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Nota :
Coût optimal qui conditionne l’ensemble des opérations dans un souci d’efficacité.
1. Disponibilité : Assurer que les équipements sont opérationnels quand ils sont
nécessaires, minimisant ainsi les temps d'arrêt non planifiés.
L’entretien général des bâtiments administratifs ou industriels, des espaces verts, des
véhicules…
Acronymes utilisés :
DT : demande de travail
OT : ordre de travail
BT : bon de travail
DA : demande d’approvisionnement
En effet, lorsqu’une machine tombe en panne, le service production émet une demande
de travail à l’ordonnancement du service maintenance.
Après avoir localisé et déterminé l’ (ou les) organe(s) défaillant(s), le bureau des
méthodes lance un bon de travail pour l’ordonnancement et transmit le dossier de
préparation au technicien de maintenance qui va exécuter la réparation.
Après avoir terminé l’exécution des réparations, le technicien doit transmettre le rapport
de l’intervention au bureau des méthodes pour le classer dans l’historique.
e. Le technicien de maintenance
a. Etude et méthodes
Il s’agit d’optimiser les tâches en fonction des critères retenus dans le cadre de la
politique de maintenance définie par l’entreprise.
* Etudes techniques :
* Préparation et ordonnancement :
Pour remplir cette fonction, les techniciens des études et des méthodes disposent : des
dossiers techniques fournissant toutes les caractéristiques des matériels, des fiches d’historiques
résumant les opérations déjà effectuées, de la documentation constructeurs et fournisseurs, des
banques de données informatiques.
L’aspect pluri technique de cette fonction nécessite une grande expérience sur le
matériel et une connaissance approfondie des différentes technologies. Le technicien devra agir
avec beaucoup de rigueur pour rendre son action efficace. Il sera aidé par les documents et les
procédures établis par la fonction « études et préparation ».
Indispensable à tout le service, cette fonction est la mémoire de l’activité sur laquelle
s’appuieront les études ultérieures en vue de définir une politique de maintenance. Elle est aussi
une source inestimable de renseignement pour la fonction « études et méthodes ».
Les principales tâches sont : élaboration et tenue des inventaires, constitution des
dossiers techniques, des historiques, des dossiers économiques, constitution d’une
documentation générale, technique et réglementaire, constitution d’une documentation
fournisseur.
Risques Technologiques
Risques Humains
Risques Environnementaux
Risques Économiques
Description : Menaces pour la stabilité financière d'une entreprise liées aux activités
industrielles.
Exemples : Perte de production due à des pannes, coûts de réparation élevés, pertes
financières en cas d'accidents.
Risques Sociaux
Risques Stratégiques
Risques Opérationnels
La prise en compte de cette typologie des risques industriels permet aux entreprises de
développer des stratégies de gestion proactive, intégrant des mesures de prévention, de
protection, et de réaction en cas d'incident. La gestion efficace des risques contribue à la sécurité
des travailleurs, à la protection de l'environnement, à la pérennité économique, et à la
préservation de la réputation de l'entreprise.
4. Sécurité : Prévenir les accidents et minimiser leurs conséquences sur les personnes,
l'environnement, et les biens.
Fiabilité (R) : Probabilité qu'un système fonctionne correctement pendant une période
définie sans défaillance. Calculée comme le complément de la probabilité de
défaillance.
Maintenabilité (M) : Facilité avec laquelle un système peut être maintenu ou réparé.
Inclut le temps de réparation et la qualité des procédures de maintenance.
Sécurité (S) : Ensemble de mesures visant à prévenir les accidents, à minimiser les
risques, et à protéger les personnes et l'environnement.
La sécurité des travailleurs est une priorité majeure dans tout environnement industriel
:
Les coûts liés aux pannes et aux accidents peuvent être considérables, tant en termes
financiers qu'en termes de réputation de l'entreprise :
Coûts de Réparation d'Urgence : Les pannes non planifiées entraînent souvent des
coûts de réparation plus élevés en raison de l'urgence et de la nécessité de mobiliser des
ressources rapidement.
Perte de Production : Les temps d'arrêt non planifiés entraînent une perte de
production, affectant directement les revenus de l'entreprise.
Coûts Médicaux et Indemnités : Les accidents du travail peuvent entraîner des coûts
médicaux élevés, des indemnités pour les travailleurs blessés et des coûts associés à
d'éventuelles poursuites judiciaires.
Impact sur la Réputation : Les accidents et les pannes peuvent nuire à la réputation de
l'entreprise, entraînant une perte de confiance des clients, des partenaires commerciaux et du
public.
Fonction requise : elle désigne la fonction d’un produit dont l’accomplissement est
nécessaire pour la fourniture d’un service donné. Une fonction requise pourra être une
fonction seule ou un ensemble de fonctions. La notion du service pourra recouvrir une
mission, c’est à dire une succession de phases par lesquelles doit passer le produit sur
un intervalle du temps donné.
Dégradation : c’est l’état d’une entité présentant une perte de performances d’une des
fonctions assurées par celle-ci ou alors un sous-ensemble lui-même dégradé, voire
défaillant, sans conséquence fonctionnelle sur l’ensemble. On peut aussi parler de
dérive.
Triptype « faute-défaut-défaillance » : La défaillance est la conséquence d’un défaut,
dont la cause est une faute.
o La faute peut être physique (interne ou externe) ou due à l’utilisateur. C’est la
notion de 5M (Matières, Matériel, Milieu, Moyens et Main d’œuvre). Elle
entraîne une erreur.
o Le défaut, au départ il est latent, car on ne s’en aperçoit pas tout de suite. Il
devient par la suite effectif. Le défaut peut être : soudain (s’il était imprévisible),
catalectique (s’il est soudain et irréversible), progressif (s’il était prévisible et
éventuellement réversible), précoce (s’il se manifeste en début de vie de
l’équipement) et d’usure (s’il se manifeste en fin de vie de l’équipement).
Panne : désigne l’état d’un produit le rendant inapte à accomplir une fonction requise
dans des conditions données d’utilisation. Elle résulte toujours d’une défaillance.
L’utilisation d’un langage commun pour toutes les parties (conception, production,
prestataires des services, etc.)
La mise en place des systèmes informatisés de gestion de la maintenance.
Elle doit permettre d’éviter les défaillances du matériel en cours d’utilisation. L’analyse
des coûts doit mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances qu’elle permet d’éviter.
Même si le temps est l’unité la plus répandue, d’autres unités peuvent être retenues telles
que : la quantité, la longueur et la masse des produits fabriqués, la distance parcourue, le nombre
de cycles effectués, etc.
Le comportement du matériel.
Les modes de dégradation.
Le temps moyen de bon fonctionnement entre 2 avaries.
Tout le matériel est concerné ; cette maintenance préventive conditionnelle se fait par
des mesures pertinentes sur le matériel en fonctionnement.
Les actions de maintenance corrective étant très diverses, il est toujours difficile de
prévoir la durée d’intervention :
Elle peut être faible (de quelques secondes pour réarmer un disjoncteur ou
changer un fusible à quelques minutes pour changer un joint qui fuit).
Elle peut être très importante (de 0,5 à plusieurs heures) dans le cas du
changement de
plusieurs organes simultanément (moteur noyé par une inondation).
Elle peut être majeure en cas de mort d’homme (plusieurs jours si enquête de
police).
Rénovation :
Reconstruction :
qui peut être plus longue que celle du bien d’origine. La reconstruction impose le remplacement
de pièces vitales par des pièces d’origine ou des pièces neuves équivalentes. La reconstruction
peut être assortie d’une modernisation ou de modifications. Les modifications peuvent apporter
un plus en terme de disponibilité (redondance), d’efficacité, de sécurité, etc…. Attention
toutefois à une forme particulière de reconstruction : c’est la « cannibalisation » qui consiste
à récupérer, sur le matériel mis au rebut (casse), des éléments en bon état, de durée de vie
espérée inconnue, et de les utiliser en rechanges ou en pièces de rénovation. Est-ce une bonne
solution ?...
Modernisation :
Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d'éléments accessibles sans aucun
démontage ou ouverture de l'équipement, ou échanges d'éléments consommables accessibles
en toute sécurité, tels que voyants ou certains fusibles, etc….
Ce type d'intervention peut être effectué par l'exploitant du bien, sur place, sans outillage
et à l'aide des instructions d'utilisation. Le stock des pièces consommables nécessaires est très
faible.
2iéme niveau
Dépannage par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations mineures
de maintenance préventive, telles que graissage ou contrôle de bon fonctionnement.
3iéme niveau
Ce type d'intervention peut être effectué par un technicien spécialisé, sur place ou dans
le local de maintenance, à l'aide de l'outillage prévu dans les instructions de maintenance ainsi
que des appareils de mesure et de réglage, et éventuellement des bancs d'essais et de contrôle
des équipements et en utilisant l'ensemble de la documentation nécessaire à la maintenance du
bien ainsi que les pièces approvisionnées par le magasin.
4iéme niveau
5iéme niveau
Par définition, ce type de travaux est donc effectué par le constructeur, ou par le
reconstructeur, avec des moyens définis par le constructeur et donc proches de la fabrication.
La GMAO utilise des outils informatiques pour automatiser et faciliter la gestion des
processus de maintenance. Elle englobe généralement les éléments suivants:
1. Gestion des Actifs : La GMAO permet de gérer une base de données complète des
actifs de l'entreprise, qu'il s'agisse d'équipements, de machines, de véhicules ou d'autres
actifs nécessitant une maintenance.
4. Gestion des Stocks : Elle contribue à la gestion des stocks de pièces de rechange
nécessaires pour les activités de maintenance, évitant ainsi les retards liés à des
approvisionnements inadéquats.
7. Suivi de la Conformité et des Normes : Elle peut aider à assurer que les activités de
maintenance sont conformes aux normes réglementaires et aux meilleures pratiques de
l'industrie.
L'objectif global de la GMAO est d'améliorer la fiabilité des actifs, de minimiser les
temps d'arrêt, d'optimiser les coûts de maintenance, et de prolonger la durée de vie des
équipements. Elle est largement utilisée dans divers secteurs tels que l'industrie manufacturière,
les services publics, la santé, les transports, etc.
Illustration : Une machine fonctionne pendant 800 heures sur une période totale de
800
1000 heures. Le taux de disponibilité est (1000) × 100 = 80%.
Illustration : Une machine fonctionne sans interruption pendant 10 000 heures et subit
10000
trois pannes. Le MTBF est = 3333 heures.
3
Définition : Indique le temps moyen nécessaire pour réparer un équipement après une
panne.
𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑’𝐴𝑟𝑟ê𝑡 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙
Méthode : 𝑀𝑇𝑇𝑅 = 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑃𝑎𝑛𝑛𝑒𝑠
Illustration : Si le temps total d'arrêt d'une machine est de 15 heures pour trois pannes,
le MTTR est 15/3 = 5 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠.
Méthode :
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑃𝑎𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑅é𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒𝑠 𝑑è𝑠 𝑙𝑎 𝑃𝑟𝑒𝑚𝑖è𝑟𝑒 𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑃𝑟𝑒𝑚𝑖è𝑟𝑒 𝑅é𝑢𝑠𝑠𝑖𝑡𝑒 = 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑃𝑎𝑛𝑛𝑒𝑠
× 100
Illustration : Si 70 pannes sont résolues dès la première intervention sur un total de 100
70
pannes, le taux de première réussite est 100 × 100 = 70%.
Définition : Évalue le nombre de tâches réalisées par les équipes de maintenance sur
une période donnée.
Méthode :
Définition : Évalue le coût total associé à la gestion des stocks de pièces de rechange.
Méthode :
𝐶𝑜û𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑃𝑖è𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑅𝑒𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 = 𝐶𝑜û𝑡 𝑑’𝐴𝑐ℎ𝑎𝑡 + 𝐶𝑜û𝑡 𝑑𝑒 𝑆𝑡𝑜𝑐𝑘𝑎𝑔𝑒 + 𝐶𝑜û𝑡 𝑑𝑒 𝑅é𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
Illustration : Si le coût d'achat des pièces est de 10 000 €, le coût de stockage est de 5
000 € et le coût de réapprovisionnement est de 5 000 €, le coût total des pièces de
rechange est 10,000 + 5,000 + 5,000 = 20,000 €.
Illustration : Si 100 pièces sont utilisées sur un stock total de 500 pièces, le taux de
100
rotation des stocks est 500 = 0.2 𝑜𝑢 20%.
Définition : Englobe des indicateurs tels que le nombre d'incidents liés à la maintenance
pour évaluer la sécurité des opérations.
Recueillir des données sur la nature de la défaillance, les symptômes observés, et tout
événement ou facteur préalable à la panne.
Définir clairement les symptômes de la défaillance. Cela peut inclure des bruits
inhabituels, des vibrations, des variations de température, etc.
3. Examen Visuel :
Effectuer une inspection visuelle de l'équipement pour repérer des signes évidents de
dommages, d'usure ou de tout élément anormal.
4. Historique de Maintenance :
5. Tests et Mesures :
Utiliser des instruments de mesure pour effectuer des tests sur les composants clés et
recueillir des données quantitatives.
6. Analyses Techniques :
Appliquer des techniques d'analyse plus avancées, telles que l'analyse des modes de
défaillance et de leurs effets (AMDE), l'analyse des arbres de défaillance (FTA) ou l'analyse de
la cause première.
8. Collaboration d'Experts :
9. Documentation :
Documenter toutes les observations, analyses, actions prises et résultats obtenus tout au
long du processus.
Si la défaillance est liée à une erreur humaine, assurer une formation pour éviter des
occurrences similaires à l'avenir.
Basé sur les résultats de l'analyse, mettre en œuvre des solutions correctives, qu'elles
soient temporaires ou permanentes.
L'analyse quantitative des défaillances est une approche basée sur des données et des
chiffres visant à évaluer de manière systématique la fréquence, la gravité et les conséquences
financières des défaillances d'équipements. Cela permet de prendre des décisions éclairées en
matière de maintenance, d'optimiser les ressources et de minimiser les impacts financiers. Voici
une présentation détaillée de l'analyse quantitative des défaillances, y compris la méthode et
des exemples illustratifs :
Recueillir des données sur les défaillances passées à partir de rapports de maintenance,
d'enregistrements d'incidents, et de systèmes de suivi.
Classer les défaillances en catégories telles que mécaniques, électriques, logicielles, etc.,
pour une analyse plus ciblée.
4. Durée d'Arrêt :
5. Coûts Associés :
Calculer les coûts directs (réparations, pièces de rechange) et indirects (temps d'arrêt,
perte de production) liés à chaque défaillance.
6. Évaluation de la Gravité :
Attribuer une cote de gravité à chaque défaillance en fonction de son impact sur la
sécurité, la production, la qualité, etc.
Utiliser des indices tels que le Taux de Défaillance (TF), le Taux de Disponibilité (DT),
le Coût Moyen de Réparation (CMR), etc.
Identifier les tendances au fil du temps pour anticiper les défaillances récurrentes ou
émergentes.
Créer une carte des risques en croisant la fréquence et la gravité pour hiérarchiser les
défaillances critiques.
Explorer différents scénarios en ajustant les paramètres pour évaluer l'impact potentiel
de nouvelles stratégies de maintenance.
Basé sur les résultats, mettre en œuvre des actions correctives visant à réduire les
défaillances critiques.
Exemple Illustratif :
Défaillance A :
o Fréquence : 10 occurrences.
o Temps d'arrêt moyen : 8 heures.
o Coût moyen : 2 000 €.
Défaillance B :
o Fréquence : 5 occurrences.
o Temps d'arrêt moyen : 12 heures.
o Coût moyen : 3 500 €.
Défaillance C :
o Fréquence : 15 occurrences.
o Temps d'arrêt moyen : 5 heures.
o Coût moyen : 1 500 €.
En utilisant ces données, l'entreprise peut calculer des indices de performance, tels que
le Taux de Défaillance (TF), le Taux de Disponibilité (DT), et identifier les défaillances
prioritaires pour des actions correctives.
Prise de Décision Objectivée : Les données chiffrées permettent une prise de décision
objective basée sur des faits concrets.
Optimisation des Ressources : Concentration des ressources sur les défaillances ayant
le plus grand impact financier.
L'analyse quantitative des défaillances constitue un outil puissant pour les gestionnaires
de maintenance, leur permettant d'optimiser les opérations, de réduire les coûts et d'améliorer
la fiabilité des équipements.
Recueillez des données sur les défaillances et identifiez les différentes causes possibles.
Triez les causes par ordre décroissant en fonction de leur contribution à la défaillance.
Cela permet de mettre en évidence les causes les plus fréquentes.
Utilisez un graphique en barres pour représenter la fréquence de chaque cause, avec les
causes triées de manière décroissante. Ajoutez une ligne pour représenter la contribution
cumulative.
Concentrez vos efforts sur les causes principales identifiées pour mettre en œuvre des
actions correctives ciblées.
Exemple Illustratif
Supposons que vous collectiez des données sur les défaillances d'une machine sur une période
donnée. Vous identifiez les causes suivantes :
Dans cet exemple, le diagramme de Pareto montre que le mauvais entretien préventif
contribue le plus aux défaillances (50% des occurrences), suivi du défaut de composant (36%).
En se concentrant sur ces deux principales causes, une organisation peut mettre en place des
actions correctives pour améliorer la fiabilité de la machine.
Le diagramme de Pareto dans l'analyse quantitative des défaillances est un outil précieux
pour hiérarchiser les causes des défaillances et guider les efforts d'amélioration de la
maintenance.
L'Analyse Qualitative des Défaillances (AQD) est une méthodologie utilisée dans divers
domaines tels que l'ingénierie, la gestion de la qualité, la maintenance industrielle, et d'autres
secteurs pour comprendre et résoudre les problèmes liés à des défaillances. L'objectif principal
de l'analyse qualitative des défaillances est d'identifier les causes sous-jacentes des problèmes
et d'élaborer des solutions appropriées pour les prévenir à l'avenir.
Former une équipe composée de membres ayant une expertise variée, y compris des
opérateurs, des techniciens, des ingénieurs de maintenance et d'autres parties prenantes.
Rassembler des données sur les défaillances passées, les incidents, les rapports
d'entretien, les procédures opérationnelles et tout autre document pertinent.
Déterminer les défaillances spécifiques ou les événements qui seront analysés. Il peut
s'agir d'incidents récents, de problèmes récurrents ou de défaillances critiques.
Appliquer des méthodes d'analyse structurée telles que l'AMDE (Analyse des Modes de
Défaillance et de Leurs Effets), les arbres de défaillances, ou d'autres techniques appropriées.
Appliquer la méthode des "5 Pourquoi" ou une approche similaire pour explorer en
profondeur les causes premières des défaillances.
Utiliser des cartes de processus pour visualiser les étapes de fonctionnement des
équipements et identifier des zones de vulnérabilité.
Synthétiser les résultats de l'analyse qualitative pour identifier les tendances, les
modèles et les causes sous-jacentes communes.
Suivre l'efficacité des actions correctives mises en œuvre et évaluer régulièrement les
performances du système pour assurer une amélioration continue.
L'analyse qualitative des défaillances est un processus itératif qui nécessite une approche
systématique et collaborative pour identifier et résoudre les problèmes sous-jacents. Chaque
étape contribue à une compréhension approfondie des défaillances, favorisant ainsi des
solutions durables.
L'Analyse Qualitative des Défaillances (AQD) utilise diverses méthodes et outils pour
examiner en détail les défaillances, identifier leurs causes racines et proposer des solutions
appropriées. Voici quelques-unes des méthodes couramment utilisées dans l'analyse qualitative
des défaillances :
1. 5 Pourquoi (5 Whys):
Description: Une approche visuelle qui analyse les défaillances en les décomposant
en événements et en utilisant des portes logiques pour représenter les relations entre
eux.
Description: Une technique qui modélise les événements probables qui peuvent
découler d'une défaillance initiale, en utilisant des arbres pour représenter les
différentes séquences d'événements.
Description: Une technique qui identifie les causes sous-jacentes des défaillances
en examinant les relations de cause à effet entre les différents facteurs.
Description: Une méthode qualitative qui recueille et analyse des incidents critiques
pour identifier les causes sous-jacentes.
Description: Engager des entretiens avec les parties prenantes et mener des groupes
de discussion pour recueillir des informations qualitatives.
Application: Permet d'obtenir des perspectives directes et des témoignages sur les
défaillances.
Application: Utile pour prévenir les défaillances liées aux actions humaines.
Description: Visualiser les processus liés à la défaillance pour identifier les points
critiques et les étapes susceptibles de causer des problèmes.
Description: Examiner les retours clients et les réclamations pour identifier les
tendances et les modèles liés aux défaillances.
19. Analyse des Rétroactions et des Erreurs (Feedback and Error Analysis):
Application: Aide à prendre des décisions éclairées sur la gestion des risques.
22. Analyse des Causes et des Effets (Cause and Effect Analysis):
Description: Examine les relations entre les causes et les effets d'une défaillance en
utilisant des diagrammes et des matrices.
Description: Analyser les données de fiabilité pour estimer les taux de défaillance,
les temps entre les défaillances et d'autres paramètres de fiabilité.