 25 octobre (absent) —> rattrapé en 13e sem
Intro :
Quand commence-t-elle ?
Pour les contemporains —> analysée ≠ que les historiens (qui ont du recul).
Périodisation retenue —> 1789-1799. Commence avec les États Généraux et se termine
avec le consulat.
Série L des archives —> Révolution française (grande partie (série propre à la période) car
période clé)
Décembre 1799 —> proclamation du consulat —> vision après coup (vu du ptv historien)
Pour les contemporains —> eux voient la n de la révo en n 1789 —> l’assemblée
nationale a a rmé sa souveraineté (ce n’est plus le roi), DDHC, une constitution est en
rédaction, on va élire les administrateurs de départements, les juges…
La nation est souveraine et elle doit donc choisir —> Donc on pense que c’est tout.
Septembre 1791 —> Le Chapelier : « la Révolution est désormais nie. »
Il n’y a plus d’insurrection, on bride les clubs politiques, on veut calmer le jeu.
1792 —> La France entre en guerre contre la Prusse et l’Autriche. Aout : le roi est destitué
—> la révolution repart.
On va ensuite entrer dans ce que les historiens appellent la terreur en 93-94.
1795 —> 3e fois qu’on espère la n de la révo —> la paix est signée en Europe avec
beaucoup de pays. On adopte une nouvelle constitution. Entrée dans le directoire.
Décembre 1799 —> proclamation du consulat.
Constitution de l’an 8 : les consuls annoncent la n de la révolution.
1814-1815 —> les restaurations —> on demande à mettre n à la Révolution —> Pour les
royalistes, Napoléon fait aussi parti de la Révolution (ça en est le ls) —> noblesse non-
rétablie, de nombreux changements…
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En 1830 on a l’impression de nir ce qui a été fait n XVIIIe, idem en 1848…
Complexité au niveau du point de vue (après coup, très téléologique)
17 juin —> l’assemblée s’impose —> rupture avec l’ancien régime, on est en révolution.
Rupture encore + nette en Juillet avec la prise de la bastille.
Certains soutiennent que la Révo a commencé plus tôt avec la résistance de la noblesse
à l’assemblée des notables (1787) (Robespierre dira aussi que c’est le soulèvement de la
noblesse qui a ouvert la voie)
On peut comprendre la Révolution de di érentes manières.
Di érentes manières de voir les choses —> tout se défend —> les périodes se dé nissent
par des consensus
1789-1799 reste le coeur de la révolution même si elle peut se prolonger selon les avis
4 août —> n des privilèges
Causes : On en parle plus depuis 30 ans —> la notion de causalité est mal vue car ça
donne un esprit mécanique à l’histoire et on veut éviter (tout un engendrement)
Origines : Il y a des origines qui ne mènent pas forcément à ce qui s’est produit (on
retrouve encore un peu mais pas beaucoup) —> origines politiques, religieuses,
nancières…
A.Becchia : Montrer que le 18e est un siècle moderne, on avait déjà tenté plusieurs
réformes sur les nances, l’administration…
Il essayait de tirer un lien entre l’ancien régime et la révolution en montrant que la rupture
n’est pas si profonde.
Esprit de réforme —> observée à la n de l’ancien régime (roi ne veut pas faire disparaitre
sa noblesse, bouleverser les institutions, il veut réformer)
≠
Esprit de révolution —> on casse tout et on reconstruit —> on ne veut pas réformer
Tocqueville voulait faire une histoire de la Révo, il n’a fait qu’un livre sur les débuts (intro)
—> montre que la Révolution croit faire du neuf (ce n’est pas créé à partir de rien), ce
sont des hommes de l’ancien régime qui vont construire le monde nouveau avec leur
culture ancienne.
Avance l’idée que les préfets en place ressemblent un peu à l’intendant de l’ancien
régime.
Ce qu’on appelle 1e République est assez particulière (1792) —> en général, république
est liée à une constitution. La 1e République est un mix de plusieurs constitutions
(1795,1799,1802..) —> c’est une république à part avec plusieurs républiques à l’intérieur.
On avance en essayant plusieurs choses qui ne fonctionnent pas. Attention donc aux
mots qui n’ont pas le même sens.
—> gens qui se réunissent derrière un leader —> faction. Rejetés car on dit que ces
factions ont un intérêt privé et on défend un intérêt général.
(Déclaration des droits 1793)
Approche historiographique
But : montrer que l’écriture de la révolution est toujours contextualisé (à partir de son
temps, de sa culture…)
Ex : certains aspects sont oubliés ou négligés (dans les anciens livres, questions sur les
colonies oubliées…)
1790 —> on commence déjà à écrire l’histoire de la Révolution (en pensant que c’était
ni)
« Principes et causes de la Révolution en France » par Sénac de Meilhan —> il charge les
rois en disant que ce sont les responsables. Expose les failles monarchiques qui ont
conduit à la Révolution
Rabaut Saint-Etienne —> Almanach (genre d’annuaire des provinces, postes… qui
paraissait chaque année) historique de la Révolution française —> donne une histoire
glorieuse de la Révolution. (Révolutionnaire modéré)
2 derniers auteurs moodle —> pessimistes (ont vécu la terreur) impression qu’on a gâché
la révolution du début.
Ces écrits sont à chaud.
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Premier XIXe siècles
Années 1820 —> Thiers, Mignet —> jeunes journalistes libéraux —> favorables à la
Révolution. Ont tenté d’être neutres —> histoire factuelle de la révolution.
Ils considèrent que la France a gagné ?
Michelet (1848) —> (comme Lamartine) sont fascinés par la Révolution. Michelet —> le
peuple devient le héros de France.
Années 70/80 :
CM : 2
Dans les années 1950 —> des historiens ont dvp la notion de révolution atlantique
(J.Godechot, Palmier)
L’idée d’une vague qui part des USA vers l’occident, qui balaye l’Europe dans les années
1780-1790 avant de retourner en Amérique vers le sud.
Idée pendant la guerre froide —> pas très apprécié le fait que la liberté vienne de
l’Amérique.
Beaucoup de pays d’Europe non-touchés donc cette idée de vague qui a tout touché est
remise en cause.
La révolution prend des formes di érentes selon les pays. (Rapports ≠ à la politique, la
religion…)
Elles se nourrissent tous à la liberté, l’égalité, la propriété… —> droits naturels au 18e.
Grandes révos du 20e siècle —> russe, chinoise : se tournent plutôt vers le modèle
révolutionnaire français —> elle a été plus loin au niveau social, politique. (Constitution de
1793 —> c’est le peuple qui décide et les députés tournent tous les ans —> ça va loin
même si cette constitution n’est pas appliquée) —> montre comment on l’a imaginée
Révo fr importante par ses textes, ses principes et surtout son succès.
Un tabou tombe —> une réalité devient possible (prendre le pouvoir dans un grand état)
2e congrès en 1775 —> l’idée de l’indépendance est presque sûre. Juin 1776 —> R.Lee
dépose 3 projets de révolution —> 1 sur l’indépendance, 2 sur la confédération des
colonies, 3 sur les alliances étrangères.
Déclaration d’indépendance adoptée le 4 juillet.
9 juillet, après signature de l’Etat de NY —> unanime et signé par tous.
Auteur principal —> Thomas Je erson —> il analyse en 1789 la révo fr et pense qu’ils
vont s’inspirer des textes américains.
T.Paine —> pamphlet républicain : common sense. Ressemble à un texte de Sieyès
« qu’est-ce que le tiers-état » dans lequel il est dit qu’il doit avoir sa propre indépendance
alors que dans le système ce sont les plus puissants qui détiennent le pouvoir.
Paine va donc jouer un rôle dans la révo fr des années 1790.
Décla d’indep est un acte d’accusation contre le roi Georges III d’Angl.
Il règne depuis 1760. Il est un monarque assez autoritaire qui veut rétablir la prérogative
royale.
Il a mené une politique o ensive particulièrement après la guerre de 7 ans (1756-1763)
Pour redresser les nances publiques —> faire appel aux contribuable des colonies.
Ils ne vont pas accepter cette pression scale.
Accusation contre Georges III —> ils ont été patients, ont essayé de négocier mais que
GIII a imposé ses idées.
Reproches : introduction de taxes nouvelles qui se multiplient (ex : Revenue act —> droit
de douane à l’entrée des ports sur ≠ produits)
1765 —> stamp act (droit de timbre) —> taxe sur le papier (journaux, papier timbré…)
Ça aura provoqué des émeutes à Boston, NY… (Boston au coeur de la résistance à cette
époque)
1769 —> Townshend duties —> taxes sur les marchandises emmenées vers le pays (droit
de douane sup)
EN PLUS : En théorie, ils ne peuvent faire commerce qu’avec l’Angleterre et ne peuvent
confectionner certains produits pour ne pas faire concurrence à l’Angl (même s’il y a de la
contrebande)
La couronne brit ne veut pas de con its avec les colons donc ils les interdisent d’aller
conquérir de new terres. Proclamation act 1763 —> interdit d’occuper les territoires qui
viennent d’être acquis (ex : Louisiane qui vient d’ê prise à la France)
Quebec act (même but, interdit de s’étendre au nord)
Ces entraves sont mal vécues. En plus, ils n’ont pas de pouvoir politique (même s’ils ont
de l’autonomie) —> les décisions de l’état sont soumises à la couronne d’Angleterre.`(2
états sont + autonome là dessus (Connecticut et ?))
Au moment des protestations contre les new impôts, des chambres politiques ont été
dissoutes…
Ces protest sont mal vues par Londres qui voit ça comme une atteinte à leur autonomie.
La glorieuse révo anglaise (le roi avait violé les conditions de vie du pays, il n’a pas
respecté son contrat) —> un peu la même situation ici.
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L’indep est alors un fait car le roi a manqué selon les colons.
On bascule alors dans la guerre civile —> les colons se divisent et il y a des combats
entre eux et contre les armées britanniques.
Insurgents (patriotes) vs loyalistes
Bcp de loyalistes vont quitter le pays pour aller s’installer au Canada.
C’est une guerre vive car ils n’ont pas tous la même vision de l’avenir du pays.
On parle de despotisme, de tyrannie absolue, d’oppression
Il faut alors à ce niveau rappeler les droits naturels qui ont été violés. Pour les hommes
(philosophes) du 18e, les droits naturels sont ceux qui existaient avant qu’il ne vive en
état social (liberté, sécurité, résistance à l’oppression, propriété..)
Liste un peu oue avec des droits qu’on ne comprend pas totalement —> liberté = quoi,
où ? —> ex : l’esclavage toujours en vigueur mais « tous les hommes naissent libres »
Les droits sont présentés comme des vérités évidentes —> tous les hommes naissent
égaux.
On reproche à Georges III d’avoir ? Sur le genre humain —> les colons du sud l’ont faite
supprimer car ils étaient encore esclavagistes.
Droit naturel dans la constit —> droit à la vie, à la liberté et au bonheur. —> Reconnus à
tous les hommes et auxquels il ne peut renoncer.
Le pouvoir émane du consentement des gouvernés (pouvoir vient des hommes ;
souveraineté populaire) —> notion de contrat.
Ces idées ne sont pas neuves —> J.Locke, 17e —> les amé ré échissent par rapport à
leurs précédents (leur passé national) —> ex : 1688 : ?
Ces révo distinguent l’homme du citoyen —> homme = pour tout homme du monde ;
Citoyen : droits civils qui appartiennent à une partie de la citoyenneté.
Fr en 1795 —> ceux qui votent sont des citoyens et les autres sont des Français
L’universalisme de ces idées font leur force —> tout homme a la droit à liberté, propriété..
Il faut venir à l’aide du voisin pour l’aider car il doit avoir accès à ses droits.
Le roi GIII, par ses violations du droit a abdiqué le droit qu’il avait de gouverner les
colonies. On ne le destitue pas, il a abdiqué lui même (classique car + simple)
Il a imposé des impôts sans consentement, il a envoyé des combattants étrangers… On
accuse aussi le peuple d’Angl et le parlement de ne pas être intervenus.
Les colons disent aussi qu’ils ont tout tenté pour avoir un accord mais jamais réussi.
L’idée est que : L’indépendance est un fait, elle s’impose d’elle même, ils se considèrent
comme un peuple, leurs états sont libres (nation américaine a pré-existé à
l’indépendance)
Les 13 colonies deviennent les États Unis d’Amérique —> état confédéral (état central
très faible : pas de pv de justice, pas de prélèv d’impôts…) but —> permettre à chaque
état d’avoir et de garder une autonomie forte
1776-1777 —> articles de la confédérations rati és sur ces deux dates.
1787 —> adoption d’une constitution qui donne + de pouvoir à un état central (rati ée en
1788) et 1e président en 1789 —> G.Washington
Pour mesurer la portée de ce texte —> d’abord pour les américains mais aussi à
l’intention du monde et de l’occident. (Ils savent que l’Angl ne va pas laisser ces 13
colonies devenir indép sans rien faire) —> ils vont obtenir l’alliance fr (1778, qui veut laver
son honneur après la guerre de 7 ans) et espagnole (1779, pas très enthousiaste car elle
craint une extension révo dans ses colonies aux caraïbes)
Rochambeau combat aux côtés des américains, Lafayette, Lameth
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La guerre d’indep se nit le 4 septembre 1783 par le traité de Paris par lequel l’Angl
reconnait l’indép américaine. 3 septembre —> 2 traités de Versailles —> tous ces traités
sont complémentaires pour la paix entre FR, Angl et Esp
Les français pensaient avoir privé l’Angl de ses colonies mais la langue, la culture va faire
que les deux restent des partenaires commerciaux.
Batave = nom antique pour nommer ces territoire (nom qui va s’imposer avant P-B)
Ils vont connaitre 2 révos —> 1780 (date incertaine) - 1787 (fort de la révo = 1785)
2e révo 1795-1798 —> les Provinces-Unies vont se transformer en république soeur de la
France avec des instit assez proches. Ça ne va pas durer, se transformer en P-B —>
histoire complexe.
Territoire assez di cile à dé nir politiquement —> 7 provinces protestantes qui se sont
séparées des P-B —> partie sud restée catholique est restée pays-bas
Entre esprit républicain et monarchique —> le prince d’Orange a une autorité forte
Le stathouder est le chef militaire, il gouverne avec des États Généraux et un grand
pensionnaire qui s’occupe des questions nancières. Même structure dans la totalité des
provinces et dans chaque province avec un Grand pensionnaire et un Stathouder.
Avec l’a aire de l’indep américaine —> tensions entre l’Angl et les Provinces Unies (patrie
commerçante et rivale de l’Angl) —> P-U continue de commercer avec les US
L’angl va déclarer la guerre en 1780 aux P-U —> 1784 échec des P-U —> va susciter des
tensions vives dans le pays —> hostilité au Stathouder (Guillaume V)
Le premier à être hostile au Stat —> Van der Capellen tot : 1781 publie un appel au
peuple des P-B (provinces Unies) parle des droits naturels —> inspi de la révo
américaine. Vont considérer leur stat comme un pouvoir étranger.
Années 1786-1787 —>
Corps francs —> citoyens qui prennent les armes pour éviter les troubles populaires
(apparaissent en 1784)
Révolution municipale à partir de 1785
Guillaume V va quitter la capitale en 1785 pour se réfugier au nord du pays —> pv
instable.
Ça va pourtant échouer. On est au coeur de la révo avec le pouvoir municipal qui change
dans les villes (pv aux mains des régents est enlevé et donné à des citoyens élus par
leurs pairs)
On pense à une new constit en 1787. Phénomène révolutionnaire parallèle aux autres
révolutions. Ce mouvement inquiète en Europe.
Les puissantes se disent que le phénomène américain arrive —> il faut qu’il cesse et que
l’ordre règne
Septembre 1787 —> Le roi de Prusse (Frédéric Guillaume II) envoie ses troupes pour
rétablir l’ordre dans les provinces unies —> Amsterdam capitule, le Stat est rétabli dans
ses droits, des poursuites judiciaires sont engagées contre les patriotes, beaucoup
quittent le pays et des communautés de patriotes bataves vont s’installer notamment
dans le nord pas de calais.
Cours 3 :
Le josephisme :
Territoire divisé en 2 (province de Liège et P-B autrichiens)
Intègrent l’empire mais 2 autorités di érentes —> un prince évêque et l’autre par
l’empereur du St empire qui dirige l’Autriche
C’est une sorte de révolution avant la révolution. C’est pour ça qu’on dit que c’est une
contre-révo
1780 —> Joseph II qui dirige le st empire —> réformes modernisatrices (époque du
despotisme éclairé). Il rêve d’une soumission de l’Église à l’État. D’une administration
moderne, d’une justice humaine…
Il va supprimer la plupart des couvents, refondre le territoire, le divorce (tout ce que la
France va devoir faire + tard)
Ces réformes = le josephisme
3 ensembles de réformes —> Réforme contre l’Eglise —> imposer la domination de l’Etat
sur tout le territoire (à partir de 1781) par des mesures de respect des individus et des
croyances de chacun.
Octobre 1781 —> édit de tolérance qui permet aux protestants de vivre leur foi dans ses
Etats
Mars 1783 —> supprime les couvents inutiles (là ou n ne fait que prier, pas ceux pour le
soin, l’éducation…) —> 163 monastères sont supprimés.
Septembre 1784 —> le mariage devient un contrat civil et peut être rompu par le divorce.
1786 —> redécoupage des paroisses
C’est vu comme une violation des libertés des P-B (volonté d’autonomie et d’avoir un
respect des traditions locales) —> ici, les mesures contre tout ça ne sont pas appréciées.
2. La révolution brabançonne
1789 —> Joseph II regarde avec inquiétude la France, peur de la contagion de ce qui
s’est passé en Eu et aux USA
Il prend une mesure pour soumettre les brabançons
18 juin 1789 —> Il supprime l’assemblée qui représente la pop du Brabant et annule la
joyeuse entrée (texte emblématique qui reconnait les droits et privillèges des P-B
autrichiens.
Juillet Aout —> émeutes à Louvain, Tournai —> en Belgique. Une armée de volontaire est
levée et commandée par Van Der Mersch et bat les autrichiens à Turnhout en octobre
1789
À partir de novembre, les états provinciaux proclament leur indépendance —> aboutit le
11 janvier 1790 à la naissance des États Belgique Unis
La nation est souveraine et choisit son gouvernement.
Elle ne va pas tenir car les révolutionnaires ne sont pas d’accord entre eux —> 2
manières
Statistes : favorables aux états des ≠ provinces (Van Der Noot, Van Eupen) —> ils vont
dominer la révolution —> sont favorable à avant, les traditions…
Vonckistes (du nom de Vonck) —> proches de la révo fr, ce sont des modernes
Guerre entre les deux mouvements —> bcp de Vonckistes fuient en France.
Décembre 1790 —> intervention autrichienne, rétablissement de l’ordre
La révolution Liégeoise aussi en 1789 —> les refs sont multiples à la révo fr
On est dans un territoire francophone.
Le pays de Liège prendra la cocarde en même temps que les français pdt la Bastille
Depuis 1784 —> Liège dirigé par un prince assez autoritaire (Hoensbrueck)
Jeux de Spa —> va créer un incident qui va dérailler sur la politique de l’évêque (en qui a
t-il le droit d’empêcher l’ouverture d’une salle de jeu ?…) débat politique mené par
Lebrun et Bassenge. Ce débat va peser lourd et faciliter la révolution.
L’hôtel de ville de liège est pris d’assaut en aout 1789
Révo municipale —> on change les autorités
On demande au prince de respecter les voeux du peuple (il dit oui mais s’enfuit dès qu’il
peut). On demande une déclaration des droits —> à Polleur en septembre 1789 (quasi un
décalque de la décla fr)
12 janvier 1791 —> Les autrichiens entrent à Liège et rétablissent l’ordre ancien (comme
dans le Brabant)
« La » révolution de 1789 :
Révolution au sommet (de la bourgeoisie) —> des gens cultivés qui ont ré échi et qui
essayent de construire pour l’avenir —> assemblée nat pour avoir des lois
On a doublé la représentation du T-E —> 1/4 clergé 1/4 noblesse et 2/4 pour le T-E
T-E : Se mettre d’accord sur la manière de travailler
1e grand combat —> le vote par tête
5 mai —> Etats généraux à Versailles
Roi au centre, à sa droite clergé, sa gauche noblesse, en face T-E
T-E : habit noir simple
Noblesse : violet pr les évêques, classique mais précieux pr curés et habit riche et
reluisant pr les nobles.
On distingue bien les 3 avec les costumes (ce qui va être discuté)
20 juin : Les députés retrouvent la salle, où ils se retrouvent, fermée, il vont trouver la salle
du jeu de paume. Ils s’y réunissent. Bailli qui dirige les communes monte sur une table et
ils prêtent serment de donner à la France une constitution et de ne pas se séparer avant
d’avoir donné des bases solides.
23 juin —> la salle était fermée car le roi préparait une intervention auprès du T-E —>
chacun délibère dans son ordre et chacun poursuit comme avant (refus du vote par tête
(tentative de coup de force du roi))
27 juin —> n du premier combat, le roi cède en apparence et demande à tous les ,ordres
de discuter ensemble pour le bien du pays. Il y a des feux de joie, des fêtes… —> grand
moment d’espoir.
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9 juillet —> Mounier —> député : présente un plan de travaille à l’assemblée qui prévoit
de rédiger une déclaration des droits et ensuite de rédiger une constitution.
À partir de là qu’on parle d’assemblée nationale constituante (le but est de rédiger une
constitution)
Etape contrariée.
La décision qui fait basculer —> renvoi de Necker (directeur des nances) le 11 juillet.
C’est un ministre en lequel la pop avait con ance (attentif au peuple) —> pour ceux qui
suivent la vie politique —> on craint un renvoi en masse et à l’extrême un massacre des
patriotes (le roi avait fait descendre des mercenaires autour de Paris) —> il préparait un
coup de force pour faire stopper les états généraux et renvoyer les députés chez eux.
La peur de la faim —> 13 juillet, pillage du couvent st Lazarre (rumeur qu’il y avait
énormément de grains (vrai)) —> on récup les grains
Dimension anti- scale, frumentaire, anti-carcérale (on va ouvrir des prisons et libérer tout
le monde (voleurs, pilleurs…)
Lorsque la province va apprendre les évènements, ils ne savent pas ce qu’il s’y passe.
Dans la presse, on parle pas de la Bastille. On parle du 15 et du 17
15 juillet : le roi va à pieds à l’assemblée nationale pour demander qu’ils rétablissent
l’ordre. Il rappelle aussi Necker.
17 juillet : le roi va à Paris, applaudit au balcon de l’hôtel de ville (il avait quand même
peur) —> réconciliation du roi et de la nation.
Il y a eu des vols… dans Paris —> n juillet : une rumeur circule
La grande peur —> la barrière de la langue fait que ça ne rentre pas en Flandre, en
Bretagne. Mais en général dans le royaume —> rumeur que des brigands arrivent et
répandent la terreur dans le royaume pour piller, violer, tuer…
Les gens s’arment et ont peur. Chacun a sa version di érente de l’ennemi (les anglais au
nord, les savoyards…).
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Création de milices bourgeoises —> prise d’armes et défense des récoltes et habitations
(pour la révolution mais contre les désordres)
Dans ce contexte, la séance de la nuit du 4 aout a lieu à l’assemblée —> comment arrêter
les désordres ? Plusieurs idées ≠.
Opération de transformation de la société —> o ensive contre les privilèges —>
concessions qui s’enchainent —> des nobles montent et renoncent à certains de leurs
privilèges… —> abolition de tous les privilèges.
Les textes sont clairs mais il y a des trous —> ex : les impôts (champarts, dîme…)
changent de statut (mais doivent tout de même être payés)…
D’autres mesures sont adoptés —> suppression des privilèges de la noblesse ≠
suppression de la noblesse —> plus de privilèges mais sont toujours nobles.
Tout cela fait que les hommes sont égaux en droit, sous une loi.
Avec la Révolution —> Tout le monde obéit aux mêmes lois de la représentation
nationale.
10 aout on sévit sur ceux qui mettent le trouble dans le pays. On permet à l’armée
d’intervenir pour les émeutes.
Pendant ces mois —> Des centaines d’émeutes en France (surtout frumentaires mais
aussi anti- scales, on s’en prend aussi aux accapareurs (ceux qui gardent les grains pour
revendre quand les prix augmentent…))
( 22 juillet 1789 —> Foulon et Bertier de Sauvigny sont massacrés à Paris et sont
accusés d’avoir a amé la population —> Intendant de paris (Bertier). )
En 17 89-90-91 —> 3 thèmes qui mettent l’accent sur des aspects fondamentaux
Égalité et liberté religieuse —> décembre 1789 : les protestants obtiennent la citoyenneté.
Juifs du sud-ouest et du midi obtiennent les mêmes droits en janvier 1790, idem pour les
juifs de l’est en 1791 (+ tard car séparés de la pop et mal vus)
L’Eglise va se voir privée de ses droits —> perte des dîmes le 4 aout 1789 (4 juste le
rachat)
2 novembre —> con scation des biens du clergé. Le clergé va être ensuite rétribué
(payés par l’État)
Février 1790 —> suppression des ordres religieux (ceux qui veulent continuer de vivre
sous la règle peuvent mais pas obligés)
12 juillet 1790 —> constitution civile du clergé (orga de l’Église de France sans discussion
avec la papauté. (On décide qu’il y aura 1 évêque par département)
On instaure l’élection des évêques (et tout le monde peut voter même les juifs ou les
protestants).
On redessine les paroisses.
Ils vont devoir prêter un serment de délité à la nation, à la loi. La moitié va refuser —>
division dans l’Église (jureurs et non-jureurs; curé réfractaires et curés constitutionnels)
D’abord on accepte les réfractaires mais 1791-92 on va les empêcher d’exercer (vus
comme ennemis de l’intérieur)
Par un bref ponti cale du 8 mars 1791, quad aliquantum —> le pape condamne la
constitution civile du clergé et demande de ne pas prêter serment (certains vont rétracter
leur serment)
Adopté en septembre 1791, les citoyens actifs (h de + de 25 ans qui payent 3 journées de
travail en impôt direct ou +)
On a un système familialiste (idées politiques sont les mêmes dans la famille)
Les citoyens actifs votent donc pour les électeurs.
Le pouvoir exécutif du roi est très faible (peu de pouvoirs) —> il peut nommer les
ministres et ?
Cette situation est une humiliation pour lui.
Cours 4 :
Loi du 9 octobre 1981 —> abolition de la peine de mort (malgré un opinion public
défavorable)
La Révolution est un des grand moment de discussion autour de la peine de mort.
1e vote d’abolition 17 ?
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Gouvernement de Robespierre —> on commence à le voir sous l’angle du
« gouvernement/règne de la terreur » —> réprouver ce qu’il c’est passé en 1793/94
On voit Robespierre comme un tyran/despote.
La guillotine est associée à cette période (où elle fut abondamment utilisée)
Image de Robespierre qui s’apprête à décapiter le bourreau, plein de guillotines au 2nd
plan —> signi cation : « toute la France est dépeuplée, ils ne sont plus que 2, lui et le
bourreau » —> ? Si on avait pas guillotiné Robespierre ?
La convention nationale a suivi ça mais au moment où ça part trop loin —> trouver des
coupables
On présente ces gens comme une secte avec une dimension religieuse.
Marat serait le Dieu fondateur, Robespierre le pape et Danton le 1e cardinal.
« triumtigres » —> ont le pouvoir mais en abusent en étant violents
On leur prête une idéologie = gens qui voulaient niveler les fortunes (d’où le niveau sur la
pancarte autour de leur cou) —> on reproche l’impôt progressif, la saisie de biens, on
craignait la loi agraire (partage équitable entre les paysans)
Dénonciation de la violence de la violence politique ET de l’atteinte aux biens.
L’image gardée aujourd’hui = violence politique
Depuis avril 1792 —> guerre contre l’Autriche (puis contre la Prusse en été)
Février-mars 1793 —> Angleterre, Espagne, Provinces-Unies
1792-93 —> extension territoriale de la France
La jeune république est menacée de l’extérieur et de l’intérieur (avec les nombreuses
résistances en Vendée, dans le sud est…)
18 mars également —> Pont-charrault en Vendée —> le général Marcé contre une révolte
paysanne (levée d’homme de 300.000 personnes qui est contestée) —> Les paysans
battent un détachement militaire —> début de la guerre de Vendée
On ne peut pas imaginer que des gens rejettent la République
Fonctionnement ?
Tribunal criminel —> Juges, jurés, on auditionne des témoins (charge et décharge) ; on
peut condamner à mort, mais aussi au bannissement, à la prison…
Destiné à juger les contre-révolutionnaires (ennemis de l’intérieur) —> va vite être
instrumentalisé et utilisé dans les combats politiques.
1e homme politique devant le tribunal de Paris —> Marat (qui avait appelé à prendre les
armes contre les « traitres de l’assemblée » (girondins)) —> il a été innocenté
Justice rendu aussi dans les départements —> surtout où il y a des tensions
Avec des noms ≠ —> tribunal révolutionnaire, commission révolutionnaire, commission
populaire, commission militaire.
« Juger révolutionnairement certains crimes »
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16 avril 1794 —> décret qui demande que toutes les a aires de contre-révolutions
doivent être jugées à Paris
Juin-juillet 1794 —> période de « Grande Terreur » à Paris (qui est une appellation fausse)
—> beaucoup d’exécutés mais tout à Paris (autant avant mais dispersé sur le territoire
Mai/juin 1791 —> mise en place du 1e code pénal en France avec les 1ers débats sur la
peine de mort.
Le Peletier, Pétion, Robespierre demandent l’abolition de la peine de mort.
Conservée mais pour moins de crimes qu’avant.
La mort = simple privation de la vie —> rien après, rien avant (torture, promenade du
cadavre…)
Avril 1792 —> 1e mise à mort par décapitation.
L’image que la guillotine aura n’était pas forcément celle voulue.
Décembre 1793 —> loi Bouquet —> école gratuite et obligatoire lle/garçon —> dure 1
an.
Les grands arguments pour l’abolition :
- Une homme n’a pas le droit de tuer un autre homme sauf si sa vie est menacée
- On est jamais sûr de la culpabilité du criminel
- La peine de mort n’arrête pas un criminel (systématiser en adaptant la peine au crime)
???
ÉTÉ 91 - ÉTÉ 92
30 sept 1791 —> séparation de l’assemblée constituante (1/4 clergé, 1/4 noblesse, 2/4
tiers état)
La révolution dès le début c’est le refus de se soumettre à un roi/prince…
Pas en France —> avant 1792 on entend faire la révo avec le roi. Attachement à la
personne du roi.
Il y a un lien « amoureux » des hommes de l’époque avec le roi.
Comprendre donc pourquoi cette révolution se fait avec un attachement au roi
1) assermentés et réfractaires
Nouvelle assemblée législative (en octobre 1791) 745 députés —> aucun n’avait été
député avant (même s’ils avaient déjà des postes politiques comme responsable)
Plein de pb dur à résoudre :
Le problème religieux —>
Pb majeur. Dès 1789, l’Église est privée de ses revenus (X dimes le 4 aout —> l’état va
donc devoir nancer la charité, l’éducation… (tout ce dont la dime s’occupait))
Les biens d’Église sont devenus des biens de la nation —> sécularisés et seront vendus
au pro t de l’État. L’Église n’est plus un grand propriétaire foncier.
Les voeux monastiques deviennent révocables —> 13 février 1790 : on interdit les voeux
monastiques (ils peuvent s’engager mais plus de voeux car x de monastères car x de
terres —> leurs biens ne sont plus à eux (objets de culte, bibliothèques, matériel…)
Bcp d’anciens moines vont rejoindre la vie moderne.
Constitution civile du clergé 12 juillet 1790 —> réorga du territoire de l’Église : 1 diocèse =
1 département, on redé nit les paroisses et les diocèses (on en enlève), élection des
membres du clergé par la population (avant ça pouvait être le seigneur, ou une autorité
supérieure, maintenant par le peuple)
L’État va rétribuer les prêtres et les évêques, va nancer le culte —> ils seront donc des
agents de l’État
27 novembre 1790 —> ils doivent prêter un serment de délité à la nation, à la loi et au
roi.
Plusieurs vont refuser : Partage du clergé —> Schisme
Division de l’Église entre assermenté et réfractaire
10 mars 1791 —> le pape Pie VI —> quad aliquantum (connu en France en avril : catitas)
va entrainer une résistance forte de la population —> le pape dit que le serment ne doit
pas être exigé des prêtres.
Certains vont rétracter leur serment après cette prise de position du pape.
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Seulement 7 évêques ont prêté serment.
Tous les autres qui sont partis rédigent des textes à leurs anciens dèles qui disent que
ces nouveaux prêtres sont corrompus et ne sont pas de vrais prêtres…
Rien est résolu et le problème reste entier.
Mesures fortes contre l’Église.
Solution radicale car on trouve que la religion est un problème.
Ça va s’équilibrer + tard avec le concordat…
Malaise politique lié à un phénomène —> l’émigration (fr qui refusent la révolution partent
dès 1789) —> le comte d’Artois émigre très tôt par ex.
Ils pensent qu’il faut trouver une solution pour rétablir le roi dans ses anciennes
prérogative (dans ≠ centres de contre-révo comme Turin)
Il y a aussi les déçus de la révolution —> les anglomanes monarchiens ont échoué et un
homme comme Mounié va partir (beaucoup de militaires vont partir et petit à petit former
des régiments aux frontières de la France —> on commence à craindre ces régiments et
c’est n 91 à ce moment qu’on commence à parler de la guerre.
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Décembre 91 - Janvier 92
Brissot : journaliste avancé politiquement (assez républicain mais pas trop démocrate —>
donner le pouvoir à ceux qui ont de la culture et de l’argent) —> été 91, il était favorable à
la République. —> progressiste qui considère ( n 91) que le moment de prendre des
décisions forte est arrivé, il propose la guerre. Les brissotins (comme Louvé) pensent
aussi que l’entrée en guerre est arrivée.
Ils pensent que les peuples d’Europe vont peut-être se soulever : solidarité des peuples
et que la guerre ne sera peut-être pas si dur que ça.
Débat avec Robespierre au club des Jacobins à Paris. Il y a des patriotes favorable à la
révo mais débats vifs car pas d’accords
Robespierre s’oppose à Brissot —> ils se tiennent tête pendant 2 mois.
Rob ne croit pas au soulèvement des peuples, il pense que si la France est assez forte, la
guerre n’arrivera pas et que le principal danger est dans le pays (q religieuse, les
institutions, les contre-révolutions…)
20 avril 1792 —> déclaration de guerre. Le roi propose la guerre et l’assemblée vote.
Contre l’Autriche uniquement.
On pense que pour les brissotins qui contrôlent l’assemblé —> vaincre les ennemis
extérieurs pour a rmer la révo en France. On se demande si le roi ne voudrait pas l’échec
de la France pour peut-être retrouver du pouvoir.
27 mai 1792 —> l’assemblée décide qu’un prêtre pourra être déporté s’il est dénoncé par
20 citoyens actifs de son département (mesure dure)
11 juin —> roi oppose son véto (il protège son clergé même les réfractaires)
8 juin 1792 —> l’assemblée vote un camp de 20k gardes nationaux aux portes de
Paris(pour renforcer les armées sur la frontières pour protéger la capitale)
11 juin —> véto royal (le roi ne veut pas protéger Paris)
Le roi ne voudrait pas la victoire.
20 juin 1792 —> soulèvement de la population parisienne —> aux tuileries —> tentative
de pression sur le roi pour qu’il enlève ses vétos
À partir de juin 1792 —> les gens s’indignent de ce qu’on a fait subir au roi (faire boire en
l’honneur de la nation, lui mettre le bonnet rouge…)
Le pays se fracture —> on sent cette montée républicaine
S’accentue en juillet et aout
3) La trahison dévoilée
III) Une relance de la révolution (car on appelle parfois la révo d’aout la « 2e révo »)
Décembre 1792 commence le procès du roi —> divise car le débat n’est pas serein
Qu’est-ce qu’on fait du roi ? On le met à mort (quelle règle, quelle légitimité ?) on le bannit
(mais il va revenir ?) On le garde prisonnier (sachant que les armées étrangères vont peut-
être essayer de venir le chercher ?)
Robespierre et St Juste —> le roi a été condamné, il faut l’exécuter et suivre le 10 aout.
Il faut un procès dans les règles avec un acte d’accusation, une défense, une audition..
Faut-il un appel au peuple pour l’exécution ? —> respect de la volonté nationale (peut
aussi être vu comme une manoeuvre des girondins, ne voulant pas l’exécution, ils
espèrent donner au peuple qui refuseront)
Appel nominal (chaque député se lève à la tribune et donne son vote)
1e appel nominal sur la culpabilité —> le roi est coupable
2e —> appel au peuple (rejeté)
3e appel —> la mort du roi
4e —> sursis à l’exécution de la peine —> emporté (380 voix contre 310)
21 janvier 1793 —> exécution du roi
Semaine 7; leçon 6
L’exception politique en révolution : La Terreur
Terreur : mot associé à la Révolution qui fait imaginer la guillotine, Robespierre, tribunal
révolutionnaire…
La notion de Terreur est assez uniformément perçue. C’est une notion assez péjorative
Le mot terreur dérive sur terroriste qui est le mot utilisé plus tard pour désigner les
participants de 1793-1794.
Le mot de Terreur a fait l’objet de beaucoup de travaux ces dernières années, on a
complètement revu le sujet.
On a prit le mot Terreur pour ce qu’il est —> désigne une période (invention du 19e)
C’est compliqué de nommer cette période autrement (pour cela qu’on garde « Terreur »)
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Dire que Terreur est une création historiographique permet de voir les choses autrement
—> en lisant les documents, le mot terreur (avec une minuscule) on ne rattache pas ça a
une période et ça permet un regard di érent
En 1792, on a le terme de Première terreur (Caron, Lefebvre) —> été 1792, prise des
Tuileries, massacres de septembre. Premier con it majeur interne (plusieurs morts)
« Terreur blanche » —> mouvement par lequel on s’en prend aux révolutionnaires exaltés
en 1795 (les jacobins… qui ont été incarcérés après la Terreur à cause de leur implication)
—> libérés et massacrés par les royalistes
Renouveau contre des prêtres réfractaires et des nobles en 1797 par peur du retour de la
monarchie —> Terreur fructidorienne
Retenir —> la Terreur obsède tous les historiens, c’est une sorte d’unité de mesure de la
violence politique. On utilise le mot pour des phénomènes qu’on rencontre dans la
capitale et on ne parle pas de Terreur Vendéenne par exemple
Il y a un imaginaire de la terreur avec lequel il faut faire même si c’est embarrassant car ça
ne se résume pas à ça
Il se passe plusieurs chose pendant cette période : abolition de l’esclavage, séparation
des biens du couple… mais ce terme met de l’ombre sur toutes ces choses.
(Approche historiographique)
« La politique de la terreur » P.Gueni ey, 2000
Idée —> il faut distinguer
La terreur est omniprésente lors de la Révolution (à partir de 1789)
La Terreur est la période 1793-1794
La Révolution a connu un moment de violence extrême à son pic 93-94 et d’autres
périodes moins violentes.
c) Le décalage historiographique
Pour certains historiens américains, la Terreur était un phénomène qui était considéré
comme ?
Avec le titre « Choosing Terror » de Marisa Linton, on pourrait croire qu’on a voulu mettre
en place ce régime de Terreur comme un régime avéré.
Certains disent que c’est une « déviation malheureuse » (entrainé là où on ne voulait pas)
—> Thibaudeau
Chacun va essayer de trouver des plus coupables qu’eux à la n 1794
Printemps 1793 (ça se défend bien). Mars, avril 1793 —> début de la guerre de Vendée
(19 mars), défaite de Neerwinden —> avant même cela, on a mis en place le tribunal
criminel extraordinaire (10 mars) (car il y a des troubles à Paris : journalistes pillés car
accusés d’être contre-révo) —> pour éviter les débordements (on installe le tribunal en
disant « ne faites pas justice vous même, on s’en charge » et les gens votent en faveur)
Le 10 mars est une mesure d’exception : tribunal politique
Devient tribunal révolutionnaire en octobre (même s’il est appelé ainsi en avril)
19 mars —> décret qui introduit la « mise hors de la loi » —> possibilité de condamner les
ennemis de la Révolution sur simple identité —> si quelqu’un est armé lors d’une émeute
ou arme à la main —> pas besoin de la juger, on le guillotine (en général contre les
rebelles intérieurs)
C’est une loi d’exception (il ne faut pas appliquer la loi ordinaire pour ces gens)
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21 mars : mise en place de comités de surveillance
Dans toutes les communes. Quelques personnes chargés de surveiller les déplacement
des hommes dans leur commune, des étranger (étranger = qui n’habite pas dans cette
ville/village) —> il faut une attestation de civisme qui certi e que vous êtes un bon
patriote, jamais pour le roi… (enquête de voisinage en général)
Ce comité procède alors à des dénonciations.
30 avril, on envoie partout en France des représentants en mission —> ils vont visiter les
manufactures d’armes, que les autorité sont bien républicaines, mesures bien
appliquées…
Toutes ces décisions sont d’exception. On est dans une gestion de crise. Il y a des
tensions vives dans le pays + des tensions extérieures.
1e aout 1793 —> discours de (Barraire) sur la Vendée qui explique que c’est une
gangrène et qu’il faut exterminer la Vendée pour avoir la paix intérieure et aussi
extérieure.
23 aout —> levée en masse —> tous les hommes en âge de combattre, non-mariés,
doivent se tenir prêts à partir.
17 septembre —> loi des suspects —> incarcérer tous les suspects jusqu’à la paix.
Au niveau de la n.
Pourquoi on a dit que ce serait à l’arrestation de Robespierre (ça peut se tenir). On dit
qu’on va remplacer la terreur par la justice —> on va remplacer l’arbitraire de la
répression par une répression juste. Donc la répression continue en soit
10 juin 1794 —> accélère les procédures devant le tribunal (plus d’auditions, pas de
défenseur, on acquitte ou on tue)
Cette loi est supprimée dès le 1e aout
Le tribunal révolutionnaire reste en place, on ne se sépare pas de la loi des suspects, on
garde les représentants en mission (même si on change les hommes), on garde les
comités… —> On abandonne pas les mesures d’exception.
Cette terreur va s’étou er petit à petit.
Pas de sens de dire que la terreur s’arrête dès lors qu’un principal acteur est arrêté.
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On en sors également à des dates di érentes en fonction des régions (+ tard à
Valenciennes par exemple).
Citoyenneté en Révolution.
On apprend tôt que lors de la RF, il n’y a plus de sujet mais que des citoyens. C’est une
notion réductrice. La notion de citoyenneté existe déjà avant la Révolution aux débuts de
l’époque moderne.
La notion d’éducation nationale avec pour but de former des citoyens est enseignée vers
1760.
Ce qu’il ce passe en 1789 n’est pas une invention, mais une transformation de la
citoyenneté.
La souveraineté est maintenant nationale et donc le citoyen n’a plus le même rôle.
À partir du moment où le peuple est citoyen et souverain, on est en République.
Il y a une dimension politique du fait de cette souveraineté nationale.
Lorsqu’on dé nit la citoyenneté en 1789, on dit que tous les français sont citoyens. On va
cependant faire une distinction entre citoyen actif et non-actif.
Les mots ont des sens qui évoluent pendant la révolution (ê citoyen en 1791 ≠ qu’en 95)
La citoyenneté peut passer par les fêtes —> rapprochement des individus, sens de la
nation —> dimension pédagogique.
La presse se développe également fort et axé sur la politique à partir de 1789
1. Voter et élire
Les soldat-citoyen sont des militaires. La grande nouveauté —> les volontaires. Les
premiers sont levés à l’été 1791 (100k volontaires). On a peur de la guerre avec les
monarchies autour. Certains gardes nationaux vont s’engager comme volontaires —>
devenir un soldat.
1792 —> 200k hommes sont levés lors du déclenchement de la guerre.
On a levé ceux qui voulaient bien partir donc plus grand monde.
Février 1793 —> 300k hommes —> levée obligatoire. On répartit —> dans les
départements qui ont donné beaucoup de volontaire, on en demande peu et inversement.
En aout 1793 —> levée en masse : augmenter les e ectifs.
À coté de ces nouveaux soldats —> l’armée de ligne (armée royale) —> elle va vite
évoluer. On va diminuer les peines (contre les récalcitrants), on leur donne la citoyenneté.
1791, on commence à voir une immigration forte des o ciers. Au 10 aout 1792, 72% des
o ciers nobles qui ont quitté l’armée depuis 1789
Comment gérer d’un côté des jeunes soldats révolutionnaires « amateurs » et les soldats
con rmés et expérimentés.
En général, on met ensemble des bataillons (on ne les mélange pas) avec des bataillons
d’ancien et d’autres de volontaires.
Ça donne une armée assez hétéroclite.
Le grand éau est la désertion (ce n’est pas compliqué) —> refus de partir, désertion en
route. Normalement, c’est puni très sévèrement mais dans les faits moins. (On les
amnisties pour éviter qu’ils foutent le bordel dans les villes, champs…)
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3. La sociabilité politique
La société des amis des noirs (quelques dizaines de membres comme Lafayette,
Clavière…) est une société abolitionniste (mais avec les conditions de l’époque)
Lafayette : pense qu’il faut le faire progressivement, commencer par les payer… pour ne
pas totalement bouleverser le système.
Ils veulent arrêter la traite tout de suite (plus d’apport d’esclaves)
On va fonder des clubs politiques partout en France.
L’un des 1e —> le club breton à Versailles par des députés bretons
La société des amis de la constitution (les jacobins)
Fin 1789 —> 21 clubs des amis de la constitution, 300 n 1790, 1250 n 1791.
La société des amis de la constitution est 1 des club, mais il y a aussi la société des amis
du roi.
Il y a le club des cordeliers…
Ça se créent partout en France et environ 6000 clubs à l’apogée
On les appelle parfois les sociétés populaires
Septembre 1791, on interdit aux clubs de lancer des pétitions, d’échanger des
correspondances (ex : société des amis de la constitution de Rouen envoie ses textes à
Paris… et tous les clubs en France échangent…)
Novembre 1794 fermeture du club des jacobins de Paris. On ferme ensuite petit à petit
tous les clubs en France. —> on les considère comme dangereux.
Ils vont renaitre en 1797 car on a peur des monarchistes.
1799 —> on les supprime à nouveau.
Club :
Société politique (au départ, il faut être admis par les membres, verser une cotisation
(assez élevé car c’est au début assez élitiste et fermé puis ils vont s’ouvrir dans les
débats et vont accepter le public)
Ce système permet aux hommes de parler politique (locale ou nationale)
On agit de ≠ manières —> les pétitions, les fêtes, aller en nombre à la mairie pour
revendiquer…
C’est un lieu où on lit la presse
Des français à l’étranger vont créer des clubs —> à Istanbul
La Pologne qui connait une révolution en 1791 va également voir émerger des clubs. Il y
en a aux US, en Angl (Revolution Society) —> s’inscrit dans le sillage de la glorieuse
révolution.
Juillet 1790, on fête le 14 juillet dans certains clubs anglais.
4. Femmes et citoyenneté
Voir Historio.
Les femmes ont aussi une place dans la révolution.
Lesueur —> a peint sur des clubs de femmes —> moodle : une série de gouaches sur
carton —> on ne savait pas trop à quoi ça servait (histoire de la révolution sous forme de
théâtre) par des femmes.
Dictionnaires de femmes célèbres de la révolution qui apparaissent n 19e siècle : Mme
Rolland (femme du ministre de l’intérieur) —> elle tient un salon à Paris…
On en parle individuellement —> des exceptions
On parle dans les années 80 de toutes les femmes (« ordinaires »)
Pour animer la Révolution les femmes :
- Tiennent des salons —> certaines parlent et écrivent politique (de stael)
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Thréoigne de Méricourt —> on lui donne la parole dans les clubs, elle va créer un club
avec Romme à Paris)
Beaucoup de femmes dans les tribunes de l’assemblée (jour où Robespierre est attaqué
par les mots de Louvet…)
On a des clubs mixtes (une vingtaine) —> les femmes sont généralement moins
nombreuses. (15-20% des femmes) —> société fraternelle des patriotes des deux sexes.
Louis de Kéralio —> journaliste, membre de clubs, contre le vote des femmes (suspicion
d’une proximité des femmes et des prêtres (vont donc voter en ce sens))
Elle est très avancée en politique et démocrate mais contre vote des femmes
Une soixantaine de clubs féminins (La société des citoyennes républicaines
révolutionnaires) —> se crée en 1793 avec Pauline Léon et Claire Lacombe —> extrême
gauche de l’échiquier politique.
Les femmes ne combattent pas toutes dans le même camps —> certaines dans la cotre
révo. En Vendée lors de la guerre —> engagées parfois comme in rmières, transmettre
des infos, cacher des Vendéens…
80 femmes dans l’armée : certaines combattent en laissant apparaitre leur féminité,
d’autres qui se cachent.
2 revendications qui se dvp
Printemps 1792 —> revend des femmes de rentrer dans la garde nationale (plusieurs
pétitions) idée : permettre à plus d’hommes d’aller aux frontières
Revendications du droit de vote (moins) comme Olympe de Gouge (au début connue
pour ses pièces de théâtre, ses a ches…
C’est défendu par quelques hommes (Condorcet qui s’est prononcé pour le droit de vote
des femmes, Romme, Lequinio) —> ultra minoritaire
Territoires dirigés par des princes —> diplomatie = relations d’homme à homme qui se
modi ent avec les mariages, rapprochements dynastiques —> ce qui explique la
mouvance de certains territoires.
Ces règles deviennent di ciles à accepter par l’Assemblée Nationale. Les grands
principes dé nis ne sont plus compatibles avec ça.
Le respect envers l’intégrité des autres territoires doit être obligatoire —> plus possible
que ce soit des princes qui décident de ces mouvances.
22 mai 1790 —> déclaration de paix au monde (débat à L’AN avec 2 thèmes :
- Qui a le droit de déclarer la guerre ? Roi, AN —> gauche veulent que ce soit AN et
compromis —> roi propose et Ass vote —> on donne au parti exécutif une partie de
législatif (ne plait pas aux démocrates)
- con it entrain de naitre : baie de Nootka —> incident entre navire esp et anglais qui
risquait de provoquer une guerre. Fr alliée à l’Espagne. Les députés ne voulaient pas
de cette guerre —> engagement des députés de ne faire aucune guerre dans
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l’intention de faire des conquêtes et ne jamais lever leurs armes contre la liberté d’un
peuple.
La France qui respecte la souveraineté de son peuple s’engage à respecter les autres.
Les frontières ne deviennent pas intangibles —> elles peuvent bouger seulement si la
population concernée le veut.
Janvier 1790 —> des génois voulant reprendre la possession de la corse vont venir
demander à l’AN. On leur dit que le peuple corse a participé à la Révo entre autre, et ils
ont donc décidé d’être français.
Traité de Munster en 1648 (qui rattache l’Alsace à la France). On dit cependant que par
leur vote aux Etats Généraux, les alsaciens ont choisi et voulu d’être français. Ce n’est
pas le traité qui fait d’eux des français mais c’est leur volonté.
Les princes possessionnés d’Alsace : n’ont droit à rien en Alsace en raison de ce qui est
évoqué plus tôt (plus le traité car Alsace veut être française).
On les indemnise tout de même. Ils obtiennent quelque chose quand même (on ne veut
pas la guerre donc on cherche des solutions)
Logique de rationalisation du territoire —> on fait disparaitre les enclaves, on redessine
les frontières de façon plus linéaire…
Réunion et non annexion car c’est le mot employé à l’époque —> ce n’est pas une prise
violente mais une réunion après un accord + Égalité juridique dans ces territoires.
La 1e réunion est celle d’Avignon et du comtat venaissin (enclave ponti cale en France)
—> 14 septembre 1791, les députés acceptent le rattachement de cette zone à la France.
On est un peu fâché avec le pape à cette époque, on réunit et ça n’a jamais été remis en
cause. (Car le pape sait que ça ne sert à rien)
Au temps de Louis XV, le roi s’était déjà fâché avec le pape et il avait occupé militairement
le Comtat (il y avait déjà une velléité de réunir ce territoire à la France)
Toutes les réunions ne se font donc pas dans le cadre de la guerre et la preuve.
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Même si beaucoup se feront entre 1792 et 1793.
Les français entre aux Pays-Bas (à Jemmapes) —> bataille du 6 novembre qui a permis à
la France de gagner les Pays-Bas à cette époque.
19 novembre : « fraternité et secours à tous les peuples qui voudront recouvrer leurs
libertés » Texte de l’assemblée. Idée que la France reconnait la souveraineté des autres.
15 décembre —> un décret précise que dans les territoires occupés, les généraux
proclameront la souveraineté du peuple, l’abolition des dimes et de la féodalité, les biens
du prince et de l’Eglise seront con squés et placés sous séquestre. C’est un décret de
guerre —> se saisir des richesses des pays occupés (La France qui aspire au respect et à
la liberté se fait de l’argent sur les pays qu’elle occupe). On se rend vite compte que la
France se fout de la gueule du monde. « Idée que les pays ne sont pas capables de faire
les bons choix et il faut donc les aider »
Cette politique d’expansion est illusoire. L’enthousiasme des victoires a mit des oeillères
aux politiques qui ne se rendent pas compte que ce n’est qu’une partie de ces
populations qui voulaient rejoindre la France et pas toute.
Cette première période va marquer les esprits (quelques années plus tard, la Savoie,
Nice, la Belgique redeviendront français) —> première expérience avec l’idée de la
réunion (on demande l’avis de la pop même si ces demandes peuvent être contestées et
dès 1792 à l’AN qui se rendent compte qu’on ne laisse pas vraiment les peuples choisir)
Traités de Bâle (5 avril avec la Prusse) et de La Haye (16 mai avec les Bataves) —> font
penser que la paix est proche.
Même si la Belgique est réunie depuis 1793, on occupe tout de même le territoire
jusqu’en 1795.
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Le 1er octobre 1795 : Première réunion de la Belgique à la France (les anciens Pays-Bas,
la province de Liège, les territoires cédés par les territoires bataves) On départementalise
(9 départements) —> on ne donne plus l’avis des pop à ce moment. (Ceux qui ne veulent
pas : on les considère comme des étrangers vivant en France)
1e réunion = Printemps 1793 : On a pas voulu consulter l’ensemble des P-B autrichiens
(car ils ne formaient pas un ensemble). Une fois qu’une ville envoie une demande à la
France, c’est étudié à Paris et jugé.
Là où la demande de réunion est la plus sincère —> Liège (c’est une province
francophone : pas de barrière de la langue). Elle s’exprime aussi ailleurs, le premier
département organisé (Mar 1793) : Jemmapes —> département francophile.
Tout est abandonné avec Neerwinden
26 juin 1794 —> les français entrent en Belgique. Les gens ont envie de la paix et y
croient. La Belgique sera alors occupée pendant plus d’une année (soldats français qui
vivent sur place, se nourrissent avec les productions locales…)
De plus en plus de demandes de rattachement en 1795. 1e octobre 1795, rattachement
de la Belgique, 26 octobre, rattachement du duché de bouillon (sans demander l’avis)
Cette réunion est e ective jusqu’en 1815 et sera rattaché aux Pays-Bas.
Ces territoires sont gérés par des députés comme Portiez, Perès —> ceux qui vont
commencer à départementaliser la Belgique. Bouteville qui con rme tout ça.
Les douanes disparaissent. Les deux députés allaient dans les villes, expliquaient la
situation française…
Il y a des spéci cités belges. Publication spéci que en Belgique (des lois qui ne risquent
pas de poser problème). Pas d’éléctions avant le printemps 1797.
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Dès le début (surtout en 1798), il y aura quelques réticences —> on sait que la France en
faisant ça y trouve son intérêt.
Avril 1796 : grande enquête du ministre de la justice sur le fonctionnement des tribunaux
criminels et correctionnels dans le pays. On a des réponses pour 7 des 9 départements
belges. On remarque que les problèmes sont un peu les mêmes partout (pas assez de
papier, de gre ers, on a les lois avec retard…) il n’y a pas de spéci cité belge qui
transparait. On se rend compte que les dysfonctionnements ne sont pas propres à la
Belgique.
Bande de Loupoigne (bande de brigands) —> active début 1796 (jusque 1799). Plus de
50 personnes par moment. 1ere action dans le village de Genappes, ils vident les caisses
publiques, volent les chevaux et arrachent l’arbre de la liberté (qui est un symbole). C’est
un dé à l’autorité. Derrière le brigandage, il y a un acte politique —> refus de l’autorité
extérieure.
Le brigandage est aussi quelque chose qui montre qu’il y a une réticence.
La plus grande résistance apparait en 1798 —> la guerre des gourdins (ou des paysans).
Insurrection suite à la mise en place de la conscription qui s’applique en Belgique
(comme en France) —> loi Jourdan-Delbrel.
Octobre 1798 —> village d’Overmere —> un homme qui ne veut pas payer ses impôts :
un huissier vient con squer ses biens. La population va prendre partie de la personne qui
n’a pas payé et hop.
Cette colère va se répandre dans les départements de langue amande (va déborder un
peu sur les zones françaises) —> dimension anti- scale mais aussi culturelle (la
pénétration des idées révolutionnaire n’est pas très forte : pas la même sensation
d’adhésion)
Quand la pop se soulève, la plupart du temps, on abat l’arbre de la liberté, on brûle les
registres de la conscription, les registres d’état civil…
Mouvement de résistance à une autorité extérieure qui n’est pas acceptée. Ils ne refusent
pas absolument tout ce qui représente la réunion, mais il y a une série de mesures qui
provoquent une opposition.
5 décembre 1798 —> bataille de Hasselt (moins de 2 mois) —> On estime à 5600 morts
de ces insurrections et de ces mouvements.
À partir de 1799, on entre dans une phase de paci cation et normalisation de ces
territoires à la France. Les di érences entre ces territoires s’e acent petit à petit
L’intégration n’était pas vouée à l’échec (elle le sera)
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