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Chapitre 5 : Un modèle séquentiel de la traduction

« Traduire, c’est comprendre pour faire comprendre »


Christine Durieux

Le traducteur fait souvent face à des textes de différents domaines qu’il ne connait pas ou qu’il connait
très peu mais il effectue des recherches et essaye de comprendre pour pouvoir traduire.

Un modèle séquentiel de la traduction (Gile 2005)

Unité de traduction : en phase de compréhension, ça peut se réduire à un mot ou à un terme ou une


phrase complète. Tandis qu’en phase de reformulation, les unités de traduction sont généralement plus
larges, phrase complète qu’on essaye de reformuler.

Losange : c’est un test avec des décisions.


Grand rectangle à gauche : ce sont toutes les connaissances que le traducteur possède depuis sa
naissance et les connaissances qu’il va acquérir à mesure qu’il lit le texte, souvent elles ne sont pas
suffisantes c’est pourquoi on a besoin des connaissances Adhoc c’est tout ce qui est recherches, c’est
pour compléter notre base de connaissances linguistiques et extra linguistiques.

1. La compréhension du texte original (1 à 4)

La phase de compréhension débute par la lecture. On lit cette unité de traduction. Une fois fait, on
tente d’élaborer une hypothèse de sens (qu’est-ce que ça veut dire ?). Pourquoi il est impossible au
traducteur d’émettre une hypothèse ? Car il n’a pas assez de connaissances dont il va consulter un
dictionnaire, des documents, des experts pour acquérir les connaissances Adhoc. Une fois qu’il a ses
ressources, il pourra émettre une hypothèse de sens.

Test de plausibilité : est-ce mon hypothèse de traduction est-elle cohérente par rapport à mon unité de
traduction ? Est-ce cohérent par rapport au monde qui m’entoure (est-il réaliste/ logique de dire que
Marseille est la capitale de la France ? NON) SI L’UNE DE SES DEUX QUESTIONS a comme
réponse NON, on revient en arrière et on refait une hypothèse de sens. C’est qu’à partir du moment où
on a deux réponses positives qu’on passe à l’énoncé.

2. L’optimisation de la reformulation (5 à 7)

Énoncé: le traducteur rédige la traduction dans la langue cible de même à l’aide de ses connaissances.
S’il n’en a pas assez, il va acquérir de connaissances Adhoc. Une fois rédigé, il se demande alors si cet
énoncé est acceptable dans la langue cible (indépendamment du texte source est-ce que ce que j’écris
est clair ? Y a-t-il des fautes d’orthographes ? De syntaxe ? Est-ce que mon énoncé est fidèle au niveau
informationnel (en trad. Littéraire on évaluera la fidélité stylistique). Si l’une des deux réponses à ses
questions est négative, on revient en arrière une fois que c’est valide pour les deux, on passe à l’unité
de traduction suivante.

Fidélité : éviter les erreurs de sens


Si c’est dans la phase de compréhension qu’il y a des erreurs c’est que le traducteur ne comprend pas
la langue.

A l’examen, on aura ce schéma sans les questions et les numéros. Elle nous demandera d’expliquer
soit la phase de compréhension soit la phase de reformulation (si en janvier il n’y a pas la phase de
compréhension alors en août on aura la phase de reformulation). On aura 10-15 questions sur tous les
chapitres du cours + quelque questions ouvertes du type ‘expliquez ceci’.

La compréhension du texte original

1) Facteurs de difficulté dans la compréhension en traduction

Question d’examen : Citez trois facteurs de difficultés et expliquez-les

o Des connaissances extralinguistiques insuffisantes : situation d’incompétences, déficit


informationnel. C’est pour ça que le traducteur doit effectuer des recherches pour combler ce
déficit comme il ne maitrise pas le sujet, c’est un texte très spécialisé donc on ne comprend
pas.

o Une maîtrise insuffisante de la langue de départ : ne maitrise pas la langue, une langue a
plusieurs différences lexicales et syntaxiques (anglais british et anglais USA). La langue est
tellement vaste que pour des raisons géographique ou d’âge, on ne comprend pas et donc on
ne peut pas traduire (aussi parce qu’on ne traduit pas souvent la langue

o La mauvaise qualité du texte de départ : sur le marché de traduction, 80% des textes sont
mal rédigé
o erreurs de contenu : erreur de terminologie : l’auteur a confondu deux
capitales, mètre par kilomètre

o mauvaise qualité linguistique : l’auteur a mis qu’il ou elle s’est


marié.e alors qu’il ou elle ne l’était pas
o Les fluctuations d’attention chez le traducteur : mauvais rédacteur (rédacteur technique
sont formés à la rédaction)

o Mauvaises conditions de travail et manque de conscience professionnelle : environnement


brouillant ça a un effet sur la qualité linguistique, puis y a des traducteurs qui s’en moquent et
traduisent des mots par des mots

On est évalué sur le texte qu’on traduit et non sur le texte source. On sait repérer les erreurs
linguistiques mais les erreurs de contenu c’est compliqué on ne les trouve pas toujours. Quand un texte
est très mal rédigé, on peut même le refuser. En général, quand il y a des erreurs, ne pas se plaindre
plutôt corriger pour le client, pour l’auteur et ne jamais justifier sa traduction par la mauvaise qualité
du texte

2) La prévention des erreurs de compréhension dans la traduction

¡ Les connaissances : La clé pour le traducteur > L’acquisition des connaissances et combler le
déficit informationnel

¡ Le test de plausibilité : si mon hypothèse n’est pas plausible c’est que c’est moi qui me
trompe

(le traducteur doute toujours contrairement à l’interprète qui lui est toujours sûr)

L’optimisation de la reformulation (Gile 2005)

¡ Reformulation, recherche d’information ad hoc et spécialisation


¡ Reformulation et valeur ajoutée de la traduction
¡ Reformulation et direction de la traduction : Les gros bureaux de traduction garantissent que
toutes les traductions sont faites par des natifs ça permet au bureau de traduction d’éviter la
concurrence.

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