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IST D
2019
Semaine 1 & 2
Devoir à rendre : Est-ce que la maintenance est nécessaire pour le parcours MEO ?
Décrire la place de la maintenance dans votre société de travail.
Ordonnancement
L'ordonnancement représente la fonction "chef d'orchestre". Dans un service
maintenance caractérisé par l'extrême variété des tâches en nature, en durée, en urgence et en
criticité, l'absence de chef d'orchestre débouche vite sur la cacophonie quel que soit le brio des
solistes.
Réalisation
La réalisation consiste à mettre en œuvre les moyens définis dans le dossier de
préparation dans les règles de l'art, pour atteindre les résultats attendus dans les délais
préconisés par l'ordonnancement.
Gestion
La fonction gestion du service maintenance devra être capable d'assurer la gestion des
équipements, la gestion des interventions, la gestion des stocks, la gestion des ressources
humaines, et la gestion du budget.
Le tableau suivant présente la relation et la communication du service maintenance pour la
procédure d’intervention corrective.
Acronymes :
DT : demande de travail,
Avec
1- Défaillance
2- Prise en charge de la maintenance
3- Début phases active
4- Remise en service
5- Fin de la prise en charge
1-9.2 Echelons
On définit trois échelons de maintenance qui indique l’endroit ou les interventions de
maintenance sont effectuées :
- Sur site, intervention directement réalisé sur le matériel
- En atelier
- Chez le constructeur ou une société spécialisée
1-9.3 Niveaux
La maintenance et l’exploitation d’un bien s’exercent à travers de nombreuses opérations,
parfois répétitives, parfois occasionnelles, communément définies jusqu’alors en cinq niveaux
de maintenance.
Niveau 1
Définition : Actions simples nécessaires à l’exploitation et réalisées sur des éléments
facilement accessibles en toute sécurité à l’aide d’équipements de soutien intégrés au bien.
Intervenant : L’utilisateur du bien
Niveau 2
Remarque
- Le quotient obtenu pour tout équipement décroit dans les premiers années, passe par
un minimum pour recroitre ensuite en raison de l’augmentation progressive des
dépenses de maintenance et de la diminution de la valeur résiduelle de l’équipement.
- Actualisation des coûts : L’actualisation de coût est fondée sur le principe suivant :
𝑛1 𝑛2
1 𝐶𝑜û𝑡 𝑑 ′ 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 1 + 𝑎 𝑥
𝐶𝑜û𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 1 + 𝑏 𝑥
𝐶𝑀𝐹𝑛 = +
𝑁𝑛 1+𝑒 𝑥 1+𝑒 𝑥
𝑥=1 𝑥=1
𝑅𝑉𝑛
+ 𝑃𝐴 − 𝑛
1+𝑒
Avec
- Nn : volume total de service rendu au bout de « n » années,
Chapitre 2 : DEFAILLANCES
2-1 Définitions
La défaillance selon la norme NF X 60 – 011 : « altération ou cessation d’un bien à
accomplir sa fonction requise ».
Synonymes usuels non normalisés : « failure » (anglais), dysfonctionnement,
dommages, dégâts, anomalies, avaries, incidents, défauts, pannes, détériorations.
Une défaillance peut être :
- Partielle : s’il y a altération d’aptitude du bien à accomplir sa fonction requise.
- Complète : s’il y a cessation d’aptitude du bien à accomplir sa fonction requise.
- Intermittente : si le bien retrouve son aptitude au bout d’un temps limité sans
avoir subi d’action corrective externe.
Exemple d’application
Exemple 1
Un compresseur industriel a fonctionné pendant 8000 heures en service continu avec 5
pannes dont les durées respectives sont 7 ; 22 ; 8,5 ; 3,5 ; 9 heures
MTBF= 1590 heures et λ= 6,289 10-4
Exemple 2
8 composants identiques testés sur une durée de 550 heures dans les mêmes
conditions. Panne pour les composants 1=65h ; 2=115h ; 3=135h ; 4= 340 h ; 5=535h ;
λ= 0,00176
Machines Nb de défaillances/an
1 176
2 29
3 154
4 32
5 9
6 3
7 4
8 6
9 8
10 31
On demande de traduire ces chiffres en un graphe de Pareto.
- Le diagnostic et expertise
- Diagramme Cause –Effets
- Arbre de défaillances
2-3.2.1 Le diagnostic et expertise
Le diagnostic est « l’identification de la cause probable de défaillance à l’aide d’un
raisonnement logique fondé sur un ensemble d’informations provenant d’une inspection,
d’un contrôle ou d’un test ». La norme NF EN 13306 va plus loin, puisqu’elle
indique que le diagnostic d’une panne est « l’ensemble des actions menées pour la détection
de la panne, sa localisation et l'identification de la cause ». On va donc jusqu’à l’expertise
de la défaillance. La méthode nécessite un grand nombre d’information auprès des utilisateurs
(détection, manifestation, symptômes) et dans les documents techniques.
Les symptômes peuvent être observés sans démontage, par les utilisateurs de l’équipement ou
par le maintenancier mais en utilisant la méthode VTOAG. Le VTOAG est l’utilisation
naturelle des cinq sens de l’individu. Il ne faut jamais les négliger, car ils sont capables de
contribuer à l’établissement d’un diagnostic.
- La vue (V) :
o Détection de fissures, fuites, déconnections,
o Détection de dégradations mécaniques.
- Le toucher (T) :
o Sensation de chaleur, de vibration,
o Estimation d’un état de surface.
- L’odorat (O) :
o Détection de la présence de produits particuliers,
o «Odeur de brûlé», embrayage chaud,...
- L’auditif (A) :
o Détection de bruits caractéristiques (frottements, sifflements).
- Le goût (G) :
o Identification d’un produit (fuite).
Les symptômes peuvent aussi s’observer après démontage : mesures, observations de rupture,
d’état de surface, contrôles non destructifs, etc.
Expérience
Savoir-faire
Le diagnostic est construit comme une enquête policière : le maintenancier part des
informations et symptômes, et à partir de son expérience, il formule des hypothèses affectées
d’un niveau de probabilité plus ou moins important, teste ces hypothèses afin de se construire
une certitude. Il dispose pour cela d’outils de diagnostic. Les plus utilisés sont :
Qu'il s'agisse d'analyser une défaillance, d'organiser un poste de travail, la logistique des flux,
la conduite d'une réunion, une procédure administrative, … l'emploi rigoureux de cette
démarche contribue incontournablement à mettre en œuvre les conditions optimales de
performance. Simplicité et rigueur sont des conditions essentielles à la réussite.
1- Quoi ? Pourquoi ?
2- Qui ? Pourquoi ?
Les"5 pourquoi" postulent que la répétition de la question permet l'analyse exhaustive d'une
situation jusqu'à conduire aux meilleurs choix de solutions. La question est reposée jusqu'à ce
que la réponse ne permette plus de relancer la recherche des causes.
2-3.2.6 Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité (AMDEC)
- Définition
L'AMDEC est une procédure d'analyse des modes de défaillance et de leurs effets. C’est
une méthode d’analyse préventive de fonctionnement des produits et des équipements.
On distingue 2 types d'AMDEC :
AMDEC de conception : Analyse prévisionnelle des défaillances
→ Amélioration de la conception
→ Définition de la maintenance
AMDEC de maintenance : Analyse des défaillances observées →
→ Amélioration de la maintenance
→ Modification ponctuelle de la conception
- Méthodologie d’une méthode AMDEC
1- Constitution d'un groupe de travail
2- Décomposition fonctionnelle du système
3- Evaluation des défaillances potentielles
4- Détermination des modes de défaillance, de leurs effets et de leurs causes
5- Evaluation et notation de chaque cause de défaillance
D : probabilité de non détection de la cause de la défaillance
O : probabilité d'apparition ou d'occurrence de la cause de la défaillance
G : gravité de la défaillance
6- Calcul de criticité et hiérarchisation
L'indice de criticité C est obtenu par : C = D × O × G.
7- Déduction des actions correctives à mener
Application sur l’AMDEC
Choisir un exemple pour appliquer la méthode AMDEC
Semaine 5 : Evaluation
Les 5% de correctif dit résiduel sont inévitables. La charge globale de travail décroît
quand la part d’heures consacrées au préventif augmente.
3-4.2 Aspect économique