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Le maintien des équipements de production est un enjeu clé pour la productivité des usines aussi bien que pour la qualité des produits.
C’est un défi industriel impliquant la remise en cause des structures fig ées actuelles et la promotion de méthodes adaptées à la nature
nouvelle des matériels.
- D’après Larousse :
ensemble de tout ce qui permet de maintenir ou de rétablir un système en état de fonctionnement
- Commentaires
Le verbe maintenir contient la notion de prévention sur un système en fonctionnement ;
Le verbe rétablir contient la notion de correction consécutive à une perte de fonction ;
état spéci fié ou service déterminé implique la prédétermination d’objectif à atteindre, avec quantifi cation des niveaux
caractéristiques.
Cette définition AENOR oublie l’aspect économique, bien maintenir c’est assurer ces opérations au coût global optimal.
La maintenance commence bien avant le jour de la première panne d’une machine .En fait, elle commence dés
la conception.
C’est à la conception que sa maintenabilité (aptitude à être entretenue) que sa fiabilité et sa disponibilité
(aptitude à être opérationnel) et que sa durabilité (durée de vie prévisionnel) vont être prédéterminées.
Le rôle de la maintenance, au sein de la structure utilisatrice, commence par un conseil à l’achat.
Il est souhaitable que la maintenance participe ensuite à l’installation et la mise en route de la machine : ainsi, au
premier jour de production, donc de panne potentiel, le service connaît déjà la machine, en possède le dossier et
le programme de maintenance.
Sa mission est ensuite triple :
-surveillance périodique ou permanente
-dépannages et réparations
-actions préventives
La connaissance du matériel, de ses faiblesses, dégradations et dérives, complétées jour après jour, permet des
corrections, des améliorations et, sur le plan économique, des optimisations ayant p our objet de rendre minimal
le ratio :
Dépenses de maintenance+ coûts des arrêts fortuits
Service rendu
a) le terme maintenance a son origine dans le vocabulaire militaire, dans le sens <maintien dans des unités de combat, de l’effectif et
du matériel à un niveau constant.
L’apparition du terme « maintenance » dans l’industrie a eu lieu vers 1950 aux USA .En France, il se superpose à l’entretien.
b) Entretien ou Maintenance ?
Au-delà du vocabulaire à la mode, c’est en fait une réelle et profonde mutation que recouvrent ces deux termes.
En schématisant nous dirons :
-entretenir, c’est dépanner et réparer un parc matériel, afin d’assurer la continuité de la production :
entretenir, c’est subir le matériel
-maintenir, c’est choisir les moyens de prévenir, de corriger ou de rénover suivant l’usage de matériel, suivant sa criticité
économique, afin d’optimiser le coût global de possession
maintenir, c’est maîtriser
En fait, la plupart des services « entretien traditionnel »sont en mutation vers la maintenance.
Les équipements de production s’automatisent .Ils deviennent plus compacts et plus complexes, et sont utilisés de façon plus
intense.
Intervenir sur ces machines demande donc une compétence et une polytechnicité accrue .Nous pouvons de moins en moins
nous permettre d’ improviser avec le tournevis et la clé à molette….
La mutation de l’entretien vers la maintenance est accéléré par un certain nombre de facteurs valorisants tels que :
-le potentiel d’investissement et de reconstruction des entreprises, qui favorise la dotation en équipements modernes et en moyens de
les gérer ;
-la nature du parc à entretenir, s’il est homogène, standardisé, si les coûts des défaillances sont élevés, alors la maintenance s’avère
indispensable ;
-les contraintes de sécurité imposées à des matériels critiques ;
-la sensibilisation des décideurs aux économies que l’on peut espérer d’une maintenance rationnelle du parc ;
Selon l’existence de ces critères, les services maintenance occupent des positions très variables suivant les types d’industrie :
1. 3. LA FONCTION MAINTENANCE
-La fonction maintenance tend à se démarquer de la production (budget propre, autonomie de gestion).
-il faut savoir que la production reste l’objectif évident et prioritaire de l’entreprise : la maintenance demeure une aide à la
production
Direction
-Main d’oeuvre
-Achat matériel COMMERCIAL PERSONNEL -Sécurité
-Sous-traitance -Environnement
Maintenance
Ce graphe montre que la maintenance est une fonction intégrée à la vie de l’ entreprise et que le technicien de maintenance est un
homme de contact.
Il montre également l’importance de la définition des procédures de communication inter-fonctions.
1. 4. LE TECHNICIEN MAINTENANCE
La technologie des matériels actuels implique une compétence techniqu e polyvalente aussi bien pour l’équipe d’ intervention que pour
le technicien qui en a la responsabilité .Les frontières entre les domaines mécaniques,hydrauliques,électroniqu es,informatiques… ne
sont pas évidentes sur des machines compactes ,il y a certaines difficultés de diagnostic.
La maîtrise des données techniques, économiques et sociales est indispensable à la prise de décision .Il faut avoir à l’esprit qu’il
n’existe pas une bonne maintenance dans l’absolu,mais une maintenance économique et efficace, à un moment donné, sur un
équipement donné ….
Par rapport à l’entretien traditionnel, le métier a été nettement valorisé : des outils théoriques (fiabilité, maintenabilité…) et
scientifiqu es (Contrôle non destructif (C.N.D), Analyse de vibrations …) ont enrichi les tâches relatives à un matériel lui
aussi plus sophistiqués qu’avant.
A court terme, les actions de maintenance coûtent cher à la direction et gênent la production d’ où l’importance de pouvoir
justifier du bien-fondé à moyen et à long terme de ces actions.
Outre sa fonction de maintien de l’outil de production, le technicien de maintenance aura éventu ellement la possibilité
d’étendre ses responsabilités à des domaines tels que :
- l’organisation d’un service après vente
- la participation aux études, pour ce qui concerne la fiabilité et la disponibilité, la maintenabilité, l’élaboration de plans de
maintenance pour certains contrats, les travaux neufs…
-la participation à la mise en place d’ une Gestion de maintenance assistée par ordinateur (G.M.A.O) par la définition d’un
cahier des charges : quelles données saisir, pour quel traitement, pour quelle exploitation ?
En conclusion,nous pouvons dégager le profil du technicien de maintenance ,comme celui d’un homme de terrain,de
contact et d’équipe ,qui s’appuie sur sa formation technique initiale ,puis sur son expérience pour toujours faire
évoluer la prise en charge du matériel dont il a la responsabilité.
2. LE S ERVICE MAINT ENANCE D ANS L’ENTREPRIS E
a) Evolution technologique
L’évolution des entreprises s’est manifestée par le remplacement de N machines en parallèle (industries manufacturières) par n
unités de production en série (on line)
Nous distinguerons trois types d’industrie, possédant des services maintenance intégrés à leur structure (organigramme) :
L’importance de la fonction maintenance est flagrante dans les deux derniers types, par les critères dominants suivants :
Cette optimisation ne peut se faire qu’en fonction d’objectifs qui doivent être clairement définis à partir de la prise de trois facteurs :
- fa cteur économiq ue : moi ndres coûts de défaill ances, moindres coûts directs de prest ation , économie d’ énergi e…..
Les objectifs à atteindre étant précisés, la mission du service maintenance consiste à maîtriser le comportement du matériel et
à gérer les moyens à mettre en œuvre.
Le service maintenance a la responsabilité de la santé du parc matériel de façon préventive (avant défaillance) et de façon
corrective (après défaillance).
L’entretien n’est pas une fin en soi, mais une nécessité que le producteur subit et que le financier trouve coûteus e.
l’application de méthodes prévisionnelles de maintenance à du matériel de haute production est moins coûteuse que la perte
de production due à un arrêt intempestif. Et d’autant plus que la production est « on line », l’arrêt d’une machine entraînait
l’arrêt de toute la ligne.
Avant d’aborder l’étude d’ un organigramme de la fonction technique, il est indispensable de réfléchir sur l’ évolution des relations de
la production avec la maintenance
PRODUCTION
Sous- fonction
ENTRETIEN
Dans ces schémas, le responsable de la production impose ses critères à court terme, tolérant la lubrification, supportant les arrêts
fortuits, mais refus ant toute programmation d’arrêts préventifs.
La promotion de l’entretien en maintenance passe pa r l’ horizontalité des deux fonctions, suivant le modèle :
DIRECTION TECHNIQ UE
MAINTENANCE PRODUCTION
Voici la liste des différentes tâches dont un service maintenance, suivant le contexte, peut avoir la responsabilité .Ce qui prouve le bien
fondé d’une formation polyvalente …
IL s’agit dune représentation schématique de la structure d’une entreprise mettant en évidence les domaines de responsabilité de
chaque élém ent composant.
La séparation des fonctions mise en évidence sur l’organigramme n’implique pas l’isolement : les flux de communication utiles sont à
définir entre les différents pavés.
Son intérêt premier est de borner les domaines d’action de chaque responsable, évitant les chevauchements et les luttes d’expansion
d’influence
Direction générale
ANTENNE 1
ANTENNE 2
ANTENNE 3
Il est important que les services production et maintenance soient à l’horizontale. L’un a une vision à court terme et
l’autre doit avoir une liaison à moyen et long terme.
Les antennes sectorisées sont attachées à un équipement dont elles ont une parfaite connaissance
Maintenance effectuée
après défaillance.
Maintenance Maintenance
préventive préventive
SYSTEMATIQ UE CONDITIONNELLE
b) La maintenance corrective
-test : comparaison des réponses d’un dispositif à une sollicitation avec celle d’un dispositif de référence ;
-détection : action de déceler par une surveillance accrue, l’apparition d’une défaillance ;
-localisation : action de localiser les éléments par lesquels la défaillance se mani feste ;
-diagnostic : identification de la cause de la défaillance à l’aide d’ un raisonnement logique ;
-les révisions : ensemble des contrôles, examens, interventions effectuées en vue d’assurer le bien contre toute défaillance majeure
pendant un nombre d’ unités d’ usage déterminé. Elles peuvent être limitées ou générales.
-dépannage : action sur le bien en vue de le remettre provisoirement en état de fonctionnement avant réparation
-réparation : intervention définitive et limitée de maintenance corrective après défaillance
c) La maintenance préventive
Maintenance Systématique
Maintenance préventive exécutée à des intervalles de temps préétablis ou selon un nombre défini d’unités d’usage mais sans contrôle
préalabl e de l’ état du bien. (Norme NF EN 13306)
Applications:
• Entités soumises à une réglementation.
(Ponts roulants, chaudières, réservoi rs sous pression…)
• Entités à coût de défaillance élevé.
(Machine en production continue, lignes de fabri cation automatisée…)
• Entités pouvant entraîner des accidents graves.
Maintenance conditionnelle
Maintenance préventive basée sur une surveillance du fonctionnement du bien et/ou des paramètres signifi cati fs de ce fonctionnement
intégrant les actions qui en découlent.
(Norme NF EN 13306)
Applications:
• Entités soumises à une réglementation.
(Ponts roulants, matériels d’incendie, réservoirs sous pression…)
• Entités à coût de défaillance élevé.
(Machine en production continue, lignes de fabri cation automatisée...
• Entités pouvant entraîner des accidents graves.
(Matériel de transport en commun, entités utilisées dans le nucléaire...
1ér niveau : Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d’ organes accessibles sans aucun démontage d’ équipement, ou
échange d’éléments en toute sécurité.
2éme niveau : Dépannage par échange standard d’éléments prévus à cet effet, ou d’ opérations mineures de maintenance préventive
(rondes)
3 éme niveau : Identification et diagnostic de pannes, réparation par échange de composant fonctionnel, réparations mécaniques
mineures.
5éme niveau : T ravaux de rénovation, de reconstruction, ou réparations importantes confiées à un atelier central
Commentaire
Temps effectif d’
Temps effectif de IDISPONIBILITE
DISPONIBILITE TA
Le bien acc omplit sa Le bien est apte, mais non Le bien est inapte pour le bien est apte,mais ne
fonction sollicité cause de défaillance ou peut fonctionner pour des
d’action de maintenance causes externes :main
d’œuvre,éner gie…..
Dans le cadre de la gestion de la maintenance, nous distinguerons les temps d’arrêt TA imputables à la maintenance notés TAM et
non imputables à la maintenance TAF (F « comme fabrication »).
Pour une question de saisie de temps, les temps d’attente seront imputés à la fabrication (TAF) .En effet, les compteurs horaires
affectés à une machine totalisent les seuls TBF.
Une codi fication peut alors distinguer, pour chaque arrêt, les temps d’attente des différents temps d’indisponibilité.
Nous noterons TO le temps « temps requis » de la norme, par référence au « temps d’ ouverture » terme couramment utilisé sur les
chaînes de production.
a) Fiabilité
Aptitude d’ un bien à accomplir une fonction requise dans des conditions données, durant un intervalle de temps donné. (Norme NF
EN 13306)
aptitude d’un bien à être maintenu ou rétabli dans un état où il peut accomplir une fonction requise lorsque la maintenance est
accomplie dans des conditions données en utilisant des procédures et moyens prescrits (Norme NF EN 13306)
c) Disponibilité
Aptitude d’ un bien à être en état d’accomplir une fonction requise dans des conditions données à un instant donné ou durant un
intervalle de temps donné en supposant que la fourniture des moyens extérieurs est assurée. (Norme NF EN 13306)
MTBF MTTR
Moy enn e des temps de Moy enne des temps techniques de
bo n fon ctionnement réparation
DISPONIBILITE D (t)
Probabilité d’assure r un
service re quis
MTBF
D
MTBF MTTR
Ces trois concepts sont envisagés soit de façon prévisionnelle (avant usage) soit de façon opérationnelle (pendant ou après usage).
Les trois fonctions précédentes, notées respectivement R (t), M (t) et D (t) sont des fonctions du temps .Il apparaît indispensable de
préciser la notion de temps en maintenance, par référence à la norme X60-015.
Elle comprend une alternance d’arrêts et de bon fonctionnement pendant sa durée potentielle d’ utilisation
to
t1
TA
a) Indicateur de disponibilité
TO TA
D
TO
b) MTBF et MTTR
La MTBF, ou moyenne des temps de bon fonctionnement, est la valeur moyenne entre défaillances consécutives, pour une période
donnée de la vie d’un dispositif :
TBFi
MTBF
n
De la même façon, la MTT R (ou moyenne des temps techniques de réparation) sera
TTRi
MTTR
n
Ces valeurs seront calculées après observation, estimées, prédites ou extrapolées.
Outre la fonction GESTION , qui consiste à faire des choix ,à dégager des priorités d’ action ,l’étude d’organigramme du service
Maintenance a mis en évidence trois fonctions ,que nous allons brièvement caractériser.
4.2. L’OBSERVATION
a) Définition
L’observation participe à la connaissance (comportement du matériel, loi d’usure), préside au diagnostic, à l’expertise, et commande
le dépannage et la réparation.
b) Méthode
- Observer une seule chose à la fois (séparer les paramètres pour étudier séparément leurs effets).
- Observer sans juger (être objecti f et impartial, sans à priori).
- Tout observer : ne rien éliminer à priori, même ce qui paraît indépendant du phénomène observé.
- Tout noter : notes, croquis, schémas, mesurer les côtes, paramètres physiques, aspect, couleur.
4.3. L’ANALYSE
a) Définition
Décomposition d’ un ensemble plus ou moins complexe en éléments aussi simples que possible.
L’analyse permet de distinguer les éléments et de comprendre la nature des liaisons :
- l’ analyse des coûts .Il s’agit d’un outil de gestion permettant au responsable de la maintenance de décider à partir des données
techniques et économiques.
- l’ analyse des temps .L’analyse des temps passés permet l’évaluation des temps à venir, donc de chiffrer les tâches préparées et de les
ordonner.
- l’ analyse de déroulement .Elle permet de mettre en évidence les phases successives d’un processus opérationnel afin de le critiquer et
de l’améliorer.
4.4. LA COMMUNICATION
a) Approche général
La communication dans l’entreprise est le lien indispensable entre l’information, la décision et l’action. Par analogie, elle est
l’équivalent du « Système nerveux », reliant les organes sensoriels, le cerveau et la main.
Elle peut se faire par sous forme orale, écrite, (notes manuscrites, imprimés ….)
Il existe une tendance à négliger la « paperasserie » à l’intérieur de services opérationnels, sous prétexte
d’effi cacité : « aucune action importante n’est possible que elle n’ est définie, située, programmée, enregistrée sur
imprimés ».
C’est un des aspects différenciant l’entretien de la maintenance.
L’informatisation modifie « la forme »des imprimés, mais ne remet part leur existence en cause.
Son avantage : elle permet un traitement accéléré de l’information ainsi que son stockage plus réduit que l’archivage
Conclusion
Un bon système de communication se juge le jour ou le responsable du service maintenance part en vacances : tous les
flux d’inf ormation doivent continuer à circuler
Abréviations utilisées
DT = demande de travail
OT = ordre de travail
BT = bon de travail
DA = demande d’approvisionnement
BSM= bon de sortie magasin
EXERCICE N°1
EXERCICE N°2
to
t1
Chapitre 2
1.1. CLASSIFICATION
De par la variété des industries concernées par la nécessité de posséder un service Maintenance effi cace,le matériel à entretenir sera lui
aussi d’ une grande diversité.
Une première classi fication est possible :
PARC Matériel
MATERIEL périphérique
Am énagements
a) Le matériel de production
Géré par le chef de production, il contient toutes les machines, isolées ou intégrée, qui permettent la fabrication des différents produits,
ou qui permettent de rendre le service voulu :
b) Le matériel périphérique
- Les équipements :
- générateurs d’énergie : pompe d’alimentation, poste H.T, chaudières, compresseurs d’air….
- véhicules et engins de manutention, de levage,
- les outillages,
- les stations d’ épuration des rejets
- équipement de stockage
- etc.
- Les aménagements :
- canalisations de fluide, lignes électriques…,
- chauffage, climatisation,
- éclairage.
- Les installations :
- les bâtiments
- les routes
- le téléphone, les réseaux informatiques…..
Tout bien durable de la structure industrielle est à prendre en charge par la maintenance.
Un équipement complexe sera décomposé fonctionnellement en « ensembles »équivalents à une machine au niveau de l’inventaire.
Chacune de ces machin es sera décomposée en sous-ensembles de fonctions différentes, puis les décompositions deviendront «
organiques », ceci au niveau du Dossier Machine.
PARC A ENTRETENIR MACHINE COMPOSAN TS
Inventaire du matériel
(des biens durab les) DOSSIER MACHINE Niveau
d’ana lyse
HISTORIQ UE
Relevés chronologiques
de défailla nces et
d’interventions
2.1. INTRODUCTION
L’inventaire est une nomenclature codifiée du parc à maintenir, établie suivant une logique de mises en familles arborescentes.
La codification permet la gestion technique et économique du service, par la possibilité d’imputations des défaillances et des coûts à
des secteurs, à des types de machines, à des sous-ensembles fragiles, etc.
Les mises en familles sont évidemment à adapter au contexte. Elles se font suivant une arborescence allant des ensembles vers les
« machines », parfois allant jusqu’aux modules, suivant l’exemple ci-dessous :
P1 Moteur Réducteur
Cisailles électrique
Aménagement Unité 2
s Presses
Presses
USINE A P2 Circ uit
Production Unité 3 hydrauli
Scies que Embrayage
Equipement Unité 4 P3 Transmission
Nature code
Aménagement 01
Production 02
Equipement 03
Unité code
1 01
2 02
3 03
Ponts 006
roulants
machine code
Presse 1 01
Presse2 02
Presse3 03
Presse4 04
Presse5 05
Groupe code
fonctionnel
Moteur F01
électrique
Circuit F02
hydraulique
Transmission F03
Circuit de F04
refroidissement
Circuit de F05
chauffage
Module code
Réducteur M01
Embrayage M02
Frein M03
Accouplement M04
Guidage M05
Ainsi le module : Embrayage du circuit hydraulique de la presse N°2 se trouvant à l’unité 3 affecté à la production pour
l’usine A sera codifié aisément comme suit :
3.1. INTRODUCTION
L’effi cacité du travail du « bureau des méthodes Maintenance »s’appuie sur une connaissance exhaustive du matériel et de sa « santé
». Le dossier machine est la référence permettant la connaissance intime d’un équipement, son origine, ses technologies et ses
performances.
- Le dossier Constructeur, avec tous les documents fournis, la correspondance échangée et les documents contractuels ;
- Le fi chier machine interne, standard, établi et tenu à jour par le bureau des méthodes.
a) logique de conception
Le dossier machine doit être conçu pour être opérationnel .Il doit adapter les détails descriptifs et les informations aux besoins des
agents de maintenance, en préparation ou en intervention.
a) Partie « constructeur »
Il appartient au service Maintenance, lors des négociations d’achat, d’exiger les documents qui lui seront utiles, à savoir :
- notice de fonctionnement :
- mise en route,
- règles de conduite,
- consignes de sécurité ;
- notice de maintenance :
- notice de lubrification (type de lubrifiant, points à graisse, fréquences conseillées….),
- organigramme de dépannage, documents d’aide au diagnostic des défaillances les plus probables
- gamme type de réparations répétitives
- fréquences des visites préventives .check-list relative à ses visites
- liste des outillages spécifiques.
- d’établir une forme standard de dossier, classé à partir du code inventaire relati f à la machine ;
- de définir les rubriques utiles .Dans chaque rubrique seront mis, soit les documents constructeurs correspondants, soit les documents
élaborés par les méthodes ;
- de tenir à jour toutes les rubriques choisies
Il est particulièrement important de noter toutes les modifications opérées sur le matériel : recherche de panne à partir d’un
schéma électrique non corrigé après modification !
Nous utiliserons des dossiers dont les rubriques seront séparés par des intercalaires cartonnées et imprimées ,sous une forme
standardisée.
L’historique est un fichier rel atif à chaque machin e inventoriée, décrivant chronologiquement toutes les interventions correctives
subies par la machine depuis sa mise en service.
Comme tout fichier, c’est la définition exacte des in formations et de leur exploitation qui justifie l’ existence du fichier et qui
conditionne son contenu.
Il est inutile de mettre en mémoire des données inutilisées. L’importance d’un historique est fonction de la classe de « criticité »de la
machine.
a) Constitution
Exemple 1 : L’ historique contiendra ou non les coûts attachés à chaque OT, suivant que l’on veuille ou non la ventilation de ces coûts.
Exemple 2 : suivant l’exploitation axée sur la « disponibilité » ou sur la préparation du travail, on portera sur l’ historique les « temps
d’arrêt » ou les temps passés.
b) Modèle possible
HIST ORIQUE de la machine Pont Roulant Indice de criticité….. 3
Code / A 02 03 006 01 Date de mise en service 2000
Code de découpage fonctionnel
A : Unité de translation D : Motorisation
B : Unité de levage E : Electricité
C : Unité de direction F : Transmission
Date Compteur OT N° Code Description Durée Codes imputation
machine Affectation intervention
Intervention Arrêt a b c
défaillance
3/2/2002 8000 21.104 F Echange standard 5H 07H 30 3 1 1
roulement sortie
réducteur
L’affectation à un groupe fonctionnel se fait à partir d’un code tiré de la décomposition structurelle du dossier machine.
Les imputations sont souvent codées, suivant les exemples ci-dessous :
1 origine mécanique
2 origine électrique
3 origine électronique
4 origine hydraulique
0 défaillance critique
1 défaillance majeure
2 défaillance mineure
c) Remarque
De façon classique, toutes les défaillances faisant l’objet d’un OTC (correcti f) sont portées sur l’historique.
Par contre, les interventions préventives systématiques n’y figurent pas (voir échéancier dans le dossier machine
Un problème se pose pour les interventions préventives conditionnelles (objet d’un OT préventi f)
En effet, dans le cas d’exploitation de l’historique en fiabilité, la panne prévenue d’un intervalle dt est caractéristique du
comportement de la machine.
a) Exploitation en fiabilité
On déduit de l’historique d’une machine ses lois de fiabilité (Weibull), l’évolution de ses taux de défaillance (t)
, sa MTBF, sa durée de vie nominaleL10, les périodes d’intervention correspond ant à des seuils de fiabilité prédéterminés….
b) Exploitation en disponibilité
MTBF
D
MTBF MTTR
Elle implique donc la mise en mémoire des TTR (temps techniques de réparation), soit en durée d’intervention, soit en durée d’arrêt en
plus des données de fiabilité précédentes.
Elle implique la saisie des temps et des coûts d’intervention (à chaque OT, son coût direct main d’œuvre +matières)
Elle permet la ventilation des coûts :
- par machine, par groupe fonctionnel
- par atelier, par type de machine
- par type de défaillance
- par type d’intervention.
Elle permet la tenue d’un tableau de bord de gestion, la formation de ratios, la synthèse d’informations technico-économiques
permettant de choisir une méthode de maintenance adaptée à l’équipement dont on possède l’historique.
EXERCICE N°1
EXERCICE N°2
1) Présentation
2) Travail demandé
1) Donner la désignation de tous les éléments du mécanisme, en spécifiant celles qui sont d’usure par « O » et celles qui ne le sont pas
par « N » dans le tableau suivant.
2) Faire une codifi cation des pièces d’usure selon la logique suivante
-
Roulement
LA FONCTION ORDONNANCEMENT
L’ordonnancement utilise un vocabulaire spéci fique qu’il est indispensable de définir avant d’aborder les méthodes propres à la
planifi cation des travaux de maintenance.
a) La fonction ordonnancement
De façon générale, c’est la fonction de l’entreprise chargée de gérer les temps d’activité.
Elle occupe une position chronologique dans le déroulement d’une intervention entre les méthodes – préparation et la réalisation.
La fonction méthodes affecte une durée à un travail.
3h (temps alloué)
La fonction ordonnancement planifie cette tâche, c’est-à-dire fixe l’heure H du jour J ou elle doit débuter.
3h
14h 30 17h 30
La fonction réalisation, au moment choisi par l’ ordonnancement, suivant les prescriptions des méthodes, la met en œuvre.
14h 30 18h
Cette mission générale de coordin ation des nombreuses activités d’ un service aura une in fluence déterminante sur l’efficacité et
l’ambiance de ce service, qu’il soit de production ou de maintenance.
b) Notion de charge
Capacité de charge : c’est une notion de contenant, matérialisée par le nombre d’heures de travail qu’il est possible à
une équipe de réaliser pendant son horaire normal de travail.
Exemple : Une antenne de 12 ouvriers représente une capacité de charge de 12x48 = 576 hebdomadaires
Charge : C’est la notion de contenu, matérialisée par la somme des temps alloués pour une période de
temps alloués pour une période de référence et pour une équipe (ou un ouvrier)
Surcharge : elle se manifeste quand la charge est supérieure à la capacité .Elle peut être permanente ou
momentanée.
Sous-charge : la capacité est supérieure à la charge prévue. Momentanée, elle rend le disponible du personnel.
Permanente, elle pose le problème critique des sureffectifs.
c) Notion de tâche (ou étape)
Tâche : en maintenance,c’est une intervention caractérisée par une durée propre estimée par le préparateur ,et portée sur OT
.La situation dans le temps de cette tâche entraîn e la définition des notions suivantes :
Etalement
Projet : c’est un ensemble de tâches, chaque tâche étant une phase, c’est-à-dire un élément de décomposition du projet auquel
le préparateur a affecté une durée propre
Chemin critique : c’est l’ensemble des tâches en série qui conditionnent la durée totale d’un projet.
Délai : c’est une contrainte technique ou commerciale s’ appliquant à l’achèvement d’ une tâche (fin au plus tard ou d’un
projet).
Diagramme de Gantt : c’est une forme graphiqu e visualisant la succession des tâches, chaque durée de tâche étant
représenté par une barre dont la longueur est à l’échelle des temps.
Il est nommé également diagramme à barres.
Interprétation : la fin de A conditionne les débuts de B et C ; la marge sur B offre une liberté de programmation, utilisée pour
lisser la charge.
Planning : au sens propre, on nomme planning divers modèles de tableaux visualisant la programmation des travaux .Ces
tableaux sont des graphes de Gantt .Par extension le « Planning » est le service chargé de la tenue du planning –tableau,
donc synonyme de programmation.
Lissage : il consiste à rechercher une optimisation des charges (éviter les pointes qui entraînerai ent des surcharges), en jouant
sur les marges. Bien entendu, le lissage ne concerne pas les tâches du chemin critique, qui n’ont pas de marge.
Jalonnement : c’est l’ensemble des dates situant sur un planning les tâches et leurs marges, dans la réalisation d’un projet.
Programmation : c’est l’action d’intégrer une tâche « en attente »sur un planning, donc de lui choisir des dates de début et de
fin.
Lancement : c’est une sous-fonction de l’ordonnancement ayant pour mission de rassembler tous les moyens pour assurer leur
disponibilité au moment choisi.
Préparation
Personnel
Lance ment
Outillage Jour J
heure H Mise à disposition de
L’exé cution
Pièces de
re change
Avancement : autre sous-fonction assurant le suivi des travaux .Il contrôle l’état d’avancement des « en
cours », leur achèvement, et enregistre les éventuelles discordances entre les prévisions et les réalisations .Ce qui permet les
corrections nécessaires à la tenue à jour des plannings.
Déblocage : c’est l’action de libérer le lancement d’une tâche après l’ enregistrement de la fin de la tâche antécédente.
- approvisionner trop tôt, en trop grand nombre conduit à stocker inutilement, ce qui revient très cher
- approvisionner trop tard entraîne des retards et du personnel inoccupé
a) Mission
L’ordonnancement est la fonction chef orchestre, chargée de conduire les évènements .Pour ce faire, son rôle consiste à :
- prévoir la chronologie des tâches ;
- optimiser l’utilisation des moyens nécessaires et les rend disponibles ;
- lancer les travaux au moment choisi ;
- contrôler l’ avancem ent et la fin des tâches, et prendre en compte les écarts entre prévisions et réalisations.
Ce qui peut s’exprimer sous la forme : prévoir un instant t et un endroit x ou un personnel p, muni de l’outillage o et des matières m,
exécutera la tâche Y .Et ceci en harmonie avec les autres activités.
b) Caractéristiques
- optimisation des moyens : c’est un problème important, dont la solution est toujours un compromis coût / temps illustré par le
graphe ci-après.
Coûts
dire cts
Mini Durée
Pour réduire la durée d’une tâche, il faut augmenter les moyens à mettre en œuvre, donc les coûts directs imputés à cette tâche.
Méthodes et ordonnancement : les méthodes analysent et préparent un travail, alors que l’ordonnancement synthétise les
moyens.
Les méthodes répondent aux questions : Quelle tâche ?comment la réaliser ?
L’ordonnancement répond aux questions : Quand ? Qui ?
Sans ordonnancement e ffi cace, un service subit les événements au lieu de les maîtriser.
En règle générale, des postes banalisés sont plus faciles à ordonnancer que des postes spécialisés .En maintenance, la
polyvalence des équipes d’intervention facilite la régulation du travail.
Ces cinq niveaux s’échelonnent dans le temps, et dans la précision, allant du futur à long terme au passé immédiat.
C’est la mise en main, par le chef d’équipe, de tous les éléments permettant aux exécutants de faire le travail dans les conditions de
temps, de qualité et de sécurité prévues.
En maintenance, la répartition du travail entre les différents ouvriers est généralement l’apanage du chef d’équipe.
me
5 niveau : contrôle de l’avancement.
Le respect des délais nécessite un contrôle permanent de l’avancem ent des travaux, une étude des écarts aux prévisions et une
adaptation éventuelle.Ce qui implique un planning « vivant »
1.4. LES PLANNING
Les plannings sont des outils de travail très pratiques, à condition d’obéir aux règles suivantes :
- plus la prévision est lointaine, plus elle doit être globale
- plus elle est proche, plus elle peut être détaillée.
C’est un outil de gestion du chef de service maintenance .il permet de comparer, pour chaque section du service, la charge globale
prévue et la capacité de la section.
Capacité de charge réelle= charge prog rammée +réserve de charge + charge dispo nibl e programmable.
La réserve de sécurité est le taux d’aléas possibles, déterminé empiriquement ou statistiquement (maladies, absences diverses, pannes,
grèves…..)
Elle comprend aussi une marge de capacité réservée aux travaux urgents non prévus.
Le planning de charge ayant ajusté la charge et la capacité, va être vidé période par périod e (5jours) dans le planning de lancement.
Ce planning permet aussi de visualiser le déblocage d’une opération, déclenchée par l’achèvem ent de la précédente.
Réserve
Effectif L M M J V prioritaire Réserve non prioritaire
équipe A
équipe B
équipe C
Tenu par le chef d’équipe, il lui permet de répartir les tâches entre ses ouvriers.
Ce planning couvre heure par heure, pour chaque ouvrier ,2 ou 3 jours de travail.
Il faut analyser les causes de cette surcharge. Elle peut être permanente ou conjoncturelle. Les solutions seront différentes.
a) Surcharge permanente
- Revoir la politique de maintenance
- la mise en place de préventif diminue la charge globale ;
- le développement des améliorations diminue les taux de défaillance, donc la charge de correcti f ;
- un service méthode plus performant diminue les temps opérati fs ;
- une sous-traitance bien négoci ée diminue la charge interne ;
-la production peut se charger de 1ér niveau de maintenance.
- Embaucher du personnel
b) Surcharges conjoncturelles
Il faut savoir que les services les plus souvent surchargés n’ont pas le temps de remettre en cause leurs méthodes, alors qu’ils
ont le plus besoin d’une remise en cause de leurs méthodes.
Dans un service maintenance, la fonction ordonnancement est particulièrement lourde et délicate .En effet, les travaux sont variés et la
notion d’urgence plus fréquente et plus lourde de conséquence qu’en production.
Si la politique choisie et appliquée débouche sur 10% d’ interventions fortuites, pas de problème majeur d’ordonnancement….
Mais si 90% des interventions sont fortuites, donc par nature non prévues, la fonction ordonnancement est délicate et implique des
méthodes adaptées.
a) Flux de communication
Production, service Extér ieur :
D .T
Approvisionne
Avancement ment
Lancement
Nous allons décrire un système de gestion des activités par imprimés, spécialement adaptés aux besoins de l’ordonnancement de
maintenance.
Par nature, le service demandeur est le service maintenance lui-même, par son bureau de méthodes.
-Maintenance de ronde : des consignes permanentes de ronde, préparées aux méthodes, sont à la disposition des rondiers.
Elles sont lancées sans lancement et sans OT.
- Maintenance systématique : le déclenchement est fait suivant l’état présumé du matériel, suivant un échéancier qui les actions
systématiques avec un OTP. (Un ordinateur peut sortir automatiquement les OTP)
b) Tableau de synthèse
En fait, il s’agit d’une action d’ordonnancement faite par les préparateurs, qui, sous un seul n° d’ OT, vont décomposer le travail en
phases.
Il y aura 1 BT par phase, souvent appelé BP = Bon de phase.
Le dossier d’ OT contiendra donc :
- la gamme d’ ordonnancement, comprenant le graphe d’ enclenchement des phases ;
- les bons de phase, descriptifs de travail.
10 10 20
30 40
20
La phase 20 est débloqué par l’achèvement de 10. 30 et 40 peuvent débuter (simultanément ou non )dés l’achèvement de 20 .
b) Le chemin critique
C’est la succession des phases « en série » dont la durée totale détermine le délai. Aucune de ces phases n’est évidemment margée.
Exemple :
Repère Durée de phase Chemin critique
Schéma d’enclenchement
10 10 18h 10 18h
20 04h 20 04h
20 30 07h
30 40 06h 40 06h
50 09h 50 09h
60 05h
40
50 60
70 10h 70 10h
70
Total : 47 h
Les travaux importants, par le nombre et la durée des opérations qui les composent, mis en œuvre par le service maintenan ce sont le
plus souvent les arrêts annuels de process, de tranche, qui mobilisent sur une période allant de 8 jours à un mois un grand nombre de
techniciens, souvent extérieurs au service.
Certaines révisions générales, réparations lourdes ou rénovations, certains travaux neufs impliquent les interventions sur site,
simultanément ou successivement, de plusieurs équipes : face à ce problème de coordination d’activités, la gestion par OT, gamme
d’ordonnancement, graphes de Gantt ne devient plus possible.
Il faut alors faire appel à la théorie des graphes, et aux méthodes d’ordonnancement qui en découlent.
Un graphe est un réseau formé d’arc (ou chemins) et de nœuds (ou sommets).
Fin de
programme
Début de
1. pro Modèle
de gamme
d’ordonnan
cement
Conventionnellement :
Une représentation matricielle est souvent utilisée pour traiter les antériorités.
Remarque : dans le graphe de Gantt, la longueur du segment représente la durée d’une tâche.
A = 6 Jours
Dans les réseaux, les longueurs d’arc ne sont pas représentatives de durées.
A= 0, 1, 2 , 3 , 4 ou 6 jours
b) Le PERT
Le PERT signifie « Program Evaluation and Revue Technic ». Il a été mis au point en 1958, aux USA, pour l’ordonnancement du
programme spatial « POLARIS ». Il permet de contrôler les délais.
Efficace, facile à traiter par ordinateur, de nombreuses variantes ont été mises au point :
c) Le graphe de Gantt
Par contre, il sera édité en sous-programmes traduits du PERT général, comme planning de charge à destination d’une équipe.
B
Gantt
B4
2 3
A
Gantt :
B D
E
PERT :
1 5
A3
D2
C6
3 4
E6
2 6
B8
Les réseaux, moins lisibles et plus compact, seront plus facilem ent traités, à partir de la systématique de leur codification.
- La programmation des éléments constitutifs d’un projet, c’est-à-dire l’ordre dans lequel ils doivent être exécutés.
- Le calendri er d’ exécution en fonction des contraintes de délai, ce qui revient à introduire les durées dans le réseau.
a) Recherche du réseau
Tout projet se traduit par un ensemble ordonné de tâches, et se caractérise par un début (préparation, commande…) et une fin (essai,
mise en service) souvent situé dans le temps : le délai
La tâche
to 4tr tp
tm
6
tm : temps moyen ,telle que la durée réelle soit 50 fois/< tm
to : temps optimiste ,si tout va bien
tp : temps pessimiste,si tous les retards envisageables se mani festent
tr : temps réaliste ,correspondant à des circonstances normales d’ exécution.
L’étape
L’étape ne consomme ni temps, ni coût, ni moyen .C’est simplement un jalon, représenté par un cercle, complété par les symboles
suivants :
Date au plus tôt
5 7
0 0 A5 Date au plus tard
2
1
Repère de l’étape
Des relations de dépendance unissent les tâches, suivant les règles suivantes :
A
C
C
- Règle de divergence : B et C peuvent commencer si A est achevée, ce qui n’implique qu’ elles doivent commencer simultanément.
B
A
E
Tâche fictive
C suit A et B,
D suit B seulement
Nous avons ajouté la tâche fictive E, de durée nulle, dessinée en tirets.
A B
C D
.
Ce graphe est à ne pas confondre av ec la convergence- divergence, exprimant une contrainte supplémentai re
C suit A et B
D suit A et B
A C
D
B
A B C D E F G
A
B x
C x
D x Ce qui se lit :
E x x F et G libèrent E (convergence)
F x x
G x
Ce qui se lit :
B libère C et G
( divergence)
Tracé du réseau
B6 3 G3
A3
C2
1 C2 2 5 6
E2
F10
D5
4
b) Etablissement du calendrier d’exécution
Etape
Tâche Durée Plus tôt Plus tard Marge
Chemin
Début Fin critique
Début Fin Début Fin Libre Totale
1 2 A 3 0 3 0 3 0 0 x
2 3 B 6 3 9 3 9 0 0 x
3 4 C 2 9 11 9 11 0 0 x
2 4 D 5 3 8 6 11 3 3
5 6 E 2 21 23 21 23 0 0 x
4 5 F 10 11 21 11 21 0 0 x
3 5 G 9 9 12 18 21 9 9
Réseau complet
9 9
B6 G3
A3 3
0 0 21 21
3 3
1 5 23 23
C2
2 E2
6
D5 F10
11 11
Marge libre = début au plus tôt de la tâche suivante – fin au plus tôt de la tâche concernée
Dans notre exemple étudions les marges sur D5 à partir d’un graphe de Gantt ;
3 9
11
B6
C2
Début au D5
plus
tôt= 3
D’ 5
Dans ce cas, la tâche F10 n’est pas margée, puisqu’appartenant au chemin critique.
La marge libre (11-8 =3) est égale à la marge totale (6 -3 = 3).
Nous constatons qu’il est possible de lisser en jouant sur les marges pour la programmation des tâches autres que celles du chemin
critique.
En fait, deux options d’ordonnancement sont possibles, suivant que l’on s’impose pour objectif le respect du délai final ou de la
capacité de charge disponible.
Charge
Capacité constante
t
t
Délai
Délai imposé
Charge
t
t
Délai
Nous avons déjà vu que l’espérance mathématique d’une tâche peut être estimée par la formule suivante, caractéristique de la loi Bêta :
to 4tr tp
tm
6
tp to
Son écart type est
6
to = 3h
3 4 x 4 11 11 3
t r = 4h tm = 5h 1,33 h
6 6
t p = 11h
La durée d’un projet est mise en évidence par la durée du chemin critique, formé de tâches « en série ».
Dans le cas ou n tâches en série, la durée moyenne est
tm t mi
éme
t mi étant la durée moyenne de la i tâche .
t réél tm
Si le délai fixé est 34h, alors Prob (t réel<34) =Prob (T< )=Prob (T<1) = (1) = 0,84
t réél tm
Si le délai fixé est 34h, alors Prob (t réel<39) =Prob (T<
)=Prob (T<2) = (2) = 0,977
Remarque : Il est d’autant plus intéressant d’évaluer la probabilité de tenir un délai que celui-ci est assorti de pénalités de
retard, fonction des dépassements…
Ex ercices d’application
Exerci ce N° 1
Exerci ce N° 2
La table ci-dessous comporte les valeurs de la fonction de répartition de la loi normale, à savoir les valeurs de :
0.00 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09
0.0 0.5000 0.5040 0.5080 0.5120 0.5160 0.5199 0.5239 0.5279 0.5319 0.5359
0.1 0.5398 0.5438 0.5478 0.5517 0.5557 0.5596 0.5636 0.5675 0.5714 0.5753
0.2 0.5793 0.5832 0.5871 0.5910 0.5948 0.5987 0.6026 0.6064 0.6103 0.6141
0.3 0.6179 0.6217 0.6255 0.6293 0.6331 0.6368 0.6406 0.6443 0.6480 0.6517
0.4 0.6554 0.6591 0.6628 0.6664 0.6700 0.6736 0.6772 0.6808 0.6844 0.6879
0.5 0.6915 0.6950 0.6985 0.7019 0.7054 0.7088 0.7123 0.7157 0.7190 0.7224
0.6 0.7257 0.7291 0.7324 0.7357 0.7389 0.7422 0.7454 0.7486 0.7517 0.7549
0.7 0.7580 0.7611 0.7642 0.7673 0.7703 0.7734 0.7764 0.7793 0.7823 0.7852
0.8 0.7881 0.7910 0.7939 0.7967 0.7995 0.8023 0.8051 0.8078 0.8106 0.8133
0.9 0.8159 0.8186 0.8212 0.8238 0.8264 0.8289 0.8315 0.8340 0.8365 0.8389
1.0 0.8413 0.8438 0.8461 0.8485 0.8508 0.8531 0.8554 0.8577 0.8599 0.8621
1.1 0.8643 0.8665 0.8686 0.8708 0.8729 0.8749 0.8770 0.8790 0.8810 0.8830
1.2 0.8849 0.8869 0.8888 0.8906 0.8925 0.8943 0.8962 0.8980 0.8997 0.9015
1.3 0.9032 0.9049 0.9066 0.9082 0.9099 0.9115 0.9131 0.9147 0.9162 0.9177
1.4 0.9192 0.9207 0.9222 0.9236 0.9251 0.9265 0.9279 0.9292 0.9306 0.9319
1.5 0.9332 0.9345 0.9357 0.9370 0.9382 0.9394 0.9406 0.9418 0.9429 0.9441
1.6 0.9452 0.9463 0.9474 0.9484 0.9495 0.9505 0.9515 0.9525 0.9535 0.9545
1.7 0.9554 0.9564 0.9573 0.9582 0.9591 0.9599 0.9608 0.9616 0.9625 0.9633
1.8 0.9641 0.9649 0.9656 0.9664 0.9671 0.9678 0.9686 0.9693 0.9699 0.9706
1.9 0.9713 0.9719 0.9726 0.9732 0.9738 0.9744 0.9750 0.9756 0.9761 0.9767
2.0 0.9772 0.9778 0.9783 0.9788 0.9793 0.9798 0.9803 0.9808 0.9812 0.9817
2.1 0.9821 0.9826 0.9830 0.9834 0.9838 0.9842 0.9846 0.9850 0.9854 0.9857
2.2 0.9861 0.9864 0.9868 0.9871 0.9875 0.9878 0.9881 0.9884 0.9887 0.9890
2.3 0.9893 0.9896 0.9898 0.9901 0.9904 0.9906 0.9909 0.9911 0.9913 0.9916
2.4 0.9918 0.9920 0.9922 0.9925 0.9927 0.9929 0.9931 0.9932 0.9934 0.9936
2.5 0.9938 0.9940 0.9941 0.9943 0.9945 0.9946 0.9948 0.9949 0.9951 0.9952
2.6 0.9953 0.9955 0.9956 0.9957 0.9959 0.9960 0.9961 0.9962 0.9963 0.9964
2.7 0.9965 0.9966 0.9967 0.9968 0.9969 0.9970 0.9971 0.9972 0.9973 0.9974
2.8 0.9974 0.9975 0.9976 0.9977 0.9977 0.9978 0.9979 0.9979 0.9980 0.9981
2.9 0.9981 0.9982 0.9982 0.9983 0.9984 0.9984 0.9985 0.9985 0.9986 0.9986
3.0 0.9986 0.9987 0.9987 0.9988 0.9988 0.9989 0.9989 0.9989 0.9990 0.9990
3.1 0.9990 0.9991 0.9991 0.9991 0.9992 0.9992 0.9992 0.9992 0.9993 0.9993
3.2 0.9993 0.9993 0.9994 0.9994 0.9994 0.9994 0.9994 0.9995 0.9995 0.9995
3.3 0.9995 0.9995 0.9995 0.9996 0.9996 0.9996 0.9996 0.9996 0.9996 0.9997
3.4 0.9997 0.9997 0.9997 0.9997 0.9997 0.9997 0.9997 0.9997 0.9997 0.9998
3.5 0.9998 0.9998 0.9998 0.9998 0.9998 0.9998 0.9998 0.9998 0.9998 0.9998
3.6 0.9998 0.9998 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999
3.7 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999
3.8 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999 0.9999
3.9 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000
Chapitre4
a) Situation du problème
Dégager l’important d’une masse d’informations, faire apparaître objectivement ce qui est confusément perçu, voilà des
préoccupations importantes du gestionnaire. L’efficacité de ces actions dépendra pour une part de la manière dont il les a
sélectionnées.
Nous trouverons par suite plusieurs outils méthodologiques tels que les matrices de criticité, les graphes de PARETO …
Mais la courbe ABC est d’utilisation suffis amment générale pour être abordée maintenant.
a) Principe de la méthode
- Définition
Il s’agit d’ une méthode de choix qui permet de déceler, entre plusieurs problèmes, ceux qui doivent abordés en priorité. Une mise sous
forme graphique permet de distinguer de façon claire les éléments importants de ceux qui le sont moins, ce qui n’est pas toujours
évident.
- Intérêt de la méthode
Elle permet de ne pas de se laisser accaparer par des travaux certes utiles, mais de très faible importance par rapport au volume des
autres travaux (notion de rentabilité de l’ action).
- Origine de la méthode
Elle est issue des travaux de Wilfredo Pareto (1848-1923) économiste italien, mais né à Paris. Etudiant la répartition de l’impôt
foncier aux USA, il constata que 15% des contribuables payaient 85% du total .Cette méthode se nomme aussi loi de Pareto
(ambiguë), loi des 15-85 ou des 20-80.
- Exemples
- Quoi préparer ?
Dans le cadre de la préparation du travail de maintenance, si l’analyse des interventions passés nous montre que 20% des
interventions représ entent 80% des heures de travail, il devient évident que la préparation doit porter par priorité sur ces 20%
d’interventions.
- Recherche des pannes (suivant leur coût ou leur fréquence) pour décider de la méthode d’entretien à adopter.
- Définir l’implantation d’un magasin en fonction de la fréquence de sorties des pièces.
- Déterminer les méthodes de gestion de stock (quantités calculées au plus juste pour réduire les frais administrati fs)
- Conclusion
La méthode ABC est un outil d’analyse polyvalent à la disposition du technicien responsable de l’ organisation du travail.
b) Pratique de la courbe ABC
Elle permet de classer des éléments qui représ entent la fraction la plus importante d’un caractère étudié en indiquant les pourcentages
pour un critère déterminé.
- Exemples de critères usuels en maintenance :
Nombre, durée ou coût d’interventions
Nombre de pannes, durée d’indisponibilité …
Les na éléments de la classe A (soit 15% des éléments étudiés) représentent 60% du critère cumulé : ils sont à considérer en priorité.
Par contre les éléments de la classe C (soit 60% du total) ne représentent que 10% du critère cumulé : ils sont à négliger.
15%
15% 40%
Critères cumulés 15% 40% 10 0%
90%
60%
B C
A
na nb N Élém ents
Ce graphe permet de dégager les machines de classement 1,2 et 3 qui sont respectivement M4, M1 et M 8 .Elles représentent
80% des défaillances. Par contre les autres machines ne représentent que 20%.
Les machines M4, M1 et M 8 sont prioritaires pour fiabiliser la ligne.
c) Exercice d’application
a) Définition
b) Processus d’analyse
L’AMDEC est une méthode qualitative puis quantitative qui contribue à l’amélioration de :
La fiabilité La La disponibilité
maintenabilité
AMDEC Moyen ou Machine a pour but de valider la disponibilité des équipements par l’ établissement d’un plan de maintenance et
pièces de rechange.
- Méthodologie
- Analyse fonctionnelle
Exemple : Perceuse
f) Analyse quantitative
- Occurrence « O » : probabilité que la cause apparaisse et qu’ elle entraîne le mode de défaillance
- Gravité « G » : gravité des effets du mode de défaillance sur la disponibilité (arrêt de la production) et sur la sécurité des personnes
et des biens
- Détection « D » : probabilité que le mode de défaillance ne soit pas détecté où que son effet atteigne l’ utilisateur
- Criticité « C » : produit de l’occurrence, de la gravité et de la détection
C= O x Gx D
01/12/0
0
01/12/0
0
28/12/0
0
m) Dossier préalable
n) Ex ercice d’application
1) Présentation
2) Travail demandé
La méthode ABC s’avère très utile dans une entreprise afin d’établir une politique de maintenance (Maintenance préventive po ur les
machines responsables de 80% des arrêts).
La méthode AMDEC fait l’analyse poussée d’une machine et permet de déterminer les composants critiques et par conséquent
d’établir le plan de maintenance pour cette machine.
Chapitre5
LA PREPARATION DU TRAVAIL
1. RENTABILITE D E LA PREPARATION
De façon générale, c’est la fonction de l’entreprise chargée de prévoir, définir et réaliser les conditions optimales d’exécution d’un
travail .En maintenance, c’est la sous-fonction des méthodes ayant vocation d’aide à l’intervention.
La préparation est une des responsabilités du bureau des méthodes.
Pour une tâche donnée, la préparation consiste à définir les besoins et à éditer les documents opérationnels, comme l’illustre le graphe
ci-dessous :
Besoins en moyens
Outillage , testeurs, moy ens
-Analyse, diagnostics, expertises spéciaux
- Dossiers mac hines
-Banque de donnée s internes (Standard de
tem ps)
PREPARATION
Edition des définition Besoins en per sonnel
document des Qualification,
d’activité besoins habilitation,
quantité
Elle ne se justifie que si les gains qu’elle procure sont supérieurs aux dépenses qu’elle occasionne.
Hors, l’évaluation des gains est difficile (différence entre le coût d’un travail non préparé et du même travail préparé). Nous pouvons
réfléchir à partir de la courbe théoriqu e suivante :
Zo ne de re ntabilité
Gains
dus à la
préparation
Dépenses de la préparation
0 a
Temps passés
ab : préparation superficielle pou être utile :
bc : sous-préparation
cd : préparation optimale
de : sur-préparation
ef : préparation disproportionné aux travaux
Conclusion : la recherche du niveau optimal de la préparation est délicate à priori. L’observation de la manière dont une tâche a été
effectuée permet de rectifi er le niveau et le contenu d’une préparation.
a) Principe
Le principe est d’affecter à chaque équipement un indice de criticité, moyen de déterminer des priorités dans l’ ordre et dans la forme
des préparations relatives à cet équipement.
c) Table de criticité
On affecte chaque critère d’un cœffi cient de pondération fonction du contexte de l’entreprise.
Exemple
Indice de criticité 0 i 20
Utilisation
d) Conclusion
L’évaluation est suggestive ; cependant, la méthode d’analyse, très simple à mettre en œuvre, permet une approche sélective du parc
matériel.
La méthode ABC reste plus significative et permet de faire la préparation des travaux pour les équipements représentant 20% et qui
sont responsables de 80% des arrêts.
2.1. INTRODUCTION
Cette énumération, à l’évidence non exhaustive, a pour but de montrer la diversité des tâches incombant au préparateur de
maintenance, sa nécessaire polyvalence et son indispensable mobilité.
Suivant le type da maintenance choisi pour un équipement donné, la préparation peut se situer :
- avant ou après défaillance,
- avant et après alerte préventive.
Remarques :
Certaines tâches du préparateur ont lieu après l’intervention :
- report sur historiques,
- amélioration des préparations
- études (coûts, temps, fiabilités….)
- mise en mémoire des documents
a) Définition du diagnostic
b) Réflexion de départ
La logique de recherche des défaillances diffère de la logique de fonctionnement enseignée par les constructeurs.
La défaillance ignore les frontières entre les domaines mécaniques, électriques, hydrauliques…..qui séparent souvent les différents
investigateurs.
La coupure « utilisateurs-maintenance »fait baisser 50% la probabilité de découverte rapide d’une défaillance .Une collaboratio n
s’avère indispensable, en attendant la fusion opérée dans la TPM (l’opérateur est formé à la maintenance de 1ér et 2 éme niveau,
et aux techniques de diagnostic.
Dans l’optique de l’accroissement de la disponibilité d’un équipement, la vitesse de diagnostic est un critère de temps important.
Extraits du Dossier-machine, les schémas électriques, hydrauliques, mécaniques…. les dessins techniques servent de supports visuels à
un raisonnement logique.
On identifie le composant défaillant (la fonction perdue) sur la machine, puis sur le schéma, et l’on remonte en amont chercher les
causes possibles.
Ces tableaux sont parfois très longs, à un symptôme pouvant correspondre m causes, et à chaque cause n remèdes.
De lecture plus rapide que les précédents, ils excluent le remède, souvent évident une fois la cause trouvée.
Structure
SORTIE
A x x x
Entrée
B
x x
C x
x
x
D
x
Dans cet exemple, un arbitrage doit déterminer celle des deux caus es 3 ou 8 qui est la plus probable.
- Définition du test : comparaison des réponses d’un dispositif soumis à une sollicitation à des réponses de référence.
- les bancs du test : spécifiques à un matériel, ils permettent le diagnostic, le contrôle ainsi que les réglages- mise au point.
Exemples : bancs du test en automobile
Banc hydraulique en maintenance aéronautique
- le télé –diagnostic : il est inclus à certains contrats de maintenance relati fs à des systèmes comportant des automates programmables.
Le client, muni d’ un terminal, consulte par MODEM la banque de données de l’ordinateur S.A.V. Celui- ci lui indique les séquences
de tests à mettre en œuvre : c’est le diagnostic à distance.
4.- Les systèmes experts de diagnostics
Les progrès de l’ informatique ont permis le développement des systèmes experts, tournant sur micro-ordinateur, qui rassemblent des
connaissances et les utilisent de façon analogue à celle des spéci alistes de dépannage.
CAUSE 1
OUI
Test
d’exis
tence
Remède 1
Non
Mauvais
Essai
Bon
CAUSE 2
Fin
OUI
Test
d’exis
tence
Remède 2
Non
Mauvais
Essai
Fin
CAUSE 3
Fin
Etc.
Par nature, ces interventions de prêtent peu aux préparations .Cependant, des actions de préparation sont possibles.
a) Tableau de diagnostic
- Tâches de routine :
- mise à jour du fichier historique,
- améliorer les tableaux de diagnostic et les gammes.
- Tâches de réflexion :
- analyse des causes de pannes (améliorations),
- étude des coûts de dépannage et propositions au chef de service.
d) Exemples
- Fiche d’autodépannage
- Tableau d’aide au diagnostic
a) Processus de réparation
Quelle que soit la méthode de maintenance choisie, on aboutit toujours sur une réparation :
b) Travaux à préparer
Ces travaux sont à la fois importants (en heures) et répétitifs (annuels, par exemples) : leur préparation sera donc détaillée.
c) Exemple
4. LA PREPARATION DE LA MAINTEN ANCE PREVENTIVE
a) Préambule
La vocation de la maintenance préventive est évidemment de prévenir un certain nombre de défaillances, mais surtout d’ apprendre à
connaître le comportement d’une machine de façon à pouvoir lui appliquer à terme du systématique et /ou du conditionnel.
Les visites préventives seront préparées dans ce double objecti f.
b) Démarche de la préparation
1- Nous devons effectuer le choix des machines à visiter, en fonction de leur criticité
2- Nous décomposerons ensuite chaque machine en « modules »et nous chercherons quels sont « les points clés » (éléments
supposés fragiles, ou sensibles) de ces modules.
3- Il nous faudra ensuite fixer pour chaque point clé une fréquence de visite à priori .Le cumul des résultats de ces visites mettra
en évidence l’éventuel besoin de les rapprocher ou de les espacer.
4- Echéancier des visites : il constitue le « plan de maintenance préventive » de la machine, après avoir homogénéisé les
différentes fréquences.
6- Exploitation de ces fiches, qui, complétées par les défaillances résiduelles portées sur l’historique de la machine, permettra de
faire évoluer la maintenance préventive vers une maintenance systématique, simple à gérer, et vers une maintenance
conditionnelle pour les éléments qui s’y prêtent.
Exemple d’organisation :
Outre les renseignements d’identification et de localisation, elles comportent le processus détaillé de la visite accompagnée de
schémas, photos, plans, paramètres à contrôler….
Une visite peut contenir des opérations telles que réglages (tension de courroie), remplacements, nettoyages, etc.
La fi che de visite comporte une partie « résultats et observations »à exploiter, puis à joindre au dossier machine du matériel visité.
e) Exploitation des fiches de visites
L’exploitation ne sera possible que si les résultats et comptes rendus des visites sont ordonnés et mémorisés .Le suivi du matériel
permettra ainsi de connaître les lois de dégradation ou les vitesses de dérive ,de façon à établir un échéancier d’interventions
systématiques .
La réussite d’une politique de maintenance préventive dépend beaucoup de la rapidité et de la qualité d’exploitations des fiches
préventives.
Elles concernent le fonctionnement du matériel périphérique à la charge de l’ entretien. Etablies par un préparateur connaissant ce
matériel, elles contiennent en général :
- les consignes de mise en route et d’arrêt,
- les consignes pendant la marche,
- les consignes en cas d’incident de fonctionnement, d’accident de personne, d’incendies, etc.
Elles sont très proches des fi ches de visites préventives, mais elles ont une périodicité plus courte (1heure à 1jour).Elles portent sur des
points sensibles du matériel de production.
a) Spécificité de la préparation
Dans ce type de maintenance moderne, les tâches habituelles du préparateur disparaissent .Son rôle devient celui du « maître d’œuvre
de la mise en place des outils »permettant la maintenance conditionnelle.
Il s’agit surtout d’une analyse technologique impliquant une bonne connaissance du matériel à suivre (comportement ) et des moyens
possibles à mettre en œuvre.
Une analyse techni co-économique sera faite, mettant en évidence les coûts de défaillance à réduire.
Il s’agit de déterminer des paramètres physiques, mesurables, significati fs des dégradations probables, donc de l’ état interne de
l’équipement.
Le grand développem ent technologique actuel permet de se procurer des capteurs peu coûteux, fi ables, compacts, pour de très
nombreux paramètres physiques.
- Seuil d’alarme : il doit permettre l’organisation et la réalisation de l’intervention préventive avant l’atteinte de la limite
admissible de dégradation.
- Seuil d’admissibilité : déterminé expérimentalement .Il marque la limite de performance entre le mode dégradé et la panne (pert e
de mission).
Il reste à préparer de façon usuelle la remise à niveau, la lancer et la réaliser (voir diagnostic, expertise, préparation…).
Les tâches post-opératoires consistent à mettre en mémoire l’intervention (historique, dossier- machine) et à exploiter les données
nouvelles acquises (exemple : correction des seuils, capteurs complémentaires….).
c) Conclusion
a) Préambule
Le but de la maintenance systématique est d’effectuer des remplacements de pièces, d’organes ou de modules quelque soit leur état,
dans le but de réduire les défaillances .Et donc le nombre des réparations.
5.1. DEFINITION
Le plan de maintenance est un ensemble structuré de tâches qui comprennent les activités, les procédures, les ressources et la durée
nécessaire pour exécuter la Maintenance (Norme NF X60- 010)
Exemple
6. TABLEAU DE BORD DE LA MAINT ENANC E
Le tableau de bord est l’ensemble des indicateurs objectifs et pertinents qui donnent une image sur le déroulement de la maintenance
dans une entreprise. Il permet, par rétroaction, de corriger et d’ agir sur la maintenance par les managers de l’entreprise.
Cycle de Maintenance
6.1. INDICATEUR
Donnée objective qui peut être mesurée directement ou être obtenue à partir d’un ensemble de données relatives au système considéré
ou à quelques uns de ses composants .Un indicateur donne une vue sur l’état d’un système ou de ses composants à un instant donné ou
sur une période donnée.
Les indicateurs portent sur les 5M de la Maintenance et de la gestion des stocks.
Economique :
- Coûts : exemple : Coût direct de maintenance
- Gains : exemple : Gains sur un coût d’indisponibilité
- Pertinence
- Simplicité
- Sensibilité
- Fidélité
- Clarté
- Suffisance
- Concision
6.5. LE REPORTING
Le reporting consiste, pour un responsable, à rendre compte aux rangs supérieurs du management de la réalisation des objectifs qui lui
ont été délégués et qu’il a négociés. Ceci se fait grâce, en particulier, à des tableaux de bord et des indicateurs agrégés judicieusement
choisis .Le reporting focalise, donc, l’attention des dirigeants sur les objectifs délégués aux respons ables. Il synthétise les informations
destinées aux supérieurs hiérarchiqu es et permet de véri fier si les objectifs délégués sont atteints et d’évaluer la performance des
responsables .Le reporting est un outil d’information, à postériori ,dirigé vers le haut de la hiérarchie .Il permet donc la remontée des
informations vers les hauts décideurs.
6.6. LE BENCHMARKING
C’est une évaluation comparative des performances assurées par l’entreprise avec d’autres entreprises concurrentes .Cela consiste à
choisir des indicateurs pertinents de comparaison et de situer l’entreprise par rapport à ce qui se fait dans d’autres entreprises.
Si le Benchmarking est intéressant et constitue un bon outil d’aide à la définition des objectifs, il doit être utilisé avec prudence car les
conditions dans lesquelles évoluent les entreprises ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre ou d’une ville à l’autre d’un même pays .
Exemples de Benchmarks :
- Coût de Maintenance / Valeur des immobilisations brutes = 4%
- Coût de Maintenance / Valeur ajoutée = 6%
Chapitre6
1.1. DEFINITION
La sous-traitance industrielle est toute opération concourant, pour un cycle de production déterminé, à l’activité de conception, de
fabrication ou de maintenance ou de maintenance dont une entreprise (le donneurs d’ordres) con fie la réalisation à une entreprise (le
preneur d’ordres) tenue de se conformer aux directives arrêtés par le donneur d’ordres
NF X50-300 : Sous-traitance industrielle –vocabulaire- AFNOR
La sous-traitance industrielle est dite de spécialité lorsque l’entreprise donneuse d’ordres décide de faire appel à un spécialiste
disposant des équipements et de la compétence adaptés à ses besoins, parce qu’elle ne peut pas ou ne souhaite pas, pour des raisons
relevant de sa stratégie propre, notamment des considérations d’ordre économique, se doter des moyens nécessaires au lancement et au
développement d’une fabrication ou encore parce qu’elle estime ses
Installations insuffisantes ou insuffisamment compétitives pour cette fabrication.
NF X50-300 : Sous-traitance industrielle –vocabulaire- AFNOR
La sous-traitance industrielle est dite de capacité dés lors que l’entreprise donneuse d’ordres, a recours à une autre entreprise so it
occasionnellem ent, en raison d’une pointe momentanée dans sa production ou d’un incident technique (sous-traitance conjon cturelle),
soit de façon plus ou moins habituelle parce que désireuse de conserver une capacité propre dans une fabrication déterminée, elle
entend utiliser des capacités de production disponibles à l’extérieur (sous-traitance structurelle)
NF X50-300 : Sous-traitance industrielle –vocabulaire- AFNOR
Article 1 : La sous-traitance est l’opération par laquelle un entrepreneur con fi e, sous sa responsabilité, à une autre personne appelé
sous-traitant, tout ou une partie de l’exécution du contrat d’entreprise ou du marché public conclu avec le maître d’ ouvrage.
Article 2 : Le sous-traitant est considéré comme entrepreneur à l’égard de ses propres sous-traitants
Article 723 : Le louage de services ou de travail est un contrat par lequel l’une des parties s’engage moyennant un prix que l’autre
partie s’engage à lui payer, à fournir ses services pour un certains temps ou à accomplir un fait déterminé…..
1.4. LA COTRAITANCE
C’est la participation de plusieurs entreprises à la réalisation d’un programme dans une situation de parité au niveau des
responsabilités juridiques et financières, les cotraitants peuvent être :
-Soit solidaires s’ils sont tous engagés pour la totalité du contrat vis-à-vis de l’utilisateur final du bien ou du service
- Soit conjoints si chacun n’est engagé que pour la partie du contrat qu’il exécute.
NF X50-300 : Sous-traitance industrielle –vocabulaire- AFNOR
Coût de la maintenance
Stratégie d’intégration
Stratégie d’externalisation
maximum
Taux de sous-traitance
Heures sous-traitée s
Taux de sous-traitance =
Total des heures maintenance
2.1. SECURITE
La directive SEVESO concerne la maîtrise des dangers liés aux accidents dans les installations industrielles .Elle concerne le se cteur
de la chimie, les raffineri es, le stockage d’éléments toxiques ou explosifs.
Plan d’Opération Interne en cas d’accident limité à l’intérieur de l’ usine : obligation de test au moins au moins 1 fois / 3 ans
(mesures d’organisation, méthodes d’intervention, moyens mis en œuvre pour la protection du site, personnels, populations,
environnement)
Plan Particulier d’Intervention en cas d’accident étendu hors de l’usine coordonné par le préfet avec l’aide des services de
protection civile (schéma d’alerte et organisation des secours, consignes pour les services amenés à intervenir, in formations
des populations,…)
Art 330 « Les cahiers de charge ainsi que les marchés de travaux publics ou du bâtiment ou de fournitures …conclus par l’état ,doivent
contenir une clause astr eignant les entrepreneurs à s’assurer contre l’ensemble des risques prévus auprès d’une société d’ assurance »
C’est un contrat par lequel une entreprise extérieure s’engage à mettre à la disposition d’une entreprise utilisatrice les moyens jugés
nécessaires pour réaliser une prestation, sans qu’elle soit pour autant tenue de prouver l’ atteinte d’un objectif quantifié.
Les moyens concernés peuvent être immatériels (logiciel), matériels (pièces, outillage, fournitures ), techniques (méthodes,
procédures), humains.
C’est un contrat par lequel une extérieure s’engage à réaliser une prestation définie par un (ou des) objectif(s) quanti fié(s) et à apporter
la preuve de l’atteinte de ces objectifs dans des conditions données .
Les conditions peuvent intégrer les contraintes liées à l’exploitation, le délai de l’obtention de l’objectif,…
La preuve est apportée à partir de mesures et calculs effectués d’un commun accord selon des procédures prévues dans le contrat.
Dans le contrat à obligations de moyens : Il appartient à l’entreprise utilisatrice d’apporter la preuve de la défaillance de
l’entreprise extérieure (c’est la non réalisation des tâches ou le non emploi des moyens précisés dans le contrat).
Dans le contrat à obligations de résultats : L’entreprise extéri eure est présumée responsable de défi cience de ses prestations et
ne peut s’ en exonérer qu’en apportant la preuve de la déficience de l’entreprise utilisatrice ou de la survenance d’ un cas de
force majeure.
Norme outil : FD X 60-105 : Maintenance –Relations contractuelles –Guide de rédaction des clauses du contrat
TITRE DU CONTRAT
La page de garde
DESIGNATION DES PARTIES
5 .2.1.1. Le titre
Le titre doit être claire : Contrat de maintenance des installations ….,contrat de prestations de mécanique,….Conforme à l’objet du
contrat et à la vocation de l’entreprise extérieure
C’est l’affirmation des compétences, des besoins et le rappel des volontés réciproques.
Entre
Les soussignés
La société X ……………………………………. Forme :………………….. Capital : ……………………………………
inscrite au registre de commerce de la ville de ………………… . sous le n° ……………………………………………….
dont le siège social est situé à …………………………………………………………………………….représentée par M
…………………………………………………. En qualité de ……………………………………………………………….
Ci –après dénommé « le client » d’une part,
et
La société Y ……………………………………. Forme :………………….. Capital : ……………………… ……………
inscrite au registre de commerce de la ville de ………………… . sous le n° ……………………………………………….
dont le siège social est situé à …………………………………………………………………………….représentée par M
…………………………………………………. En qualité de ……………………………………………………………….
Ci –après dénommé « le prestataire » d’une part,
Les soussignés désignés ensemble par « les parties ».
Attendu q ue X ………… (le client ) souhaite faire e xécuter des prestations de maintenance dans les installations de ………situées à
…………………….pour une durée de …………………
Attendu q ue Y ……………… (Le prestataire) dé clare disposer des compétences et des moyens nécessaires pour l’exéc ution des services attendus par le client et
consignés dans le contrat et ses annexes,
Il est convenu et arrêté ce qui suit : …………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Il doit préciser la nature des prestations à effectuer avec une référence à une liste ex haustive (ou à des exclusions) d’équipements
concernés .On pourra préciser à ce niveau l’obligation de moyens ou de résultat.
Exemple :
Le présent contrat a pour objet l’exéc ution par l’entreprise ex térieure (…..) de la maintenance des installations et matériel de la société (….).
Les installations et matériels à entretenir sont définis et listés en anne xe technique avec indication de leur situation géographique et de l’état de chac un d’eux.
Une visite préalable de l’ensemble des installations et matériels a permis à l’entreprise extérieure (……) de c onstater leur état.
C’est l’inventaire de tous les documents faisant partie ou annexés au contrat (inventaire des équipements, réglementation des
équipements, réglementation spéci fique, normes, plannings d’intervention,…..)
Exemple :
Outre le présent contrat, les documents suivants ont font partie intégrante :
- l’inventaire de s équipements
- le glossaire
- le plan du site
- les annexe s tec hniques (plans, normes,….)
- la réglementation à usage des entreprises extérieures
- le plan d’assurance de la qualité spécifique
- l’organigramme du client et ses procé dures administratives
- les plannings d’intervention
- les procé dures d’achat et d’accès aux stocks
- les procé dures de sécurité
5.2.3 La terminologie
Il impose définir :
Les types, niveaux et fonctions de la maintenance en utilisant des références normatives : exemple :NF EN 13 306,FD X
60 000 , …
Les termes relati fs aux métiers des parties contractantes
5.3.2. La vérification
Il faudra spéci fi er le quoi, qui, comment, quand, où de la vérification et veiller à ce que la vérification soit documentée.
En cas de réserve sur la réception, il faudra défini r les modalités pour y remédier et les pénalités éventuelles.
Exemple :
L’entreprise e xtérieure adressera mensuellement au donneur d’ordre un rapport détaillé au service Méthodes du client sur les actions traitées sur le mois précéde nt et
les actions prévues pour le mois suivant.
Pour réaliser les différentes interventions, la personne de l’entreprise ex térieure, c hargée de diriger l’intervention, reçoit un document comportant 2 feuillets :
-un ordre de service (valant bon de commande), signé par une personne habilitée du donneur d’ordre
- un bon de réce ption (valant acce ptation du travail exécuté).
5.3.3. La réception
La réception est l’acte par lequel le prestataire déclare accepter l’ ouvrage avec ou sans réserves .Elle doit être prononcée
contradictoir ement.
Pour réaliser les différentes prestations, la personne du prestataire, chargée de diriger l’intervention, reçoit un document comportant
deux feuillets :
- Un ordre de service (valant bon de commande), signé par une personne habilitée du donneur d’ ordre
- Un bon de réception (valant acceptation du travail demandé)
Il faudra spéci fi er le quoi, qui, comment, quand, oû de la vérification et veiller à ce que la vérification soit documentée.
En cas de réserve sur la réception, il faudra défini r les modalités pour y remédier et les pénalités éventuelles.
L’entreprise extéri eure adressera mensuellement au donneur d’ordre un rapport détaillé au service Méthodes du client sur les actions
traitées sur le mois précédent et les actions prévues pour le mois suivant.
L’entreprise extéri eure fournira les éléments nécessaires à la mise à jour du fichier technique des équipements .Elle collectera toutes
les données qualitatives et quantitatives attachées aux prestations et à leurs résultats, elle fournira tous les indicateurs et tableaux de
bord qu’exigent le contrôle des performances et la gestion des pénalités et bonifications prévues.
Sont particulièrement exigibles :
- les temps écoulés entre l’émission et la réception des BT,
- les temps de préparation entre la réception et le déclenchement des interventions,
- les temps d’exécution des BT,
- les temps d’indisponibilité des équipements pour opérations de maintenance,
- les relevées d’anomalies constatées (qualité et sécurité) et des mesures prises pour les redresser.
Les pièces de rechange dé fectueuses déposées restent la propriété du donneur d’ ordre .Une fois le remplacement effectué, elles sont
repérées et rassemblées par l’entreprise extérieure aux points indiqués par le donneur d’ordre.
L’entreprise extéri eure indiquera dans son compte-rendu d’intervention :
- Les circonstances et causes ayant entraîné la détérioration des pièces,
- Les solutions à mettre en œuvre ou les modifications à apporter pour éliminer ou retarder la dégradation des pièces.
Typologie des
choix
Achats
Stockage
d’achat
Demande
Réparation
prestataire
on
Rémunérati
fournisseur
on
Rémunérati
pièces et
consommables
Lubrifiants DO DO P P NC NC DO
Pièces banales ou P P P P P PF P
normalisées
Pièces spécifiques DO DO P P P PF P
d’usure
Pièces spécifiques DO DO DO DO P PV DO
de sécurité
PR : Partie fixe
P : Prestataire
NC : Non concerné
PF : Partie fixe
PV : Partie variable
- La procédure de facturation (prés entation des factures, fréquence, date limite, lieu d’envoi, les justificati fs à joindre)
- Mode de règlement (instrument de règlement, périodicité, délais, conséquences des retards de paiem ents)
Exemple : Les factures sont adressées au donneur d’ordre en fin de mois par l’entreprise ex térieure à l’attention de ……
à l’adresse ….. en trois exemplaires .Le montant de la facture est égal au 12éme du forfait annuel.
On définir a les pénalités subies par l’ entreprise extérieure en cas de non respect des délais d’ exécution (pénalités de retard) ou des
objecti fs de performance convenus (pénalités techniques).
Définir éventuellement les bonifications (formules incitatives) à vers er au prestataire en cas d’obtention des résultats au-delà des
spéci fications convenues dans le contrat.
Exemple : En c as d’interruption du bon fonctionnement de l’installation imputable à un défaut de maintenance pendant plus de 8 heures consécutives, l’entreprise
ex térieure supportera une pénalité égale à 1% de la rémunération globale annuelle par jour calendaire d’interruption.
En cas de non respect d’obligations contractuelles, le client, après avoir signifié les manquements du prestataire par lettre
recommandée et après un délai de 7 jours pleins, se réserve le droit d’entreprendre ou de terminer les travaux non ou mal exécutés par
ses propres moyens, d’en répercuter les frais au prestat aire et éventuellement de recourir aux garanties financi ères suivantes :
Garantie bancaire :
Le prestataire accepte de présenter la garantie d’une banque de son choix, irrévocable, payable par simple demande du client pour
couvrir les obligations contractuelles du prestataire.
5.4.5. Assurance
Après identifi cation des risques, on envisagera les assurances (avec fourniture d’attestations) pour la couverture des risques.
En général, on distinguera la police responsabilité civile (dommages matériel, corporels, immatériels causés aux tiers), les polices
dommage aux biens (police incendie, police bris de machine) et les polices pertes d’ exploitation (liée aux polices dommages aux
biens).
On désignera les responsables de l’application du contrat pour chacune des parties. On définira les procédures pour la préparation,
l’ordonnancement, le lancement, l’exécution, la réception et les comptes –rendus des travaux.
On définir a l’organisation des réunions (périodicité) de coordination, le contrôle d’avancement et les modalités d’analyse des
problèmes rencontrés.
Donneur d'ordre
Responsabilité E.E
Prod Maint
Gestion des priorit és
Qualité fabrication
Prévention sécurité
X
Conduite machines
Maintenance 1ér niveau
Autorisation de travail
Performance E.E
Pièces de r echang e
Documentation
Qualité maintenance X
Sécurit é maintenance
Réception des travaux
Coordination
Gestion des moyens
Méthodologie d'intervention
X
Réalisation
Compte rendu
On définir a la date d’entée en vigueur du contrat, sa durée et son mode de reconduction (tacite ou express).
Exemple : le présent contrat est conclu pour une durée de …ans, du …. / …. /…. au …. / …. /…. . Il n’est pas renouv elable par tacite reconduc tion.
Les parties conviennent, d’un commun acc ord, de se rencontrer un mois avant la fin du contrat afin d’envisager une év entuelle poursuite de leur collaboration.
On définir a le point de départ, les modalités de calcul (JO, jours féri és,…) les prolongations, le critère identifiant la fin de réalis ation.
Exemple : L’entreprise ex térieure s’engage à respec ter les délais mentionnés dans le cahier des charges .En c as de retard, il en tiendra informer le donneur d’ordre et
proposera les solutions appropriée s afin de réduire les conséquence s du non respect des délais.
C’est l’obligation de remettre par les 2 parties, les informations utiles et de faciliter la mise en contact des personnels compétents des 2
parties.
Exemple : Les parties conv ienne nt de mettre tout en œuvre pour permettre le bon déroulement du contrat et d’exe rcer leurs responsabilités respectives de collaboration
et de conseil avec la plus grande transparence.
5.6.4. Confidentialité
C’est l’obligation de respecter la confidentialité des informations obtenues dans le cadre du contrat.
L’entreprise extéri eure est tenue de maintenir confidentielles toutes les informations qu’elle pourra recevoir à l’occasion du présent
contrat et s’interdit de les utiliser ou de les divulguer sans l’accord écrit du donneur d’ordre.
C’est le fait d’ assurer la protection des droits de propriété intellectuelle (logiciels, dessins, modèles, moules, brevets,….) pouvant être
mis en cause lors de l’exécution de contrat.
Exemple : L’entreprise ex térieure garantie le maître d’ouvrage contre toute action résultant de l’utilisa tion de to ut matériel, fourniture ou logiciel faisant l’objet du
contrat. .
5.6.6. Responsabilité des parties
On reprécisera la responsabilité contractuelle (l’obligation de moyen ou de résultat) ainsi que les responsabilités extracontractu elles (à
l’égard des tiers).Chaque partie assure la réparation aux dommages occasionnés selon le droit commun.
Exemple : le donneur d’ordre s’interdit d’engager ,ou de faire travailler d’aucune manière ,tout collaborateur présent ou futur du prestataire .La présente clause
vaudra,quelle que soit la spécialisation du collaborateur en cause ,et mê me dans l’hy pothèse ou la sollicitation serait à l’initiative dudit collaborateur. La prés ente
clause développera ses effets pendant toute l’exéc ution du présent contrat, et pendant deux ans à compter de sa terminatioin.
5.6.7. Sous-traitance
On définir a les conditions dans lesquelles le prestataire peut faire appel à la sous-traitance (acceptation et conditions de paiement)
Exemple : L’entreprise ex térieure ne pourra sous-traiter tout ou partie des prestations faisant l’objet du contrat sans acc eptation préalable du maître d’ouvrage.
L’accord du maître d’œuvre n’entraîne aucune modification de la responsabilité quant à la complète et bonne exécution des prestations .L’entreprise extérieure e st en
outre tenue de communiquer au maître d’ouv rage à sa demande les contrats de sous –traita nce.
5.6.8. Résiliation
On prévoira :
- Les conditions de résiliation du contrat avant son échéance (dépassement du délai en cas de suspension, manquement aux
obligations contractuelles,
- La procédure (mise en demeure, de plein droit, préavis),
- Les conséquences indemnisables.
On organisera les conditions dans lesquelles le contrat pourra être cédé à des tiers (cas d’une fusion /rachat,…)
Exemple : Le présent contrat est conc lu en considération de la personne de l’entreprise ex térieure ,qui ne pourra substituer de tiers dans la réalisation de la tâche ci-
dessus définie,à l’exception de sociétés mères dont l’actionnariat dépasse 50¨% .
On désignera le recours applicable (médiation d’une tierce partie, tribunaux compétents) en cas de litige.
Exemple : Les parties s’engagent à tenter de résoudre à l’amiable tout différend susceptible d’intervenir entre e lles, à l’occasion de ce c ontrat, sur la médiation de
M …, qui, saisi à l’initiative de la partie la plus diligente, formulera une formule de conc iliation, dans le mois suivant sa saisine .Les frais de médiation seront
supportés par moitié, par chacune des parties.
Tout litige susceptible de s’élever entre les parties, à propos de la formation, de l’exécution, ou de l’interprétation de ce contrat, sera de la compétence exclusive du
tribunal de comme rce de (………..) .
T Interventions
E Correctif urgentes (a)
M Interventions
P correctives (b)
S Préventif systématique (c)
Préventif Travaux
T Préventif conditionnel (d) programmés
O Interventions de (P)
T Améliorations modifications /Améliorations
A modifications (hors installations et
L travaux neufs) (e)
(t)
EXERCICE N° 1
EXERCICE N° 2
1) Quelles sont les parties formant un contrat de maintenance ?
2) la connaissance réglementaire est –elle obligatoire ? pourquoi
3) quel est le rôle d’un indicateur de satisfaction auprès du client ?
4) définir le bonus et le malus, pourquoi ces 2 termes ?
8. DEVOIR A LA MAIS ON
Vous êtes recruté en tant que technicien spécialisé en agroalimentaire ou similaire et en vertu de la lecture de ce qui suit, on vous
demande d’établir un contrat de maintenance pour votre entreprise auprès d’un prestataire de service de maintenance.
4/ Documents principaux des matériels susceptibles de réglages simples prévus par les constructeurs disponibles dans la chaufferie
9/ Le client a t’il vérifié les chaudières si elles continuent de fonctionner même quand il n’y a pas de demande ?
Il est possible que le thermostat ou que l’horloge soit seulement affecté aux pompes de circulation d’eau chaude et non à la chaudière.
Dans ce cas, la chaudière continue de fonctionner alors qu’il n’y a pas de demande. Il faut donc faire en sorte que le thermostat ou
l’horloge soit affecté à la fois à la chaudière et aux pompes.
Faibles coûts
4/ Les chaudières et les brûleurs doivent êtres entretenus chaque année par un professionnel et faire inclure dans la prestation une
optimisation de la combustion et donc du rendement des chaudières. Il faut demander au professionnel de comparer le rendement
maximal des chaudières avec le rendement constructeur.
6/ Il faut s’ assurer que la chaudière est correctement dimensionnée pour les besoins notamment si ces besoins ont évolué depuis
l’installation de la chaudière (une chaudière surdimensionnée a un rendement plus mauvais)
7/ Pour éviter les appels d’air lors de l’arrêt de la chaudière, le coupe tirage peut engendrer des gains de l’ordre de 2%.
1.1. DEFINITION
Dans un environnement économique concurrentiel et incertain, la compétitivité est un objectif vital pour l’ entreprise de demain .Elle
nécessite des réponses concrètes telles que la plus grande disponibilité de l’appareil productif et la bonne maîtrise de la qualité des
produits et /ou services . Chargée de cette mission, la Maintenance est aujourd’hui reconnue comme un pôle stratégique et une
fonction clé permettant aux entreprises de progresser vers plus d’efficacité, de rentabilité et de productivité.
En outre, la Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur « GMAO », apparue il y a plus d’une vingtaine d’années, constitue
aussi un élément positif pour atteindre l’objectif mentionné plus haut .Elle participe à une meilleure organisation de l’entreprise, à un
gain de temps et d’efficacité considérable, à l’allégement des tâches par l’historisation des données, la planification de la Maintenance,
etc.
D’autre part, la GMAO s’ ouvre aux différents systèmes informatiques de l’entreprise et en clair, elle dépasse le seul département ou
service Maintenance et englobe désormais tous les acteurs qui concourent à la production et à la qualité, si ce n’ est la direction
générale.
1.2.1. Définition
« Un système informatique de management de la maintenance est un progiciel organisé autour d’une base de données permettant de
programmer et de suivre sous les trois aspects technique, budgétaire et organisationnel, toutes les activités d’un service de maintenance
et les objets de cette activité (services, lignes ateliers, machines, équipements, sous-ensembles, pièces, etc.) à partir de terminaux
installés dans les bureaux techniques, ateliers, magasins et bureaux d’approvisionnement ».
La démarche de l’ entreprise dans son choix de progiciel débouche sur deux solutions envisageables : L’individualisme ou la
standardisation proposées par des logiciels modulaires, de type SIRLOG par exemple.
- Dans le premier cas, il appartient aux hommes de maintenance de définir clairement leurs besoins, afin que leur dialogue
avec les informations débouche sur un cahier de charges spéci fiques.
Les raffin eries de pétrole, de chimie, d’agroalimentaire …. ont ainsi mis au point des logiciels très adaptés à leurs besoins.
- La seconde voie semble mieux adaptée aux entreprises de taille moyenne .En effet, un progiciel tel que SIRLOG,
OPT IMAINT…. Présentent un caractère :
Modulaire (l’ entreprise adopte les seuls modules correspondant à leur besoin),
Ouvert (adapt ations au terrain possible),
Interfaçable (en particulier, avec la gestion de production).
Remarque : Une évolution prévisible est l’interpénétration grandissante des programmes de maintenance et des programmes de
production sur des process fortement automatisés.
Exemple : SIRLOG GM
USINE X
Magasin Bureau
Technique
Im primante ORDINATEUR
STATISTIQ UES
GESTION TABLEAU DE BORD
DES NOMENCLATURES RATIOS
GESTION TECHNIQ UE
GESTION DES STOCKS DU PERSONNEL
Equipes / Agents
Locale centralisé
PLANNING MAINTENANCE
GESTION
DES REPARATIONS Préparation - Ordonnance ment-
A L’EXTERIEUR Lance ment - Exécution
MAINTENANCE
CONTROLE DE PREVENTIVE,
LA FACTURATION SYSTEMATIQ UE ET
CONDITIONNELLE
Nous allons développer le modèle informatisé de gestion des interventions, à partir du principe d’organisation suivant : toute
intervention, à partir du principe d’organisation suivant : toute intervention ou toute activité d’un agent de maintenance fait l’objet
d’un OT (DT – BT).
DT
Approvisionnement Exécution
ANALYSES DE GESTION
Si la procédure impose la valorisation de chaque OT (coût pièces et main d’œuvre), les analyses de gestion vont permettre :
- la répartition et l’ évolution des activités en temps (heures),
- la répartition et l’ évolution des dépenses.
Dans ce cas, la gestion des activités et des coûts directs sera simultanée.
La richesse d’ exploitation d’un tel module est grande, car tous les éléments figurant sur les OT sont susceptibles de « mise en
famille ».
Fichiers de départs
- Fichiers des nomenclatures, contenant l’ensemble des consommables contenus dans les dossiers- machines avec la référence
constructrice et avec les interchangeabilités trouvées.
- Fichiers de fournisseur s (coordonnées, conditions financières, catalogue).
- Fichier des réapprovisionnements automatiques
- Fichiers des commandes volontaires avec saisie des factures dés réception, avec délais et frais d’ approvisionnement.
- Saisie des mouvements :
BSM : Bon de Sortie Magasin,
BRM : Bon de Réception Magasin (réception d’une commande avec contrôle des défauts).
Traitements principaux
Très importante, dans le cadre d’ un budget global impliquant le suivi des différents postes budgétaires. La ventilation des coûts sera le
plus souvent mensuelle.
-Informations de départ
La comparaison et la part relative de chacun de ces coûts est un élément important du tableau de bord .
-Informations de départ
-Indicateurs principaux
- Les coûts moyens de maintenance
- Les coûts moyens annuels de maintenance.
- Les graphes de LCC « cycle de vie » et les bilans d’ exploitation.
-Informations de départ
-Indicateurs principaux
- Taux d’affectation (exemple : nombre de salariés maintenance /nombre de salariés entreprise).
- Taux d’encadrement.
- Taux de fréquence et de gravité des accidents du travail.
- Taux d’absentéisme.
- Taux d’ancienneté….
L’exploitation de ces indicateurs, par comparaison avec des références extérieures (entreprises semblables, enquêtes de revues
professionnelles), peut permettre une correction de la politique sociale.
Exemples : plan de formation, d’embauche, de réaffectation interne….
1.3.7. Remarques
Ces listes d’indicateurs possibles formées à partir des informations recueillies n’ ont pas l’ambition d’être exhaustives .Mais la
démarche est valable quelle que soit l’activité du service :