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UNIV

ERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR ANNEE


ACADEMIQUE 2020-2021

UFR : Sciences Économiques et Sociales

DEPARTEMENT: Sociologie

MODULE : Les courants de l’anthropologie

NIVEAU : Licence2

GROUPE TD: 2

THEME
L’ANTHROPOLOGIE : SA DEFINITION, SON PROGRAMME, CE QUE DOIT ETRE
SON ENSEIGNEMENT

PRESENTES PAR :
Abdoul GUEYE
Mamadou Bassirou BA
Fatimata Guèda LY
Fatimata Youssoupha AW
Lassana Mai DANFAKHA
Mouhameth THIAM
Oumou WANE
Manadou DIAMBANG
Professeur :
MANGA
L’ANTHROPOLOGIE : SA DEFINITION, SON PROGRAMME, CE
QUE DOIT ETRE SON ENSEIGNEMENT
INTRODUCTION
S’il est une question aujourd’hui centrale dans les propos des acteurs auxquels nous nous
frottons à travers nos expériences d’anthropologues, c’est bien celle de la transmission. Ainsi,
l’anthropologie est un terme très complexe et sa définition suscite un débat controverse des
différents spécialistes qui ont cherché à le cerner : L’anthropologie se définit d’abord comme
l’étude des sociétés primitives qui a ces débuts était confondu avec archéologie. Elle s’ennuie
progressivement détacher d’elle quand elle est devenue la science qui cherche à définir le
concept historique de culture en terme opérationnel et analytique. Dès lors l’anthropologie se
réclame comme une discipline à part entier avec son programme et son enseignement qui lui
est propre. Ainsi l’anthropologie est une science qui s’articule autour de différents sciences
humaines et naturelles. Elle étudie l’être humain et les groupes humains sur tous les aspects.

De ce fait, elle est subdivisé en de multiples connaissances abstraites et générales.

C’est dans ce perspective que s’inscrit le texte écrit par R. Anthony intitulé :
« l’anthropologie : sa définition, son programme, ce que doit être son enseignement ».

Autrement dit, l’anthropologie est une discipline scientifique qui a sa propre définition et un
programme d’enseignement qui lui est spécifique.

Quelle est le concept définitionnel de l’anthropologie ?

Qu’est ce qui peut être son programme et son enseignement actuel ?

Pour répondre à ces interrogations, nous allons d’abord présenter la définition de


l’anthropologie puis de parler de la subdivision et le programme de l’anthropologie. En plus
d’analyse l’état actuel de l’enseignement d’anthropologie en France. En fin, nous allons parler
ce que doit être l’enseignement de l’anthropologie.

I-LA BIOGRAPHIE ET LA BIBLIOGRAPHIE DE LAUTEUR


Raoul Louise Ferdinand Anthony fut un anthropologue Français né le 12 octobre 1874 à
Châteaulin (Finistère) Décès11 septembre 1941 à Quimper (Finistère) Professeur au Muséum
national d'histoire naturelle et à l'École d'anthropologie. Il fait ses études au lycée de Quimper
et se dirige ensuite vers la médecine militaire, entre à la faculté de médecine de Lyon où il est
admis dans le laboratoire du professeur Testut. Aide major en 1898, il est nommé à Maubeuge
et vient à Paris en 1900 Il devint préparateur au laboratoire d'anatomie comparée, Attaché au
laboratoire de Marey (Station physiologique du collège de France). Docteur es sciences en
1905, sous-directeur de laboratoire en 1910, 1918. Membre du Conseil supérieur des Pêches
au Ministère de la Marine. 1921. Professeur au Muséum d'histoire naturelle, chaire
d’anatomie comparée. 1921. Co-directeur des Archives de Morphologie générale et
expérimentale. 1935. Comité de rédaction de la Revue des sciences pures et appliquées. 1937-
1941. Co-directeur de Revue générale des sciences pures et appliquées. Il a été directeur à
l'École des hautes études. Association des Anatomistes, membre. Association française pour
l’avancement des sciences, membre. Association liégeoise pour l’enseignement des sciences
anthropologiques, membre honoraire. Société d’anthropologie de Lyon, Membre 1898.British
Association for Advancement of Sciences, membre correspondant. Société d’Anthropologie
de Paris, membre 1899, secrétaire de séance 1901, secrétaire général adjoint 1911, secrétaire
général 1926-. Société de l’histoire de France, membre 1937. Société des sciences vétérinaires
de Lyon, Membre correspondant. Société géologique du Nord, membre. Société
philomathique, section des sciences naturelles. Membre honoraire. Société préhistorique
française, membre, secrétaire général 1927. Société scientifique de Chevtchenko (Lvow),
Membre honoraire. Société scientifique du Chili, membre correspondant. Société zoologique
de France, membre. Société zoologique de Londres, membre correspondant.
Sources biographiques
Archives Nationales. Base Léonore. Extrait des registres de l’état civil de la commune de
Châteaulin. Anonyme 1897. CLIIIe séance. 4 décembre 1897. Correspondance. Ouvrages
offerts. Renouvellement du bureau pour 1898. Élections : Anthony, Ory, Regaud. Candidature
: Dr Geley. Présentations. Bull. soc. d'Anthrop. Lyon, 16(2) : 487-489. Anthony, p. 489.
Anonyme 1937. Liste des membres de la Société de l’histoire de France. Annuaire-Bulletin de
la Société de l’histoire de France, Années1936-1937, 9-38. Anthony (Dr Raoul), p. 10.
Exposé des titres et travaux scientifiques de M. R. Anthony, 1935.
Bibliographie
1898. Du sternum et de ses connexions avec le membre thoracique dans la série des
Mammifères. Thèse pour obtenir le grade de docteur en médecine. Faculté de médecine et de
pharmacie de Lyon, n° 85, 236 p. Paris, Octave Doin. Gallica. PrixBroca de la Société
d’Anthropologie de Paris.1905. De l’influence de la fixation pleur thétique sur la
Morphologie des Mollusques acéphales dimyaires. Thèse Doctorat ès-sciences. Ann. Sc. Nat.
Zoologique, 232p. Anthropologie, hygiène individuelle, éducation physique, 1906 Léviathan
ou La matière, la forme et la puissance d'un état ecclésiastique et civil, 1921. Le déterminisme
et l'adaptation morphologiques en biologie animale, 1923. Réflexions d'un biologiste sur
l'objet, les méthodes et les limites de la psychologie. Ses rapports logiques avec les autres
branches de la science, 1925. A propos de la figure masculine aurignacienne décrite et
interprétée par M. H. Breuil (Caverne David à Cabrereto, Lot), 1927. Catalogue raisonné et
descriptif des collections d'ostéologie du service d'anatomie comparée du Muséum d'histoire
naturelle, 1927.L'anthropologie. Sa définition, son programme, ce que doit être son
enseignement, 1928. Les affinités des cétacés, 1929. Notes et discussions. Le rôle des
hommes de pensée dans le politique et le social, 1929. Recherches sur la situation politique de
l'Andorre au XVIe siècle, 1933.
II-PRESENTATION DE L’OUVRAGE
Cet ouvrage est intitulé : Bulletins et Mémoires de la société d’anthropologie de Paris est
fondé en 1859 dont l’objectif est de rendre compte de l’activité scientifique internationale
dans le domaine de l’« histoire naturelle de l’homme ». Il a été écrit par Raoul Louise
Ferdinand ANTHONY.
III-PRESENTATION ET EXPLICATION DU TEXTE
Ce texte soumis à notre réflexion intitulé « l’anthropologie : sa définition, son programme, ce
que doit être son enseignement » est extrait d’un ouvrage : Bulletins et Mémoires de la
société d’anthropologie de Paris, VII Série. Tome 8 fascicules 4-6. Il a été publie en 1927 à la
page 227-245. L’auteur de ce texte est Raoul Louise Ferdinand ANTHONY.
A- La définition de l’Anthropologie
Dans cette première partie, l'auteur met en exergue la définition de l'anthropologie. Ainsi, elle
la définit comme étant « une science de l’homme ». D’ailleurs, l’anthropologie est née à partir
d’une nouvelle réflexion sur l’humanité particulièrement sur l’unité et la diversité du genre
humain. Pour justifier sa scientificité, R.Anthony fixe la place qu’occupe l’anthropologie dans
la série logique des sciences. En effet, l'anthropologie a joué un rôle important dans le
développement scientifique général qui est ignoré par la plupart des gens instruits, même les
savants, même les biologistes, même quelques fois ceux qui travaillent à ses progrès car les
philosophes nient sa légitimité. De ce fait, l'auteur, évoque le célèbre tableau d’Auguste
Comte placé au début de son cours de philosophie positive qu’il ordonne les Sciences suivant
la généralité et la complexité croissante de leur objet. Dans cette classification Auguste
Comte met en avant les mathématiques au détriment de la sociologie ou physique sociale
placé à la fin de cette classification. D’ailleurs, l’auteur nous montre que, cette classification
d’Auguste Comte est rejetée par L. Manouvrier. Cela explique l’opposition sur le classement
des sciences autour d’Auguste Comte et Pierre Manouvrier.
Ce dernier avait trouvé une certaine subjectivité dont la manière que comte a classé les
sciences. De ce fait, il continue à prouver son désaccord en montrant que Comte s’est trompé
en voulant classer les sciences en deux ordres : les sciences des phénomènes et les sciences
des êtres concrets.
Au delà de ce débat controverse sur la classification des sciences qui oppose Comte et
Manouvrier, l’auteur évoque le rapport qui existe entre les sciences.
Dans ce paragraphe Anthony met en exergue le rapport qui existe entre les sciences
phénoménologiques notamment sciences des phénomènes qu'il considérait comme les
sciences fondamentales et les sciences des êtres qui sont celles concrètes et particulières. En
autre, l’auteur définit la Mammalogie comme une branche de la Zoologie qui se subdivise
comme ainsi : l'anthropologie qui est la science de l'homme, l'Hypologie une science du
cheval et la Cytologie qui est la science de l’espèce canine. Il s'y ajoute aussi les
connaissances Ontologiques qui sont la science des êtres, concrètes et particulières. Ces
dernières empruntent leurs éléments aux groupements de la série phénoménologique. Chacun
des termes de la série ontologique appartient en réalité et en propre aux termes de la série
phénoménologique. Alors que le mot science peut remplacer l'expression groupements de
connaissances pour désigner le nom d'Histoire naturelle. De ce fait, si la connaissance de
l'Ornithologie demande celle de l'Herpétologie, elle ne l'exige pas impérieusement comme la
connaissance de la Biologie celle de la Physique et de la Chimie. Il est légitime d'envisager
une discipline, branche de la Mammologie, laquelle est elle-même une branche de la Zoologie
et dont l'étude de l'Homme est le but. L'auteur a bien montré que l'anthropologie peut être
définie à travers diverses disciplines ou sciences.
B-La subdivision et le programme de l’anthropologie

Dans cette deuxième partie, l’auteur montre que l’anthropologie est une subdivision de la
physiologie qui se subdivisée en son tour en plusieurs sous disciples. Ainsi, on peut
citer :l’anthropologie anatomique qui est une science descriptive étudiant la structure, la
topographie et le rapport des organes entre eux, l’anthropologie physiologique étudiiez ce qui
distingue exclusivement l’homme des autres animaux, la sociologie humaine est aussi une
branche de l’anthropologie physiologique qui étudie les fonctions et les propriétés et des
tissus des êtres vivants et de l’anthropologie ethnologique science des comportements des
espèces animales dans leurs milieux naturels, l’ethnographie qui est l’étude des coutumes et
des usages, est comme la sociologie humaine une branche de l’anthropologie ethnologique,
l’ethnographie paléontologie ou préhistoire ou encore ou encore archéologie préhistorique est
une partie de l’ethnographie. On parlera par la suite de l’anthropologie géographie qui a pour
but la répartition des races humaines suivant leurs occupations spatiales, de l’anthologie
médicale ou pathologie partie de la médecine qui traite de la nature des causes et des
symptômes des maladies…
Pour resumer cette partie, on peut tout simple dire que l’ethnologie, l’anthropologie, et la
sociologie sont des branches de la physiologie. De plus, l’ethnographie, la démographie sont
des branches de l’ethnologie.
C-L’état actuel de l’enseignement anthropologique en France

Dans ce texte l’auteur montre les différents enseignements de l’anthropologie en France


suivant différentes régions que sont Lyon, Toulouse et paris.

 Université de Lyon.

L’enseignement de l’anthropologie s’inscrit dans un contexte bien défini. Ainsi, l’auteur nous
montre que cet enseignement a été fondé par Ernest Chantre, qui fut surtout un ethnologue. En
effet, l’enseignement de l’anthropologie à l’Université de Lyon a connu un processus de
changement de faculté et de titre. Au début, l’anthropologie s’enseigne dans la faculté des
sciences. Quelques années plus tard, elle fut transférée sous le nom ethnologie à la faculté des
lettres puis à la faculté des sciences. R. Anthony nous montre que l’enseignement de
l’anthropologie à l’université de Lyon se faisait sous deux angles : anatomique et géologique.
De ce fait, cet enseignement d’anthropologie vise spécialement la paléontologie humaine.

 Université de Toulouse

A l’université de Toulouse, l’auteur nous montre que l’idée de la mise en place d’un
enseignement général de l’anthropologie par Cartailhac n’a pas pu finalement se réaliser car il
y renonça. Cependant, un enseignement ethnographique ou archéologie préhistorique s’est
fondé par Cartailhac et rattaché à la faculté des lettres. L’auteur évoque également l’existence
d’une Faculté des Lettres, délivrant un certificat de Licence ès-Lettres. Dans l’enseignement
ethnographique à l’Université de Toulouse, des conférences complémentaires d’anthropologie
ont été ajoutées et confiées au professeur d’anatomie et la faculté de médecine.
 Université de Paris.

Comme toutes les deux précédentes universités, à paris l’enseignement anthropologique se


distingue de ces deux précédents. Tout récemment, l'Université de Paris a fondé un Institut
d'Ethnologie dont son programme est exposé comme suit : Selon l’auteur, l’objet de cet
institut est de coordonner, d'organiser et de développer les études ethnologiques en particulier
celles qui se rapportent aux Colonies françaises. De même, cet institut a pour vocation de
former des travailleurs pour ces études enfin de publier leurs travaux. En effet, R. Antoine
met en exergue que le programme d’enseignement de l’institut ethnologique est basé sur les
méthodes de la recherche et de la description ethnologique. Cette dernière cherche à étudier et
à analyser les institutions des indigènes, c’est-à-dire il mène des études sur leurs langues,
leurs religions, leurs coutumes, leurs techniques, leurs caractères anthropologiques, leur
histoire et leur archéologie. En plus, l’auteur montre les conditions d’admission à l’institut
d’ethnologie. En effet, pour être élève dans cet institut, il faut être immatriculé à l'une des
Facultés de l'Université de Paris, de même il nécessite une délivrassions d’un diplôme
d'Etudes ethnologiques coloniales. Au-delà de ces conditions l’auteur montre que la création
de cet institut à l’Université de paris a pour but de réunir sur une même toile l’ensemble des
enseignements qui existent dans ces différentes facultés ainsi que dans les établissements dans
les établissements supra-universitaires notamment le Collège de France et Muséum d'Histoire
naturelle.

 L’enseignement d’anthropologie à Muséum d’Histoire naturelle

Contrairement dans les l’université de France comme Lyon, Toulouse et Paris, l’enseignent
supra université de l’anthropologie est essentiellement représenté par deux centres d’études :
la chaire d’anthropologie du Muséum d’Histoire naturel et les créations de Broca. La première
constitue le plus ancien organisme anthropologie de la France. En effet, elle incarne selon
l’auteur plusieurs fonctions. D’une part, la Chaire D’Anthropologie du Muséum d’Histoire
naturel charge la collection des données nationales. D’autre part elle met en valeur les
caractères anatomiques distinctifs des races. De ce fait, les collections d’anthropologie se
confondent à celles des autres Chaire zoologiques du Muséum. D’ailleurs le service
d’Anthropologie est en collaboration avec le Laboratoire d’Anthropologie de L’Ecole des
Hautes Etudes sur l’enseignement des techniques anthropologiques. De même, l’auteur met en
évidence que la Chaire d’anthropologie du Muséum est le seul centre d’enseignement officiel
de l’anthropologie de toute la France. Plus tard vers les années 1793, la Chaire
d’Anthropologie de Muséum fut divisé en deux Chaires: Une d’Anatomie des Animaux et une
Anatomie Humaine. Cette dernière échangea de nom pour devenir de la Chaire d’Anatomie et
l’histoire naturelle de l’Homme. L’auteur évoque les différents professeurs qui enseignaient la
Chaire d’Anatomie Humaine comme Portal, Serres, Flourens le grand anatomo-physiologiste
successeur de Portal.

 Les créations de Broca

L’auteur nous montre que les créations de Broca sont au nombre de trois notamment la
société d’Anthropologie, l’Ecole d’Anthropologie et le Laboratoire d’Anthropologie qui a été
rattaché à l’Ecole des Hautes Etudes. Ainsi, l’Ecole d’Anthropologie a pour tâche
l’enseignement didactique de l’Anthropologie. Son enseignement analogue à ceux du collège
de France et du Muséum qui est typiquement supra-universitaire. Ensuite, le Laboratoire
d’Anthropologie de l’Ecole des Hautes Etudes est à la fois un centre de recherche agricole et
un centre d’instruction technique. Enfin, quant à sa partie qui dépend du laboratoire, il est
exclusivement anatomique, relativement peu développé au point de vue de l’ethnologie.

D-Ce que doit être notre enseignement anthropologique

Dans la quatrième partie, l'auteur nous montre : l'enseignement anthropologique ce qu'il doit
être. Ainsi, il commence par dire que l'anthropologie doit être créée en France à l'image des
autres États. En effet, il poursuit en évoquant que l'anthropologie doit être inscrit dans toutes
les branches scientifiques. Mais ne doit pas être banalisé. Parce que l'étude anthropologique a
une importance capitale dans la connaissance humaine. Car pour lui, le prof d'anthropologie
devrait être docteur en médecine en même temps que docteur ès science. Pour dire que
l'anthropologie regroupe beaucoup de connaissances utiles. Donc, il est nécessaire que
l'anthropologie soit enseigner et étudier en France par les français que de rester ce qu'il est.
Cela permet à la France de continuer à être un foyer d’éducation des Professeurs
d’Anthropologies des Universités étrangères. L’auteur explique l’abandon de l’anthropologie
physique dont les recherches nécessitent des efforts de raisonnement et des connaissances
positives au profil de l’ethnographie qui se limite à des simples descriptions et qui sont à la
portée de tous. L’auteur voulait justement montrer que les gens ont tendance à abandonner les
choses les plus difficiles en adoptant les choses les plus faciles. L’enseignement de
l’anthropologie doit fondamentalement se baser sur l’enseignement anatomique pour
conserver sa signification d’organisme scientifique. L’enseignement d’anthropologie doit
essentiellement se focaliser sur le programme de l’anthropologie. Ainsi, il doit aussi inclus
l’ethnographie dans son programme d’enseignement. De même, l’école de l’anthropologie a
besoin d’être assimilé aux Chaires anatomique, physiologique, ethnologique, ethnographique,
de sociologie. Bref, l’anthropologie s’oriente son programme d’enseignement dans une
perspective scientifique pour ne pas être réductible dans un enseignement littéraire ou a des
conférences populaires.
IV-POINT DE VUE SUR LE TEXTE
Ce texte de R.Antony nous a permis de comprendre diverses définitions de l’anthropologie,
son programme et ce que doit être son enseignement. Ainsi, nous pouvons comprendre par-là
que l’anthropologie est la science de l’homme et que cette définition parait exacte mais
insuffisante, du fait qu’on doit la fixer dans une place prépondérante qu’elle occupe dans la
série logique de la science tout en précisant sa valeur et en établissant l’importance relative de
ces nombreuses subdivisions. En plus, nous avons pu identifier que l’anthropologie se
subdivise en plusieurs sous disciplines comme l’anthropologie anatomique, physiologique,
physique. Néanmoins, notre analyse portant sur ce texte sur l’état actuelle de l’enseignement
anthropologique en France, nous a permis de distinguer la manière dont l’anthropologie est
enseignée en France suivant trois régions que sont : Lyon, Toulouse et Paris.

En fin on peut juger de manière générale que l’étude de l’auteur se focalise spécifiquement
sur l’anthropologie française en l’occurrence sa définition, son programme, sa subdivision et
ce que doit être son enseignement.

CONCLUSION

En guise de conclusion, nous pouvons déduire que l’anthropologie en tant que science vient
de faire son entrée en France et que son enseignement est à l’état débauche. Elle n’a pas une
définition unanime et se subdivise en plusieurs sous disciplines qui chacune a un objet
spécifique qui lui est propre. Quant à son programme d’enseignement elle est parfois
scientifique et littéraire selon les facultés.

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