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Origines
La légende de l'origine de la tradition zen et de la lignée de ses maîtres remonte à un sermon du Bouddha
Shâkyamuni à ses disciples alors qu'ils étaient réunis sur le pic des Vautours, relaté dans le Lankavatara
Sutra.
Pour tenter d'expliquer un point de son enseignement, il se contenta de cueillir silencieusement une fleur
d'udumbara. Aucun des disciples n'aurait compris le message qu'il tentait de faire passer, à l'exception de
Mahakashyapa, qui aurait souri au Bouddha. Celui-ci lui aurait alors dit devant l'assemblée qu'il lui avait
ainsi transmis son trésor spirituel le plus précieux.
C'est une préfiguration de la description du chan que l'on prêtera à son fondateur légendaire,
Bodhidharma : « Pas d'écrit, un enseignement différent (de tous les autres), qui touche directement l'esprit
pour révéler la vraie nature de Bouddha » (« 不立文字、教外別傳 直指人心,見性成佛, »).
3
Bodhidharma
440 ?-528 ?
4
Huike 487 –
593
5
Sengcan ? –
606
6
Bouddhanandi Daoxin 580 –
Mahakashyapa Āryadeva Manura 651
Bouddhamitra 7
Ananda Arya Rāhulata Haklenayashas Hongren 601
Bhikshu
– 674
Shanavasa Parshva Sanghanandi Bhikshu Simha 8
Huineng 638
Upagupta Punyayashas Sanghayashas Vashasita
– 713
Dhritaka Ashvagosha Kumārata Punyamitra (remplace en
Micchaka Bhikshu Jayata Prajñātara 796 Shenxiu
Vasumitra Kapimala Vasubandhu Bodhidharma 607 ?-706 de
Nāgārjuna l'école du
n1
Nord
Shenhui 670 ?
–760 ?
(remplace en
796 Puji 651-
739 de l'école
n1
du Nord)
De l'Inde en Chine
Le chan en Chine
De la Chine au Vietnam
Le Chan a été introduit au Vietnam sous le nom de Thiền au début de l'occupation chinoise (111 avant J.-
C. à 939 EC). Sous les dynasties Lý (1009-1225) et Trần (1225 à 1400), le Thiền s'est implanté au sein
des élites et à la cour royale, et une nouvelle tradition autochtone a été fondée, l'école Trúc Lâm
(« Bambouseraie »), qui comprenait également des influences
confucéennes et taoïstes. Au xviie siècle, l'école rinzai a été
introduite au Vietnam sous le nom de Lâm Tế, qui mêlait
également les doctrines du Chan et de la Terre pure. Lâm Tế reste
10
aujourd'hui le plus grand ordre monastique du pays .
De la Chine en Corée
Au ixe siècle, le bouddhisme chan, appelé en Corée, est transplanté en Corée où il prend le nom de son. Il
s'intègre au bouddhisme étatique déjà présent dans ce pays depuis le ive siècle. D'un manière générale, le
bouddhisme coréen inclut la pratique de la méditation assise, des prosternations, du chant, ainsi que des
mantras et des gong'an (kōan).
Le zen coréen trouva sa plus grande expression dans l'ordre Chogye (plus de 9 000 temples de nos jours),
un des plus anciens ordres monastiques bouddhiques toujours présent et très vivant de nos jours. Le nom de
Chogye (chinois: Caoxi) néanmoins ne date que du xive siècle, époque à laquelle le zen coréen adopte cette
appellation nom de Chogye, qui trouve son origine en Chine dans le nom de la résidence du sixième
patriarche chinois de l'école zen, Caoxi Huineng (viie siècle). L'ordre Chogye n'est que l'appellation de
l'héritage monastique de l'école dite des neuf montagnes qui naît aux environs du ive siècle de notre ère et
qui, depuis le vie siècle, s'imprégna profondément et définitivement du chan (zen), de sa philosophie et sa
spiritualité.
La Corée influença fortement tous les arts qui furent, par la suite, affiliés au zen tel qu'on le connaît et
reconnaît aujourd'hui. Notamment les arts esthétiques et les arts martiaux, héritages directs d'une Chine
florissante et profondément attachée à la justesse de la voie. L'ordre monastique Chogye plonge ses racines
dans la plus ancienne tradition zen, c'est-à-dire l'école Linji (japonais: Rinzai) et en conserve le plus pur
héritage, particulièrement dans la transmission orale d'esprit à esprit entre maîtres et disciples par le moyen
des kong an (kōan). Le lignage de l'ordre Chogye d'ailleurs descend directement de Linji. Un des grands
maîtres coréens, par ailleurs réformateur de celle-ci, fut le maître Chinul (1158-1210).
De la Chine au Japon
Le courant zen et la pratique du zazen (méditation assise pratiquée en esprit d'éveil) eurent beaucoup de
succès au Japon et s'accompagnèrent du développement par les moines de plusieurs arts et techniques, soit
directement importés de Chine, soit créés localement en intégrant des éléments du nord de la Chine et de la
Corée. On peut citer comme exemple l'usage du thé ou l'esthétique simple et dépouillée. La villa impériale
de Katsura (après 1616) en est profondément imprégnée, en particulier le jardin et le pavillon de thé,
Shōkintei. Le zen japonais est aussi fortement influencé par le taoïsme, dont on retrouve certains symboles
et notions.
Sōtō se rattache à Caodong ( 曹洞宗) fondé par Dongshan Liangjie (洞山良价 Tōzan
Ryōkai en japonais, ? - 869).
Rinzai se rattache à la lignée de zhishen (智詵 ?-702), deuxième disciple de Huineng
selon la monographie de l'école Lankâ (楞伽人法志), par l'intermédiaire de Mazu Daoyi
(馬祖道一 ?-788), Baizhang Huaihai (百丈懷海, Hyakujo Ekai, en japonais, 720-814),
Huangbo Xiyun (黃檗希運, Obaku Kiun, en japonais) et Linji Yixuan (臨濟義玄, Rinzai
Gigen en japonais, ?-866).
Beaucoup plus tard, Ōbaku, fondé par Yinyuan Longqi ( 隱元隆琦, Ingen Ryūki en
japonais, 1592-1613), fera également remonter sa lignée à Huangbo Xiyun (黃檗希運,
Obaku Kiun, en japonais), maître de Rinzai.
Ummon se réclame de Yunmen Wenyan (雲門文偃, Ummon Daishi en japonais, 864 ? -
789).
Approche
21
L'approche du zen consiste à vivre dans le présent, dans l' « ici et maintenant », sans espoir ni crainte .
Textes
Malgré la définition du chan comme « sans écrit » (en mandarin buliwenzi 不立文字 ) attribuée à
Bodhidharma, des sutras ont inspiré une partie de son enseignement : le Sûtra du Lankā lui-même insiste
sur la nécessité des écritures d'une part, et sur la nécessité d'autre part de ne pas leur accorder de valeur
absolue ; certains maîtres ont laissé des écrits, des disciples ont rassemblé l'enseignement de leurs maîtres
dans des recueils.
Parmi les soutras, on peut citer en premier lieu le Lankavatara Sutra rattaché à l'école yogācāra, qui a
grandement contribué à la philosophie idéaliste du zen, qui voit en la conscience l'unique réalité. La
tradition en fait le texte de référence de Bodhidharma ; plus récemment, D. T. Suzuki l'a abondamment
commenté. Les sutras de « perfection de la sagesse » que sont le Sūtra du Diamant et le Sūtra du Cœur
sont également importants, ainsi que le Shurangama Sutra particulièrement apprécié des courants
syncrétistes, et le Samantamukha Parivarta, un chapitre du Sūtra du Lotus.
Parmi les textes écrits en Chine pendant les premiers siècles du chan, mentionnons le Sūtra de l’Estrade
attribué à Huineng, sixième patriarche, ainsi que deux recueils de kōan, le Recueil de la falaise bleue ( 碧巖
錄 , en mandarin, Biyan lu ; en japonais, Hekiganroku), composé au xiie siècle, et La Barrière sans porte,
composé au début du xiiie siècle.
Zen et arts
Certains arts comme la peinture, la calligraphie, la poésie, le jardinage, parmi d'autres, sont utilisés dans le
cadre de l'entraînement et de la pratique du zen. L'art et la culture japonais ont été fortement influencés par
le zen depuis son introduction sur l'île au xiiie siècle, notamment par la pratique de zazen, par les notions
d'impermanence et de flux constant de l'expérience, ainsi que la simplicité. Une culture et une esthétique
nourries de zen se sont formées et développées à travers différentes voies (Dō) :
Les arts et les voies du zen rappellent le caractère éphémère de la vie, le mono no aware japonais ( 物の哀
れ ), mettent en évidence l'interconnexion des choses; ils peuvent ainsi transmettre des connaissances
spirituelles profondes.
Pour tous les arts zen, il était et reste vrai aujourd'hui qu'il faut apprendre à lâcher prise. Le praticien
22
apprend à distinguer entre ce qui appartient à l'essence des choses et ce qui est superflu .
Le zen en Occident
Histoire
Jusqu'au xixe siècle on connaissait peu de choses sur le bouddhisme en Europe, à l'exception de
commentaires dus aux missionnaires chrétiens à partir du xvie siècle. Dans leurs descriptions, nous trouvons
les premières impressions du bouddhisme au Japon et en Chine. Bien qu'ils contiennent des descriptions de
rituels et de comportements, il n'y a guère de commentaires plus détaillés sur les questions doctrinales ou les
pratiques de méditation. L'Inquisition contrôlait étroitement toute pensée de ce type, bien que l'influence des
pratiques contemplatives du zen ait été visible parmi les personnalités chrétiennes de l'époque, notamment
23
les jésuites .
Bien qu'il soit difficile de déterminer le moment exact où l'Occident a pris conscience que le zen était une
forme distincte de bouddhisme, la participation du moine zen japonais Soyen Shaku au Parlement mondial
des religions de 1893 à Chicago est souvent citée comme l'événement qui a fait connaître le zen dans le
24
monde occidental .
e
xx siècle
Le xxe siècle a vu le début d'un échange animé entre le zen et l'Occident, et la diffusion progressive de cette
école aux États-Unis et en Europe, et cela grâce à un certain nombre de personnes qui ont joué un rôle de
pionnier. On peut mentionner Karlfried Graf Dürckheim, actif au Japon entre 1939 et 1945, qui a promu le
lien entre le zen et l'art en tant que psychologue, thérapeute et professeur de zen. Maria Hippius Comtesse
Dürckheim a encouragé des ponts similaires entre la thérapie et le zen. Ensuite, en 1948, le philosophe
allemand Eugen Herrigel publie Le Zen dans l'art du tir à l'arc, un classique de la littérature zen occidentale
qui a connu une large diffusion. En 1956, l'œuvre a même été publiée en japonais. De nombreux
intellectuels surtout de l'Allemagne d'après-guerre ont été « fascinés par le zen » après avoir lu cet
25
ouvrage .
Mais ce n'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960 que l'on voit un nombre significatif
d'Occidentaux s'intéresser au zen sans pour autant être des descendants d'immigrants asiatiques.
Houn Jiyu-Kennett (en)(1924-1996) est la première femme occidentale nonne zen Soto, après une
formation au temple de Soji-ji, en 1962. En 1963, elle obtient le titre de Oshō (en), « prêtre » ou
« enseignant », puis retourne en Occident en 1969. L'année suivante, elle fonde le monastère de Shasta
26
Abbey en Californie en 1970 .
Le zen s'est répandu en Occident à travers diverses écoles. L'un des principaux défis et tâches des maîtres
zen est de transmettre le zen authentique, tout en l'adaptant dans une forme compréhensible et pratique pour
les personnes socialisées dans des cultures influencées par l'Occident.
Sōtō en Europe
Un grand nombre de lignées Rinzai ont été transplantées du Japon en Europe, aux Amériques et en
Australie, et des pratiquants non japonais ont été certifiés comme enseignants et successeurs de ces lignées.
Il y a des temples Rinzai, ainsi que des groupes de pratiquants dirigés par des laïcs, dans de nombreux pays.
Senzaki Nyogen (1876-1958) était un maître zen Rinzai japonais qui est considéré comme l'une des figures
clés de la transmission du bouddhisme zen en Occident. Senzaki s'est installé aux États-Unis en 1905. Il a
traduit et exposé de nombreux textes de la tradition bouddhiste zen en anglais au cours de sa vie.
Le maître zen japonais Kyozan Joshu Sasaki, qui enseigne le zen aux États-Unis depuis 1962, vient
régulièrement en Autriche depuis 1979 pour donner des conférences et diriger des sesshins. Son travail et
celui de ses élèves, en particulier le travail de Genro Seiun Osho à Vienne et dans le sud de l'Allemagne,
ont contribué de manière significative à l'établissement de l'école zen Rinzai dans le monde germanophone.
L'Autrichienne Irmgard Schlögl s'est rendue au Japon en 1960 pour devenir l'une des premières femmes
occidentales à connaître le zen authentique. En 1984, elle a finalement été ordonnée nonne zen sous le nom
de Myokyo-ni. Elle a fondé le Centre Zen de Londres en 1979, et a travaillé dès lors à la fois comme
traductrice d'importants écrits zen et comme enseignante zen. Un parcours similaire a été suivi par Gerta Ital
d'Allemagne. En 1963, elle a été la première femme occidentale à être autorisée à vivre et à méditer dans un
monastère zen japonais sur un pied d'égalité avec les moines pendant sept mois. Le résultat littéraire de cette
période est son livre Der Meister die Mönche und ich, eine Frau im Zen-Buddhistischen Kloster (Le
Maître, les moines et moi, une femme dans un monastère bouddhiste zen) dont les impressions ont façonné
38
l'image du zen japonais en Occident .
Un pilier du zen Rinzai au xxie siècle est le centre zen Bodaisan Shoboji à Dinkelscherben, en Allemagne,
supervisé par le maître zen japonais Hozumi Gensho Roshi et dirigé par le maître zen allemand Dorin
Genpo Zenji jusqu'en 2017, qui est officiellement un temple branche du Myōshin-ji, un temple des grandes
traditions Rinzai au Japon, depuis l'automne 2008. Dorin Genpo Zenji a également supervisé la
Communauté Zen Hakuin Allemagne e.V. jusqu'en 2017.
Shōdō Harada Roshi est maître zen depuis 1982 au monastère Sōgen-ji d'Okayama, où il enseigne
principalement à des étudiants étrangers. Il a créé plusieurs centres (One Drop Zendo) en Europe, en Inde
et aux États-Unis.
Zen chrétien
La décision du Concile Vatican II selon laquelle l'Église catholique romaine doit promouvoir le dialogue
avec les autres religions a fondamentalement changé sa relation avec les autres religions. Depuis 1979, dans
le cadre du programme d'échanges interreligieux initié dans le cadre du concile, des moines bouddhistes
viennent régulièrement dans des monastères chrétiens en Europe, tandis que des moines chrétiens se
39
rendent en Asie .
Hugo Makibi Enomiya- Willigis Jäger, moine David Steindl-Rast, Ama Samy, maître zen
Lassalle, jésuite et bénédictin et maître moine bénédictin et prêtre chrétien
maître zen germano- zen allemand. austro-américain, birman.
japonais. ermite et maître
spirituel.
Niklaus Brantschen, Pia Gyger, pédagogue Michael von Brück, Jakobus Kaffanke,
jésuite et maître zen curative, psychologue, théologien protestant bénédictin allemand,
suisse. professeur de allemand, enseignant ermite, modérateur,
contemplation et de zen et de yoga. auteur, éditeur et
maître zen suisse. enseignant zazen.
Les rencontres durables entre le zen et la philosophie occidentale ont eu lieu au début du xxe siècle, lorsque
les premiers étudiants japonais ont visité les facultés de philosophie des universités européennes.
L'école de Kyōto
Il convient avant tout de mentionner les représentants de l'école de Kyōto, une école de philosophie qui a
émergé au Japon au début du xxe siècle à Kyōto. Dans son effort pour donner une expression
philosophique au concept de Néant absolu (zettai-mu), l'école de Kyōto s'appuie sur la notion de shunyata
空
(vide, vacuité, jap. , kū) développée dans le bouddhisme mahayana, et sur le concept de wu ( , mu), 無
particulièrement caractéristique du taoïsme et du bouddhisme zen.
Martin Heidegger
Nishitani Keiji
Plus tard, Nishitani devint un philosophe de la religion qui combina les expériences de la pratique du zen
42
avec l'existentialisme ainsi qu'avec l'approche anthropologique de Martin Buber . Grâce à sa connaissance
approfondie de la philosophie occidentale et orientale, il a réussi à créer un récit parallèle du nihilisme et de
shunyata, qui pouvait également être formulé en langage théologique chrétien [réf. nécessaire].
Notes et références
Notes
1. Sur décision d'un conseil de maîtres chan convoqués par le prince impérial sur ordre de
l'empereur Dezong
Références
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4. Chi. Houei'ko ou Dazu Huike ; jap. Taiso Eka
5. Chi. Seng-ts'an ou Jianzhi Sengcan ; jap. Kanchi Sosan
6. Chi. Dayi Daoxin ; jap. Dai'i Doshin
7. Chi. Hong-Jen ; jap. Dai'man Konin
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12. La lignée officielle des maîtres Chan se constitue ultérieurement ; l’un des premiers
documents à mettre Bodhidharma en tête du Chan chinois est l’épitaphe de Fărú ( 法如 638–
689), disciple de Hongren, selon Heinrich Dumoulin, Early Chinese Zen Reexamined: A
Supplement to Zen Buddhism: A History, Japanese Journal of Religious Studies,
volume=20-1, 1993, p. 31–53 p. 37
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xvii siècle : l'homme et l'œuvre, mythe et réalité, Méolans-Revel, Editions désiris, 1998,
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Luebke (https://web.archive.org/web/20180621093423/http://sweepingzen.com/why-are-rosh
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(ISBN 978-2-908-93307-9)
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Faschismus (http://www.trimondi.de/Zen-Buddhismus/Suzuki.htm) », sur trimondi.de
(consulté le 30 juillet 2021)
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Bibliographie
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L'Harmattan, 2003. / Lire une présentation (https://www.editions-harmattan.fr/minisites/inde
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Jean-Luc Toula-Breysse, Qu'est-ce que le zen ?, Paris, PUF (3e éd.), coll. « Que sais-
je ? », 2017, 127 p. (ISBN 978-2-13-058276-2), p. 57-66
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Autres
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Le Bol et le Bâton, 120 contes zen racontés par Maître Deshimaru, Albin Michel, coll.
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Voir aussi
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Articles connexes
Cinq grands temples
Ōbaku
Thiền
Taisen Deshimaru
Méditation
Textes du bouddhisme zen
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