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Les priorités d’action et les axes d’amélioration

1) Les axes d’amélioration des biens :


L’amélioration des biens d’équipement est un ensemble des mesures techniques, administratives et
de gestion, destinées à améliorer la sûreté de fonctionnement d'un bien sans changer sa fonction
requise (norme NF EN 13306). On apporte donc des modifications à la conception d’origine dans le
but d’augmenter la durée de vie des composants, de les standardiser, de réduire la consommation
d’énergie, d’améliorer la maintenabilité, etc. La maintenance améliorative est un état d’esprit
nécessitant un pouvoir d’observation critique et une attitude créative. Un projet d’amélioration passe
obligatoirement par une étude économique sérieuse : l’amélioration doit être rentable.
Pour améliorer les biens d’équipement il faut effectuer ces taches :
- Analyser la disponibilité des biens.
- Analyser les coûts liés à la maintenance.
- Analyser l’activité de la maintenance à l’aide d’indicateurs.
- Analyser la sécurité dans le cadre des actions de maintenance.
- Définir les points clés et les priorités d’action.
1-1) La disponibilité des biens :
La disponibilité est définie comme I’ « aptitude d'un dispositif, sous les aspects combinés de sa
fiabilité, de sa maintenabilité et de la logistique de maintenance, à remplir ou à être en état de remplir
une fonction à un instant donné ou dans un intervalle de temps donné »

1-2) Les coûts liés à la maintenance :


Les coûts de maintenance représentent l'ensemble des dépenses engagées pour maintenir en état
de fonctionnement un système complexe. Bien souvent ils sont associés à des exigences de
fonctionnement en termes de sécurité, de fiabilité ou encore de disponibilité.
Les coûts de maintenance représentent un poste de dépenses important et bien visible. Le fait que la
maintenance, bien que génératrice de dépenses, soit en même temps un gisement de productivité
devient de plus en plus un fait établi, mais moins visible.
1-3) L’activité de la maintenance :
La maintenance regroupe ainsi les actions de dépannage et de réparation, de réglage, de révision,
de contrôle et de vérification des équipements matériels
1-4) La sécurité en maintenance :
La maintenance vise à maintenir ou à rétablir un bien dans un état spécifié, et cela concerne
également la sécurité nécessaire au bon fonctionnement de la machine. La maintenance ne sert
donc pas uniquement à assurer le bon fonctionnement du bien, mais également à garantir la sécurité
des intervenants
1-5) les points clés et les priorités d’action.
La maintenance améliorative est moins connue et souvent considérée comme une « activité
connexe ». Elle désigne un ensemble de mesures techniques, administrative et de gestion visant
à améliorer la sûreté de fonctionnement d’un bien en modifiant la conception d’origine mais sans
changer sa fonction requise. Les objectifs de la maintenance améliorative peuvent être de réduire
la consommation d’énergie, d’augmenter la durée de vie des composants, d’améliorer

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la maintenabilité, d’augmenter les performances de production, etc. Les interventions de
maintenance améliorative prennent la forme d’actions de rénovation, de reconstruction ou de
modernisation.
Exercice 01 :
Comment analyser la sécurité dans le cadre des actions de maintenance ?
Correction de l’exercice 01 :
Il y’a plusieurs méthodes qui nous permet d’analyser la sécurité dans le cadre des actions de
maintenance, on cite :
Méthode “What if”
La méthode “What-if” est en fait un brainstorming effectué par un groupe d’experts. On pose des
questions sur un certain nombre de situations ou d’événements possibles et on examine ce qui peut
se passer si la situation ou l’événement en question devait se produire
Méthode “Ishikawa”
’Ishikawa’ ou la méthode de l’arête de poisson peut être décrite comme une méthode visant à
ordonner des suggestions émises lors d’un brainstorming.
La première étape consiste en une formulation du risque. On détermine ensuite quels facteurs sont
associés et pour chaque facteur, on recherche la façon dont il peut influencer directement ou
indirectement le risque.
Méthode de l’analyse des tâches
L’analyse des tâches vise des opérateurs ou un groupe de personnes devant effectuer une tâche
déterminée. Cette tâche est subdivisée en sous-tâches. Lorsque la tâche est ainsi divisée en étapes,
on peut examiner quels risques peuvent survenir lors des différentes étapes et ce qui peut être fait
pour les éliminer ou les réduire. Il va de soi qu’on appliquera ici la hiérarchie de la prévention: on
examinera en premier lieu si le risque ne peut pas être éliminé par des mesures matérielles.
2) Les indicateurs de maintenance :

Un indicateur de maintenance est primordial pour toute entreprise équipée de biens dont le bon
fonctionnement impacte l’activité et les résultats.
On peut répertorier les indicateurs de maintenance en deux grandes familles :
●Les indicateurs clés de performance (ou KPI maintenance), parmi eux:
 La disponibilité des équipements.
 Leur fiabilité.
 Leur rendement.
 Leur efficience.
 Le temps moyen entre les pannes.
 L’efficience du service maintenance, etc.
●Les indicateurs de résultat, relatifs notamment au respect du budget de maintenance et à la gestion
des stocks
a-)Le calcul de la fiabilité avec la MTBF :
La MTBF est l’un des indicateurs permettant d’appréhender la fiabilité d’un équipement, avec le taux
de défaillance, ou taux de panne. La MTBF est la moyenne des temps de bon fonctionnement entre
deux défaillances (ou Main Time Between Failure) et se calcule ainsi :
▷ temps de fonctionnement total sur une période donnée/nombre de défaillances ou pannes
Le calcul du taux de réparation avec la MTTR

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La MTTR est la moyenne des temps techniques de réparation (Main Time To Repair) et se calcule
ainsi : ▷ la somme des temps de réparation/nombre de réparations
c) Le calcul de la disponibilité des équipements
La disponibilité dépend à la fois de :
 La fiabilité (MTBF).
 La maintenabilité (MTTR).
 La logistique de maintenance (organisation, procédures d’entretien et de réparation,
ressources humaines, gestion des stocks des composants et pièces de rechange, etc.).
Voici le calcul du taux de disponibilité sur une période T :
▷ temps d’utilisation et d’attente/(temps d’utilisation et d’attente + temps de maintenance)
Exercice 02 :
Comment calculer le taux de rendement synthétique? Citez un exemple.
Correction de l’exercice 02:
Le taux de rendement synthétique obtenu grâce à ce calcul :
▷ Taux de fonctionnement X taux de performance X taux de qualité
Sachant que :
 Le taux de fonctionnement = temps brut de fonctionnement/temps théorique de
fonctionnement.
 Le taux de performance = temps net de fonctionnement/temps brut de fonctionnement.
 Le taux de qualité = temps utile (de production optimale) /temps net de fonctionnement.
Exemple de calcul de TRS :
Si temps théorique = 10 h, temps brut = 8 h, temps net = 7 h, temps utile = 5 h 30
▷ Taux de fonctionnement = 8/10 = 0,8 (80 %)
▷ Taux de performance = 7/8 = 0,875 (87,5 %)
▷ Taux de qualité ou TRE = 5,5/7 = 0,785 (78,5 %)
▷ TRS = 0,8 X 0,875 X 0,785 = 0,549 (54,9 %)
3) Les moyens de réalisation :
3-1) Les données technico économiques de l’entreprise :

L’étude de la faisabilité de projet de création l’amélioration est très importante. Elle consiste à vérifier
que le projet soit techniquement réalisable et économiquement viable. La faisabilité
d’un projet implique de s’interroger sur un certain nombre de points déterminants :
 Pouvez-vous légalement vous lancer dans votre activité ?
 Avez-vous les ressources financières pour concrétiser votre projet ?
 Disposez-vous de tous les moyens nécessaires au lancement de votre activité ?
 Votre projet est-il viable d’un point de vue économique ?
L'étude de faisabilité d'un projet consiste à vérifier sa viabilité ainsi que les conséquences
organisationnelles et économiques qu'il peut induire. Utile à l'élaboration d'un business plan, elle
permet de présumer de la faisabilité d'un projet et de sa rentabilité.
Pour mettre toutes les chances de son côté et réussir un projet, il est préférable d'en étudier la
viabilité en amont. Procéder à une étude de faisabilité offre ainsi de nombreux avantages puisqu'elle
permet de :
- Prendre en compte tous les aspects d'un projet (besoins, budget, compétences, problématiques…).
- Identifier les freins à la bonne réalisation du projet.
- Définir les objectifs à atteindre.
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- Imaginer plusieurs scénarios menant à la réussite de son projet, ainsi qu'un plan d'urgence à mettre
en œuvre en cas de problème.
Grâce à l'étude de faisabilité, le pourcentage de chances de prendre les bonnes décisions pour
aboutir au succès de son projet est bien plus important.

3-2) La GMAO :
Après études et analyse, il ressort qu’il est primordial d’introduire l’outil informatique le plus vite
possible dans la maintenance au niveau des entreprises
Les bénéfices attendus de la mise en place d’une GMAO sont potentiellement important on peut citer
entre outre une :
‐ Meilleur gestion et réduction des coûts
‐ Amélioration de la fiabilité et de la disponibilité des équipements
‐ Optimisation et amélioration du retour d’expérience notamment à l’historique des travaux de
maintenance.
‐ Amélioration de la planification des interventions
‐ Amélioration de la gestion des stocks
‐ Aide à la décision grâce à la fourniture d’indicateur plus objectif notamment les décisions de
renouvellement de matériel.
3-3) Les tableurs :
Un tableur (ou chiffrier électronique) est un logiciel permettant de manipuler des données
numériques et d'effectuer automatiquement des calculs sur des nombres stockés dans un tableau. Il
est ainsi possible d'automatiser des calculs complexes mettant en jeu un grand nombre de
paramètres en créant des tableaux appelés feuilles de calcul.
De plus les tableurs permettent également de créer facilement des représentations graphiques à
partir des données saisies :
 Histogrammes
 Courbes
 Diagrammes à secteurs
 ...
Ainsi le tableur est un outil pouvant servir aussi bien pour des activités de secrétariat afin de saisir et
d'organiser de nombreuses données, mais aussi à un niveau stratégique et décisionnel en
permettant de créer des représentations graphiques synthétisant les informations.
Il existe de nombreux tableurs développés par les grands éditeurs. Les principaux tableurs sont :
 Microsoft Excel, de la suite bureautique Microsoft Office
 Sun StarOffice Calc, de la suite StarOffice
 OpenCalc, de la suite OpenOffice
 IBM/Lotus 1-2-3 de la suite SmartSuite
 Corel Quattro Pro de la suite WordPerfect
 KSpread de la suite libre KOffice sous Linux

Exercice 03 :
Citez autres conditions d’utilisation.
Correction de l’exercice 03:

Autre moyens : - Les historiques des biens.

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Liaisons
- Le service exploitation.
- Le service Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (QHSE).
- Les fournisseurs.
- Le constructeur du bien.
Références et ressources
- La politique maintenance du constructeur, de l’exploitant et de la société de maintenance.
- Les dossiers techniques des biens.
- Les normes en vigueur.
Exercice 04 :
Résumez le procédé de proposer ou définir les axes d’amélioration.
Correction de l’exercice 04:
Proposer ou définir des axes d’amélioration
Description de la tâche
 Analyser la disponibilité des biens.
 Analyser les coûts liés à la maintenance.
 Analyser l’activité de la maintenance à l’aide d’indicateurs.
 Analyser la sécurité dans le cadre des actions de maintenance.
 Définir les points clés et les priorités d’action.

Situation de début
 Les biens sont en fonctionnement sur une période significative.
 Le technicien connaît l’environnement de travail et il est apte à apporter un regard
critique sur les pratiques de maintenance exercées.

Conditions de réalisation
 Moyens
- Les historiques des biens.
- Les données technico-économiques de l’entreprise.
- Des outils d’investigation et de gestion : GMAO, tableurs, etc.

 Liaisons
- Le service exploitation.
- Le service Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (QHSE).
- Les fournisseurs.
- Le constructeur du bien.

 Références et ressources
- La politique maintenance du constructeur, de l’exploitant et de la société de
maintenance.
- Les dossiers techniques des biens.
- Les normes en vigueur.

Résultats attendus
 Des priorités d’action et des axes d’amélioration sont clairement identifiés et justifiés.

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