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Projet de recherche :
communautés maritimes
Préparé par :
ZainabDiouri
Sous la direction de :
Pre. NaîmaChikhaoui
1
Champs théorique et conceptuel.
Il existe différents systèmes techniques, sociaux, symboliques, qui sont élaborés par les
populations littorales et qui régissent leur quotidienneté et leurs vécus au sein de la socié té. Ils
émanent principalement des manières dont elles s’approprier le milieu marin et en retirent leur
subsistance.1 Ce sont ces modes de vie des gens de mer en ce qu’ils ont de « singulier » en
contraste avec le modèle terrien, auxquels s’intéressent généralement l’anthropoloie martime qui
nous interpellent et présentent les contours du champs de recherche que nous apsirons épouser et
investir. .
La mer est donc témoin de la disparité et de la complexité des relations de l’Homme à son
milieu naturel, les peuples sociabilisent et renouvellent les liens et usages, voire leurs visions,
relatifs à ce milieu de façon perpétuelle. Aujourd’hui menacée par la pollution et le
réchauffement climatique, c’est de son équilibre que dépend la survie de la planète dont l’humain
présenterait un chainon bien vulnérable.
La mer est un support de représentations qui diffèrent selon des temporalités et des espaces
diversifiés. Les dispositifs affectifs et imaginaire de la collectivité relatifs à l’espace mer,
abordés historiquement et anthropologiquement, amènent à explorercet espace comme investi
2
« par une histoire affective et fluctuante depuis les mythes antiques jusqu’à la popularisation
des rivages ». Corbin affirme que du royaume antique de Poséidon peuplé de monstres plus ou
moins bienfaisants aux premières cartes du Moyen Âge, des traversées de l’Atlantique aux
débuts de l’exploration sous-marine, la mer se révèle toujours plus « impressionnante», et garde
son élément de « fascination »3.
D’aprés un texte de Ibn al-Naqshâbû (1392), les mers sont divisé en deux catégories, il écrit
que dans la première catégorie il y a l’enceinte bleue (al-ṭawqal-azraq), la deuxième est la mer
qui communique avec l’océan (al-baḥr al-muẓlîm) 4. l’océan Atlanique constituait à cet effet, un
1
A. Geistdoerfer, « anthropologie maritime », Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie, sous la direction de P.
Bonte et M. Izard, éd. Presses Universitaires de France, Paris, 1991, pp. 447-448.
2
C’est-à-dire la propagation d’une nouvelle approche de l’espace maritime en occident, la mer devient un terrain accessible,
peuplé et recherché après avoir été un domaine révulsé, chargé de représentations liés à la terreur et la peur.
3
A. Corbin , 1990 (Complere source
4
A. Amara, « La mer et les milieux mystiques d’après la production hagiographique du Maghreb occidental (xiie-xve siècle)
», in. Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, pp. 33-52[En ligne], 130 | février 2012, mis en ligne le 21 février
2012.
2
espace du mystérieux en comparaison avec la mer méditéranneénne mouvementée par des résaux
commerciaux et une dynamique de vie. Cependant, le Détroit est considéré comme confluent
des deux mers (Méditerranéenne et Atlantique), et le lieu hanté par al-Khidr qui a des
expériences mystiques avec le prophète Moïse selon les textes coraniques. Si la mer est objet de
crainte, c’est avant tout parce que Dieu choisit les eaux furieuses et déchaînées pour tester
l’Homme. Parallèlement, les eaux apparaissent comme un bienfait, l’eau douce est féconde,
séparée de l’eau salée par une barrière invisible (barzakh).
Dans la même optique, il est certain que chaque société humaine a sa propre manière de
percevoir et de s’approprier la mer. Ce qui implique que l’anthropologie maritime adopte
plusieurs approches. Avec son émergence dite « officielle » au début des années 80, nous
distinguons deux approches qui irriguent la discipline.
L’approche de Breton Y., conçoit que la relation de l’Homme et la mer doit être appréhendée
sous un prisme technique et socio-économique. Il ajoute également que la compréhension des
modes de vie des sociétés de pêcheurs implique le retour vers les études faites sur la paysannerie.
Il précise que : « l’une des voies déjà indiquée par Firth R. pour consolider l’épistémologie de
l’anthropologie maritime, consiste à puiser dans les concepts et méthodes des études portant sur
la paysannerie »5.
D’autre part, Johannes R. opte pour une anthropologie maritime soucieuse de saisir les
relations de l’Homme et la mer par une entrée épistémologique qui repose sur une certaine
déclinaison des différents savoirs et représentations relatifs à ce milieu 6.Sous les
bouleversements contemporains liés à la gouvernance et à la gestion des ressources halieutiques,
cette seconde approche encourage le recueil et l’analyse des savoirs écologiques locaux ou
traditionnels liés à la mer et qui structurent et réhabilitent les sociétés qui y sont associées.
3
Ainsi, la communauté maritime, constitue entre autres, un concept crucial dans notre projet de
recherche. Dans l’ethnologie des sociétés paysanne, nous pouvons définir la communauté
comme une unité sociale restreinte vivant en économie partiellement fermée, sur un territoire
dont elle tire l’essentiel de sa subsistance. Elle soumet à ses membres des règles collectives dans
une sorte de tension constante vers le maintien de sa cohésion et la pérennisation de son
existence7. Il s’agit d’une forme de groupement social correspondant à un mode de production
déterminé, qui est dans le cas de notre sujet de recherche l’activité maritime.
D’une manière générale, bien que pour longtemps on associait le fait d’appartenir à une
communauté aux liens de généalogie et de parenté qui existent entre ses membres (communauté
lignagère, communauté familiale...etc.), voire la transformation de ces liens de parenté en liens
socioculturelles. Nous soulignons que c’est un paramètre variable et non pas une condition, une
communauté est le produit de processus historiques, quel que soit la nature de sa relation avec le
territoire, elle trouve son principe d’existence, entre autres, dans l’histoire et les exigences
économiques et politiques.
Tout compte fait, la communauté maritime ne s’agit pas uniquement d’un groupe humain
défini par la géographie, ni par le lignage ou l’appartenance ethnique. Or, il est question d’un
« tout », d’un style de vie qui repose sur l’activité de pêche et dont la survie de la population est
basée sur la consommation de produits halieutiques.
En s’inspirant des travaux de Chiva I. sur les communautés rurales 9, on peut définir la
communauté comme une forme de vie sociale stable et distincte qui a un caractère durable et
exprime un certain rapport entre au moins trois ordres : un territoire et un paysage construits et
7
B. Bucher, “communauté”, Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie, sous la direction de Bonte P. et Izard M.,
éd. Presses Universitaires de France, Paris, 1991, pp. 165-166.
8
B. Redfield, The title community, The University of Chicago Press, Chicago, 1965.
9
I. Chiva, « A propos des communautés rurales. L'ethnologie et les autres sciences de la société », in. Vers une ethnologie du
présent, éd. de la Maison des sciences de l’homme, Paris, 1996, pp. 155-173, [en ligne]. (généré le 09 octobre 2019)
4
délimités par l'Homme ainsi qu’ un ensemble de techniques de transformation des ressources qui
sont dans le cas des communautés maritimes, des ressources halieutiques.
Ce faisant, c’est à des communautés maritimes que nous ambitionnons consacrer notre
recherche de thèse. Nous voulons pour première perspectives mener une recherche sur une aire
géographique telle que tracée historiquement et anthropologiquement à propos des modes de vies
qui vont jusqu'à des frontières africaines voisines comme la Mauritanie.
Selon notre terrain initial de renche de Master, nous avons pu colletcter des s témoignages, qui
les lient à une descendance d’un homme nommé Sidi Omar, qui était chef du groupe Imraguen au
début du 20eme siècle, a profité des conflits tribaux à l’époque, et de la faiblesse de leur union
politique pour convoquer les espagnoles à s’installer petit à petit au Sahara. Faire partie des Imraguen
signifie le fait d’appartenir à un écosystème commun riche et fragile, au point de rencontre entre la
mer et le désert. C’est aussi croire en une philosophie et un système de valeurs internes qui voit que
dans cette chaîne, l’Homme n’est qu’un élément qui doit respecter et faire respecter l’équilibre
naturel, garant de la durabilité des ressources. C’est aussi croire en un mode de division de travail et
un système qui instaure les rôles sociaux ainsi que les représentations communautaires relatives à
10
J-P. Chauveau,Jul-larsen E., Chaboud C., « les pêches piroguières en Afrique de l’ouest : Pouvoirs, mobilités, marchés »,
éd. Karthala, collection Hommes et Sociétés, 2000, IRD.
5
l’identité amrig et tamrigt. L’analyse opérée par Artaud. H en étudiant la société Imraguen au Banc
d’Arguin, affirme qu’il existe une distinction radicale des genres. La position qu’ils occupent par
rapport à l’espace maritime est en partie liée à l’interdiction faite aux femmes de s’en approcher, ce
qui aboutit à des perspectives contrastes sur celui-ci. Ce faisant, le poisson est présenté selon deux
approches distinctes : les hommes s’occupent de l’animal vivant, tandis que les femmes n’ont affaire
qu’à l’animal mort, c’est-à-dire, le poisson comme chair. Toutefois, nous ne pouvons pas dire que
c’est une règle générale, notre informateur Bilal, nous témoigne que sa grand-mère qui étaittamrigt
pratiquait la pêche à pied en utilisant un filet de pêche traditionnelle, et il en garde toujours un
souvenir vivant.
Ce détail historique ne figure pas sur papier, or c’est un récit qu’elle entend circuler dans sa
famille depuis son enfance, ainsi, elle est convaincue que c’est son ancêtre qui - pour des raisons très
probablement économiques- est le responsable directe de la colonisation espagnole, et c’est peut-être
la raison qui fait que les personne d’origine Imraguen préfèrent parfois ne pas dévoiler leur
appartenance, certains l’ont même dénoncer durant la période de l’identification des identité après
l’indépendance. Bneta ajoute aussi que les familles Imraguen dans la baie de Dakhla sont connues,
parmi ces familles, elle cite : la famille sidi omar, ahl Bassine, ahlElgrifa, et ahlLadur
Doté d’une double façade maritime, pays qui baigne entre deux mers aux exigences et
cultures différentes, la mer demeure un terrain propice pour l’expression du sacré, notamment à
travers la sainteté, conçue comme un souffle transcendant, par lequel Dieu se rendrait présent
dans le monde. La sainteté représente au sein de chaque religion, de chaque cosmogonie, le
cœur d’un ensemble de notions, de croyances et de pratiques, qui ensemble font système.
En abrégeant, la relation des marocains aux espaces côtiers s’inscrit dans des phases
historiques marquées par des rapports ambivalents entre mer comme espace de contact et
d’échanges et mer comme terrain de confrontation, tel le cas durant les tentatives de conquêtes
ibériennes qui transforment le littorale en ligne défensive et engendre la mobilisation de la
population vers les domaines intérieurs.
Dans les mouvements de l’expansion de l’Islam, aussi bien maritime que terrestre, la
littérature arabe médiévale puisait dès ses origines du rapport entre la mer et le sacré en
s’inspirant du récit religieux. La mer est souvent représentée comme un espace inspirant
l’effroi, au point qu’on a souvent l’impression qu’il existe une barrière civilisationnelle entre
6
l’Islam et la mer, et que ce sont deux blocs incompatibles. Cet espace produisit des sensations
distinguées: monde étranger à l’Homme, mais en même temps indispensable au pèlerin, au
marchand, au pêcheur. Notre objectif, est d’apporter quelques éléments compréhensifs autour de
ce rapport ambivalent en adoptant une sensibilité critique, et en l’interrogeant au-delà de la
littérature historique, sous un regard analytique multidisciplinaire. Ce faisant, nous partons du
fait que la merest un objet particulièrement propice à la manifestation d’une culture particulière à
portées locales et globale et de divers modes de représentations.
L’histoire et les manifestations du rapport entre l’Islam et la mer est un sujet très peu exploré
mais qui révèle certainement des données substantielles. Selon nos lectures bibliographiques,les
historiens et les archéologues qui ont eu la mer pour objet d’étude, ont relativement fait le
constat que la traversée ou la contemplation des espaces maritimes par les croyants suscite des
manifestations variées du sacré islamique. En effet, durant la conquête arabe de l’Afrique du
nord, le jihad n’avait que la mer pour lieu possible d’accomplissement, en faisant face aux
ennemis byzantins et essayant de trouver la voie qui rapproche le croyant de son créateur. La mer
est aussi un terrain ambivalent, source potentielle de martyre ou de baraka.
Les groupes de pêcheurs Imraguen sont classés en forme de fractions d’origines nègres et
berbères, distribuées le long de la côte et chacune dispose d’un lieu de pêche défini, ce qui
témoigne une organisation et réglementation bien déterminées de l’activité de pêche.Faire partie
des Imraguen signifie le fait d’appartenir à un écosystème commun riche et fragile, au point de
11
A. Corbin, Territoires du vide : L’Occident et le désir du rivage (1750-1840), éd., Flammarion, Paris. 1990
7
rencontre entre la mer et le désert. Bien que leur unité soit certaine, elle ne repose ni sur le sang
(ils n’ont pas un ancêtre commun), ni sur la religion, ni sur une alliance politique, mais sur un
métier : la pêche. Cette catégorie « socioprofessionnelle » n’a jamais été une classe fermée et son
accès a toujours été facile aux nouveaux.
Aussi, les Imraguen appartiennent à des groupes tribaux divers, entre autres, maraboutiques
et guerriers. Cette appartenance s’opère dans une hiérarchisation sociale bien codée. Nous
somme interpelléespar les portées maraboutiques et la sainteté dans cette configuration sociale,
en termes autant de pratiques, de croyances que de proximités et d’enjeux de pouvoir et de
résistances.Les tribus maraboutiques « zwaya » détiennent la force spirituelle et joue le rôle de
médiatrice entre les Hommes et les instances surnaturelles, c’est eux qui interprètent et favorisent
les signes de l’espace maritime. Quant aux tribus guerrières, elles ont le pouvoir et la légitimité
d’imposer la force et l’ordre, avec des modalités différentes, ils régulent et autorisent la
pénétration de la mer. Nous sommes intriguées par ces rapports ancestraux et nous voudrions
déterrer et comprendre les nouvelles formes de fonctionnement de ces liens intercommunautaires
de pouvoirs, et comment ils se représentent à l’heure actuelle, plus particulièrement, les
manifestations de sacré maritime.
Pour bien illustrer les « moments » du sacré maritime sur les tribus Imraguen, nous prenons
l’exemple de la pêche au mulet jaune, renommée dans le territoire Imraguen. Les extractions
tribales diverses qui façonnent l’entité Imraguen étaient soumises aux règles ichtyologiques et
fédérées par elles durant les mois de migration du mulet jaune correspondants à la période
hivernale : « chta ». A cette saison, la technique de pêche consiste à encercler le banc de poisson
lors de son passage pour le rabattre vers le rivage, dans une zone de faible profondeur où la prise
est aisée, lorsque les bancs sont trop distants de la côte, tout le dispositif échoue. C’est
uniquement la participation des dauphins qui viennent rabattre le mulet dans le filet des pêcheurs
qui peut contribuer à la réalisation d’une bonne pêche.
L’analyse opérée par H. Artaud en étudiant la société Imraguen au Banc d’Arguin, affirme
qu’il existe une distinction radicale des genres. La position qu’ils occupent par rapport à l’espace
maritime est en partie liée à l’interdiction faite aux femmes de s’en approcher, ce qui aboutit à
des perspectives contrastes sur celui-ci. Ce faisant, le poisson est présenté selon deux approches
distinctes : les hommes s’occupent de l’animal vivant, tandis que les femmes n’ont affaire qu’à
l’animal mort, c’est-à-dire, le poisson comme chair. Partant d’une sensibilité méthodique aux
questions des rapports sociaux hommes-femmes, nous mettrons également la lumière sur la
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question de cet « interdit », en essayons de comprendre les interactions et les dynamiques
sociétales régissant ce mode de représentation sexué de l’espace maritime.
Imraguen, n’est pas un nom de pays, ni de langue, ni de tribu. Définir l’identité Imraguen
c’est avant tout reconnaitre qu’il s’agit d’une entité faite d’une somme d’êtres humains qui ont
suffisamment de points commun dans leurs modes de vie, leurs histoires, leurs besoins et
intérêts, leurs conditions d’existence pour qu’en émane une logique de groupe et un sentiment
d’appartenance. L’identité est aussi faite de l’image d’un « soi » qui se construit peu à peu sous
le regard de l’autrui.
Dans notre recherche, nous mettant un focus particulier sur la dichotomie dialectique entre
monde sec et monde humide, entre terre et mer. Deux terrains topographiquement distincts et
dont les représentations socioculturelles ont souvent construit une barrière culturelle séparant les
deux aires. Nous voulons tracer les liens existant entre certains groupes marocains (à l’image des
Imraguen) et le milieu halieutique à travers l’identification des modes d’appropriation et
d’investissement de l’espace maritime (savoir-faire, savoir-être...), et les aspects patrimoniaux
qu’ils laissent voir, et qui font appel à l’obligation de réfléchir des modalités de sauvegarde et
de conservation d’un héritage humain.
Questionnements globaux
Comment l’espace maritime se transforme d’un espace dit sauvage à un espace culturelle,
investi par les Hommes
Au cœur d’une évolution remarquable du secteur de la pêche dans les localités sud,
comment s’opère le changement des anciennes perceptions attribuées aux groupes des
pêcheurs et à l’activité de pêche en général.
Quelles représentations socioculturellesde la mer,de l’activité de pêche et du poisson?
Dans quelle mesure pouvons-nous projeter les schèmes cognitifs et les archétypes déjà établi
pour percevoir le monde terrien pour comprendre et créer des logiques du monde marin ?
Quels savoirs écologiques et pratiques environnementales traditionnelles, recèlent les
communautés maritimes ?
Comment et au-delà de tout composant patrimonial matériel ou immatériel maritime,
valoriser ces auteurs et autrices, qui renvoient à une richesse culturelle humaine même si
souvent fondée sur un mode d’être communautaire mais qui a toujours su être ouvert à
d’autres écologies culturelles, notamment continentales?
9
Quels autres gisement et portées du patrimoine maritime « somnolent » et sont en attente
d’être déterrés et faire l’objet et de documentation et d’approfondissement analytique?
Quelles matière discursive, anthropologique, pour une valorisation et une sauvegarder
pertinentes et pérennes du la patrimoine maritime immatériel du sud du Maroc et des autres
espaces maritimes tout autant importants?
Comment préserver des savoir-faire et des savoir-être locaux qui s’harmonisent avec les
écosystèmes, et leur permettre de se recréer et perpétuer et comment inclure cette ressource
culturelle patrimoniale dans les processus du développement humain durable?
Hypothèses
Nous soumettons à notre travail d’analyse et à notre terrain les hypothèses suivantes,
susceptibles de confirmation ou d’infirmation, voire de remodelage, selon l’avancement du
terrain ethnographique.
Bibliographie :
H. Artaud, « Mer partagée, part maudite. La fabrique rituelle d’un horizon maritime : mer et
sacré chez les pêcheurs Imrâgen (Mauritanie) », in. Revue des mondes musulmans et de la
Méditerranée [En ligne], 130 | février 2012, mis en ligne le 21 février 2012, consulté le 31
juillet 2019
A. Amara, « La mer et les milieux mystiques d’après la production hagiographique du Maghreb
occidental (xiie-xve siècle) », in. Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En
ligne], 130 février 2012, mis en ligne le 21 février 2012, consulté le 17 août 2019.
10
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508
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D. Gascuel, « L'approche écosystémique des pêches, une condition pour l'exploitation durable
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A. Geistdoerfer « L'anthropologie maritime : un domaine en évolution, hors cadre traditionnel
de l´anthropologie sociale », in. Cuadernos de Antropología-Etnografía 29, 2007, pp. 23-38.
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11
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12
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