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COMPTABILITE DE GESTION – UPX – Contrôle continu – JC SCILIEN (cours + td) – R.

BENAIS (td)

QCM A

QCM – 15 questions – 1 heure – 2/3 de point par bonne réponse – (-0,25 point par mauvaise
réponse) . Une étude de cas : 1h15 ; 10 points. Durée totale = 2 H 15 - 16 h / 18 h 15

1.L’entreprise BELIREJ fabrique un produit unique qu’elle commercialise à 200 euros l’unité. Les
coûts fixes mensuels s’élèvent à 120.000 euros. Le point mort en volumes est de 1.500 unités. La
marge unitaire sur coûts variables est de : a) 120 euros ; b) 75 euros ; c) 80 euros ; d) 600 euros ; e)
90 euros
2.La profitabilité du mois de l’entreprise a été de 25 %. Vous en déduisez qu’elle a vendu :
a) 1875 unités ; b) 2000 unités ; c) 1115 unités ; d) 375 unités ; e) 2010 unités
3.Avec une vente de 1600 unités, le résultat aurait été de :
a) 8000 euros ; b) 320000 euros ; c) 200.000 euros ; d) 128.000 euros ; e) 138.000 euros
4.L’externalisation d’une partie de l’activité ramènerait les frais fixes mensuels à 100.000 euros et
augmenterait le coût variable unitaire de 20 euros. Laquelle de ces propositions est fausse ?
a) Entre ce nouveau système de production et le précédent , le point d’indifférence est de 1000
unités ; b) Cette opération n’est jamais intéressante pour l’entreprise si elle n’envisage pas
de se trouver au-dessus du point mort initial de 1500 unités ; c) Cette opération diminue la
profitabilité de l’entreprise dans tous les cas de figure ; d) Cette opération n’aurait aucun
impact sur le point de l’entreprise ; e) Cette opération abaisserait le point mort de
l’entreprise
L’entreprise CAL dispose d’une comptabilité analytique en centres d’analyses.

Centre charges nature de la clé et /ou UO effectifs

Administration 80000 Euro de charges affectées aux centres


Distribution 55000 Euros de Ventes 20
Finition 75000 Heure de MOD 40
Gestion du personnel 40000 Effectifs des centres d'analyse
Montage 90000 Heures Machines 30
Recherche 60000 Produit (à égalité entre les 2 produits) 10

Total 400000 100


5.Les centres d’analyse auxiliaires sont au nombre de :
a) 2 ; b) 3 ; c) 4 ; d) 1 ; e) 0
6.Quant aux prestations réciproques :
a) Cette notion existe uniquement pour le calcul des coûts d’achats et de production
b) Il n’y en a pas ; c) L’absence de prestations réciproques ne signifie pas pour autant que
tous les centres sont des centres principaux ; d) Il y en a entre deux centres ; e) Il y en a
entre trois centres
7.Le coût de l’unité d’œuvre de la gestion du personnel est :
a) 320 e ; b) 400 e ; c) volumique ; d) 500 e ; e) 480 e
8.La société CAL a combien d’UO (Unités d’œuvre) non volumique ?
a) 0 ; b) 1 ; c) 2 ; d) 3 ; e) plus de 3
L’entreprise EMO fabrique un produit unique

Volume de production 200


Volume des ventes 170
Coûts fixes globaux de production 3400
Coût variable unitaire de production 20
Coût variable unitaire de commercialisation 20
Coûts fixes globaux de commercialisation 3400
Prix de vente unitaire 80
9.Le résultat est égal à :
a) 90 ; b) 510 ; c) 930 ; d) 1530 ; e) 1630
10.Laquelle de ces oppositions fonde la méthode des centres d’analyse ? :
a) charges fixes / charges variables par rapport aux produits ; b) charges réversibles / charges
irréversibles ; c) charges directes / charges indirectes ; d) charges contrôlables / charges non
contrôlables ; e) charges supplétives / charges non supplétives
11. Si le résultat financier est de 200 euros, que les produits non incorporables sont de 100 e, et que
l’écart d’imputation rationnelle (sous activité) est de 50 e, alors le résultat analytique sera :
a).200+100-50=250 ; b). 200-100+50= 150 ; c). 200+100+50=350 ; d).200-100-50=50 ; e). on ne peut
pas conclure

12. Le coefficient d’imputation rationnelle s’applique à : a. toutes les charges ; b. les charges fixes
directes seulement ; c. les charges variables totales seulement ; d. Les charges fixes indirectes
seulement ; e. les charges fixes totales seulement

13.La marge sur coût variable d’un produit A est de 20 000€ ; la marge sur coût variable d’un produit
B est de 10 000€. Les frais spécifiques à A s’élèvent à 8000€ et ceux de B à 4000€.

a. Le résultat du produit A est de 12000 € ; b. Le résultat de l’entreprise est de 18000 € ; c.


La marge sur coût spécifique de A est de 12000 € ; d. La rentabilité de A ne peut être
calculée ; e. Le résultat du produit B est de 6000 €
14.L’abandon d’un produit C a pour conséquence :

a. Des charges communes (fixes indirectes) inchangées


b. Des charges variables et des charges spécifiques (fixes directes) pour C nulles
c. Des charges spécifiques (fixes directes) pour C positives
d. La continuation de la marge sur coût variable pour C
e. On ne peut pas conclure
15.Les charges indirectes de 10 000€ du centre auxiliaire A sont réparties à hauteur de 20% sur le
centre auxiliaire B et les charges indirectes de B de 5000 € sont réparties à hauteur de 10 % sur le
centre auxiliaire C qui regroupe, avant répartition secondaire, 20 000€ de charges indirectes. Quel est
le total de charges indirectes du centre C à répartir sur les centres principaux ?

a. 20 000 € ; b. 20 700 € ; c. 20 500 € ; d. 20 200€ ; e. On ne peut pas conclure


GEA – cas de CC – JCS - (1 h 15 de temps d’examen)

GEA produit des « corps papillons » = carburateurs pour l’automobile. Il s’agit soit de CP
« standards » (M 1000, 1 type unique pour 3 moules, livrés en France essentiellement (Flins,
Poissy, Sochaux…)), soit de corps papillons moteurs « spécifiques » M 5000 (23 types,
correspondant à 16 moules appartenant aux constructeurs pour l’international). GEA constate
une dérive des coûts des moteurs papillons standards constatée : M 1000 excède les prix de
vente. Une des pistes de réflexion est la faiblesse en Recherche et Développement : le prix
de vente est faible car le produit est peu innovant, et ceci s’explique par le fait d’une sous-
traitance à outrance, insuffisamment pilotée. En effet, le service des « études » ne fait pas
travailler de main d’œuvre (=interne) : les charges de main d’œuvre correspondent en
réalité à de la sous-traitance de prestataires polonais en CAO et sur SAP, devant être
considérées comme des autres charges diverses, peu maitrisées dans l’ensemble. Le prix de
vente final intègre une quote-part fixe de frais d’études (2 euros), appelée « rondelle ». Le
problème récurrent est que la rondelle payée par les clients est finalement aléatoire car GEA
ne sait pas si la production cumulée de corps papillons prévue par les clients sera atteinte…
L’activité M 5000 marche très bien mais, elle n’a pas permis d’améliorer les résultats de
l’usine.

1. Elaborer le tableau de répartition des charges indirectes


2. Calculer les coûts de production de décembre N pour le gérant Maurice Delecourt
3. Calcul des coûts de revient des deux produits (+Résultat analytique et global)
4. Commentez les résultats obtenus par produits
5. Calculer la prime de l’acheteur et le risque encouru en cas de défaillance. Les
Fournisseurs chinois ont des problèmes qualité importants actuellement, et vont a
priori déposer le bilan en Janvier 2011.
6. Les calculs de type imputation rationnelle nécessiteraient quelles informations
supplémentaires pour être appliqués au sein de GEA ?
ANNEXE 1 : Réseau comptable de l’usine

Centres d’analyses UO et/ou assiette de frais


Centres principaux
Achats Quantités des achats des composants
Atelier usinage Heures Machines
Atelier montage HMOD
Centres auxiliaires
Planification HMOD Atelier
GRH Heures de « main d’œuvre indirecte » des
centres utilisateurs de main d’œuvre
Entretien des machines HMOD des ateliers
Centres de structure
Service commercial CA des produits
Service des études et recherche Coût de production des Produits Fabriqués
Service administratif Coût de production des Produits Fabriqués

ANNEXE 2 : Informations de base sur le mois de décembre N

Prix de vente : M1000 : 270 E ; M5000 : 620 E


Trois séries de 10.000 moteurs M100 chacune, et 150 séries de 70 moteurs M5000 chacune.

Charges indirectes (en ke)


Centre planifi grh entretien achats usinage montage commercial études administratif total
d’analys
e
MO 160 50 100 300 40 40 1.150 350 764 2.954
Ch. diver 15,2 9 35,5 83,49 70,4 38 382,5 335 19,286 988,376
Amortis. 3,2 1 33,46 150,0 1.200 600 650 100 50 2.787,66
Total 178.4 60 168,96 533,49 1.310,4 678 2.182,5 785 833,286 6.730,036
Charges directes réelles :
Achetés, pas M 1000 M 5000
obligatoirement
consommés
Quantités Montants ke Quantités Montants ke
C1 30.000 900 6.000 180
C2 60.000 900 6.000 90
C3 6.000 30
C4 6.000 24
C5 12.000 72
C6 24.000 72
C7 6.000 12
Total n.a. 1.800 ke n.a. 480 ke
Heures de Quantités Montants Quantités Montants
Main d’œuvre
(MOD) :
Usinage 6.000 h 720 1.800 h 216
Montage 12.000 h 1.440 6.000 h 720
Total 18.000 h 2.160 ke 7.800 h 936 ke
Les stocks initiaux de composants sont gérés au plus juste. Ils sont égaux à 0 pour les
composants distincts.
Fournisseurs : un fournisseur distinct pour chaque composant référencé. Le commissaire aux comptes
a constaté qu’au niveau des achats de décembre 2010, le dessourcing chinois avait permis d’obtenir un
rabais de -20 % par rapport au coût unitaire de fin novembre.
Nombre de Clients pour M1000 : 25 clients ; M5000 : 300 clients.

Heures de fonctionnement des machines :


M1000 M5000
Atelier d’usinage 5.400 h 1.620 h
Atelier de montage 1.200 h 600 h
Total 6.600 h 2.220 h
Le taux horaire machines est égal au double du taux horaire de Main d’œuvre indirecte.

Le Directeur des Achats (DA), Mr Gr. CAUNARD, a décidé de changer de fournisseur sur les
composants communs aux deux produits. Ayant travaillé au sein de VOLAE, il s’était décidé à acheter
les composants en Chine : « le prix est nettement plus bas, et en plus, j’ai obtenu une garantie calée
sur la contribution directe : le moindre surcoût lié à un problème qualité-composant sera pris en
charge directement par le fournisseur chinois, la contribution directe étant égale à la différence entre
la Valeur Ajoutée et les charges réparties via les heures machines ». Etant le beau-frère du DG, le DA
voyait sa prime de fin d’année calculée à partir de la baisse des achats de composants : sa prime est
égale à 10 % de la baisse des achats, calcul prorata temporis pour ramener les données en année pleine
(ex. une baisse des achats au 1/7 n’impacte la prime qu’à hauteur de 6/12).
L’Expert-Comptable de GEA, M. LISCINE, s’est posé la question du risque lié à la petite taille des
nouveaux fournisseurs en C1 et C2 : si un litige qualité ou une défaillance survenait, GEA serait
obligé de faire appel en urgence à ces anciens fournisseurs européens, avec un nouveau coût d’achat
unitaire significatif de + 50 % sur C1 et de + 55 % sur C2 sur le dernier cours connu.
La rupture d’approvisionnement s’étant faite brutalement par le DA, ces fournisseurs ont totalement
déréférencé GEA. Ce surcoût prohibitif doit être mis en relation avec la caractéristique de
l’assemblage automobile, et notamment liée à l’obligation de fournir les clients en continu : un arrêt de
chaîne d’assemblage dans n’importe laquelle des filiales clients étant facturé 50.000 euros la minute,
le choix était vite fait pour GEA… Pour éviter des ruptures d’approvisionnement, le DG avait décidé
d’une règle pertinente, à savoir : le stock final de Novembre serait égal à 10 % des achats du mois
suivant, et ainsi de suite pour les mois suivants.

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